Le coréen Hyundai est aujourd’hui un pionnier de la surveillance des soins de santé basée sur les données biométriques avec son prochain système de capteurs biométriques, commercialisé comme le premier contrôleur d’habitacle au monde axé sur les soins de santé, « capable d’intégrer et d’analyser de multiples signes biologiques ».
Cette collecte marquera un nouveau tournant dans la collecte de données et la surveillance pour le SSB, puisque l’agence cherche désormais à obliger les entreprises privées, et non plus seulement les entreprises publiques, à se conformer à la surveillance de l’État. Compte tenu de l’augmentation du nombre d’usurpations d’identité en Norvège, beaucoup s’inquiètent de la nécessité d’accroître la collecte de données.
Résultat des courses : un beau bordel, une honte internationale et une preuve de plus que la gestion globale française ressemble en tout point à celle d’une république bananière.
Suite à cet événement, qui a eu un retentissement mondial – fort négatif pour la France –, deux écoles s’affrontent : la première, c’est celle d’un pouvoir néolibéral dont la tâche principale consiste à détruire les services publics, y compris celui de la sécurité, pouvoir qui a donné l’impression d’être complètement dépassé dans le maintien de l’ordre samedi 28 mai 2022 au soir, à Saint-Denis, mais aussi à Paris, où des supporters anglais ont été gazés. On ne reviendra pas sur les exactions des uns et des autres, racailles racketteurs, supporters sans billet ou policiers gazeurs.
La seconde est plus tordue, mais elle commence à émerger.
Cette théorie consiste à penser que le chaos a été pensé pour faire du 28 mai une date qui, un peu comme un attentat, justifierait un accroissement de la surveillance des citoyens, en prenant évidemment prétexte des débordements des supporters ou des racailles.
« Estrosi dit ce matin sur Europe1 qu’il faut profiter du chaos au #stadedefrance pour mettre en place « la reconnaissance faciale » ! Au moment où un rapport du Sénat la réclame aussi !
Vous les voyez venir ?! »
L’erreur consisterait à penser que la surveillance numérique se limite à votre smartphone. Certes, cet outil est un redoutable espion qui permet à l’Etat de tout savoir sur vous pour peu que les fournisseurs de données transmettent les informations qui vont bien. Mais il faut avoir conscience que l’épidémie de coronavirus a donné aux pouvoirs policiers l’opportunité d’avancer grandement dans leurs projets de mise sous surveillance.
En France, par exemple, en décembre 2020, des décrets sont passés autorisant le fichage de tous les citoyens selon leurs opinions philosophiques. L’année suivante, le Parlement a adopté une loi autorisant la reconnaissance faciale en temps réel des personnes participant à une manifestation.
L'expression pudique de "système d'aide à la décision" signifie simplement que l'assurance maladie pourra identifier les personnes qui ne sont pas vaccinées et, au besoin, les sanctionner.
Cet article évoque aussi une loi qui devrait être signée le 30 juin 2022
Pendant ce temps : En Chine, le « crédit social » des citoyens fait passer les devoirs avant les droits depuis 2014. Le cash a disparu, tout est dans le smartphone. Les habitudes d’achat sont notées via un système de points qui récompense ou sanctionne les citoyens selon leurs comportements.
Pour démontrer cela, il propose un simple test. « Supprimez Telegram, installez-le sur un tout nouveau téléphone et enregistrez-vous avec votre numéro. Vous verrez immédiatement tout l’historique de vos conversations, tous vos contacts, tous les médias que vous avez partagés, tous vos groupes. Comment ? Tout était sur leurs serveurs, en clair », explique le fondateur de Signal.