C’est la tendance qui prédomine aux États-Unis, et dans le monde entier, les responsables des firmes se montrent de plus en plus inquiets devant le rejet des clients et par les prix exorbitants des pièces de rechanges comme les batteries.
Mary Barra, PDG de General Motors, avoue abandonner ses objectifs initiaux de production de véhicules électrique. “Au fur et à mesure que nous avançons dans la transformation vers les véhicules électriques, les choses se compliquent un peu plus“.
Elon Musk, leader de la voiture électrique aux Etats Unis, signalait que la crise économique entraînerait une baisse de la demande. Le PDG de Mercedes Benz qualifiait le marché de la voiture électrique de « brutal » avec des voitures qui coutaient des milliers de dollars en plus par rapport aux modèles thermiques.
L’inflation aura été le pivot de la chute du véhicule électrique, l’offre et la demande dominent toujours le marché automobile, et quand le consommateur n’a plus les moyens de s’acheter un véhicule, c’est le constructeur qui trinque.
De plus l’électrification du réseau des bornes de recharge est en retard et continue d’être soutenu par des générateurs diésel qui sont faciles à installer sur le réseau autoroutier. Le Parlement européen a adopté une loi pour mettre en place une borne de recharge tous les 60 kilomètres d’ici 2026. Mais trois ans c’est une éternité, et les conducteurs ne peuvent pas attendre aussi longtemps.
Un trajet en voiture électrique est une expérience délicate où le plaisir de conduire s’efface au bout d’un quart d’heure pour trouver les emplacements des bornes de recharge. Un trajet en voiture électrique s’allonge aussi par le temps de recharge qui est long comparé au temps de remplissage d’un réservoir d’essence. La voiture électrique n’avait qu’un avenir urbain composé de courts trajets et d’une nécessité de recharge moins importante.
Au 31 octobre 2023, les tarifs d’assurance auto vont flamber.
L’exonération de taxe sur les cotisations d’assurance (TSCA) pour les véhicules électriques va prendre fin au 31 décembre 2023. Une économie subventionnée ne donne rien de bon, au contraire elle fausse le marché créant une illusion pour les acheteurs. N’oublions pas aussi l’augmentation du prix de l’électricité qui rendra plus couteux un plein électrique qu’un plein d’essence. Le gouvernement de Macron a demandé aux assureurs de modérer leurs tarifs devant la hausse importante de l’inflation.
Planche à billets et terminus pour les voitures électriques.
Philippe Saby, directeur général du courtier Sally Azar nous donne un exemple de hausse :
« Cela peut représenter 27 % de hausse de la prime d’assurance tous risques ».
Le problème de l’assureur est aussi de prévenir les incendies causés par les feux de batteries électriques quand la voiture est dans le garage de la maison. Ce cas précis entraine de facto une hausse de l’assurance habitation de l’ordre de plus de 5%.
Ce sont ainsi 54 % des sondés, propriétaires de voitures électriques, qui disent regretter leur choix. […]
Le problème majeur vient de l’opacité entourant le réseau des bornes de recharge. Les propriétaires de VE se plaignent notamment du manque total de transparence vis-à-vis des prix des recharges.
Les choses ne vont d’ailleurs pas aller en s’arrangeant. En effet, depuis le 1er août 2023, les prix de l’électricité en France ont subi une hausse conséquente de 10 % dans le cadre de la fin progressive du bouclier tarifaire.
Pourquoi de tels rabais ?
Car c’est d’une baisse de 17 % des prix de vente dont on parle pour les véhicules vedettes de la marque Tesla.
Alors que se passe-t-il ?
Nous avons parlé avec David Jacquot de mon analyse de la situation qui n’est pas anodine à mon sens.
Ce que vient de faire Elon Musk en se lançant dans la guerre des prix, c’est de lancer… la consolidation du marché du véhicule électrique et cela va souquer ferme pour de très nombreux constructeurs.
Afin de garantir la sécurité énergétique cet hiver, la Suisse pourrait devenir le premier pays à limiter la conduite et l’utilisation des VE, rapporte le quotidien allemand Der Spiegel, citant de multiples médias sur le plan d’action suisse en quatre étapes visant à éviter les pannes d’électricité.
La conduite de VE pourrait être interdite en Suisse, sauf en cas de « trajets absolument nécessaires », selon la troisième étape des plans d’économie d’énergie. Le pays prévoit également une limitation de vitesse plus stricte sur les autoroutes dans le plan d’action récemment proposé, qui doit encore être adopté.
La Suisse importe généralement de l’électricité de France et d’Allemagne pour répondre à l’ensemble de ses besoins en électricité, mais cette année, l’offre de ses voisins est limitée.
La voiture électrique est un non-sens écologique, économique, social, environnemental.
Elle ne coche aucune des cases d’un avenir « soutenable » et pourtant nos brillants décideurs, ont plongé les deux pieds dedans.
Tous en électrique, fin du tout thermique et illusions techniques et technologiques d’un avenir radieux où l’on se déplacerait tous en Tesla.
Il va en falloir des batteries, des centrales nucléaires et… du charbon pour recharger toutes ces batteries !
La raison principale pour laquelle la gauche aime les VE est que le processus visant à forcer les Américains à se convertir au transport électrique détruira à jamais l’incroyable liberté et prospérité associées aux véhicules à essence privés.
L’avenir sera au contraire contrôlé de manière centralisée par de riches élitistes et leurs politiciens corrompus, des bureaucrates avides de pouvoir et des « experts » guidés par leur idéologie.
Lorsque Ransom Olds, en 1901, et Henry Ford, en 1908, ont vendu les premières automobiles américaines produites en série (respectivement la Olds à tableau de bord incurvé et le modèle T), ils ont lancé l’Amérique sur la voie de la première société à route ouverte du monde.
Il a fallu quelques décennies, mais dans les années 1930, la possession d’une voiture était pratiquement un élément de base de la classe moyenne, ce qui signifiait, pour des millions d’Américains, la liberté d’aller où ils voulaient quand ils le voulaient, sans avoir à obtenir la permission préalable du gouvernement.