Bruce Schneier est technologue de l’intérêt public, travaillant à l’intersection de la sécurité, de la technologie et des personnes.
Selon lui, la police utilise déjà les images des voitures autonomes comme preuves vidéo. Voici le recueil de sa publication.
Alors que les caméras de sécurité sont monnaie courante dans les villes américaines, les voitures autonomes représentent une nouvelle possibilité d’accès pour les forces de l’ordre et une nouvelle méthode d’empiètement sur la vie privée, affirment des défenseurs des droits de l’homme. En sillonnant la ville sur leurs itinéraires, les voitures autonomes captent un plus grand nombre d’images. Et il est plus facile pour les forces de l’ordre de s’adresser à une entreprise disposant d’un vaste répertoire de vidéos et d’une équipe d’intervention spécialisée que de contacter toutes les entreprises d’un quartier dotées de systèmes de sécurité.
« Nous savons depuis longtemps qu’il s’agit essentiellement de caméras de surveillance sur roues »
Alors que cette semaine marque le dixième anniversaire de la divulgation par le lanceur d’alerte Edward Snowden à des journalistes d’informations sur l’espionnage généralisé pratiqué par les agences américaines et britanniques, l’ancien contractant de la National Security Agency s’est joint jeudi à d’autres défenseurs des droits de l’homme pour avertir que la lutte pour le droit à la vie privée, bien qu’elle ait fait plusieurs avancées au cours de la dernière décennie, est devenue plus difficile en raison des changements majeurs intervenus dans le domaine de la technologie.
Snowden a déclaré que l’avènement de produits de surveillance disponibles dans le commerce, tels que les caméras Ring, le logiciel espion Pegasus et la technologie de reconnaissance faciale, a posé de nouveaux dangers.
« Nous faisions confiance au gouvernement pour ne pas nous tromper. Mais ils l’ont fait. Nous faisions confiance aux entreprises technologiques pour qu’elles ne profitent pas de nous. Mais elles l’ont fait. Cela va se reproduire, parce que c’est la nature même du pouvoir »
Le Forum NFC, principal organisme de normalisation de la technologie NFC, vient de dévoiler sa feuille de route technologique pour la période allant jusqu’en 2028. Cette feuille de route exhaustive comporte cinq initiatives clés qui offrent un aperçu unique de l’avenir de la NFC et mettent en évidence la direction de la technologie, ainsi que le développement prévu des produits, du marché et des opportunités commerciales pour les deux à cinq prochaines années. Élaborée de manière collaborative par les principaux membres du Forum, y compris des représentants de grandes entreprises technologiques comme Apple, Google, Huawei, Identiv, Infineon, NXP, Qualcomm, Sony et STMicroelectronics, ainsi que la communauté des 400 entreprises membres du Forum, cette feuille de route prévoit trois changements majeurs dans le paiement sans contact. On fait le point.
L’exploit remarquable a consisté à créer en laboratoire des embryons humains synthétiques à partir de cellules souches.
Les scientifiques espèrent que ces embryons, qui éliminent totalement la nécessité d’un ovule ou d’un spermatozoïde, offriront une occasion unique d’étudier et de mettre au point des traitements pour diverses maladies génétiques.
Cela dit, ces travaux soulèveront probablement un certain nombre de questions éthiques, d’autant plus que la création d’embryons humains synthétiques est contraire à la législation en vigueur dans un certain nombre de pays.
Il serait certainement illégal de les implanter dans un véritable utérus et on ne sait pas exactement jusqu’où ils pourraient se développer dans ces circonstances.
Google a mis au point une technologie capable de suggérer l’identité d’une personne même lorsque celle-ci regarde ailleurs et que son visage n’est pas entièrement visible.
Cette technologie est introduite dans l’application Google Photos, mais ses implications sont considérables.
Le nouveau système peut suggérer le nom d’une personne même si l’on ne voit que l’arrière de sa tête sur la photo.
Google Photos utilise la reconnaissance faciale pour suggérer le nom des personnes sur les photos. La précision n’est pas toujours au rendez-vous, mais selon Android Authority, la nouvelle fonctionnalité permet d’identifier avec une précision de 80 à 85 % les personnes qui regardent ailleurs sur une photo.
Le système peut utiliser d’autres signaux que l’apparence de la tête d’une personne, comme les similitudes avec d’autres photos, les vêtements et les métadonnées.
Une proposition de loi « relative à la reconnaissance biométrique dans l’espace public » est examinée en ce moment par les sénateurs.
La « loi JO », promulguée le 19 mai, autorise l’utilisation d’algorithmes pour analyser les images captées par les caméras de surveillance. C’est une première en Europe. Les ordinateurs reliés aux caméras doivent permettre, d’après leurs promoteurs, de détecter en temps réel des évènements prédéterminés, comme des mouvements de foule, un sac abandonné ou des « comportements suspects ». Avec l’appui des algorithmes, les capacités de l’État à surveiller l’espace public se voient démultipliées… à condition d’avoir des caméras qui filment !
Le 20 avril, un décret a été publié qui autorise l’utilisation des drones – équipés de caméras – par les policiers. La pratique existait déjà, on se souvient par exemple de l’utilisation de drones pendant la crise liée au Covid. Mais leur utilisation est désormais approuvée par la loi et permet aux préfets d’en faire usage de manière beaucoup plus fréquente. D’après un décompte du Monde, plus de 50 opérations de surveillance aérienne par drones ont été autorisées entre le 20 avril et le 20 mai. Manifestation écologistes, festival de Cannes, finale de la coupe de France de foot, raves parties, courses de voitures non autorisées, manifestations du 1er mai… L’État semble avoir déjà pris l’habitude de l’utilisation régulière de ces caméras volantes.
Et les drones ne sont pas les seuls à filmer. L’habitude semble également prise, côté forces de l’ordre, de filmer les manifestants depuis le sol. Celles et ceux parmi nous qui défilent régulièrement dans les grandes villes peuvent en témoigner. De manière générale, l’association La quadrature du net relève la multiplication et l’extension, « exponentielle », des moyens de captation : « caméras de vidéosurveillance fixes, caméras-piétons, caméras sur les véhicules, caméras dans les halls d’immeubles, hélicoptères de surveillance, drones de surveillance. »
Faut-il protéger les enfants des écrans ? C’est ce que pensent les parents et les écoles de la ville irlandaise de Greystones, au sud de Dublin. Collectivement, ils ont décidé, dès le mois de mai, de mettre en place un pacte qui interdit les smartphones aux enfants à la maison et dans les huit écoles primaires de la ville irlandaise, et ceci jusqu’au collège, d’après The Guardian.
Avec cette décision, les parents entendent réduire la pression et l’influence exercées par les réseaux sociaux sur les enfants. « L’enfance est de plus en plus courte », a déclaré Rachel Harper, directrice de l’école St Patrick, qui est à l’origine de l’initiative, selon The Guardian. Les parents craignent que les écrans exposent les enfants à plus d’anxiété et à du contenu pour adultes. « Plus longtemps nous pourrons préserver leur innocence, mieux ce sera », a déclaré au journal britannique Laura Bourne, qui a un enfant en petite section dans une école de Greystones.
Une future politique nationale
D’après Rachel Harper, le pacte a été conclu parce que le niveau d’anxiété des enfants augmente et qu’il ne peut être qu’en partie attribué à la pandémie de Covid-19. Les écoles de la ville ont fait circuler des questionnaires aux parents afin de les inviter à des réunions et réfléchir à une initiative pour remédier à cette anxiété. En est ressortie la nécessité de créer un « village » sans smartphone, a expliqué Rachel Harper.
Un Chat GPT-4 qui ne respecte pas son intention de départ qui est de faire de l'Open Source. C'est très symbolique, c'est un désalignement. C'est se trahir soi-même, donc quand on se trahit soi-même, on aboutit à la maladie. Donc il y aura une maladie qui va être générée par Chat GPT-4. Donc l'IA va jouer un rôle, va peut-être précipiter cet effondrement du mental qui est nécessaire pour que l'on se retrouve fondamentalement.
Il s’agit d’une prouesse technique qui pourrait trouver des applications dans le domaine de la médecine et de la purification de l’air.
Il est important de noter que la machine peut être contrôlée à la fois par des champs électriques et par des champs magnétiques, ce qui sera vital si le robot microscopique doit être déployé dans le corps humain, ce qui est l’intention de ses inventeurs.
Le robot mesure de 5 à 27 micromètres de diamètre et est fabriqué à partir d’une sphère de polystyrène spécialement conçue et recouverte de matériaux conducteurs tels que le chrome, le nickel et l’or.
« Le développement de la capacité du micro-robot à se déplacer de manière autonome a été inspiré par les micro-nageurs biologiques, tels que les bactéries et les spermatozoïdes », explique l’ingénieur en mécanique Gilad Yossifon de l’université de Tel-Aviv en Israël. « Il s’agit d’un domaine de recherche innovant qui se développe rapidement et dont les applications sont très variées. »
Ce micromoteur possède une liste impressionnante de capacités. Il peut se déplacer d’une cellule à l’autre, identifier différents types de cellules, reconnaître si les cellules sont saines ou mourantes, transporter des cellules et appliquer des médicaments ou un gène spécifique à une cellule.
Les chercheurs ont utilisé le robot pour capturer des cellules sanguines, des cellules cancéreuses et une bactérie. Le robot n’a pas encore été testé à l’intérieur du corps humain, mais c’est l’un des domaines où il pourrait être efficace.
Une autre excuse pour introduire l’identification numérique.
Après avoir créé une technologie – utilisée pendant des années, voire des décennies dans l’industrie du divertissement – pour produire des contrefaçons profondes, pourquoi cette même industrie ne nous mettrait-elle pas en garde contre tous les dangers de cette technologie – et ne proposerait-elle pas de toutes nouvelles solutions à ce problème, que certaines d’entre elles auraient ostensiblement créées en premier lieu ?
Il pourrait y avoir un public pour cela.
En particulier celui qui croit à l’idée que la plupart des gens, de nos jours, « vivent leur vie en ligne » – ce qui n’est pas vrai, en ce qui concerne la plupart des gens. Certes, les services en ligne tels que la banque et le chat sont pratiques, mais « vivre » une vie en ligne est une proposition tout à fait différente.
Ensuite, il y a le terme « intelligence artificielle » (IA), alors que toute personne ayant une connaissance, même superficielle, de cette technologie sait que nous sommes aujourd’hui TRÈS loin de ce que les médias grand public font croire, ou de ce qu’ils sont susceptibles de réaliser (le mieux que l' »IA » puisse offrir aujourd’hui est un faible sous-ensemble appelé « apprentissage automatique », ML).
Cela mis à part, le Times of London semble vous demander de mettre de côté toutes vos connaissances, votre scepticisme et votre expérience, et de suivre l’histoire – comme dans « ne jamais laisser la vérité se mettre en travers d’une bonne histoire ».
C’est ainsi que nous apprenons que des « entrepreneurs inventent des défenses d’identité numérique ».
« Le smartphone, ça me rend accro et c’est intrusif ! » Depuis belle lurette, Louise [*] lui préfère un bon vieux Nokia 108 pour simplement téléphoner et envoyer des SMS. Et, la plupart du temps, ça lui suffit. « Tout le monde dans mon entourage me connaît pour avoir un “petit bigo” », raconte-t-elle. Mais fin 2022, l’étudiante ne capte plus le réseau 2G de son opérateur, Free mobile. Pas plus de succès avec un autre Nokia 108, trouvé sur Leboncoin et qui marche pourtant parfaitement avec Orange. Sa carte SIM est-elle en cause ? Non, lui assurent les conseillers du service client de Free. Un premier évoque « l’arrêt du réseau pour les vieux modèles de téléphone ». Une seconde lui explique que « la 2G n’est plus présente sur certains territoires ». Adieu le bigophone.
Free mobile aurait-il débranché son réseau 2G ? L’opérateur est catégorique : « Nous n’avons coupé ni la 3G, ni la 2G en itinérance. » Free ne possédant pas son propre réseau 2G, ses clients basculent depuis toujours sur celui d’Orange via un accord d’itinérance qui porte aussi sur la 3G. Ce contrat a d’ailleurs été prolongé récemment jusque fin 2025. Pourtant, la bascule vers le réseau d’Orange n’est plus systématique ces derniers mois.
Louise n’est pas un cas isolé. À Brest, par exemple, d’autres « freenautes » ont remarqué une perte du réseau 2G depuis l’été 2022. Certains ont retrouvé leur connexion depuis, d’autres non… Sur le site de Darty, des consommateurs racontent la même mésaventure. Parmi eux, Laurent écrit le 11 janvier à propos d’un téléphone Gigaset GL390 uniquement compatible 2G : « J’ai acheté ce téléphone mobile pour ma mère de 83 ans, car simple d’utilisation. Cependant, il n’est pas compatible avec son opérateur Free. »