Le 28 octobre, une attaque de drone ukrainien a endommagé le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire dans le port de Sébastopol, en Crimée. Moscou a immédiatement accusé la Grande-Bretagne d’avoir aidé et orchestré l’attaque, ainsi que de faire exploser les pipelines Nord Stream – les pires actes de sabotage industriel de mémoire récente.
Le ministère britannique de la défense a publié un démenti fracassant en réponse, qualifiant les accusations de « fausses déclarations d’une ampleur épique ». Qui que ce soit derrière ces attaques spécifiques, les soupçons d’une main cachée britannique dans la destruction ne sont pas infondés. The Grayzone a obtenu des documents ayant fait l’objet d’une fuite, dans lesquels des agents des services de renseignements britanniques signent un accord avec la branche d’Odessa des services de sécurité ukrainiens, afin de créer et de former une armée secrète de partisans ukrainiens.
Les plans prévoyaient que l’armée secrète mènerait des opérations de sabotage et de reconnaissance en Crimée pour le compte du Service de sécurité ukrainien (SSU) – précisément le type d’attaques observées ces dernières semaines.
Si l'on regarde froidement l'événement, on fera un double constat: en ayant recours au terrorisme, Kiev montre les limites de sa puissance; mais, comme tout acte terroriste, l'objectif est de provoquer une réaction disproportionnée de l'adversaire.
Plusieurs sources au sein de l’appareil d’Etat ukrainien ont revendiqué l’action, jusque dans l’entourage du président Zelenski.
Un acte terroriste vise toujours à être spectaculaire. Mais il signe aussi la capacité d’attaque de ceux qui commettent l’attentat. En revendiquant ouvertement la tentative de destruction du pont, le gouvernement ukrainien révèle cependant qu’il est dans une situation de faiblesse. Le terrorisme est l’arme des faibles.
Le mari polonais d’Anne Applebaum, la conseillère néo-conservatrice de l’administration Biden et de Hillary Clinton, célèbre l’attaque contre Nord Stream comme un acte de terrorisme d’Etat des Etats-Unis qui condamnera des millions d’Européens à un hiver glacial.
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui relient la Russie à l’Allemagne, ont-ils fait l’objet d’un sabotage ? La question ne semble plus faire de doute ce mardi soir. Lors d’une conférence de presse, la première ministre danoise Mette Frederiksen a évoqué des «actes délibérés» : «On ne parle pas d’un accident», a-t-elle ajouté sans toutefois désigner un suspect. Pour Copenhague, les trous par lequel s’échappe le gaz sont «trop gros» pour être de cause accidentelle ; ces derniers auraient été provoqués «par des détonations», a expliqué le ministre de l’Energie Dan Jørgensen. Les fuites devraient durer «au moins une semaine», selon Copenhague.
Le 17 septembre 2022, l’armée ukrainienne a bombardé le centre de Donetsk, en RPD (République Populaire de Donetsk) avec des canons automoteurs Caesar et des canons TRF1 français de 155 mm, tuant quatre civils, et en blessant huit autres.
C’est à l’heure du déjeuner que l’armée ukrainienne a décidé de bombarder le cœur de Donetsk, la place Lénine, qui grouille de voitures à cette heure là, avec des canons français de 155 mm. Un premier obus touche la rue Artioma, juste à côté d’une fourgonnette Gazelle, qui prend feu, brûlant vif le conducteur qui se trouvait à bord.
D’autres obus frappent le bâtiment de la Poste, ainsi que celui de l’administration du district de Vorochilovski, les studios d’Oplot TV, et le monument dédié à Pouchkine, l’auteur russe, situé derrière le théâtre, à quelques mètres de la place Lénine. Là trois civils seront tués, dont une femme qui marchait juste à côté d’un parc pour enfants habituellement très fréquenté lorsqu’il fait beau comme aujourd’hui. Le bilan initial de trois civils blessés, est finalement monté à huit, dont un journaliste de TeleSur.
Et le bilan parmi les journalistes aurait pu être bien pire. Alors qu’ils arrivaient sur place rapidement après le bombardement les journalistes de War Gonzo ont assisté en direct à la deuxième frappe, qui a de nouveau visé la place Lénine, frappant une deuxième fois la fourgonnette déjà en flammes. Heureusement leur voiture se trouvait derrière un autre véhicule et ils ont pu s’extraire de là sains et saufs.
Jusqu’à présent, les officiels chinois manifestaient en privé leur scepticisme face à la version officielle des attentats du 9/11. Ils ont désormais franchi une étape.
Seuls cheik Zayed, Hugo Chávez, Mahmoud Ahmadinejad, Fidel Castro et Donald Trump s’étaient autorisés à aborder ce sujet en public.
Ainsi du côté du gouvernement, on ne peut que noter l’embarras dans lequel il se trouve de tous les côtés qu’on le prenne.
Sur le plan politique, l’absence de majorité absolue pour la Renuisance du Président ou pour le groupe Ensemble à l’Assemblée provoque des difficultés manifestement pas envisagées par Emmanuel Macron qui ne semble pourtant pas encore prêt à négocier quoi que ce soit.
Ils avaient d’abord baptisé leur Nouveau Monde Eden, mais sous l’impulsion de leurs belliqueux empereurs successifs, cette région est désormais connue sous le nom de Picrocholand.
Conte moderne sur l'impérialisme toxique américain.