François DUBOIS appelle à la sensibilisation des parents sur l'hypersexualisation croissante des contenus destinés aux enfants, notamment dans les programmes éducatifs. Il met en lumière les risques pour l'enfance et plaide pour une éducation affective et relationnelle respectueuse. Soulignant l'importance de la vigilance parentale et de l'action collective pour protéger nos enfants.
Je lance cet appel à destination de tous les parents afin de les sensibiliser sur la question de la protection de l’enfance.
Nous constatons avec effarement un nombre de dérives croissantes en lien avec l’hypersexualisation des contenus destinés aux enfants et issus des programmes EAS (éducation à la sexualité, dès la primaire) de l’éducation nationale. Le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, fort de son sens des priorités, a annoncé peu de temps après sa nomination, le 20 janvier, qu’un nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle s’appliquera dans les établissements scolaires à la rentrée 2024.
Les enfants sont confrontés de plus en plus jeunes à une « éducation » sexuelle, dont le contenu est tributaire de l’intervenant externe qui les dispense (souvent une infirmière). Il y a absence de contrôle du message dispensé, d’où parfois la constatation de certaines dérives qui rentrent sous le joug de la loi.
Autre problème, il est difficile, voire impossible, pour un parent d’obtenir les contenus des séquences. Qui plus est, ces programmes ne sont pas systématiquement annoncés à l’avance et sont souvent insérés entre deux cours, ce qui les rend difficiles à contourner.
Restons dans l’univers scolaire (sur lequel nous, parents, n’avons que peu la main). France 3 a relayé une information relative à une classe de CM1 et une classe de CM2 de L’Union (Haute-Garonne) qui ont participé à un spectacle au cours duquel des dessins à caractère sexuel ont été projetés. La situation est malaisante : des enfants dansent devant leurs parents avec en arrière-plan des dessins édulcorés de partouzes ou de femmes se faisant caresser la poitrine… Y a-t-il eu dépôt de plainte des parents ? Je ne le sais pas, mais je l’espère.
Je vais donc commencer par faire un rappel à la loi en citant l’article 227-22 du Code pénal :
« Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Ces peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque […] les faits sont commis dans les établissements d’enseignement ou d’éducation ou dans les locaux de l’administration. »
L’article du Code pénal ne définit hélas pas explicitement le terme corruption. Est-ce volontaire, sachant qu’il est bien plus précis pour définir les termes constitutifs d’autres infractions ?
On entend cependant par la corruption, l’exposition du mineur à la sexualité et l’encouragement prodigué à ce mineur d’avoir une activité sexuelle de quelques manières que ce soit.
La notion de consentement n’entre pas en jeu ici et l’intention coupable relève, bien entendu, exclusivement du majeur mis en cause. L’incrimination de la corruption de mineur a pour but de préserver le sentiment de pudeur des mineurs en le protégeant contre certains actes tendant à éveiller leurs pulsions sexuelles.
Par un arrêt de la Chambre criminelle du 8 février 2017 (16-80.102), la Cour de cassation précise que le délit de corruption de mineur n’est pénalement punissable que si l’auteur des faits a eu en vue la perversion de la jeune victime et non pas seulement la satisfaction de ses propres passions.
L’affaire de L’Union (Haute-Garonne) ne déroge pas à la règle. N’y a-t-il pas exposition perverse à des mineurs à la sexualité ? N’y a-t-il pas un encouragement, une incitation faite au mineur à s’ouvrir à ce genre de pratiques, ou du moins, à les intégrer comme une nouvelle norme ? Les adultes responsables de cette mise en scène peuvent-ils seulement prétendre n’avoir à aucun moment présumé du caractère pervers et corrupteur de cette dernière ?
Certains témoignages font parfois état de dérives flagrantes. Ainsi aurait-on largement outrepassé le stade des explications préventives (MST, contraception etc.) ou biologiques (mécanismes de la reproduction etc.) pour faire l’étalage de pratiques sexuelles, telles que la sodomie, les rapports homosexuels, ou la fellation à des enfants parfois extrêmement jeunes qui ne sont pas encore suffisamment construits et normés pour transiter de façon aussi brutale de leur monde asexué (ante puberté) vers la réalité et l’impudicité des rapports adultes.
Imposer l’explication extrêmement détaillée d’une sexualité « loisir » sans que les enfants soient prêts pour cela, et sans qu’ils soient demandeurs, est non seulement d’une grande violence, mais peut s’avérer extrêmement perturbant voir traumatisant pour eux.
N’importe quel adulte devrait être conscient de cela. Dans ce cas précis, qu’y a-t-il d’autre que de la perversion à vouloir ainsi corrompre les jeunes enfants en leur imposant de telles visions ?
Je ne m’adresse pas aux parents éveillés qui agissent déjà à leur échelle de façon concrète pour protéger leurs petits.
Mon appel s’adresse avant tout à ceux qui n’osent pas franchir le pas de la contestation en public, soit par sentiment d’impuissance, soit parce qu’ils ne voient pas le danger que représente l’hypersexualisation des rapports à l’enfance pour notre société.
Père de trois enfants et confronté il y a peu à cette situation avec mon épouse, nous nous sommes rendu compte que nous étions seuls à émettre des doutes, poser des questions et exiger les contenus de cette fameuse « éducation à la vie sentimentale et sexuelle » qui devait être dispensée à notre fillette de onze ans. Suite à cela, l’établissement a transformé le nom de l’intervention sur pronote en « éducation à la vie sentimentale »…
Après avoir sondé les autres parents d’élèves, nous nous sommes aperçus que malgré cette inertie globale, une majorité d’entre eux étaient en accord avec nous. Faute d’avoir pu obtenir (malgré nos tractations) un contenu quelconque ou un résumé de l’intervention, notre fille n’y assista pas. Principe de précaution simple pour la protéger d’une éventuelle atteinte illégale. Mais quel dommage qu’elle fut la seule absente alors que la majorité des parents n’en pensait pas moins ! L’objectif ici n’était pas un boycott intégral, mais d’exiger plus de clarifications et de transparence. Notons qu’aux dires de ma fille, certains de ses camarades lui ont rapporté s’être sentis mal à l’aise car, malgré le nom transformé par l’établissement en « éducation à la vie sentimentale » (probablement pour apaiser les autres parents), on aurait parlé exclusivement de rapports sexuels aux petits.
Pourquoi cette passivité de parents pourtant en désaccord sur le fond ? Une majorité de Français est désorientée. Tourmentée par un chaos géopolitique la plongeant dans un contexte socio-économique moribond, cette majorité vit désormais dans la peur du lendemain.
Accaparée par ses difficultés du quotidien, elle n’a plus forcément l’énergie pour se battre. Évoluant dans une société en perte de repères, victime d’une vaste entreprise de déconstruction et de propagande idéologique, elle éprouve de plus en plus de difficultés à discerner les causes pour lesquelles il serait pourtant juste et nécessaire de se battre.
Dressée depuis 2020 à se confiner, à être tracée, à obéir aveuglément au diktat médiatico-pharmaceutique, cette majorité constitue aujourd’hui un archétype de société conformiste puisque pusillanime. Ce triste constat n’est flatteur que pour Orwell, qui, hélas, avait vu juste.
C’est cette majorité à qui je m’adresse. C’est cette majorité qui a besoin d’être encouragée et d’être aidée.
C’est aussi cette majorité qui n’a parfois pas encore compris à quel point le combat pour la protection de l’enfance est essentiel à la défense de nos intérêts. Ce combat est capital pour ne pas perdre le contrôle de notre avenir. Un peuple fort est un peuple qui peut se projeter dans l’avenir et s’identifier dans le passé. Un peuple fort est un peuple qui ne se laisse pas asservir et qui demeure souverain : un peuple fort est le prérequis indispensable à toute démocratie.
De la promotion scolaire de l’idéologie transgenre[2], en passant par la découverte prématurée de pratiques sexuelles débridées, le sexe devient omniprésent et omnipotent pour nos enfants. Inévitable composante sociale de nos sociétés occidentales progressistes, il inonde le net, la télévision, la mode, et maintenant, l’école. Il doit prévaloir dès le plus jeune âge et le gouvernement actuel fait de l’hypersexualisation des enfants son cheval de bataille.
Gageons qu’il s’agira avant toute chose d’un cheval de Troyes !
La déconstruction par l’hypersexualisation de la société[3] est en ce sens une arme redoutable pour nous fragmenter dans des logiques idéologiques et individualistes de niches qui complexifieront les rapports sentimentaux, généreront de l’instabilité familiale et, bouleversement anthropologique majeur, conduiront à la disparition de la généalogie par l’ouverture des marchés de la GPA et de la PMA.
Ainsi atomisée, la société du futur sera dans l’impossibilité de constituer un bloc stable et contestataire défendant des valeurs communes pour s’opposer à une élite organisée cherchant à la spolier, à l’asservir et à l’exploiter. Le totalitarisme s’installe toujours de façon insidieuse.
Il est grand temps que la propagande idéologique nauséabonde qui s’abat sur nos enfants cesse enfin. Cela ne peut passer que par des actions de parents responsables qui osent défier le système quand ils estiment qu’il expose leurs enfants à un danger. Force doit rester à la loi tant que celle-ci œuvre encore pour la protection de l’enfance ; les parents ne doivent pas hésiter à saisir la justice dès lors que les atteintes sont suffisamment caractérisées. Il s’agit d’un combat pour nos enfants et pour leur avenir.
ADJ (e.r) François DUBOIS
Sous prétexte de santé, les idéologies de la sexualité précoce et de l’identité de genre sont partout.
Éducation précoce à la sexualité, théories des genres, droits sexuels, les programmes sur la sexualité sont à la une de la rentrée et font des mécontents. De nombreux parents expriment leur colère face à des activités qu’ils estiment inadaptées voire choquantes. En Belgique, la question est au centre de l’attention et a donné lieu à des manifestations contre les obligations autour des animations ‘à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle’ votées il y a peu. En toile de fond, une volonté des organisations internationales de faire de la santé sexuelle et de l’identité des genres une priorité de l’agenda 2030.
[...]
Ainsi, il a tout d’abord découvert le désir sexuel – octroyé par Lucifer – vers le milieu de l’Époque Atlantéenne, puis l’affection pour la famille (parents et enfants) donnée par Gabriel durant cette même Époque. Ensuite, des formes d’amour plus spirituel ont éclos durant l’époque préchristique avec Krishna et la dévotion (amour pour une divinité), ou le Bouddha Gautama et la compassion (partager la souffrance d’autrui).
Jusqu’à la Venue du Christ il y a deux mille ans, l’être humain n’étant pas encore suffisamment individualisé, il ne pouvait être question d’un amour individuel.
En revanche, avec l’Incarnation du Fils de Dieu déclenchant l’intériorisation du « Je » et l’individualisation de la pensée, l’humain a commencé à ressentir un amour individuel.
L’amour véritable ou vertueux résulte de la distinction d’une personne particulière : « l’élue de notre cœur ».
Cela suppose la reconnaissance – même inconsciente – du « Je » particulier et individuel qui nous attire en l’autre, car il crée une résonance avec notre propre « Je » individuel.
[...]
Ils vous feront croire le contraire, normal c'est leur monde inversé et du mensonge perpétuel.
La brochure s’appelle « Hey You », a été rédigée par la fondation « Santé sexuelle Suisse » et fait débat au Palais fédéral. La fondation, qui reçoit environ 800 000 francs de la Confédération sur son budget total de 1,2 million, serait beaucoup trop explicite dans ce livret, estiment certains parlementaires. Raison pour laquelle la conseillère nationale Verena Herzog (UDC/TG) déposera ce jeudi une intervention dans laquelle elle demande au Conseil fédéral de prendre position.