Géopolitique profonde
Planet VPN
Rencontre entre Vladimir Poutine et Christelle Néant
02:33 – Économie
Jacques Sapir sur la résilience de l’économie russe
Baisse du rouble
Pénurie de main d’œuvre
Crise énergétique française
Sanctions US vs Kirghizie
Terres rares chinoises
Dédollarisation : Roupie indien
Diplomatie et politique
Poutine et l’Afrique du Sud
UE vs Amérique latine
À quoi joue Erdogan ?
Accord céréalier
Stratpolisation de Marine Le Pen
19:25 – Armement
GPS vs guerre électronique russe
ARMATA sur le front sud
F16 pour l’Ukraine : des milliards et des années
24:44 – Carte des opérations militaires
Pont de Crimée
Bombardement d’Odessa
Front sud : l’OTAN dans l’impasse
Front nord : les Russes à l’initiative
Au programme de ce numéro 142 :
Annonce
Géopolitique profonde
VPN vs Commission européenne
Economie
Yellen en Chine
UnHerd : cycle économique de 2008
Fiona Scott vs économie européenne
Diplomatie
Erdogan l’équilibriste
Libération des cadres d’Azov
Entrée de la Suède dans l’OTAN
Echec de Zélinski et de Macron
Accord céréalier
Négociations SVR-CIA
Triomphe de Sergeï Lavrov à Djakarta
Armements
Missiles S-200 vs Russie
Aide allemande vintage
Obus à sous-munitions pour l’Ukraine
Considérations militaires
Wagner suite et fin
Hachoir 2.0
Carte des opérations militaires
Telle est l’issue ultime de la mésaventure de notre pays, qui dure depuis des années, dans la malhonnêteté la plus totale. Le Blob administratif américain ne s’est pas contenté de mentir sur tout ce qu’il fait, il a utilisé l’appareil gouvernemental à sa disposition pour détruire tout ce qu’il touche dans un effort hystérique terminal pour dissimuler ses méfaits – notamment ses crimes contre son propre peuple.
Comprenez bien : il n’y a aucun moyen pour l’Ukraine d’éviter la défaite dans sa lutte contre la Russie, provoquée par les États-Unis. La Russie a tous les avantages. Elle est voisine de l’Ukraine. Elle dispose d’une solide capacité de production d’armes. Le terrain de la guerre est sa propre «frontière» historique, qu’elle contrôle depuis le XVIIIe siècle, à l’exception des trente dernières années durant lesquelles l’Ukraine a servi de «Griffe Centrale» aux entrepreneurs militaires américains et à leurs soutiens politiques. Malgré l’aide massive en armement fournie par les États-Unis et les contributions à contrecœur du contingent de l’OTAN en Europe, il ne reste pratiquement plus rien de l’armée ukrainienne en termes de troupes, d’équipements et de munitions. L’Ukraine finira par revenir à un statut de «frontière» démilitarisée.
Quelles sont les alternatives de l’OTAN ? Elle peut essayer de revenir à la négociation. La Russie n’a aucune raison de faire confiance à ce processus, étant donné la manière dont les accords de Minsk 1 et 2 ont fonctionné (l’OTAN et les États-Unis les ont délibérément et malhonnêtement annulés). Les États-Unis et l’OTAN pourraient envoyer leurs propres troupes en Ukraine, mais ce serait du suicide, compte tenu de la réduction des armements et des munitions de l’alliance et de la féminisation de l’armée des États-Unis. Les États-Unis pourraient aller un peu plus loin et provoquer un échange nucléaire (suicide par d’autres moyens) – et étant donné le niveau de folie hystérique terminale du Blob américain, ce n’est pas hors de question.
« L’État permanent n’a pas le courage de prendre des décisions difficiles, de dire à Moscou : «Laissons ce malheureux épisode (l’Ukraine) derrière nous. Sortez ces projets de traités que vous avez rédigés en décembre 2021, et voyons comment nous pouvons travailler ensemble pour redonner à l’Europe un peu de fonctionnalité »
La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les manifestants en France utilisaient des armes que les alliés occidentaux du régime de Kiev fournissaient aux militants ukrainiens. Ces propos ont été rapportés par l’agence TASS.
Mme Zakharova affirme que les armes fournies par les alliés occidentaux, l’OTAN et la France elle-même pour soutenir «les nationalistes, les nazis et les fascistes en Ukraine n’arrivent pas seulement en boomerang sur leur territoire, mais frappent leur propre peuple», soulignant que les armes finissent entre les mains de ces mêmes manifestants français.
«Les armes fournies à Kiev finissent entre les mains de ces mêmes manifestants et sont utilisées contre la police en France»
Elle affirme aussi accueillir avec espoir les deux missions de bons offices de la Chine et de l’Union africaine. Mais Volodymyr Zelensky a interrompu les négociations qu’il menait avec Moscou et a promulgué une loi interdisant de les reprendre.
Selon les autorités de Kiev, l’armée ukrainienne aurait lancé depuis le 8 juin « une vaste contre-offensive contre l’agresseur russe ». La contre-offensive n’existe pas La littérature militaire préfère parler de contre-attaque que de contre-offensive. La contre-attaque consiste à profiter des faiblesses momentanées de l’ennemi pour partir à l’assaut. On pense à Napoléon à Austerlitz qui fit battre en retraite certaines de ses troupes pour faire tomber ses adversaires dans un piège dont il sortit victorieux. Choisir le terme « contre-offensive » n’est pas neutre. C’est un artifice de communication suggérant que les Russes ont lancé une « offensive » pour s’emparer de l’Ukraine. D’ailleurs, ils ont livré bataille à l’aéroport du Nord de la capitale, avant de se retirer. En réalité, les Russes n’ont jamais tenté de prendre Kiev et ne veulent pas envahir l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré leur président, Vladimir Poutine, dans la première semaine de son « opération spéciale ». Prendre un aéroport militaire, même au Nord de Kiev, n’est qu’une bataille devant assurer aux Russes la supériorité aérienne. Cela n’indique pas qu’ils entendaient prendre la capitale. L’expression « opération spéciale » n’est pas neutre non plus. Moscou souligne ainsi qu’il ne fait pas une guerre d’invasion, mais met en œuvre sa « responsabilité de protéger » les populations des oblats de Donetsk et de Lougansk qui étaient officiellement les cibles d’une opération punitive de Kiev, depuis 2014. Remettre en cause le bien-fondé de l’opération spéciale russe ce serait comme remettre en cause l’opération de l’armée française visant à mettre fin aux massacres au Rwanda. Les deux opération spéciales ont été autorisées par des résolutions du conseil de sécurité des Nations unies (les résolutions 929 du 22 juin 1994 et 2202 du 17 février 2015) . Sauf que la résolution sur laquelle s’appuie Moscou n’a pas été prise dans l’urgence. C’est celle qui avalise les accords de Minsk et donne à l’Allemagne, à la France et à la Russie la capacité d’intervenir pour les faire appliquer.
02:07 Retour sur les débats avec Alla Poedi et Sergeï Jirnov
10:10 Economie
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- Développement des infrastructures
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24:30 Armement
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25:10 Considérations militaires
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- Rencontre Poutine avec les correspondants de guerre
- Avis de recherche : Zaloujny et Budanov
- Koursk 2.0
34:58 Carte des opérations militaires
Ce texte permet, selon moi, de réfléchir sur l’avenir qui nous attend, et de comprendre pourquoi le président Poutine prendra tout son temps pour conduire l’opération en Ukraine et pour négocier, à ses conditions, au moment opportun.
Il faut cesser de regarder la crise ukrainienne par le petit bout de la lorgnette, c’est à dire par les seules opérations militaires qui se déroulent à un rythme, jugé trop lent par les impatients qui s’excitent comme des puces sur chaque péripétie pour les commenter sans fin, sans prendre le recul nécessaire.
Cette guerre est une guerre mondiale qui se déroule sur la planète entière et sur plusieurs théâtres simultanément. Elle oppose deux camps bien identifiés. Le camp US-UE-G7-OTAN-AUKUS des néoconservateurs mondialistes qui s’efforce de ralentir son déclin et de conserver l’hégémonie le plus longtemps possible en s’ingérant partout pour façonner le monde selon ses intérêts, et le camp BRICS-OCS- + +, en pleine expansion économique, qui refuse la soumission aux «règles» US, prône la non ingérence dans les affaires d’États souverains, l’égalité et le respect mutuel entre États.
La victoire dans ce bras de fer ira, comme pour la guerre froide, au camp le plus résilient du moment sur le plan économique.
Chacun voit bien que la donne a changé depuis 1990 et que le camp le plus résilient d’hier n’est plus forcément celui d’aujourd’hui ou de demain. Le texte proposé qui traite de l’évolution du G7 devrait aider à mieux comprendre la situation actuelle, les enjeux du bras de fer et à prévoir son issue..
On ne compte plus le bilan humain de cette catastrophique contre-offensive.
L’armée ukrainienne s’est fracassé sur la première ligne de défense russe et n’a pas pu atteindre la seconde, malgré sept vagues successives pour les franchir, dont la dernière dans la nuit du 9 au 10 juin.
Les dirigeants de l’Alliance atlantique et ceux des armées ukrainiennes se renvoient la responsabilité de cette terrible défaite.
L’arrogance occidentale a été vaincue.
00:00 Dédicace à la librairie Vincent
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45:40 Carte des opérations militaires
Son analyse est précise et étayée. Mais les Occidentaux ne l’ont pas écouté. Ils poursuivent sans relâche le discours qu’ils ont mis au point durant la Guerre froide : ils sont démocrates, tandis que les autres, tous les autres, ne le sont pas. Ils poursuivront leur soutien à l’Ukraine, même si celle-ci n’a guère plus de soldats et a déjà perdu sur le terrain.
La semaine dernière je rappelais, qu’en droit international, vendre des armes rend responsable de leur usage. Par conséquent, si les Occidentaux arment l’Ukraine, ils doivent s’assurer que celle-ci ne les utilisera que pour se défendre et jamais pour attaquer le territoire russe de 2014. Faute de quoi, ils entreront, malgré eux, en guerre contre Moscou.
Effectivement, ils veillent toujours à ne pas devenir co-belligérants. Par exemple, ils ont d’abord retiré certains systèmes d’armes des avions qu’ils ont promis à l’Ukraine avant de les leur livrer. Ainsi, ceux-ci ne disposent pas de la possibilité de tirer en vol, depuis l’Ukraine, des missiles air-sol sur des cibles lointaines à l’intérieur de la Russie. Cependant, à terme, les Ukrainiens pourraient se fournir le matériel nécessaire et en équiper à nouveau leurs avions.
Le petit jeu qui consiste à armer l’Ukraine sans lui donner les moyens d’attaquer Moscou est aujourd’hui contesté par la diplomatie chinoise. Le Wall Street Journal a relaté quelques aspects de ces contacts tout en masquant le fond de la position chinoise.