Ainsi commence l’offre d’emploi – non rémunéré – de balance pour l’Arcom. L’Arcom est le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique. C’est le nouveau nom de l’officine gouvernementale de surveillance et de punition des pensées non conformes à la ligne officielle.
Le DSA, Digital Service Act, c’est le nouveau projet anti-liberté d’expression de la maison mère, pondu par le couple diabolique Breton-Leyen, à la tête de l’Union soviétique européiste, qui peut s’enorgueillir de trois grandes réalisations :
- la paupérisation de dizaines de millions de travailleurs européens ;
- une invasion migratoire délirante et dénaturante ;
- l’entrée dans une guerre apocalyptique contre la Russie.
L’Arcom cherche donc des individus à l’âme sordide pour dénoncer ceux qui seraient taxés de complotisme, par exemple les Français qui ne croient pas que
- Armstrong a marché sur la Lune
- BHL est un philosophe humaniste
- Haziza est un grand journaliste odieusement blacklisté sur une radio communautaire sans audience
- Israël a raison de riposter jour après jours contre tous ses voisins antisémites
- la fonte vertigineuse de notre caddy moyen correspond à l’inflation de l’INSEE
- Macron est un président sain de corps et d’esprit
- Brigitte est une femme dont on tombe automatiquement amoureux
- le gouvernement est sexuellement neutre
- Séjourné a obtenu son poste grâce à ses compétences intellectuelles
- Karine Lacombe a énormément souffert du harcèlement sexuel
- l’UE c’est la paix, la croissance et la démocratie
- la pédocratie n’existe que dans l’imagination des paranoïaques
- la presse mainstream est l’amie du peuple
- il faut mourir pour l’Ukraine
- Breton ne s’est jamais fait changer le sang en Italie
- Leyen a sauvé 450 millions d’Européens d’une mort certaine grâce à Bourla et son injection Pfizer miracle
N’est pas balance qui veut
Les signaleurs de confiance auront priorité sur les particuliers en matière de signalement. Par exemple, si un BHL ou un Enthoven vous insulte ou insulte votre communauté, votre religion, sur Twitter (X), vous aurez peu de chance de voir votre signalement accepté si un signaleur de confiance décide de ne pas le faire. Les balances sont donc choisies par le pouvoir.
La liste des balances autorisées à dénoncer les mal-pensants nous a bien fait rire, on a vu se dessiner les visages de nos quatre cavaliers de l’apocalypse communautaire !
Entités publiques, organisations non-gouvernementales, organismes privés ou semi-publics tels que (liste non exhaustive) :
- fédérations industrielles et des associations commerciales
- ONG
- membres de réseaux établis de vérificateurs de faits
- syndicats
- entités publiques non réglementaires (ex : Europol) ou de réglementation
- organismes semi-publics
- réseaux ou alliances d’entités, aux niveaux national et européen.
Pour devenir une sale balance-Système, une qualité principale est requise :
Disposer d’une expertise et de compétences particulières aux fins de détecter, d’identifier et de notifier des contenus illicites
Il faut avoir un flair de chien policier ! Ensuite, une fois que la balance aura détecté le résistant, il faudra monter un petit dossier clair et net pour la maison mère :
- Soumettre des signalements respectant certaines conditions : explication étayée, indication claire de l’emplacement du contenu, nom et adresse du signalant, déclaration de bonne foi.
- Publier un rapport annuel détaillé avec des informations sur le nombre de signalements effectués (classés par plateforme, type de contenu illicite et action prise)
On imagine que nos 4 balances déjà stipendiées par le Système, Tristan Mendès, Rudy Rends l’argent Reichstadt, Julien Pain et Thomas Huchon se sont bousculés pour obtenir leur étoile de shérif, leur droit de dénoncer les résistants.
« Le ministère de la Paix fait la guerre,
le ministère de la Vérité produit des mensonges,
le ministère de l’Amour pratique la torture,
et le ministère de l’Abondance crée la famine »
Récemment, on a appris que des tribunaux américains ordonnaient à YouTube (Google) de fournir des informations sur les utilisateurs – une forme d’enquête draconienne qui n’avait jamais été signalée auparavant. Des détails supplémentaires sur cette pratique apparaissent aujourd’hui.
Forbes a révélé l’affaire le mois dernier après avoir pris connaissance de documents montrant qu’une décision de justice concernait tous les utilisateurs de YouTube ayant regardé certaines vidéos au cours d’une période donnée. Les données personnelles requises par les services répressifs dans ces affaires étaient très détaillées.
En ce qui concerne les utilisateurs de Google, il s’agit d’informations provenant de leurs comptes Google (nom, adresse, numéro et relevé de téléphone, historique des paiements en ligne, adresse IP, etc…), tandis que toutes les autres personnes visitant les URL énumérées dans l’ordonnance ont vu leur adresse IP restituée.
Une ordonnance de non-publication d’une durée d’un an a permis à Google de s’assurer que rien de tout cela n’était rendu public, et nous en entendons maintenant parler parce que ce délai a expiré.
Toutefois, les documents sur lesquels se basait l’article original n’ont pas été publiés à l’époque ; aujourd’hui, des rapports indiquent qu’ils ont été mis à disposition sur la plateforme Bluesky.
L’ordonnance couvre les huit premiers jours de l’année 2023 et trois vidéos YouTube apparemment obscures et inoffensives en soi (la cible de l’enquête était une personne soupçonnée d’activité illégale, tandis que les URL des vidéos ont été « échangées » au cours d’une communication entre des enquêteurs infiltrés et leur cible).
[...]
« En mars 2022, on a découvert par hasard qu’une caméra filmait l’entrée de chez mon père. Il s’agissait d’un dispositif, caché derrière un filet de camouflage, qui avait vocation à identifier des personnes et des véhicules », se souvient encore Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, qui lutte contre les projets de méga-bassines dans le Marais poitevin.
« Ça a vraiment été un événement marquant. Beaucoup de gens sur le territoire se sont dit “ah ouais, on en est là”. » En janvier 2023, le garagiste de Julien Le Guet avait également trouvé une balise GPS cachée sous l’essieu avant gauche du camion qu’il utilise à l’occasion des manifestations. Selon un communiqué de presse publié par le collectif, cet outil aurait permis à la police de le géolocaliser en temps réel.
Ces méthodes de surveillance ne sont pas nouvelles, mais leur usage s’est démultiplié, notamment depuis la loi Renseignement de 2015. Les rapports de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), publiés chaque année depuis 2016, rendent compte de cette hausse.
Le nombre de personnes géolocalisées en temps réel par les services de renseignement, comme Julien Le Guet, a été multiplié par dix en sept ans, passant de 1140 cas en 2015 à 10 901 en 2022. Les captations de paroles et d’images dans un lieu privé (de la pose de micros ou de caméras dans un domicile à la captation de l’environnement sonore via un smartphone espionné, par exemple) ont connu une hausse de 36 % entre 2016 et 2022, passant de 2427 à 3314 cas. « On comptait un peu moins de 23 000 personnes surveillées » en 2021, apprend-on dans le dernier rapport de la CNCTR. Et un peu moins de 21 000 en 2022.
Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel". Une mise sous surveillance de toute la population.
Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État, sans débat parlementaire, dont la mise en œuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).
Sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ?
Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.
La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle".
Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.
La preuve ?
On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB. D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers".
En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.
Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.
La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.
Un titre familier pour de nombreuses personnes. Tout le monde ou presque connaît ce nom de Aldous Huxley, justement grâce à cet ouvrage. Pourtant son aïeul Thomas Henry Huxley et son frère Julian Huxley sont eux aussi de sacrés personnages.
Le chef-d’œuvre de Aldous Huxley, «Le Meilleur des mondes», près de quatre-vingt-dix ans après sa publication, demeure une œuvre visionnaire d’une rare puissance. Son impact, loin de s’estomper avec le temps, n’a fait que se renforcer, gagnant en pertinence au fil des décennies et des évolutions sociétales.
On retrouve ce phénomène avec l’œuvre «1984» de Georges Orwell, un auteur aussi largement connu et lu encore aujourd’hui. Cette pertinence accrue s’explique en partie par sa capacité à anticiper avec une acuité presque prophétique des thèmes et des enjeux qui sont aujourd’hui au cœur de nos préoccupations contemporaines.
Cependant, comme c’est souvent le cas, l’art a tendance à éclipser la science et cela se vérifie dans la famille Huxley. En effet, malgré la renommée littéraire de Aldous, les figures scientifiques de Thomas Henry Huxley (1825–1895), son grand-père, et de Julian Huxley (1887–1975), son frère aîné, demeurent moins connues. Pourtant, ces derniers ont, chacun à leur époque, marqué profondément le monde de la science par des théories audacieuses et révolutionnaires.
Thomas Henry, souvent surnommé «le Bulldog de Darwin», a joué un rôle déterminant dans la défense et la promotion de la théorie de l’évolution, tandis que Julian, biologiste éminent, a été un pionnier dans les domaines de l’éthologie, de la conservation de la nature, et un précurseur dans la réflexion sur le transhumanisme.
Bien que leurs contributions scientifiques soient parfois occultées par le succès littéraire de Aldous, les idées et les théories de Thomas Henry et Julian Huxley continuent encore de résonner dans le monde scientifique et au-delà. Leur héritage intellectuel soulève des questions controversées et des débats éthiques dans divers domaines, de la biologie à la philosophie, révélant les aspects problématiques et les dilemmes moraux associés à cette famille pour le moins exceptionnelle.
L’impact et l’influence de cette famille ne s’arrête pas seulement à ces 3 personnages, d’autres membres de la famille Huxley ont marqué leur temps chacun à leur manière.
Par exemple Sir Crispin Tickell, arrière-petit-fils de Jessica Huxley. Il a servi en tant qu’ambassadeur britannique aux Nations unies et a joué un rôle de premier plan dans diverses institutions européennes. Cette lignée, ancrée profondément dans les sphères scientifiques, culturelles et politiques mondiales, est le symbole d’une influence étendue et d’une intelligence remarquablement mise au service de son idéologie.
Le WWF, l’ONU, l’UNESCO ou encore la Commission européenne, tous ses organismes ont été plus que largement influencés par cette famille dont l’histoire est aussi fascinante que déroutante.
Dans ce reportage, nous remonterons le temps et examinerons comment leur quête de connaissance et leurs différents engagements ont façonné des générations et influencé des institutions clés à travers le monde. Leur histoire est une fenêtre sur les dynamiques du changement et de l’innovation, reflétant les complexités d’une famille qui a été à la fois célébrée pour ses contributions scientifiques et scrutée pour ses opinions controversées.
La Russie se rapproche d’un système de surveillance extensive comparable à celui de la Chine. La région de Perm est la première à imposer aux propriétaires de caméras vidéo privées d’intégrer leurs appareils dans un réseau de surveillance régional, une pratique appelée à être reproduite à l’échelle nationale.
Cette initiative, prise par décret du gouverneur de Perm, Dmitry Makhonin, est entrée en vigueur le 25 janvier. Cette mesure s’aligne sur la déclaration de loi martiale du président Vladimir Poutine dans les territoires occupés de l’Ukraine en octobre 2022, accordant aux gouverneurs régionaux des pouvoirs accrus pour assurer la « sécurité » de leurs régions.
La surveillance des citoyens par la Russie s’est intensifiée depuis l’invasion de l’Ukraine. Les autorités scrutent de plus en plus les médias sociaux et utilisent des caméras de surveillance pour traquer les citoyens activistes. Moscou a récemment testé des feux de circulation à reconnaissance faciale. Alexander Bykov, chef de l’Inspection nationale de la sécurité routière de Moscou, a même suggéré que la fourniture de données biométriques devrait être obligatoire.
La reconnaissance faciale est un élément essentiel de la stratégie de surveillance de la Russie. Elle a été utilisée pour détenir des militants de l’opposition et pour identifier des personnes ayant ignoré des convocations à l’appel militaire, des arrestations ayant été signalées dans le métro et les gares. Sergey Suchkov, PDG de NtechLab, indique que la reconnaissance faciale est opérationnelle dans 62 régions, contribuant ainsi au projet « Data Economy » du ministère du développement numérique, qui vise à dresser un profil complet des activités des citoyens.
Actuellement, les caméras privées sont inaccessibles aux autorités régionales, et seule la moitié des 1,2 million de caméras de rue appartiennent à l’État, comme l’a indiqué le département du développement numérique en novembre 2023. L’un des principaux objectifs est de centraliser la surveillance des rues, les caméras privées jouant un rôle important.
Vous êtes-vous retrouvé face à une publicité en ligne pour quelque chose que vous n’avez jamais cherché, mais qui semblait correspondre parfaitement à vos désirs ? Ces questionnements sur la surveillance et l’écoute de nos appareils sont de plus en plus fréquents. Et la réponse, bien souvent, réside dans une réalité alarmante : nos objets connectés ne se contentent pas de nous observer, ils modifient aussi nos comportements.
L’évolution vers un monde où la technologie guide nos actions et restreint notre libre arbitre est préoccupante. Momotchi évoque le capitalisme de surveillance, où nos moindres faits et gestes sont scrutés et transformés en données exploitables. Cette surveillance omniprésente s’intègre dans nos vies, de nos maisons à nos déplacements, nous menant vers une réalité où nos comportements sont manipulés à une échelle massive.
En remontant le fil de l’histoire, Momotchi fait référence à des expériences passées, telles que le projet MK-Ultra de la CIA, explorant les techniques de contrôle mental. Aujourd’hui, cette volonté de contrôler les comportements humains s’insinue dans notre quotidien à travers des jeux, des réseaux sociaux et des objets connectés, nous entraînant vers une réalité où nos actions pourraient être manipulées à des fins commerciales ou politiques.
Le constat est clair : derrière la promesse d’une technologie toujours plus intégrée à notre quotidien se cache un potentiel inquiétant de manipulation de nos comportements. À l’heure où nos objets connectés se fondent dans notre environnement, il devient crucial de s’interroger sur les limites de la surveillance et de préserver notre libre arbitre dans un monde de plus en plus conditionné par les données et les algorithmes.
Les parents et les élèves sont de plus en plus préoccupés par l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle (IA) en classe, en particulier la technologie de reconnaissance faciale, selon une enquête du Center for Democracy and Technology (Centre pour la démocratie et la technologie, CDT ).
Le rapport du CDT, publié le 12 décembre, révèle que plus de la moitié des parents et des élèves interrogés s’inquiètent de l’utilisation de la reconnaissance faciale et d’autres technologies d’intelligence artificielle, y compris les systèmes de localisation, dans les écoles.
Les enseignants, qui ont également été interrogés, ont montré un degré d’acceptation plus élevé des technologies.
Selon le rapport, un nombre croissant d’écoles ont mis en place de tels outils.
Les partisans de ces technologies affirment qu’elles peuvent contribuer à protéger les environnements scolaires contre les menaces violentes, telles que les tireurs dans les écoles.
Les défenseurs de la vie privée soutiennent que les technologies qui présentent un risque pour la vie privée et les données personnelles des élèves n’ont pas prouvé qu’elles renforçaient la sécurité dans les écoles..
Un fossé profond entre les écoles, les parents et les élèves
Selon le CDT, “des outils de sécurité expérimentaux et potentiellement dangereux sont utilisés sans tenir compte des préoccupations des élèves et des parents”, y compris des technologies “que nous considérions auparavant comme trop extravagantes”.
Il s’agit notamment de l’analyse prédictive, de la surveillance à distance, de la reconnaissance faciale, du partage des données des forces de l’ordre, des systèmes de détection d’armes et de la géolocalisation des étudiants.
Poussées par [l’industrie de] l’IA, ces technologies “sont déployées dans les écoles pour répondre aux fusillades de masse, à la crise de la santé mentale des jeunes et à d’autres menaces permanentes pour la sécurité du personnel et des élèves”, a déclaré le CDT – une tendance “alarmante” selon laquelle les écoles poursuivent le déploiement de ces technologies en dépit des “niveaux élevés d’inquiétude” des parents et des élèves.
Ces “niveaux élevés d’inquiétude” étaient évidents dans les résultats de l’enquête:
58 % des parents et 55 % des élèves (et 33 % des enseignants) sont préoccupés par l’utilisation de caméras de reconnaissance faciale pour vérifier qui devrait être autorisé à entrer dans un bâtiment scolaire ou qui est autorisé à s’y trouver.
71 % des parents et 74 % des élèves (et 36 % des enseignants) se sont dits préoccupés par l’utilisation de ces technologies pour localiser physiquement les élèves.
60 % des parents et 58 % des élèves (et 31 % des enseignants) s’inquiètent de l’utilisation de caméras d’IA “pour remarquer des mouvements physiques inhabituels ou irréguliers”.
55% des parents et 45% des élèves (et 27% des enseignants) ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation de ces technologies pour détecter les coups de feu dans l’enceinte de l’école.
69 % des élèves et des parents (et 36 % des enseignants) sont préoccupés par le fait que les données relatives aux élèves sont analysées afin de prédire quels élèves sont les plus susceptibles de commettre un crime, un acte violent ou un acte d’automutilation.
66 % des parents et 65 % des élèves (et 38 % des enseignants) ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité que les informations scolaires des élèves, telles que leurs notes et leur assiduité, soient communiquées aux forces de l’ordre.
68 % des parents et 71 % des élèves (et 37 % des enseignants) s’inquiètent de l’utilisation de ces technologies pour surveiller les comptes de médias sociaux des élèves.
Ces résultats montrent “un profond décalage entre les priorités des écoles, des parents et des élèves en ce qui concerne les décisions d’achat d’edtech [educational data and technology] “, écrit le CDT.
Les écoles utilisent les fonds de récupération COVID pour acheter des technologies de surveillance
C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ».
Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au Parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les députés ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien.
Un logiciel déployé au niveau national
D’après des documents internes au ministère de l’Intérieur obtenus par Disclose, les forces de l’ordre utilisent les systèmes de Briefcam depuis 2015, dans le plus grand secret. Le logiciel en question, baptisé « Vidéo Synopsis », permet de traquer une personne sur un réseau de caméras grâce, par exemple, à la couleur de son pull. Il peut également suivre un véhicule à l’aide de sa plaque d’immatriculation ou examiner plusieurs heures de vidéos en quelques minutes. Le slogan de Briefcam, rachetée par le géant de la photo Canon en 2018 : « Transformer la vidéosurveillance en intelligence active ».
Il y a huit ans, la Direction départementale de sécurité publique (DDSP) de Seine-et-Marne est choisie pour expérimenter le logiciel israélien. Deux ans plus tard, en 2017, l’application est déployée plus largement. Les services de police du Rhône, du Nord, des Alpes-Maritimes, et de Haute-Garonne en sont à leur tour équipés. Ainsi que le service interministériel d’assistance technique (SIAT), une unité de police en charge des infiltrations, de la mise sur écoute et de la surveillance de la grande criminalité.
Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de Paris et Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.
Avant d’utiliser une technologie aussi intrusive que celle proposée par Briefcam, le ministère de l’Intérieur aurait dû mener une « analyse d’impact relative à la protection des données » et la remettre à une administration indépendante : la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Or, la Direction générale de la police nationale (DGPN), placée sous l’autorité directe de Gérald Darmanin, n’avait toujours pas réalisé cette analyse d’impact en mai 2023. Pas plus qu’elle n’a averti la CNIL. Fin 2020, un cadre de la police invite ainsi à la discrétion : « Certains services ont l’outil Briefcam, mais celui-ci n’étant pas déclaré à la CNIL, il semble préférable de ne pas en parler. » Ou encore ce message envoyé quelques mois plus tard par un autre gradé, rappelant que « sur le plan juridique (…) l’application Briefcam n’a jamais été déclarée par la DGPN ».
Contactée par Disclose, la CNIL déclare, embarrassée, qu’elle « ne dispose pas d’éléments permettant d’infirmer ou de confirmer que la police nationale utilise Briefcam ». La DGPN n’a pas répondu à nos questions.
« Il semble préférable de ne pas en parler. »
France : VPN nécessaire pour regarder la bande annonce : https://rumble.com/v3rodbv-police-state-a-film-by-dinesh-dsouza.html
Le documentaire « Police State » a indéniablement touché une corde sensible dans le cœur du public américain et a connu un succès retentissant cette semaine. Fruit de l’imagination du cinéaste Dinesh D’Souza, le film a généré un nombre impressionnant de spectateurs dans le pays, dépassant sans peine le précédent record détenu par un autre projet de D’Souza, « 2000 Mules« .
En exprimant les sentiments qui résonnent dans le pays, « Police State » touche une corde sensible. Son succès signifie que les Américains aspirent à un contenu perspicace qui en dit long sur les problèmes urgents qui pèsent sur leur réalité actuelle, principalement en ce qui concerne la liberté d’expression et l’érosion des libertés civiles.
Les ventes de billets en ligne pour le 25 octobre ont dépassé les attentes. Pour prolonger le discours, une première virtuelle est également prévue pour le 27 octobre et sera exclusivement disponible en streaming sur Rumble. Cette vague récente d’immense popularité s’est traduite par des projections à guichets fermés dans plusieurs cinémas – un gage de la réputation saisissante du film.
Des satellites ont repéré des téléphones portables appartenant à des membres de l’église protestante non confessionnelle de San Jose, en Californie. Leur localisation a finalement été transmise à une société privée, qui a ensuite vendu les informations au gouvernement du comté de Santa Clara. Ces données, ainsi que les observations des agents chargés de l’application de la loi sur le terrain, ont été utilisées pour infliger de lourdes amendes à l’église pour avoir enfreint les restrictions du COVID-19 concernant les rassemblements publics.
« Chaque dimanche », témoignera plus tard le pasteur adjoint de Calvary, Carson Atherly, « les officiers me signifiaient un avis d’infraction pendant ou après le service religieux ».
Calvary poursuit le comté pour son utilisation des données de localisation, un outil controversé de plus en plus utilisé par les gouvernements à tous les niveaux – notamment en relation avec l’émeute du Capitole le 6 janvier 2021. Tout en permettant aux forces de l’ordre d’identifier plus facilement les délinquants potentiels, cette pratique, appelée « géorepérage », s’est également imposée comme une question de pointe en matière de protection de la vie privée, soulevant des problèmes constitutionnels impliquant des perquisitions sans mandat et, avec la Calvary Chapel, la liberté religieuse.
« Nous sommes entre l’émergence de cette pratique technologique et le moment où les tribunaux se sont prononcés sur sa constitutionnalité », a déclaré Alex Marthews, président national de Restore the 4th, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la protection du quatrième amendement, lequel protège les droits des Américains contre les « perquisitions et saisies abusives ».
Le « géorepérage » commence souvent par un clic innocent. Les applications pour smartphones demandent s’il est possible d’accéder à la géolocalisation afin d’améliorer le service. Lorsque les utilisateurs répondent par l’affirmative, ils ne se rendent souvent pas compte que les applications qui les aident à conduire, à cuisiner ou à prier sont susceptibles de revendre leurs informations à des entités lointaines à but lucratif. Ces informations, ainsi que d’autres renseignements détaillant les comportements et les préférences des personnes, sont précieuses pour les entreprises qui tentent de cibler leurs clients. Selon Grand View Research, le marché mondial de la géolocalisation était estimé à 16 milliards de dollars l’année dernière.