L’erreur consisterait à penser que la surveillance numérique se limite à votre smartphone. Certes, cet outil est un redoutable espion qui permet à l’Etat de tout savoir sur vous pour peu que les fournisseurs de données transmettent les informations qui vont bien. Mais il faut avoir conscience que l’épidémie de coronavirus a donné aux pouvoirs policiers l’opportunité d’avancer grandement dans leurs projets de mise sous surveillance.
En France, par exemple, en décembre 2020, des décrets sont passés autorisant le fichage de tous les citoyens selon leurs opinions philosophiques. L’année suivante, le Parlement a adopté une loi autorisant la reconnaissance faciale en temps réel des personnes participant à une manifestation.
L’espace numérique de santé comprendra : vos données administratives, votre dossier médical, les données relatives au remboursement des dépenses de santé, une messagerie, un agenda des évènements relatifs à votre santé, un répertoire des autorisations d’accès à tout ou partie de votre espace numérique de santé et, le cas échéant, à des données de santé hors de cet espace.
CHATONS est un collectif initié par l'association Framasoft en 2016 suite au succès de sa campagne Dégooglisons Internet.
Dans la même lignée, Laurent Wauquiez veut expérimenter la reconnaissance faciale et financer l’équipement des communes en logiciels de vidéosurveillance automatisée.
« Satan n'est pas enraciné dans le mal. Il est d'abord un serviteur de Dieu, puis il a fait le choix du mal. Le mal est dans la vie, inscrit dans notre diversité. »
Alors que le Covid 19 s'affaiblit et que les vaccins montrent leur dangerosité, ces sénateurs veulent mettre le coup de grâce à tous ces complotistes et les empêcher d’accéder à leur compte bancaire ou les abonnements de transports si ceux-ci - étant cas contact - refusaient de rester enfermer chez eux...
Dans cet article de Réseau international, vous trouverez notamment le texte proposé par ces sénateurs.
« Parfois, le scandale n'est pas de savoir quelle loi a été enfreinte, mais ce que la loi permet. »
La plupart des pays sortent du confinement à leur rythme, une mesure qui aura un impact sur leur santé économique et leur compétitivité. Ils tentent de doper leur économie de toutes les manières possibles, y compris en trahissant leurs principes de libre marché en choisissant des sociétés privées pour des investissements en échange d’une participation gouvernementale.
« L’État français avait décidé de collecter toutes les données des Français et de les centraliser sur ce qui s’appelle le Health Data Hub. L’idée était de créer un outil pour permettre de faire des recherches sur les maladies. Le projet est louable en soi-même. La France est l’un des seuls pays qui collectent de manière massive toutes les données de santé. »
Lancée le 2 juin, l'appli peine à convaincre. Seulement 68 personnes ont informé la plateforme qu’elles avaient été infectées et seuls 14 utilisateurs ont été avertis qu’ils étaient désormais en danger. En Norvège, les objections émises à l’égard d’un organisme de surveillance de la confidentialité des données, conjuguées à de faibles niveaux d’utilisation, ont conduit à l’abandon du projet. La Grande-Bretagne a abandonné son propre plan d’application de recherche de contacts il y a quelques mois, lorsque des failles majeures sont apparues dans les tests, provoquant un tollé général.