Dans cette secte, faire de la production de fruits et légumes bio et les revendre n’est pas autorisé, sauf évidemment si vous payez un supplément. Par contre, vous pouvez empoisonner vos aliments avec des pesticides, cela ne pose pas de problèmes. Dans le Système, pour vous soigner, vous devez utiliser «la bonne méthode». Celle de médicaments chimiques et de chimiothérapie. Si vous utilisez des méthodes naturelles pour guérir vos patients, vous serez banni de l’Ordre des Médecins. Car vous ne fournissez pas d’argent à l’une des branches de la secte, c’est-à-dire Big Pharma, l’une des plaques tournantes du Système, aux côtés des Banques et de quelques autres.
Vous commencez à entrer dans cette secte dès le plus jeune âge, sans votre consentement. Il se crée alors ce que nous appelons «l’acte de naissance», attestant que vous êtes un nouveau venu au monde et que maintenant, vous êtes accroché au Système. À partir de là, vous aurez des «obligations».
À partir de 5 ans, voire 3 ans, vous allez à ce que nous appelons l’école. Dans cette école, vous allez apprendre beaucoup de choses. Certaines utiles pour la vie courante et la majorité écrasante qui n’ont pas une utilité incontestable. Évidemment, vous devrez vous faire vacciner OBLIGATOIREMENT, même si vous êtes en bonne santé, sinon vous serez rejeté par le système. Car, dans le Système, les adeptes ne doivent pas être naturels. Vous apprenez à être un bon soldat du système. Quelqu’un qui va travailler sans se poser de questions jusqu’à ses 60 ans, voire plus. Non, nous n’allons pas vous apprendre ici à faire votre propre jardin de fruits et légumes, construire votre habitat, ou savoir s’alimenter soi-même en eau et en électricité. Non ! Ici, il ne s’agit pas de vous rendre autonome du système, mais de vous y rendre dépendant au maximum. Et vraiment, si vous sortez de ce système, vous serez vu comme un fou, un inadapté, un «complotiste», et toute sorte de noms dont le sens est clairement contestable.
Quand vous atteignez l’âge mûr, quand vous quittez l’école, super, vous entrez dans la vie active ! À partir de là, vous devez TRAVAILLER. Non, vous ne quittez pas le système ; vous y entrez encore plus profondément. À partir de là, vous allez travailler, non pas pour rendre service, mais pour avoir le droit de vivre. Non, non, non, vous n’avez pas le droit d’avoir un toit sur la tête, ni de manger convenablement, si vous n’avez pas de travail. Vous êtes sinon catégorisé comme un «fainéant».
Au passage, le mot «travail» vient du latin «tripallium», qui signifie «torture». C’était aussi un instrument de torture au Moyen Âge. Quand vous travaillez, vous recevez un «salaire» sous forme d’argent. Vous allez recevoir des «factures». Les biens de la nature étant devenus un produit du système, vous devrez payer votre eau, vos fruits et légumes, car tout a été centralisé. Non, non, non, il ne s’agit pas de planter des arbustes fruitiers et des légumes un peu partout pour que chacun ait accès à la nourriture librement, non ! Il faut monnayer tout ça.
Donc, votre salaire va vous permettre le minimum vital, voire un petit peu plus. Sachant que pour votre employeur, s’il vous donne un salaire de 1000 €, c’est qu’il y en a 2000 qui partent à l’État. Pour votre propre salaire, le système va gagner plus que vous. Mais la secte n’a pas fini de vous prendre de l’argent : vous allez devoir payer de la TVA sur tout ce que vous achetez. Vous devrez payer des impôts, la taxe d’habitation, la taxe foncière. Oui, même quand vous êtes propriétaire, vous devez de l’argent au Haut de la Pyramide de la secte ! Après tout, c’est pour eux que vous travaillez.
Mais vu que vous êtes emprisonné dans le système, vous devez avoir une autorisation pour construire un habitat sur un terrain qui appartient pourtant à la Terre. Vous devez avoir un passeport pour être autorisé à aller à l’étranger. Vous devez avoir une carte d’identité pour que l’on vous identifie comme un adepte de la secte. Vous pourriez vous faire emprisonner si vous êtes un ancien adepte rebelle qui délaisse son identité. Vous devez avoir des assurances voiture obligatoires, pour continuer à nourrir le système. Si vous avez une entreprise, 50% de vos bénéfices vont encore être donnés à la société privée République française, qui est l’un des systèmes dans le système.
Tout ceci pour nourrir des super-riches milliardaires. Mais vous devez leur donner de l’argent. Par contre, il est tout à fait logique et accepté dans cette secte que des êtres humains meurent de faim ou soient à la rue. Les milliardaires leur portent-ils secours ? Que nenni, ils n’ont qu’à travailler ! Et sinon, tant pis pour eux, ils sont peut-être nés dans le mauvais pays, ou peut-être qu’ils n’ont simplement pas le «bon comportement». Oui, car il y a une charte du bon comportement qui est décidée par les dirigeants du Système. On vous dit quoi faire et comment le faire. Après tout, même si des enfants meurent de faim, quelle importance ? «Ce ne sont pas les miens». Les adeptes du système vont toujours voir leur propre personne et leur place dans le système avant celle des autres.
D’ailleurs, parlons de cette fascinante machinerie qu’est le Système, où la notion même de justice s’est métamorphosée en une farce grotesque, une parodie de ce qu’elle devrait être. La justice, autrefois garante de l’équité, a été remplacée par une police devenue milice, une armée de zélateurs aveuglés par leur loyauté à la secte. Ces agents de la «loi» ne servent plus le peuple, mais l’intérêt des puissants, au service d’un ordre établi où règnent la corruption et l’incompétence. Leur seul but ? Maintenir le statu quo, défendre les inégalités et réprimer toute dissidence avec une main de fer. Ces adeptes, souvent les plus corrompus et les moins qualifiés, se vautrent dans leurs privilèges tout en se drapant dans un uniforme qui leur confère une autorité illusoire. Ils agissent comme des chasseurs de têtes, traquant quiconque ose défier le Système, tout en fermant les yeux sur les véritables abus qui gangrènent la société. Ainsi, la justice de la secte est devenue une blague, une pièce de théâtre tragique où ceux qui devraient protéger le peuple ne font qu’enfoncer davantage les clous de l’oppression, transformant la peur en outil de contrôle.
Et que dire des politiciens ? Ah, ces marionnettes pathétiques, ces psychopathes s’enivrant de leurs vices, qui ne sont là que pour servir les maîtres de la secte ! Ils s’illuminent dans les salons dorés, se vautrent dans le luxe et la décadence, tout en faisant semblant de prêter une oreille attentive aux pleurs des opprimés. En échange de leur loyauté aveugle, ils reçoivent les miettes d’un festin qu’ils contribuent à préparer, célébrant la mascarade de la démocratie tout en piétinant le peuple qu’ils prétendent représenter. Loin de défendre l’intérêt général, ils orchestrent des spectacles déconcertants pour détourner l’attention des véritables problèmes. Dans cette danse macabre, chaque promesse électorale est un énième acte de soumission à un Système qui dévore ses propres enfants.
Si par exemple, vous voulez créer une entreprise, vous devez vous enregistrer dans le système, parce que vous donnerez la moitié de vos bénéfices au système. Pourquoi serait-il incorrect de créer une entreprise sans l’enregistrer ? Pour donner de l’argent au système, encore et encore, et être pressé comme un citron. Le système décide de ce que nous appelons la «mode», la façon de s’habiller, etc. Il va tout faire pour que vous ayez de nouveaux désirs éphémères et superficielles. Pour que vous achetiez une nouvelle voiture, une nouvelle télé… Vous devez être à la hauteur de vos amis, voire mieux quand même ! Et cela va vous procurer un plaisir quelques jours, avant de retomber.
Le système veut absolument que vous croyiez que votre bonheur est à l’extérieur de vous, dans les objets, les relations, et les divertissements de la secte. La secte se permet tout. Et vous savez la nouvelle ? Maintenant, il y a des obligations vestimentaires ! Vous devez mettre un masque dans les centres-villes des grandes villes, sinon, le système va vous punir et vous donner une amende de 135 € ! Apparemment, c’est pour «protéger les autres». Mince, petit problème, c’est que le dioxyde de carbone que vous expulsez va entrer dans le masque. Mais bon, l’important c’est d’obéir. Tout ça pour dire que la secte n’en a que faire de vous, même pas un numéro d’identification. Vous êtes un produit du Système, rien de plus.
Il serait presque comique de voir à quel point tout cela est huilé, si ce n’était pas si tragique. Dans cette farce absurde qu’est la vie moderne, vous êtes né dans un monde où tout est décidé pour vous, où l’illusion de la liberté est aussi tangible qu’un mirage dans le désert. Chaque jour, vous vous levez pour aller à votre «travail», un labyrinthe de normes et de règles dictées par ceux qui se vautrent dans le luxe tout en prétendant vous protéger. Au final, le Système est une immense blague, et nous en sommes tous les malheureux protagonistes.
Ah, mais ne vous inquiétez pas, tout ira bien ! Tant que vous suivez les règles et que vous vous contentez de ce qu’on vous offre, vous pourrez continuer à vivre, à consommer, à sourire en vous couchant la tête pleine de rêves inaccessibles, tout en sachant que, au fond, tout cela n’est qu’un mirage.
En définitive, cette secte tentaculaire, qu’est le Système, n’est pas seulement une entité abstraite, mais une réalité omniprésente qui s’immisce dans chacune de nos vies. Chacun de nous, d’une manière ou d’une autre, est devenu complice de cette machinerie infernale, en se conformant à ses règles et en intégrant les valeurs qu’elle promeut. Au moment où vous envoyez vos enfants à l’école, n’avez-vous jamais pris un instant pour vous interroger sur les chaînes invisibles que vous leur imposez ? Ces établissements, qui prétendent les éduquer, sont en réalité des moulins à conformisme, où l’on façonne de futurs consommateurs dociles, prêts à accepter l’inacceptable.
Vous, qui travaillez sans relâche pour fournir à votre famille ce confort matériel si précieux, avez-vous pris conscience que ce que vous leur offrez en échange est bien souvent une vie soumise, où le rêve de liberté est étouffé sous le poids des attentes du Système ? Ces biens matériels, ces promesses de succès et de bonheur, ne sont-ils pas une illusion construite pour vous maintenir enchaîné à cette machine insatiable ? En sacrifiant votre âme sur l’autel du confort, que devenez-vous réellement ?
Les conséquences de vos actes résonnent dans chaque coin de cette secte. En faisant le choix de rester dans le rang, vous ne faites que renforcer les fondations d’un monde qui préfère les chiffres aux individus, l’apparence à l’authenticité. Chaque fois que vous fermez les yeux sur l’injustice, chaque fois que vous choisissez le statu quo au lieu du changement, vous alimentez cette bête vorace qui ne s’arrête jamais. Réfléchissez à cela : en jetant vos enfants dans les bras du Système, en leur faisant croire que le confort est la seule voie vers le bonheur, vous les condamnez à un avenir où leur potentiel sera engoncé par des barreaux invisibles.
Alors, à vous qui lisez ces mots : interrogez-vous. N’est-il pas temps de briser les chaînes que vous avez acceptées si docilement ? N’est-il pas temps de redonner à votre existence et à celle de vos enfants la valeur qui leur revient, en refusant de sacrifier votre âme pour quelques miettes de confort ? Car au final, c’est peut-être cette prise de conscience, cette volonté de changer, qui pourrait donner un sens à cette vie souvent réduite à un simple numéro dans le grand livre du Système.
source : Blog de l’Éveillé
La raison derrière cette ruée inhabituelle est la proposition de Worldcoin, une cryptomonnaie qui offre des paiements périodiques aux participants via une application dédiée.
Bien que cette initiative attire de plus en plus de jeunes, elle suscite également des préoccupations croissantes.
La semaine dernière, le prix du token Worldcoin a connu une augmentation significative, passant d’une valeur proche de deux euros, où il avait stagné pendant la majeure partie de son existence, à plus de sept euros. Ce pic de croissance coïncide avec les longues files d’attente pour le scan de l’iris, mais il a également éveillé l’inquiétude de plusieurs citoyens.
Selon la confirmation de l’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD), plusieurs plaintes liées au traitement des données de Worldcoin ont été déposées. Ces plaintes sont actuellement « en phase d’analyse », et aucune décision officielle n’a encore été prise quant à la légalité et à la conformité de Worldcoin en Espagne.
En France, les régulateurs locaux ont décidé de bloquer cette initiative, tout comme au Kenya, au Brésil ou en Inde, en raison de préoccupations liées à la vie privée. Derrière Worldcoin se trouve l’entreprise Tools for Humanity, cofondée par Sam Altman, le PDG de OpenAI. »
Ricardo Macieira, le responsable régional européen chez Tools for Humanity, explique que le scan de l’iris est la méthode la plus infaillible pour vérifier notre identité en tant qu’être humain. L’objectif de l’application est de créer un système mondial d’identification, en se basant sur un élément aussi unique et valable que l’iris. Cependant, l’entreprise assure ne pas chercher à connaître l’identité réelle de la personne derrière l’iris scanné. »
Il se passe quelque chose qui reste assez flou concernant la Tools for Humanity. « En Espagne, Worldcoin a enregistré un pic de 10.000 inscriptions hebdomadaires en novembre 2023. Actuellement, il compte 360.000 utilisateurs vérifiés. L’enregistrement se fait via plus de 20 stands répartis dans les centres commerciaux les plus populaires de villes telles que Barcelone, Madrid, Valence, Malaga ou Bilbao. »
Les volumes d’inscriptions sont impressionnants et il est légitime de se demander ce que Tools for Humanity va faire de toutes ces données et de tous ces iris.
Quand on sait que le créateur de ce machin est également le patron de Chat GPT l’intelligence artificielle la plus célèbre, il y a de quoi être inquiet.
Aujourd’hui c’est Nicolas Doze sur BFM (source ici avec la vidéo de Nicolas Doze) qui s’y est collé en relayant la dernière étude du CAE le conseil d’analyse économique, qui a étudié le DPE d’une manière fort pertinente.
Cette étude montre par exemple que dans la vraie vie, il n’y a aucune différence de consommation entre un logement classé G et… D.
Toute l’étude du CAE se trouve ici.
Cette étude montre par exemple que dans la vraie vie la consommation moyenne d’un logement A n’est que de 86 % inférieure à un logement classé G alors qu’en théorie cette différence est de 560 % !!
Comment ont-ils fait ?
Simple.
Ils ont fait une étude sur les dépenses réellement réalisées en partant… des données bancaires des gens et de la classification du bien.
Comment expliquer ce désastre du DPE ?
Là encore c’est assez facile à comprendre.
Plusieurs éléments.
Le DPE est un outil purement théorique avec des clefs de calculs automatiques qui devraient être remises en cause bien évidemment et qui devraient pouvoir se discuter ! Par exemple un radiateur électrique qui ne fait pas de CO2 est décoté en DPE (et de plusieurs classes sur un logement) par rapport à une chaudière au gaz… qui produit du CO2… Je rappelle qu’on nous explique que l’ennemi est le CO2 !
Le DPE ne tient pas compte des évidents usages des gens ! Quand on n’a pas de sous on chauffe peu. Quand on a beaucoup de sous, on se chauffe plus parce que « il n’y a pas de raison de se priver ». Ce n’est ni bien ni mal, c’est juste du comportemental.
Dans mon petit coin de Normandie, je connais un paquet de papas ou de mamans divorcés qui ne chauffent que… la semaine où ils ont leurs enfants. La semaine sans enfants, c’est pull et couette et pas de chauffage ! Quand on n’a pas de sous, on ne chauffe pas, que ce soit A, B ou G peut importe la lettre.
Enfin, il s’agit de consommation purement théorique. On fait isoler des maisons par la façade ce qui coûte une fortune pour laisser des trous dans les fenêtres « double-vitrage » pour ventiler et faire rentrer 150m3 d’air froid par heure !
Tout ceci est totalement ridicule...
Voilà ce que déclara Ulysse en public, selon Homère.
S’il eût dit seulement : « Il n’est pas bon d’avoir plusieurs maîtres », c’était suffisant. Mais au lieu d’en déduire que la domination de plusieurs ne peut être bonne, puisque la puissance d’un seul, dès qu’il prend ce titre de maître, est dure et déraisonnable, il ajoute au contraire : « N’ayons qu’un seul maître... »
Il faut peut-être excuser Ulysse d’avoir tenu ce langage, qui lui servait alors pour apaiser la révolte de l’armée : je crois qu’il adaptait plutôt son discours aux circonstances qu’à la vérité.
Mais à la réflexion, c’est un malheur extrême que d’être assujetti à un maître dont on ne peut jamais être assuré de la bonté, et qui a toujours le pouvoir d’être méchant quand il le voudra. Quant à obéir à plusieurs maîtres, c’est être autant de fois extrêmement malheureux.
Je ne veux pas débattre ici la question tant de fois agitée, à savoir « si d’autres sortes de républiques sont meilleures que la monarchie ». Si j’avais à la débattre, avant de chercher quel rang la monarchie doit occuper parmi les divers modes de gouverner la chose publique, je demanderais si l’on doit même lui en accorder aucun, car il est difficile de croire qu’il y ait rien de public dans ce gouvernement où tout est à un seul. Mais réservons pour un autre temps cette question qui mériterait bien un traité à part, et qui provoquerait toutes les disputes politiques.
Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment étonnante — et pourtant si commune qu’il faut plutôt en gémir que s’en ébahir -, de voir un million d’hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et pour ainsi dire ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient pas redouter — puisqu’il est seul — ni aimer — puisqu’il est envers eux tous inhumain et cruel.
Telle est pourtant la faiblesse des hommes : contraints à l’obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts. Si donc une nation, contrainte par la force des armes, est soumise au pouvoir d’un seul — comme la cité d’Athènes le fut à la domination des trente tyrans —, il ne faut pas s’étonner qu’elle serve, mais bien le déplorer. Ou plutôt, ne s’en étonner ni ne s’en plaindre, mais supporter le malheur avec patience, et se réserver pour un avenir meilleur.
L’Union européenne est aujourd’hui de facto incapable d’agir de manière indépendante non seulement sur la scène internationale, mais aussi sur la scène européenne.
Pratiquement tous les pays de l’UE se sont mis au garde-à-vous devant les États-Unis et la Grande-Bretagne et ont docilement commencé à suivre leurs instructions pour soutenir le régime nazi de Kiev. Et maintenant, il n’y a plus d’ordre du tout. L’UE a dilapidé son autorité internationale en tant que médiateur dans tout conflit. Et l’Europe joue aujourd’hui, hélas, le rôle d’une prostituée vieillissante, répondant sans broncher à tous les caprices de la clientèle étrangère.
L’Europe s’est castrée de façon sanglante et sans anesthésie en refusant la coopération énergétique avec notre pays. Elle a été gâtée ou gelée pendant très longtemps. Mais voilà que l’Amérique, se frottant les mains, fournit à l’Europe son GNL au triple du prix. Les temps difficiles sont arrivés pour longtemps.
Les entreprises européennes ont subi des pertes colossales irrécupérables en quittant notre pays. Leur préjudice se mesure en dizaines de milliards de dollars (et avec les pertes de profits, en centaines). Mais si elles pourront peut-être couvrir leurs pertes financières à un moment donné, elles ne pourront guère couvrir leurs pertes d’image et de réputation. Il sera très difficile, voire impossible, de revenir en Russie.
Nous ne sommes même plus des voisins, mais de véritables ennemis. L’UE a perdu la Russie en tant que partenaire stratégique à long terme. Nous ne nous en réjouissons pas, mais c’est un fait. En décidant de devenir le pire ennemi de notre pays à la demande des États-Unis, l’Europe s’est rapprochée de la dégénérescence finale.
Il faut maintenant danser pour avoir un boulot.
C’est au sens propre, presque la danse du ventre devant un employeur.
Tout ceci est aussi absurde que révoltant.
On doit être recruté pour ses compétences et c’est d’ailleurs ce que dit justement la loi. Tout processus de recrutement doit avoir pour objet de juger les compétences du candidat.
D’un côté on nous parle des CV anonymes et sans photo et de l’autre Pole Emploi fait danser ses candidats.
Tout ceci est délirant et c’est une forme de soumission qu’il faut refuser.
Refusez toujours ce qui s’apparente à des humiliations et des soumissions.
Au sommaire du cent trente-quatrième bulletin :
02:40 – Économie :
• Record des exportations de pétrole russe
• Sanctions de l’UE contre l’Inde ?
• L’axe commercial Saint-Pétersbourg–Iran–Inde
• Binance sous pression et rouble numérique
10:15 – Diplomatie
• Rencontre Aliev–Pachinian à Moscou
• Laurent Gerra vs Bandera
• Pas de F16 pour Zelensky
• Conflit ukrainien gelé à la coréenne ?
• Erdoğan, le triomphe du Sultan
• Macron et la soumission
23:37 – Armements
• ORSIS T5000 fusil de tireur d’élite
• Démilitarisation du Storm Shadow
• Démilitarisation du missile Patriot
• Kiev vs bloggers
30:10 – Considérations militaires
• Prigojine bluffe-t-il ?
• Offensive ukrainienne ?
• Porté disparu : général Zaloujny
• Suprématie du renseignement russe
34:50 – Carte des opérations militaires
L’absence de réaction de la masse n’échappe plus à personne, même aux plus optimistes. Le G20 va imposer dans une belle indifférence un pass sanitaire mondial et mondialiste (on a le texte en anglais, tout le monde peut aller vérifier) et cela calmera (ou ne calmera même pas) ceux qui croient encore en une alternative mondialiste faite de Brics et de broc.
La guerre en Ukraine a permis l’accélération du Reset, de privations et pénuries organisées et imposées – et elle renforce sous couvert du rideau de fumée médiatique (cette guerre est trop terne pour être vraie, cf. mon ami Shamir) le pouvoir de la coulisse dont parlait Disraeli. Derrière toute guerre mondiale il y a une entente. Le seul bénéficiaire c’est l’Etat totalitaire mondialiste en gestation depuis un siècle ou plus. Joseph de Maistre (Soirées, II) ou Monseigneur Gaume en parlèrent en plein dix-neuvième siècle aussi bien que le PM anglais susnommé. Le nouveau PM anglais d’origine hindoue fera mieux et surtout pire que le précédent. Cela aussi avait été prédit – par Chesterton.
« Il ne se passera rien du côté du "peuple". Si demain les frigos se vident le bel Etat providence fournira la pâtée, RAS. Spectacle fascinant ce matin, 7h, devant l’arrêt de bus du 326 "déchargeant" matutinalement un troupeau de laborieux de tous âges et toutes origines et d’étudiants (en tout une bonne trentaine de têtes) : tous, je dis bien tous, avaient à la main leur portable, les yeux rivés dessus, tête penchée. Cette impossibilité à demeurer une seconde avec soi-même sonne pour moi le glas de toute possibilité de réaction du "peuple". »