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Wagner n'a pas de projet politique sérieux

Sud RadioAndré Bercoff : "Wagner n'a pas de projet politique sérieux"

Sud Radio - 28 juin 2023

Jacques Baud, ancien colonel de l’armée suisse et ex-membre du Service de renseignement stratégique suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme, et Xavier Moreau, historien et analyste politico-stratégique, directeur du site “Strat Pol”, analysent les derniers événements concernant le groupe Wagner et Evgueni Prigojine, qui mène la rébellion.

   

Avec Jacques Baud, ex membre des renseignements stratégiques Suisse, il a participé à des programmes pour l’OTAN en Ukraine entre 2014 et 2017, il a notamment écrit “Poutine, le maître du jeu ?” et “Opération Z” aux éditions Max Milo, et Xavier Moreau, historien et analyste politico-stratégique, directeur du site “Strat Pol”. Auteur de “Livre noir de la gauche française” et de “Ukraine : pourquoi la france s’est trompée ?” aux éditions du Rocher

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Le coup d'état de Prigojine

VoltairenetThierry Meyssan : La rébellion d’Evgueni Prigojine

Voltairenet - 28 juin 2023

Contrairement aux commentaires de la presse occidentale, Evgueni Prigojine n’a jamais tenté de coup d’État contre Vladimir Poutine. Il a voulu le faire chanter afin de conserver les privilèges exorbitants qu’il a accumulés depuis la création de sa société militaire privée. Puis il s’est rendu à la raison et a réintégré son poste.

   

La tentative de « coup d’État » d’Evgueni Prigojine peut-elle renverser le sort des armes en Ukraine ? C’était le souhait de l’Otan qui espérait ce soulèvement et a réveillé ses agents dormants en Russie. Le Royaume-Uni et les États-Unis entendaient réaliser enfin la partition du pays qu’ils n’avaient pas pu mener à terme en 1991.

La création de sociétés militaires privées (SMP), dont le Groupe Wagner, était une idée validée par le président Vladimir Poutine pour tester de nouvelles formes de commandement avant de les choisir et d’imposer les meilleures dans son armée. En quelques années, ces sociétés ont effectivement testé bien des méthodes et souvent prouvé leur efficacité. Le moment était venu de terminer la restructuration de l’armée russe en les dissolvant et en intégrant leurs forces dans l’armée régulière. Une date limite avait été fixée par le président Poutine : le 1er juillet. Le mois dernier, le ministère de la Défense a donc envoyé des projets de contrats aux différentes sociétés militaires privées pour planifier leur incorporation. Mais le Groupe Wagner a refusé d’y répondre et Evgueni Prigojine a intensifié ses insultes contre le ministre et le chef d’état-major.

Il faut bien comprendre ce qui se passe : la création de sociétés militaires privées par la Russie est l’équivalent de ce que les États-Unis ont fait, sous le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, lorsqu’ils ont multiplié le recours aux SMP en marge du Pentagone. Au début cela a fonctionné, mais ces sociétés ont aussi travaillé pour la CIA et le mélange des genres a abouti à des catastrophes en série. Lorsqu’elles ne travaillaient que pour le Pentagone, leurs dirigeants s’exprimaient en public, comme Erik Prince de Blackwater. Mais jamais ils n’ont pris position contre le secrétaire à la Défense ou contre le président du comité des chefs d’état-major.

Soit dit en passant, ni les soldats états-uniens de Blackwater, ni les russes de Wagner ne sont des mercenaires. Ils se battent pour leur pays et sont payés pour prendre des risques démesurés que l’on ne peut pas demander à des soldats réguliers. Au contraire, les mercenaires se battent pour de l’argent sous le commandement d’une puissance étrangère.

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rébellion Wagner

Égalité et RéconciliationDiscours de Poutine au sujet de la mutinerie de Wagner

Égalité et Réconciliation - 25 juin 2023

Un coup dans le dos de notre pays et de notre peuple déclare Poutine.

   

Un conflit de taille a éclaté entre les forces du Kremlin et de Wagner. Le chef de Wagner Yevgeny Prigojine avait auparavant accusé l’armée russe d’avoir orchestré une attaque contre ses hommes et d’en avoir tué 2 000. Le chef a également juré de se venger des autorités russes, ce qui a maintenant été déclaré « mutinerie armée » par l’État russe.

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Poutine répond aux journalistes

VoltairenetLa fausse contre-offensive et le refus de bons offices

Voltairenet - 21 juin 2023

C’est un jeu de dupes. La communication de Kiev affirme que son armée a lancé une contre-offensive depuis deux semaines. Mais cela ne correspond pas à ce que l’on peut constater sur le champ de bataille.

   

Elle affirme aussi accueillir avec espoir les deux missions de bons offices de la Chine et de l’Union africaine. Mais Volodymyr Zelensky a interrompu les négociations qu’il menait avec Moscou et a promulgué une loi interdisant de les reprendre.

Selon les autorités de Kiev, l’armée ukrainienne aurait lancé depuis le 8 juin « une vaste contre-offensive contre l’agresseur russe ». La contre-offensive n’existe pas La littérature militaire préfère parler de contre-attaque que de contre-offensive. La contre-attaque consiste à profiter des faiblesses momentanées de l’ennemi pour partir à l’assaut. On pense à Napoléon à Austerlitz qui fit battre en retraite certaines de ses troupes pour faire tomber ses adversaires dans un piège dont il sortit victorieux. Choisir le terme « contre-offensive » n’est pas neutre. C’est un artifice de communication suggérant que les Russes ont lancé une « offensive » pour s’emparer de l’Ukraine. D’ailleurs, ils ont livré bataille à l’aéroport du Nord de la capitale, avant de se retirer. En réalité, les Russes n’ont jamais tenté de prendre Kiev et ne veulent pas envahir l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré leur président, Vladimir Poutine, dans la première semaine de son « opération spéciale ». Prendre un aéroport militaire, même au Nord de Kiev, n’est qu’une bataille devant assurer aux Russes la supériorité aérienne. Cela n’indique pas qu’ils entendaient prendre la capitale. L’expression « opération spéciale » n’est pas neutre non plus. Moscou souligne ainsi qu’il ne fait pas une guerre d’invasion, mais met en œuvre sa « responsabilité de protéger » les populations des oblats de Donetsk et de Lougansk qui étaient officiellement les cibles d’une opération punitive de Kiev, depuis 2014. Remettre en cause le bien-fondé de l’opération spéciale russe ce serait comme remettre en cause l’opération de l’armée française visant à mettre fin aux massacres au Rwanda. Les deux opération spéciales ont été autorisées par des résolutions du conseil de sécurité des Nations unies (les résolutions 929 du 22 juin 1994 et 2202 du 17 février 2015) . Sauf que la résolution sur laquelle s’appuie Moscou n’a pas été prise dans l’urgence. C’est celle qui avalise les accords de Minsk et donne à l’Allemagne, à la France et à la Russie la capacité d’intervenir pour les faire appliquer.

 

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réorganisation de l'armée Russe

VoltairenetLa réorganisation des armées russes

Voltairenet - 11 juin 2023

En plein conflit ukrainien, la Fédération de Russie a décidé d’achever la réorganisation de ses armées. C’est un travail de titan qui a été accompli depuis la dissolution de l’Union soviétique et la complète anarchie qui a suivi.

   

Cependant, malgré les très graves problèmes survenus, l’année dernière, successivement avec l’envoi au front de jeunes gens sans formation militaire, puis avec les retards d’approvisionnement de certaines unités, une professionnalisation du système est déjà bien visible. La réforme annoncée entend non seulement homogénéiser les Forces armées vers le haut, mais transformer en profondeur les méthodes du commandement.

Le président Vladimir Poutine a personnellement surveillé la transformation des armées russes depuis son accession au pouvoir. Celles-ci étaient dans un état déplorable. La majorité de l’encadrement était alcoolisé contraignant les jeunes recrues à des bizutages immondes.

Dans un premier temps, il a renvoyé 150 000 sous-officiers et officiers, provoquant une profonde crise de management. Il avait alors créé la première armée de l’espace, une vingtaine d’années avant les États-Unis, afin de tester de nouvelles formes de commandement tout autant que pour investir un nouveau théâtre d’opération. Surtout, il avait confié à Anatoly Serdyukov la lutte contre la corruption, ce qu’il fit d’une main de fer, mais au détriment des armées.

Puis, durant une décennie, Vladimir Poutine a envoyé ses soldats se former au combat, pour une période de six mois en Syrie. Enfin, il a créé, à titre expérimental, une armée privée, le Groupe Wagner, où il a pu tester diverses formes d’organisation.

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Vladimir Poutine - un génie ?

Réseau InternationalLe génie de Vladimir Poutine ?

Réseau International - 03 mai 2023

Quel autre homme d’État peut se prévaloir de ses réalisations ? Aucun autre dirigeant en cent ans n’a réussi à redresser un pays enlisé dans le chaos et la corruption en quelques années seulement et à poursuivre sur cette lancée.

   

D’un État en déliquescence, la Russie est devenue suffisamment forte pour défier l’Empire américain et l’Europe dans une guerre par procuration en Ukraine – et dans une guerre économique et diplomatique mondiale – et l’emporter dans les deux cas. Avec la Chine, la Russie est en train de créer un nouvel ordre international multipolaire, plus juste et plus équitable.

En 2014, l’Empire, sous le tsar Barak Obama, a imposé des sanctions et a continué à mener une guerre économique année après année.

Mais l’attaque économique a abouti à l’inverse de ce qu’elle était censée faire : elle a aggravé le déclin économique de l’Occident tout en accélérant la croissance des infrastructures et de l’industrie russes.

Si vous regardez les chiffres publiés sur Internet, vous verrez que l’Occident voit l’économie russe à travers le prisme de l’économie néolibérale.

Le fait est que les sanctions américaines ont réduit les importations russes de telle sorte que la Russie a été contrainte de créer une économie autarcique, largement autosuffisante et qui le devient de plus en plus chaque année. D’importatrice nette de denrées alimentaires, la Russie est devenue exportatrice nette.

Aujourd’hui, bien que les importations en provenance de l’Occident aient diminué, la Russie obtient d’autres fournisseurs tout ce dont elle a besoin dans des secteurs clés, tandis que ses exportations ont augmenté. De nouvelles industries se développent pour remplacer les produits autrefois fournis par les entreprises occidentales.

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Seymour Hersh : « Quelque chose d’autre se trame » en Ukraine

Aube DigitaleSeymour Hersh : « Quelque chose d’autre se trame » en Ukraine

Aube Digitale - 23 mai 2023

Samedi dernier, le Washington Post a publié un exposé de documents classifiés du renseignement américain montrant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, travaillant dans le dos de la Maison Blanche de Biden, a exercé une forte pression au début de cette année pour une série élargie d’attaques de missiles à l’intérieur de la Russie.

   

Ces documents faisaient partie d’une vaste collection de documents classifiés mis en ligne par un militaire de l’armée de l’air aujourd’hui en garde à vue. Un haut fonctionnaire de l’administration Biden, à qui le Post a demandé de commenter les informations nouvellement révélées, a déclaré que Zelensky n’avait jamais violé son engagement de ne jamais utiliser d’armes américaines pour frapper à l’intérieur de la Russie. Pour la Maison Blanche, Zelensky ne peut pas se tromper.

Le désir de Zelensky de porter la guerre en Russie n’est peut-être pas clair pour le président et les principaux conseillers en politique étrangère de la Maison Blanche, mais il l’est pour les membres de la communauté américaine du renseignement qui ont eu du mal à faire entendre leurs renseignements et leurs évaluations dans le bureau ovale. Pendant ce temps, le massacre de la ville de Bakhmut se poursuit. Les hommes en charge de la guerre d’aujourd’hui – à Moscou, Kiev et Washington – n’ont montré aucun intérêt, même pour des pourparlers de cessez-le-feu temporaires qui pourraient servir de prélude à quelque chose de permanent. On ne parle plus que de la possibilité d’une offensive à la fin du printemps ou à l’été par l’une ou l’autre des parties.

Mais quelque chose d’autre se trame, comme certains membres de la communauté du renseignement américain le savent et l’ont rapporté en secret, à l’instigation de responsables gouvernementaux à différents niveaux en Pologne, en Hongrie, en Lituanie, en Estonie, en Tchécoslovaquie et en Lettonie. Ces pays sont tous des alliés de l’Ukraine et des ennemis déclarés de Vladimir Poutine.

Ce groupe est mené par la Pologne, dont les dirigeants ne craignent plus l’armée russe, car ses performances en Ukraine ont laissé en miettes l’éclat de son succès à Stalingrad pendant la Seconde Guerre mondiale. La Pologne a discrètement exhorté Zelensky à trouver un moyen de mettre fin à la guerre – même en démissionnant, si nécessaire – et à permettre au processus de reconstruction de sa nation de démarrer. Zelensky ne bouge pas, selon des interceptions et d’autres données connues de la Central Intelligence Agency, mais il commence à perdre le soutien privé de ses voisins.

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France - Sénat - Poutine

Guy BoulianneLes comiques du Sénat français et de la Cour Pénale Internationale

Guy Boulianne - 27 mars 2023

Le Sénat français est-il à l’origine du mandat contre Vladimir Poutine ?

   

Le Sénat français est-il à l’origine du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine ?

Le mandat d’arrêt contre le président de la Fédération de Russie émis par la CPI pour trafic d’enfants est-il la conséquence d’une demande de parlementaires français ? J’ai trouvé cette proposition de résolution européenne “dénonçant les transferts forcés massifs d’enfants ukrainiens” sur le site du Sénat, enregistrée par l’institution le 10 février dernier.

Un texte qui réclame notamment “à l’Union européenne et ses États membres de mettre en œuvre tous les moyens techniques et humains à leur disposition, en coopération avec les autorités ukrainiennes pour identifier, documenter et recenser tous les cas de transferts forcés et de déportation engagés par la Fédération de Russie depuis le début du conflit et d’identifier les responsables de ces actes afin d’engager des sanctions immédiates et d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires ultérieures”.

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Nathalie Yamb

Égalité et RéconciliationEffroi en Suisse : Nathalie Yamb, l’influenceuse pro-Poutine

Égalité et Réconciliation - 25 mars 2023

« L’Afrique libre ou la mort ! Nous vaincrons ! », tonne Nathalie Yamb, 54 ans, dans ses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

   

Cette Suisso-camerounaise est l’une des influenceuses les plus suivies en Afrique francophone. Native de La Chaux-de-Fonds, elle attire l’attention de Washington et de Paris depuis quelques mois. Ses contenus se rapprochent en effet de plus en plus de la propagande prorusse, comme le montre un article publié ce mercredi dans la Tribune de Genève.

Son discours fait froid dans le dos. Elle qualifie l’invasion russe de « guerre OTAN-Russie », déclenchée par « les agressions répétées des Américains et des Européens […] contre le peuple russe ». En mai 2022, elle a aussi traité les Ukrainiens de « gangrenés par les néonazis ». Deux affirmations fausses. Enfin, elle a loué pas plus tard que cette semaine « la mort inéluctable de l’hégémonie occidentale » sur un plateau moscovite.

D’après les informations de la Tribune de Genève, la France serait « intervenue formellement auprès de Berne pour s’émouvoir de son militantisme ». Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre sa propagande depuis la Suisse. Elle réside désormais à Zoug. Après avoir été expulsée de Côte d’Ivoire en 2020, elle affirme toutefois qu’elle n’a « pas du tout l’intention de [s]’éterniser » dans notre pays. Elle y a co-fondé un parti d’opposition en 2011.

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mandat d'arrêt contre Poutine

Réseau InternationalUn mandat d'arrêt international émis contre Vladimir Poutine

Réseau International - 20 mars 2023

Briefing du représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères M.V. Zakharova (16 mars 2023)

   

par Maria Zakharova

La Russie n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci.

La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.

Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?

Mais tout y menait.

Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs – tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN.

Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.

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Stratpol : bulletin n°125

StratpolBulletin N°125. Prigojine président ! Bachar à Moscou, Russophilie

Stratpol - 19 mars 2023

STRATPOL : Bulletin n°125 de Xavier Moreau

   

Au programme de ce numéro 125 : "Ma Russie n'existe plus" de Frédéric Xerry, La formation des sous-officiers en Russie, un sujet d'importance pour l'armée russe. Les mutineries sur le front. Evgueni Prigojine, , futur président de l'Ukraine ?

00:33 « Ma Russie n’existe plus » de Frédéric Xerry
03:13 Formation des sous-officiers en Russie
04:59 Mutineries sur le front
06:37 Prigojine superstar
08:04 Crash bancaire
12:01 Second front géorgien
13:20 Visite de Bachar El Assad à Moscou
15:11 Mouvement international russophile
19:40 Munitions de la paix
24:17 Considérations générales

Destruction de l’armée otano-kiévienne
Bakhmut à tous prix
Cotnre-offensive à tous prix

32:12 Carte des opérations militaires

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Evgueni Prigojine

Égalité et RéconciliationEvgueni Prigojine futur président de l’Ukraine ?!

Égalité et Réconciliation - 13 mars 2023

S’il est élu, "les munitions ne seront plus nécessaires"

   

Le sketch continue
« On m’a coupé la ligne » : le chef de Wagner affirme que le Kremlin ne communique plus avec lui

Vladimir Poutine aurait rompu tout contact avec Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner. C’est du moins ce que ce dernier affirme dans un message audio, déclarant que tous les téléphones de son unité ont été bloqués par le président russe.

La milice privée russe Wagner serait-elle blacklistée par le Kremlin ? Les liens entre son patron Evgueni Prigojine et Vladimir Poutine semblent être rompus.

Le patron du groupe paramilitaire a accusé le président russe d’avoir refusé de répondre à ses demandes de réapprovisionnement en armes et en munitions dans la bataille acharnée de l’est de l’Ukraine, rapporte samedi 11 mars le quotidien britannique The independent.

« Pour que je cesse de demander des munitions, toutes les lignes directes vers les bureaux, les services, etc., m’ont été coupées. Mais le vrai problème, c’est qu’ils ont également empêché les agences de prendre des décisions [liées à Wagner] », a affirmé le chef de l’armée privée russe sur Telegram.

« Je fais mon coming-out politique en parlant fort, pour que tout le monde m’entende bien. En regardant tout ce qui m’entoure, j’ai une ambition politique. J’ai décidé de me présenter, en 2024, à l’élection présidentielle ukrainienne. »

« Je me présenterai à ce poste contre » Porochenko et Zelensky.

« Si je gagne l’élection au poste de président de l’Ukraine, tout ira bien, les gars. Les munitions ne seront plus nécessaires. »

Evgueni Prigojine - groupe Wagner

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