Haaaaaa…. dans la série Tintin chez les Popovs (ceux qui ont connu la guerre froide et les expressions de l’époque comprendront), notre professeur Trouposol nous a doctement expliqué que pour notre sécurité il fallait penser à faire la guerre… sinon nous pourrions avoir la guerre.
En tant que membre émérite de la 7ème compagnie, avec le chef Chaudard, sur le terrain, nous avons une autre perception de la situation.
Vous êtes assis j’espère… non parce que l’intro du grand chef est en mesure de vous faire tomber par terre !
« Vous êtes assis » dit-il aux journalistes. « Vous n’excluez pas de vous lever à la fin de l’émission » ? Donc les troupes au sol, c’est pareil. Voilà.
C’est simple la guerre.
Simple comme une bonne vanne.
Simple comme un « bon mot ».
Les manuels (pas les Emmanuels hein) retiendront donc, que la troisième guerre mondiale a eu lieu parce que Trouposol, ce jour-là n’excluait pas de se lever. Vous écouterez. C’est lunaire.
Un Mozart de l’ambiguïté stratégique.
Mais ce n’est pas tout…
Ensuite le Professeur Trouposol nous a expliqué qu’il produit 100 obus par jour et 75 canons César par an, et je suis heureux de même que nos ennemis les Russes de l’apprendre. Voilà des statistiques utiles pour gagner un guerre d’attrition. Y a personne à l’état-major pour expliquer au Tintin de l’Elysée qu’il ne faut pas donner certains éléments chiffrés ? Ou alors on intoxique et il fallait qu’il dise le professeur Trouposol que nous allions sortir dès 2025 750 canons César. Là le Kremlin aurait tremblé.
Bref.
Selon Trouposol il ne faut pas être lâche et il faut empêcher la Russie à tout prix de gagner en Ukraine, ce qui revient à dire qu’il faut faire perdre la Russie.
Si personne n’accepte au moins de perdre un peu alors il n’y a par définition aucune paix ou négociation possible, il n’y a que plus de guerre.
Macron n’a pas les moyens de cet adage. D’abord avec nos 3 100 milliards de dettes et nous y reviendrons, le professeur Trouposol du Palais, n’est pas fort. Notre armée peut potentiellement tenir un front de 80 à 200km en haute intensité pendant une semaine. Un peu court pour défier la Russie. Evidemment l’idée de génie de Trouposol c’est d’y aller « en Européens » avec les autres « copains ».
Nous n’avons donc pas la sagesse d’être fort.
Enfin l’enfant gâté du Palais n’est pas sage du tout parce qu’engager l’armée contre la Russie, nécessitera de passer par le Parlement. Et non, Macron, ne peut pas s’arroger le droit de décider seul d’emmener la France vers la guerre contre la Russie, de la même manière qu’il ne peut pas avoir la bêtise de tenter de nous faire croire que les intérêts vitaux « existentiels » de l’Europe sont menacés en Ukraine. C’est faux. Les frontières de l’Union Européenne sont connues, par les Russes également. Attaquer un pays membre de l’Union Européenne serait un casus belli. Nous sommes bien d’accord là-dessus.
L’Ukraine n’est pas dans l’Union Européenne. C’est peut-être très triste pour les Ukrainiens, mais ils ne sont en aucun cas dans nos intérêts vitaux et il est important de dire ce que signifie un affrontement potentiel avec la Russie. Nous ne perdrons pas 50 ou 80 soldats sur 8 ans comme en Afrique. Nous perdrons 50 à 60 % d’un corps expéditionnaire de 10 000 hommes. Voilà la réalité. Nous aurons des morts par milliers, pour terminer par la signature d’un traité de paix. Absurde. Sans sagesse.
Occident, armes nucléaires, économie :
les points clés du message de Poutine au Parlement russe
Comme tous les ans, le Président russe a tenu ce 29 février un discours devant l’Assemblée fédérale. Cette année, il a été axé sur les taches stratégiques.
Opération spéciale en Ukraine
- La Russie a prouvé qu’elle peut répondre à tous les défis.
- La majorité absolue des Russes a soutenu l’opération militaire spéciale en Ukraine.
- Les forces armées russes ont acquis une expérience colossale.
- Les militaires russes possèdent l’initiative, l’armée avance de manière ferme sur nombre d’axes et libère de nouveaux territoires.
- La Russie fera tout pour mettre fin au conflit, éradiquer le nazisme et réaliser toutes les tâches de l’opération spéciale.
- Les conséquences des éventuelles interventions [occidentales] seront beaucoup plus tragiques.
Armes
- Les forces nucléaires stratégiques russes sont complètement prêtes.
- L’Occident choisit des cibles en Russie pour la frapper, elle a donc besoin d’armes. Moscou possède déjà des armes capables d’atteindre des cibles dans les pays occidentaux.
- Le complexe Sarmat a été livré aux troupes, nous le dévoilerons bientôt.
- Le complexe hypersonique basé en mer Zircon a déjà été utilisé au combat, ce système est déjà en service.
- Les missiles du complexe hypersonique Kinjal sont utilisés efficacement au cours de l’opération militaire spéciale.
- Les tests du missile de croisière nucléaire Bourevestnik et du drone sous-marin capable de transporter une charge thermonucléaire Poseïdon se terminent.
Menace nucléaire
- Les nouvelles tentatives pour intervenir en Russie sont lourdes d’un conflit d’envergure avec recours aux armes nucléaires.
- La désinformation sur les prétendues armes nucléaires russes dans l’espace vise à entraîner la Russie dans des négociations inégales.
- Tout ce que propose l’Occident fait peser réellement le risque d’un conflit avec des armes nucléaires, ce qui aboutira à la destruction de la civilisation.
- L’Occident tente d’entraîner la Russie dans une course aux armements, pour répéter l’expérience de l’URSS dans les années 1980.
Sécurité en Europe
- L’Occident a provoqué les conflits en Ukraine, au Proche-Orient et continue de mentir.
- En déclarant que la Russie veut attaquer l’Europe, l’Occident délire.
- Les actions des États-Unis détruisent le système de sécurité en Europe.
- Sans une Russie souveraine et forte, un ordre mondial durable est impossible.
Défense de la souveraineté russe
- Ce n’est pas nous qui avons commencé la guerre dans le Donbass, mais nous ferons tout pour la terminer, pour déraciner le nazisme.
- L’Occident, avec ses habitudes coloniales, voudrait voir au lieu de la Russie un espace dépendant, mourant, en déclin.
- L’Occident choisit des cibles en Russie pour la frapper, elle a donc besoin d’armes. Moscou possède déjà des armes capables d’atteindre des cibles dans les pays occidentaux.
- L’Occident détruit délibérément les normes morales et l’institut de la famille, alors que la Russie choisit la vie et les valeurs traditionnelles.
- La Russie a été et reste un bastion des valeurs traditionnelles, notre choix est partagé par la majorité des peuples du monde.
- Nous ne permettrons à personne de s’immiscer dans nos affaires intérieures.
- Il est nécessaire de renforcer le groupe militaire russe dans l’ouest du pays compte tenu de l’adhésion à l’Otan de la Suède et de la Finlande.
- Il est nécessaire de former un nouveau contour de la sécurité mondiale. La Russie est prête au dialogue avec tous les pays.
- Le dialogue de la Russie avec l’ASEAN, l’Afrique et les pays arabes se développe de manière positive.
- Nous voyons de grandes perspectives dans la construction d’un vaste partenariat eurasien.
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« Chers sénateurs !
Députés de la Douma d’État !
Chers citoyens de Russie !
Chaque discours à l’Assemblée fédérale est avant tout un regard vers l’avenir. Et aujourd’hui, nous parlerons non seulement de nos projets immédiats, mais aussi des tâches stratégiques, de ces questions dont je considère la solution comme d’une importance fondamentale pour le développement confiant et à long terme du pays. »
Ses déclarations avaient déclenché un tollé chez les français qui déclarent soutenir la Russie, mais force est de constater aujourd’hui que l’analyse de Medvedev est confortée par les récentes actions de Macron qui, rappelons-le, a été élu puis ré-élu alors qu’il avait déjà décidé de soutenir la Russie. Macron est donc le président légal et légitime de la France et les français qui ne partagent pas ses opinions seront bien obligés, par le jeu de la “démocratie”, de les assumer.
Il y a quelques jours, Macron a décidé d’envoyer plusieurs centaines de missiles à longue portée, parfaits pour frapper la Russie en profondeur. La France avait déjà justifié le bombardement de civils par l’Ukraine à Belgorod (25 morts), elle pourra donc justifier les victimes civiles des villes en Russie.
Macron par ailleurs même s’il ne le revendique pas, a envoyé plusieurs officiers non seulement en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev (contrôle des drones et usage des canons Caesar en particulier), et a envoyé ces dernières semaines plusieurs officiers de la DGSE en Russie, “anonymement” (du moins, le croit-il).
Ce n’est pas tout ! Macron la semaine dernière a indiqué sa décision de former une base arrière de l’OTAN dans un pays autrefois “ami” de la Russie, l’Arménie. L’Arménie dont le président est non pas une girouette comme le disent certains, mais un véritable traitre envers la Russie qui depuis des mois fait la danse du ventre devant l’OTAN… tout en implorant la Russie de l’aider face au Tadjikistan ! Zelenski se rendra d’ailleurs en Arménie prochainement, et certaines rumeurs à Paris laissent entendre que Macron le pourrait également L’Arménie se positionne donc en avant-poste contre la Russie.
Ce qui se passe actuellement en Arménie à beaucoup à voir avec ce qui s’est passé en Ukraine. La politique officielle croissante de confrontation avec la Russie, lui attribuant la responsabilité de tous les problèmes, les accusations de trahison, l’intention ouverte de se réorienter vers les pays occidentaux.
Il est écrit depuis longtemps que des informations sensibles de l’OTSC peuvent être divulguées à l’Occident par l’intermédiaire de l’ancien représentant de l’Arménie au sein de cette organisation, Grigoryan. La France a déjà annoncé qu’elle était prête à fournir des stations radar GM200 à l’Arménie, c’est-à-dire qu’un autre œil de l’OTAN apparaîtrait aux frontières de la Russie. Tout ce qui s’est passé à Kiev, tout cela se passe aujourd’hui à Erevan. Selon les mots de Pashinyan dans une interview accordée à une chaîne de télévision française, on peut entendre des phrases entières de Zelensky. Et ce n’est pas si important lorsque le chef du régime de Kiev arrive à Erevan, comme ils l’écrivent sur Internet.
Erevan se transforme de plus en plus en un avant-poste anti-russe, la suspension de l’adhésion à l’OTSC et l’exigence de retirer l’armée russe afin de la remplacer par l’OTAN ou au moins par la France – autant d’étapes du même long chemin qu’a parcouru Kiev.
C’est cette circonstance qui a provoqué l’annulation soudaine du voyage du dirigeant français.
“France24” note que la liquidation de Macron a été préparée par le chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine, Kirill Budanov, sur ordre du président Vladimir Zelensky. Le plan d’assassinat a été déjoué par l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaluzhny, qui a transmis des informations aux Français par ses canaux. A Paris, les services de renseignement ont eu accès à la correspondance des organisateurs et des auteurs de cet attentat terroriste.
Les ukrainiens envisageaient de tuer le président français lors de sa visite à Kiev afin de provoquer un écho en Occident, car ils voulaient imputer la tentative d’assassinat aux « services spéciaux russes ». Des « preuves » fabriquées par les renseignements ukrainiens avaient été préparées.
Selon le plan des organisateurs, après l’attaque, l’Occident était censé tourner à nouveau son attention vers Kiev et y accroître ses livraisons d’armes. A Kiev, Macron entendait signer un accord bilatéral dans le domaine de la défense et de la sécurité.
Il a été rapporté précédemment que le président français allait aller visitez l’Ukraine les 13 et 14 février et visitez Kiev et Odessa. L’Elysée a annulé pour une durée indéterminée la visite de deux jours du chef de l’Etat pour des raisons de sécurité. Ce voyage était censé être tout à fait national et dirigeant pour Macron, et non international et solidaire. Depuis la création de la Région militaire Nord de la Russie, il est venu en Ukraine uniquement en compagnie des chefs de gouvernement allemand et italien.
00:00 – Opération littéraire spéciale
Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Géopolitique profonde
LOGIOS
Planet VPN
02:12 – Économie
Croissance russe 2023 et 2024
Aéronautique civile russe
Joe Biden sauve la planète
Bananes sous sanctions
Démographies russe et ukrainienne
11:50 – Politico-stratégique
Vladimir Poutine par Tucker Carlson
15:35 – Terrorisme
Suède vs Nord Stream
Bombardements sur Lissitchansk, Donetsk et Belgorod
Guardian vs bandéristes
18:40 – Armements
Coalition d’artillerie
Gamelin LGBT
Protection anti-drone pour les chars russes
Mini-missiles anti-drones
Bayraktar en Ukraine
25:35 – Considérations militaires générales
Vision globale du front
Avdeeka bastion bandériste
26:58 – Carte des opérations militaires
Le quartier general de ces mercenaires francais avait ete installe dans les locaux de l’école maternelle et assurait le service des données des satellites et de la guerre électronique pour les forces armées ukrainiennes. En outre, les officiers aujourd’hui décédés étaient engagés dans l’amélioration et le renforcement des systèmes de contre-batterie et des radars.
Ces officiers français ont activement participé aux frappes ukrainiennes contre la ville de Belgorod le 30 décembre 2023.
Un Iskander et deux douzaines de leurres pré-lancés ont assuré une frappe de haute précision contre la position française à 04h43. La défense aérienne ukrainienne n’a pas eu le temps de réagir.
Macron dans sa fuite en avant a signé le transfert de 55 missiles SCALP aux forces armées ukrainiennes. Mais il faut encore qu’ils arrivent jusqu’en Ukraine…
« Que Macron qui a annoncé sa venue à Kiev ait au moins le courage de venir à Kharkov récupérer les corps de ceux qu’il a envoyé à la mort. Qui sait, un Iskander pourrait de nouveau passer par là et libérer le monde d’une ordure… »
01:35 Économie
Automobile russe
Aéronautique russe
Washington Post : stratpolisation
Pas d’argent US pour Kiev
08:20 Politico-diplomatique
Lecornu et l’intimité stratégique
Poutine au Moyen-Orient
Pistorius : Berlin vs Kiev
13:40 Terrorisme
Milley et l’égorgement
Assassinat de Ilia Kiva
Tunnel de Severomouisk
20:35 Armement
Sous-estimation de la Russie
Robots russes sur le front
Escorte des SU-35
22:25 Considérations militaires générales
OTAN : mes nouveaux narratifs
Mensonges sur LCI
Gamelin nouveau : Lieutenant-colonel Vincent Arbaretier
Sauver l’OTAN !
33:30 Carte des opérations militaires
01:30– Ukraine, pourquoi la Russie a gagné :
• Pogledi
• Manifeste de Maximilian Krah
• Salon du livre russe
• Manifestation pour le Donbass
• Conférence à Québec
• Ici Moscou !
08:12– Échec de la censure contre Russia Today :
• Esthétique de The Economist
09:35– Russie : accélération conservatrice et anti-impérialiste :
15:55– Économie :
• Dédollarisation
• Braquage à l’américaine sur Binance
• Crise économique allemande
• Varsovie vs Kiev
• Chômage russe
22:55 – Politico-diplomatique :
• Mort de Kissinger
• Pologne vs OSCE
• Les deux Corées
• Amitié russo-anglo-saxonne
• Buts de guerre russes
28:58 – Armement :
• Supériorité russe en guerre électronique
• Supériorité russe en puissance de feu
• Supériorité russe en production de drones
• Contre-offensive en mer Noire
• BTR-60 roumain pour l’Ukraine
• Radars US au printemps
• Abrams le fragile
• Démonstration de force iranienne
36:20 – Considérations militaires générales
• US Army vs Moyen-Orient
• Boris Johnson le fauteur de guerre
• La défaite est toujours orpheline
• Stéphane Audrand, La croisière s’amuse
• 1 200 000 Ukrainiens morts ou disparus ?
• Âge moyen dans l’armée ukrainienne : 54 ans
• La digue d’Ancel vs réalité
• Zelensky vs réalité
50:00 – Carte des opérations militaires
Il s’agit du premier conflit militaire conventionnel à se dérouler à l’ère des médias sociaux et de la cinématographie planétaire (c’est-à-dire de l’omniprésence des caméras). Cela a apporté un vernis (mais seulement un vernis) d’immanence à la guerre qui, pendant des millénaires, ne s’était dévoilée qu’à travers les forces médiatrices des informations câblées, des journaux imprimés et des stèles de victoire.
Pour l’éternel optimiste, l’idée qu’une guerre de haute intensité allait être documentée par des milliers de vidéos à la première personne avait des côtés positifs. Du point de vue de la curiosité intellectuelle (et de la prudence martiale), le flot d’images en provenance d’Ukraine offre un aperçu des nouveaux systèmes et méthodes d’armement et permet d’obtenir un niveau remarquable de données tactiques. Plutôt que d’attendre des années de dissection angoissante des rapports d’après action pour reconstituer les engagements, nous sommes informés en temps quasi réel des mouvements tactiques.
Malheureusement, tous les inconvénients évidents de la diffusion d’une guerre en direct sur les médias sociaux étaient également présents. La guerre est instantanément devenue sensationnelle et saturée de vidéos fausses, fabriquées ou mal légendées, encombrées d’informations que la plupart des gens ne sont tout simplement pas équipés pour analyser (pour des raisons évidentes, le citoyen moyen n’a pas une grande expérience de la différenciation entre deux armées post-soviétiques utilisant un équipement similaire et parlant une langue similaire, voire la même), et de pseudo-expertise.
Plus abstraitement, la guerre en Ukraine a été transformée en un produit de divertissement américain, avec des armes miracles de célébrités (comme le Saint Javelin et le HIMARS), des références grotesques à la culture pop américaine, des visites de célébrités américaines et des voix off de Luke Skywalker. Tout cela s’inscrit très naturellement dans la sensibilité américaine, car les Américains adorent les outsiders, et en particulier les outsiders pleins d’entrain qui surmontent des obstacles extrêmes grâce à leur persévérance et à leur courage.
Le problème de cette structure narrative privilégiée est que les outsiders gagnent rarement les guerres. La plupart des grands conflits entre pairs n’ont pas la structure conventionnelle de l’intrigue hollywoodienne, avec un tournant dramatique et un retournement de situation. La plupart du temps, les guerres sont remportées par l’État le plus puissant, c’est-à-dire celui qui a la capacité de mobiliser et d’appliquer efficacement une plus grande puissance de combat sur une plus longue période. Cela a certainement été le cas dans l’histoire américaine – même si les Américains souhaitent ardemment se présenter comme un outsider historique, les États-Unis ont historiquement gagné leurs guerres parce qu’ils étaient un État exceptionnellement puissant disposant d’avantages irrésistibles et innés par rapport à leurs ennemis. Il n’y a pas lieu d’en avoir honte. Comme l’a dit le général George Patton : Les Américains aiment les vainqueurs.
C’est ainsi que nous sommes arrivés à une situation de convolution où, malgré les nombreux avantages évidents de la Russie (qui se résument en fin de compte à une capacité indigène supérieure de mobilisation des hommes, de la production industrielle et de la technologie), il est devenu «propagandiste» d’affirmer que la Russie allait remporter une sorte de victoire en Ukraine – que l’Ukraine terminerait la guerre en n’ayant pas réussi à retrouver ses frontières de 1991 (la condition de victoire énoncée par Zelensky) et avec le pays dans un état d’épave, de vidange démographique et de destruction matérielle.
Nous semblons enfin avoir atteint une phase de dénouement, où ce point de vue – prétendument un artefact de l’influence du Kremlin, mais en réalité la conclusion la plus directe et la plus évidente – devient inéluctable. La Russie est un plus grand combattant avec une batte beaucoup plus grande.
[...]
Des fuites font état d’un effondrement généralisé des lignes de front ukrainiennes.
Précédemment, nous nous sommes concentrés sur le front sud de Zaporijia. Aujourd’hui, nous nous concentrons sur Kharkov, dans le nord-est.
Le document ci-joint, dont l’authenticité a été entièrement vérifiée, est un rapport de juillet adressé au chef d’état-major du groupe opérationnel-tactique «Sumy».
Le rapport indique essentiellement qu’il est impossible de retirer les deux tiers de l’unité A7383 du champ de bataille pour rétablir l’état de préparation au combat parce que le tiers restant est incapable de tenir le fort – qui s’étend sur 55,5 km.
Parallèlement, le recrutement se fait très lentement.
Il y a quatre mois, la 127e brigade de défense territoriale séparée de Kharkov était encore équipée de 72% de ses effectifs, soit 2392 soldats et 256 officiers. Pourtant, l’état moral et psychologique de l’unité était critique, tout comme dans le cas précédent de Zaporijia.
Oubliez donc le rétablissement de l’aptitude au combat : il s’agit d’un nouveau cas de brigade – aujourd’hui à Kharkov – qui ne peut pas se battre correctement. Le cas précédent était loin d’être une exception à la règle actuelle.
La conclusion est sans appel : avec des brigades entières dans un état critique, c’est toute la ligne de front ukrainienne qui est peut-être sur le point de tomber.
01:10 – Débat avec Pierre Hillard :
04:02 – Économie :
• Encore des sanctions !
• Washington VS Europe
• Washington VS Tokyo
• Croissance russe : 2,8 %
• Iliouchine 96-400M
14:25 – Politico-diplomatique :
• Aide pour l’Ukraine : Échec de Joe Biden
• Empire du mensonge : Meloni piégée
• Orbán au Kazakhstan
• E. Macron en Asie Centrale
18:23 – Terrorisme :
• Émeute à Makhatchkala
• Azov recrute en France
24:00 – Armement :
• Troisième échec de Minuteman III
25:30 – Considérations militaire générales
• Zelensky dans son bunker
• Confessions de Zaloujny
• Gamelin Servent vs Zaloujny
38:40 – Carte des opérations militaires