Vous avez sûrement observé une tendance inquiétante au cours des dernières décennies. Lorsque vous consultez un médecin, il semble passer plus de temps à regarder son ordinateur qu’à vous interroger ou à vous regarder. C’est parce que le ministère de la Santé les a reliés à des bases de données où ils peuvent entrer des symptômes et demander à l’ordinateur quels tests effectuer et quelles pilules prescrire. Une sorte de « paresseux » en médecine, largement contrôlé par les compagnies pharmaceutiques.
Les autorités, les politiciens et les médecins ont de plus en plus entre les mains des informations délivrées directement sur leurs ordinateurs par des opérateurs aux intentions commerciales et politiques. Beaucoup de ces opérateurs opèrent dans un espace mondial en dehors des limites de la réglementation nationale, et ils contrôlent directement les agendas médicaux via des bases de données sophistiquées qui relaient les informations suspectes.
Vous savez sans doute que Big Pharma est pleinement impliqué.
Des négociations secrètes ont eu lieu cette semaine à Genève, en Suisse, pour discuter des modifications proposées au Règlement sanitaire international (RSI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), considéré comme un instrument ayant force de loi du droit international.
Des négociations similaires ont eu lieu le mois dernier pour la rédaction d’un nouveau traité de l’OMS sur les pandémies.
Bien que les deux soient souvent confondus, les amendements proposés au RSI et le traité proposé sur la pandémie représentent deux ensembles de propositions distincts mais liés qui modifieraient fondamentalement la capacité de l’OMS à répondre aux « urgences de santé publique » dans le monde entier, et, selon les critiques, dépouilleraient considérablement les nations de leur souveraineté.
Selon l’auteur et chercheur James Roguski, ces deux propositions feraient passer l’OMS d’une organisation consultative à un organe directeur mondial dont les politiques seraient juridiquement contraignantes (auraient force de loi).
Elles permettraient également d’étendre considérablement la portée et le champ d’application du RSI, d’instituer un système de certificats et de « passeports » sanitaires mondiaux et de permettre à l’OMS d’imposer des examens médicaux, des mises en quarantaine et des traitements.
Selon M. Roguski, les documents proposés donneraient à l’OMS le pouvoir sur les moyens de production pendant une pandémie déclarée, demanderaient le développement d’une infrastructure de RSI aux « points d’entrée » (tels que les frontières nationales), redirigeraient des milliards de dollars vers le « complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques » et supprimeraient la mention du « respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes ».
Alexandre Penasse : Dans votre ouvrage, vous indiquez que l’épisode sanitaire repose sur deux axiomes : primo, la référence informatique de Nils Ferguson dans la modélisation de l’épidémie ; secundo, la conclusion que la seule possibilité de lutter contre la diffusion du virus consiste à diminuer le nombre de contacts. C’était le début du « narratif ». Quid de cette matrice dans laquelle on est rentré ?
Vincent Pavan : Les simulations numériques de Ferguson vont justifier la prise de décision, en particulier en France. Ferguson est un escroc introduit dans le milieu académique, qui était déjà à la manœuvre à l’OMS en 2009, au moment de la grippe H1N1. Ce fiasco était un peu une répétition générale de ce qu’on a vécu avec le covid. Une commission d’enquête nommée par le Sénat avait conclu à la fausseté de ses prédictions. À nouveau, ses fausses simulations sont allées dans le sens des décisions du gouvernement. L’épidémiologie ne se laisse pas modéliser. La complexité dans la transmission du virus nous échappe complètement et n’est pas susceptible de rentrer dans une épidémiologie « newtonienne ». Le « sans contact » ne repose sur rien. Il a été utilisé pour séparer les gens les uns des autres, imposer le masque et la « distanciation sociale », faire cette publicité atroce de l’enfant qui va embrasser sa grand-mère et l’envoie ainsi mourir à l’hôpital. Ce n’est pas un problème sanitaire mais un prétexte sanitaire.
Ariane Bilheran : Oui, la crise politique s’est manifestée par l’apologie de l’état d’exception, une notion qu’on doit au philosophe Giorgio Agamben, qui a d’ailleurs immédiatement réagi. Il nous explique que quelque chose d’anormal se passe dans les États contemporains : au nom d’une urgence réelle ou supposée, la proclamation de l’état d’exception permet de suspendre ou supprimer nos droits fondamentaux. Ceci pose deux questions : 1) A‑t-on le droit, au nom de la nécessité, de suspendre les droits humains ? La philosophie politique y a répondu par la négative. 2)Lanécessitéenétait-ellevraimentune?L’humanitéétait-elle vraiment en danger de mort ? L’état d’exception est totalitaire, comme le nazisme, qui fonctionnait par décrets mais jamais dans la logique du droit. Quand les politiques commencent à interdire le débat, la controverse et les avis divergents, nous ne sommes plus en démocratie.
Ce projet avance. Nous publions aujourd'hui la version "conceptuelle" de ce texte, qui doit entrer en négociation avec les Etats à partir de février 2023.
Ce texte d’une grosse trentaine de pages devrait donc être discuté, si l’on en croit l’OMS, en février 2023.
On notera qu’il pose quelques principes très mondialistes.
En voici le contenu...
Le G20 va imposer les passeports vaccinaux pour les voyages internationaux (Zerohedge.com) : le ministre indonésien de la santé, Budi Gunadi Sadikin (sic) a appelé à la création d’un certificat de santé numérique utilisant les normes de l’OMS Bill Gates. Les crétins ou agents qui nous font le coup de la Liberté qui vient des Brics et de broc se moquent du monde : le Brésil de Lula est vendu aux labos et au vaccin, la Chine contrôle comme une folle sa population malade et affamée, la Russie devient un régime autoritaire empêtré dans une guerre orwellienne (je sais, c’est le Katechon…) et l’Inde de Modi a liquidé le cash grâce à Amazon et Microsoft.
Les gouvernements sont OK pour numériser et déstocker leur troupeau. La polémique sur les huit milliards d’hommes enfle et va accélérer notre dépeuplement (dixit météo espagnole). Toute contestation sera jugée terroriste : cf. la ministre folle de Nouvelle-Zélande.
« Tant que tous, bourgeois et ouvriers, s’amasseront devant leur téléviseur pour se laisser humilier de cette façon, il ne nous restera que l’impuissance du désespoir. »
Et ce n’est pas tout : la mise en œuvre est déjà en cours. Un message qui nécessite des nerfs solides.
L’historien militaire israélien Yuval Noah Harari est auteur et professeur à la faculté d’histoire de l’Université hébraïque de Jérusalem. Des personnalités telles que Barack Obama, Angela Merkel, Emmanuel Macron et Sebastian Kurz, qui font appel à lui comme source d’inspiration et comme conseiller, font l’éloge de cet homme. Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial (FEM) et auteur du livre « Covid-19 : La Grande Réinitialisation » (« Covid-19 The Great Reset »), décrit Yuval Noah Harari comme un brillant futurologue. Lors de ses interventions au Forum économique mondial en 2018 et 2020 ou au Forum de la démocratie d’Athènes en 2020, Harari a parlé du développement technologique et de ce qu’il signifie pour la société, la politique, la religion et l’idéologie.
Dans ses conférences, il rappelle régulièrement qu’il est désormais possible, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, d’observer et de suivre des personnes à tout moment et en tout lieu. À une vitesse très élevée, les algorithmes de l’IA traitent d’énormes quantités d’informations et ont le potentiel de tout mémoriser et de reconnaître dans les données des modèles pour des analyses liées à la personnalité.
« Un système qui nous comprend mieux que nous nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, peut manipuler nos sentiments et nos décisions et il peut finalement prendre des décisions à notre place. »
Celui-ci ne se veut en aucun cas exhaustif : il détaille les différentes actions possibles ou déjà employées par des collectifs ou des personnes seules pour lutter contre l’installation de caméras dans nos rues. Il a aussi vocation à être modifié et critiqué. Aidez-nous à l’améliorer en nous envoyant un mail à ou directement sur le forum Technopolice.
Le propre du déferlement totalitaire, c’est justement que l’idéologie prime la réalité. Peu importent les faits, le discours délirant des élites se suffit à lui-même. Elles peuvent dire tout et son contraire, tordre le bras autant qu’elle veulent aux données et aux faits, affirmer en rafales des mensonges éhontés, who cares ? La beauté du délire est qu’il anéantit notre humaine condition et donc précisément notre soumission au réel !
Le fait est tout sauf anodin : dans ses fonctions de ministre de la santé, Olivier Véran avait ainsi multiplié les mensonges et les expressions honteuses sans la moindre vergogne et avec les encouragements sonores de la petite frappe qui lui tient lieu de chef (« Tiens bon, on les aura ces connards !« ).
« La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence. »
Signe supplémentaire que le programme de vaccination contre le covid des institutions mondialistes n’a pas eu le succès escompté, la Fondation Rockefeller a révélé qu’elle (ainsi que d’autres organisations à but non lucratif) a injecté des millions de dollars dans un projet de science comportementale visant à comprendre pourquoi de grands groupes de personnes dans le monde refusent de se faire vacciner.
« Suite à la caractérisation des informations sanitaires inexactes par L’Administrateur de la Santé des États-Unis comme une « menace urgente » et par l’Organisation mondiale de la santé comme une « infodémie », le SSRC a lancé un appel à propositions pour contrer les menaces mondiales croissantes que représentent les informations erronées et la désinformation en matière de santé publique et les faibles taux de vaccination contre le covid-19, et a reçu près de 200 soumissions du monde entier.
…Avec la prévalence et l’évolution rapide du Covid-19 partout dans le monde, il existe un besoin urgent d’identifier les interventions ayant le potentiel d’augmenter le taux de vaccination. »
Permettez-moi de vous présenter Barbara Baarsma. Barbara est la directrice générale de Rabo Carbon Bank. Oui, vous avez bien lu. Pas Rabo Bank mais Rabo Carbon Bank. Dans cette interview vidéo de 53 secondes, elle plaide en faveur d’un « portefeuille de carbone personnel ». Cela peut sembler anodin, mais lorsque vous entendez ce qu’elle a à dire, vous devriez être inquiet, très inquiet en fait.
Donc, dans sa forme la plus élémentaire, vous ne vous amuserez pas et ne serez pas autorisé à voyager. Mais ne vous inquiétez pas, les élites s’amuseront pour vous.
Ce n’est rien d’autre que du totalitarisme.
« Faisons en sorte que chaque ménage ou chaque citoyen des Pays-Bas reçoive une certaine quantité de droits d’émission de carbone. De cette façon, nous pourrons nous assurer que nous n’émettons pas plus que notre limite annuelle. Vos droits d’émission seront stockés dans un portefeuille de carbone. Ainsi, si je veux prendre l’avion, j’achète des droits d’émission de carbone à quelqu’un qui n’a pas les moyens de prendre l’avion. Par exemple, cette personne pauvre peut ainsi gagner un peu d’argent supplémentaire.
Ou si quelqu’un vit dans une petite maison, il peut vendre ses droits d’émission à quelqu’un qui vit dans une grande maison, de cette façon les personnes pauvres peuvent bénéficier de l’économie verte ».
Proposée par LREM et adoptée fin juillet, la loi qui prévoit de contraindre éditeurs et hébergeurs du Web, réseaux sociaux en tête, de retirer dans l’heure et sans intervention de la justice des contenus sur le Web étiquetés « terroristes », a obtenu le feu vert du Conseil constitutionnel. L'instance présidée par Laurent Fabius, dont le fils Victor Fabius est directeur associé au sein du cabinet de conseil McKinsey, est désormais célèbre depuis la crise du Covid-19 pour sa propension à avaliser les restrictions de liberté adoptées par le gouvernement, ce malgré l’absence de preuves scientifiques à l’appui de ses décisions.
Toute analyse objective et surtout pertinente sera systématiquement niée ou traitée comme une thèse conspirationniste par des chiens de garde prébendés d’un dogme idéologique plus fermé que ne le fut celui des inquisiteurs ayant condamné Galilée au bûcher au 16e siècle. Les labels distribués gratuitement par les uns et les autres importent peu. Ce qui importe désormais est d’avoir des lignes divergentes, des opinions hors-cadre, des pistes de réflexion en dehors du carcan très étroit de la pensée dominante.
La bien-pensance est le début d’une forme de tyrannie évoluant d’abord dans l’entre-soi puis peu à peu en une sorte de système de coercition indirect mais lequel ne laisse aucun autre choix aux individus que de se soumettre. L’illustration la plus récente de cette situation est celle de la vaccination dite anti-C19. Aucune loi ne la rendait obligatoire et pourtant tout a été fait pour que le plus grand nombre d’individus se sente forcé se faire vacciner exactement comme des souris de laboratoires coincés dans un labyrinthe devant l’unique sortie possible. Et en cela, tous les États de la planète semblent avoir joué le jeu comme ils l’avaient fait pour la thématique du terrorisme.