Avec un groupe de voisins et voisines, depuis plus de dix ans, on se réunit une journée par mois pour donner un coup de main à l’un ou l’une d’entre nous. Ça peut être n’importe quoi : évacuer des gravats, isoler des combles, déménager, débroussailler un terrain, poser un carrelage, enduire des murs, décaisser un sol, réparer une voiture.
« Cette forme d’échange entre foyers, une pratique courante chez les Adivasi, s’appelle madaïti (“aide”). Les Adivasi s’entraident pour construire leurs maisons, semer leurs champs, faire les récoltes des uns et des autres sans être payés — en sachant seulement que leur bonne volonté leur sera rendue quand ils en auront besoin. À la fin de la journée, le foyer qui a accueilli le chantier organise toujours une fête en signe de gratitude pour cette solidarité. »