00:47 Interview avec les volontaires de la DNR
02:00 Nouvelles économiques
- Fin du pétrodollar
- Cryptomonnaies en Russie
- Pétrole russe pour Washington
07:19 Ukrobolchévisme vs christianisme
08:15 Général Bertrand Toujouse Gamelin
13:57 Blast vs Sergeï Munier
17:17 Le corps franc Wagner
21:16 Guerassimov au commande de l'Opération spéciale
23:29 Carte des opérations militaires
Dans un discours très attendu mercredi à l’occasion du 80e anniversaire de la rupture par l’Armée rouge du siège nazi de Saint-Pétersbourg (à l’époque soviétique : Leningrad) le 18 janvier 1943, le président Vladimir Poutine a déclaré que la victoire en Ukraine est « inévitable ».
S’adressant à des vétérans militaires, Poutine a déclaré :
« Les opérations de combat à grande échelle impliquant des armes lourdes, de l’artillerie, des chars et des avions n’ont pas cessé dans le Donbas depuis 2014. »
Il a ajouté :
« Tout ce que nous faisons aujourd’hui dans le cadre de l’opération militaire spéciale est une tentative d’arrêter cette guerre. C’est le sens de notre opération – protéger les personnes qui vivent sur ces territoires. »
Le discours était rempli des thèmes habituels sur lesquels il a mis l’accent depuis l’invasion de février, mais il manquait ce que de nombreux experts et responsables occidentaux avaient anticipé lorsque le discours a été dévoilé il y a un jour : une déclaration de guerre formelle.
Mais la mobilisation totale n’est pas encore arrivée ; au lieu de cela, il a de nouveau passé en revue le point de vue de Moscou sur les causes sous-jacentes du conflit.
01:21 Chine et pétrole russe
02:00 Provocation kiévienne à Kharkov
03:26 Livraison d'armes otaniennes
10:10 Autocritique 2022
- Erreur sur les dates
- Déclenchement de l'opération spéciale
- Contre-offensives ukrainiennes
- Scénarios de fin d'année
17:17 Acteurs rationnels vs acteurs irrationnels
19:50 Médiocre performance de l'armée ukrainienne
21:30 Résilience de l'économie russe
22:50 Principe primordial de l'emploi de l'armée russe
25:32 Carte des opérations militaires
Au sommaire de ce bulletin N°115, proposé depuis Moscou par Xavier Moreau, analyste politico-stratégique : Les sanctions ne frappent toujours que l'Europe, l'armée ukrainienne et les armes d'origine soviétique sont en grande partie détruites.
00.30 Trève de Noël orthodoxe
02.16 The Economist et la Russie
04.17 Démilitarisation de l’Ukraine
24.13 Dénazification de l’Ukraine
25.29 Débolchévisation de l’Ukraine
30.11 Carte des opérations militaires
« Le chef par intérim de la République populaire de Lougansk, Leonid Pasechnik, a noté une participation plus flagrante de l’OTAN au conflit sur le Donbass. Dans une interview avec TASS, il a déclaré que cela se manifeste notamment par la quantité d’armes fournies [par les pays de l’OTAN] sur le territoire de l’Ukraine. »
Vendredi, un officier de la milice populaire de la LPR, Andrey Marochko, a déclaré à TASS que le commandement des forces armées ukrainiennes avait envoyé des détachements composés d’étrangers armés d’armes de type OTAN dans les villes d’Artemovsk et de Soledar en République populaire de Donetsk.
S’adressant à TASS, Pasechnik a également réitéré que des milliers de mercenaires de plus de 50 pays combattent dans les rangs des forces armées ukrainiennes dans la zone de l’opération militaire spéciale de la Russie.
En un temps record, l’armée russe a comblé toutes les « lacunes » qu’elle avait. Dans la partie nord du front, elle a stabilisé la ligne de contact le long de la route Sviatove-Kremina. Au sud, dans la région de Kherson, la ligne de front repose désormais sur le Dniepr, un obstacle naturel difficile à franchir pour les Ukrainiens. Récemment, le chef d’état-major de l’armée russe, le général Valery Gerasimov, a indiqué que le front dans la région de Zaporozhye, entre Vasilivka et Vuhledar, a été stabilisé et renforcé par la mise en place d’une défense en couches basée sur 3-4 lignes défensives.
Dans le Donbass, l’armée russe passe à l’offensive dans plusieurs directions. De ce fait, quelques 27 brigades ukrainiennes sont massées derrière les fortifications de Seversk-Soledar-Bahmut pour arrêter l’avancée de l’armée russe. Le général Valery Zalujny n’a plus de troupes prêtes au combat en Ukraine occidentale et septentrionale comme réserve stratégique. Il ne peut pas non plus se permettre de déloger les troupes de la région d’Odessa par crainte d’un débarquement maritime russe. En fait, Zalujny est bloqué parce qu’il n’a aucune idée de la façon dont il peut créer la surprise et prendre l’initiative. Le général Sergueï Sourovikine a désormais toute latitude pour démontrer la supériorité de la pensée militaire russe dans le domaine de l’art militaire. Et les premiers pas, je crois, ont déjà été faits.
Il ne sera pas question ici de faire la liste des imbécillités qu’ils profèrent mais de pointer les désastreuses déclarations de l’ancienne chancelière allemande Angéla Merkel à propos des accords de Minsk. Désastreuses parce qu’elles vont avoir un impact considérable sur le rapport de force dans la guerre hybride globale qui oppose l’Occident au reste du monde. Merkel vient de reconnaître que les accords de Minsk, dont l’application aurait permis d’éviter la guerre en Ukraine et la tragédie pour son peuple, n’était dans son esprit qu’un chiffon de papier. Accords qu’elle avait parrainés, promus, et soutenus. Elle est venue tranquillement nous dire que tout cela était bidon, qu’il n’avait jamais été question de les appliquer, mais que c’était une manière de gagner du temps pour se préparer à faire la guerre à la Russie.
Au sommaire de ce bulletin N°112, proposé depuis Moscou par Xavier Moreau, analyste politico-stratégique :
La Russie a quadruplé ses revenus du pétrole et du gaz depuis l'adoption des sanctions par l'Union européenne. Si 90 % du pétrole russe sont vendus en Asie, cela ne privera pas l'Europe puisque, une fois raffiné, il reviendra en Europe revendu par la Chine ou l'Inde. La Russie et l'Asie projettent de créer une monnaie commune pour mettre fin à l'hégémonie du dollar. Les bombardements de civils par l'armée ukrainienne continuent à Donetsk. Fin de la mobilisation en Russie. Début de la 9e en Ukraine.
03.00 Asie, le nouvel horizon des hydrocarbures russes
04.30 Economie russe vs sanctions occidentales
06.25 Poutine et la blockchain
11.05 Ukrobolchévisme vs christianisme
20.49 Pape François vs Tchétchènes et Bouriates
24.12 Carte des opérations militaires
01:34 Loi anti-LGBT et avortement en Russie
05:46 Emmanuel Brejnev et les industriels européens
07:15 La cap pétrolier n'a pas eu lieu
08:33 Salon du vin à Moscou
11:08 Semi-conducteurs : rupture chinoise ?
12:22 Les nationalistes triomphent à Taïwan
13:22 Vénézuela : soumission nord américaine
14:15 Kazakhstan : Tokaev président
15:03 Questions militaires
16:15 Piotr Tolstoï face aux bétas
19:24 Prigogine et le hachoir à viande
21:35 Carte des opérations militaires
De ce fait, le réseau de radars de l’armée ukrainienne devient inutile. La situation aérienne au-dessus de son propre territoire lui est communiquée par les avions d’alerte précoce américains E-3 AWCS, qui volent le long des frontières. Ce sont donc les Américains qui ont « découvert » et assigné une fausse cible aérienne (un missile de croisière russe) à la batterie de missiles S-300 ukrainienne près de Lvov, qui a lancé le missile qui a atterri à Przewodów en Pologne. La responsabilité des conséquences de ce lancement incombe aux États-Unis. Washington savait dès le départ qu’elle avait fait une erreur, car aucun missile de croisière russe n’était à portée de la batterie S-300 ukrainienne. Mais elle n’a informé ses partenaires de l’OTAN de ce qui s’était réellement passé que le lendemain, et de façon très vague. Pendant tout ce temps, la situation aurait pu dégénérer en une nouvelle guerre mondiale.
Les attaques incessantes – qui se sont poursuivies toute la nuit et jusqu’aux premières heures du matin – se sont considérablement intensifiées alors que les troupes de combat russes continuent de rejoindre leurs unités le long du périmètre en vue d’une offensive hivernale majeure. Le président russe Vladimir Poutine a attendu patiemment que le régime Zelensky prenne conscience de la gravité de sa situation et fasse pression pour des négociations bilatérales. Mais le président ukrainien s’est obstiné à rejeter la diplomatie à chaque instant, préférant se battre jusqu’au bout. Il est pleinement soutenu dans cette décision par ses partisans à Washington, qui voient dans ce conflit une occasion d’affaiblir la Russie afin qu’elle ne puisse pas faire obstacle aux projets américains de « pivot » vers l’Asie. La transformation de l’Ukraine en un désert glacial et inhabitable est en grande partie le résultat des ambitions géopolitiques voraces de Washington.
« Les attaques précédentes avaient limité la capacité de distribution à environ 50% de la demande. Des blackouts contrôlés sur plusieurs heures par jour ont permis de donner un peu d’électricité pendant quelques heures à la plupart des régions du pays. L’attaque d’aujourd’hui a créé un problème beaucoup plus important. Non seulement les réseaux de distribution ont été attaqués, mais aussi les éléments qui relient les installations de production d’électricité de l’Ukraine au réseau de distribution. Les quatre centrales nucléaires ukrainiennes et leurs 15 réacteurs sont désormais en mode arrêt. Kiev ainsi que la plupart des autres villes d’Ukraine n’ont plus d’électricité. »