u XIX° siècle, les Empires allemand et austro-hongrois projetaient de détruire leur rival, l’Empire russe. Pour cela, les ministères des Affaires étrangères allemand et austro-hongrois lancèrent une opération secrète commune : la création de la Ligue des peuples allogènes de Russie (Liga der Fremdvölker Rußlands - LFR).
Proclamation de l’Ukraine indépendante avec les dignitaires nazis. Derrière les orateurs, les trois portraits affichés sont ceux de Stepan Bandera, d’Adolf Hitler et de Yevhen Konovalets.
En 1943, le III° Reich créa le Bloc anti-bolchévique des nations (ABN) pour disloquer l’Union soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et les États-Unis récupèrent les nazis et leurs collaborateurs et entretinrent l’ABN. Cependant, compte tenu des millions de morts dont il s’était rendu coupable, Frank Wisner, le numéro 2 de la CIA, réécrivit son histoire. Il fit imprimer quantité de livrets prétendant que l’ABN avait été créé à la Libération. Il prétendit que les peuples d’Europe centrale et de la Baltique avaient tous, collectivement, lutté à la fois contre les nazis et contre les Soviétiques. C’est un énorme mensonge. En réalité, de nombreux partis politiques d’Europe centrale ont pris le parti des nazis contre les Soviétiques, constituant des divisions SS et fournissant la presque totalité des gardiens des camps d’extermination nazis.
John Loftus, le procureur spécial de l’Office of Special Investigations, unité du secrétariat états-unien à la Justice, a témoigné qu’il avait trouvé, en 1980, une petite ville dans le New Jersey, South River, abritant une colonie d’anciens SS Biélorusses. À l’entrée de la ville, un monument aux morts, orné des symboles SS, célébrait leurs camarades tombés au combat, tandis qu’à l’écart, un cimetière abritait la tombe du Premier ministre nazi biélorusse, Radoslav Ostrovski.
On croit souvent que les États-Unis ont combattu les nazis et les ont jugés à Nuremberg et à Tokyo. Mais c’est faux. Si le président Roosevelt était un libéral convaincu, il a cru possible de recruter des traitres et de les mettre à son service. Cependant comme il est mort avant la fin du conflit, les criminels dont il s’était entourés sont parvenus aux plus hautes fonctions. Ils ont détourné certaines administrations pour poursuivre leurs objectifs. C’est ce qui s’est passé avec la CIA.
Les efforts du Congrès avec la commission Church qui révéla les crimes de la CIA dans les années 50 et 60 n’ont pas servi à grand-chose. Tout ce monde opaque est retourné à la clandestinité, mais n’a pas cessé ses activités.
Les « nationalistes intégraux » ukrainiens de Dmytro Dontsov et ses hommes de main Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko ont suivi cette filière. Le premier, qui était déjà un agent secret du kaiser Wilhelm II, puis du führer Adolf Hitler, fut récupéré par la CIA, vécu au Canada et mourut en 1973 dans le New Jersey, à South River, contrairement à ce que prétend sa notice Wikipedia. C’était un des pires criminels de masse du Reich. Il avait disparu d’Ukraine pendant le Guerre et était devenu administrateur de l’Institut Reinard Heydrich à Prague. Il fut un des concepteurs de la solution finale des questions tsiganes et juives.
Tchang Kaï-Chek et Iaroslav Stetsko lors de la fondation de la Ligue anti-communiste mondiale.
Ses hommes de main, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko, ont été engagés par la CIA à Munich. Ils ont assuré les émissions en langue ukrainienne de Radio Free Europe et organisé des opérations de sabotage en Union soviétique. Stepan Bandera avait perpétré quantité de massacres et proclamé l’indépendance de l’Ukraine avec les nazis. Cependant, lui aussi, avait disparu d’Ukraine pendant la Guerre. Il assura avoir été emprisonné en « honorable captivité » dans un camp d’extermination. C’est peu probable puisqu’il ressurgit en 1944 et se vit confier par le Reich de gouverner l’Ukraine et de combattre les Soviétiques. Il est possible qu’il ait habité au siège de l’administration des camps, à Oranienbourg-Sachsenhausen, et qu’il y ait travaillé au projet nazi d’extermination des « races » sensées corrompre les Aryens. Durant la Guerre froide, il se promena dans le « monde libre » et vint au Canada proposer à Dmytro Dontsov de devenir le chef de son organisation.
Le temps a passé, ces criminels de masse sont morts sans jamais avoir eu à rendre de compte. Leurs organisations l’OUN et l’ABN auraient dû disparaître aussi. Il n’en est rien. L’OUN s’est reconstituée à la faveur de la guerre en Ukraine. L’ABN aussi. Il dispose désormais d’un site internet. On peut y lire les livrets de propagande d’après-guerre selon lesquels l’organisation n’a jamais existé avant la chute du Reich. L’ABN se prolonge aujourd’hui avec le « Free Nations PostRussia Forum » (Forum des nations libres de la Post-Russie) qui se tiendra les 26-27-28 septembre à Londres, à Paris, et possiblement à Strasbourg. Son objectif est toujours le même : disloquer la Fédération de Russie en 41 États distincts. Aucun doute n’est possible sur la filiation de ce forum : alors qu’il prétend s’exprimer pour les peuples de Russie, il ne se contente pas d’accuser Moscou, mais s’en prend aussi à la Chine populaire, à la Corée du Nord et à l’Iran. Dans ses documents il aborde aussi la question du Venezuela, de la Biélorussie et de la Syrie. Or l’ABN a participé à la création et à l’animation de la Ligue anti-communiste mondiale, où se réunissaient la plupart des dictateurs de la planète, désormais élégamment dénommée : Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie.
Ce Forum des nations libres de la Post-Russie a été créé par la CIA en réaction à l’intervention militaire russe en Ukraine. En un an et demi, il s’est déjà réuni 7 fois, en Pologne, en Tchéquie, aux États-Unis, en Suède et aux Parlements européen et japonais. Simultanément la CIA a créé des gouvernements en exil pour la Biélorussie et pour le Tatarstan, comme il l’avait fait pour l’Iraq et la Syrie. Personne ne les a encore reconnus, mais l’Union européenne les a déjà reçus avec déférence. Ces gouvernements en exil s’ajoutent à celui d’Itchkérie (comprendre Tchétchénie) déjà ancien.
La Russie a mis en service le nouveau missile balistique intercontinental RS-28 Sarmat, a annoncé Youri Borisov, chef de l’agence spatiale russe Roskosmos, cité par les agences de presse russes. Le président Vladimir Poutine avait annoncé en juin que le missile à propulsion nucléaire serait bientôt mis en service.
Le puissant missile, dont le nom de code OTAN est SS-X-30 Satan 2, peut transporter jusqu’à 15 ogives contrôlables individuellement, selon des sources russes. Les milieux militaires américains, quant à eux, penchent plutôt pour un maximum de dix ogives. Ce missile de 208 tonnes a une portée d’environ 18 000 kilomètres.
00:00 Géopolitique profonde
– Cours de russe avec LOGIOS. Code promo : STRATPOL10
01:20 Economie
– Scholz, Macron et les sanctions
– €86 milliards pour l’Ukraine
– Nouriel Roubini : effondrement bancaire US
– Effondrement industriel allemand
– Pétrole à $300 et gaz russe
– Réparer Nord Stream ?
– Stagnation chinoise ?
– Russification du Superjet 100
– Ceinture routière de la mer d’Azov
– Pont sur l’Ienisseï
– Visa électronique russe
21:00 Politico-diplomatique
– Démission des ministres de la défense anglais et ukrainien
– Sarkozy persiste et signe
– Heisbourg & IISS contre la France & Russie
28:10 Terrorisme
– Saboteurs à Briansk
29:05 Armement
– Aide militaire US
– Leurres ukrainiens
– KA-52 + missiles
– R-37M : 400km + mach 6
– Pont de Crimée sous protection
34:40 Considération générales
– Attaques massives de drones ukrainiens
– Kievstar et les 400 000 morts
– « Le Monde » dit la vérité !
– Thermopyles 2.0
40:45 Carte des opérations militaires
00:00 Géopolitique profonde
LOGIOS Online
Mise au point
Village Russie
04:00 Economie
Baisse du rouble
Croissance russe
Rouble vs Yuan
Augmentation des profits pétroliers
La construction, moteur de l’économie russe
ROSATOM en pleine expansion -Industrie à Marioupol
Voiture chinoise à Kaliningrad
Dollar vs Roupie
LUNA-25 en orbite
17:03 Politico-diplomatique
Pas d’Ukraine au G20
Rencontre Erdogan-Poutine
Sarkozy le pragmatique
22:43 Sociétal
Kremlin vs LGBT
Douma vs avortement
25:28 Armement
Forum militaro-technique en Russie
Shoïgu : défaire militaro-politique de l’OTAN
Bombes planantes
Général Ignat : X-22 intouchable
30:20 Considérations générales
Armée OTANO-TIKTOK
Echec de l’offensive, à qui la faute ?
La guerre longue -Mobilisation générale ?
82e aéroportée, l’ultime brigade ?
Biletsky à Artëmovsk
41:20 Carte des opérations militaires
Les satellites d’ailleurs ont profondément changé cette guerre, où tous les mouvements de troupe sont devenus presque transparents, même de nuit, et où les défenseurs sont désormais largement favorisés. Pourquoi alors est-ce la Russie qui a adopté la tactique défensive que l’Ukraine aurait du déployer ? Cette guerre marquera-t-elle, comme l’espèrent certains analystes russes, l’implosion de l’OTAN ?
Idriss Aberkane fait le point avec Xavier Moreau.
« Etre l’ennemi des Etats-Unis est dangereux, mais être leur ami est fatal »
02:50 : De Gaulle, un homme à abattre
05:30 : Économie
L’homme malade de l’Europe
Marc Touati et l’économie mondiale
Baisse du rouble et parité de pouvoir d’achat
18:10 : Terrorisme
Adolescents russes et terrorisme ukrainien
Navalny +19 ans de prison
Libérez Julian Assange
21:00 : Armement
ORSIS T5000 vs OTAN. Erratum portée de 1500 mètres.
Véhicules OTAN inadaptés
Nouvelles tactiques ukrainiennes
34:10 : Carte des opérations militaires
Offensives Tik Tok
Trou à $1 million
42:10 : Célébrations
Solution croate
Bon anniversaire à Nikolai Kulpov
La sortie de la Russie a coûté cher aux groupes européens. Selon le Financial Times, qui a décortiqué les rapports annuels et bilans financiers de quelques 600 groupes européens, 176 entreprises ont d’ores et déjà engrangées des pertes pour un montant total de plus de 100 milliards d’euros. Et il ne s’agit là que des pertes directes, les charges ou dépréciations liées à la vente, la fermeture ou la réduction de l’activité en Russie. Ces chiffres ne tiennent ainsi pas compte de tous les effets macro-économiques comme la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières.
0:00 Introduction
Géopolitique profonde
1:22 Economie
Perspectives économiques russes
Perspectives hydrocarbures russes
MS-21 pour Air Oural
Contre-sanction et protectionnisme
Rouble numérique
9:50 Politico-diplomatique
Macron et l'accord céréalier
Sommet Rusafrique
Rencontre Poutine-Loukachenko à Kronstadt
Arménie vs Azebaïdjan
Shoïgu en Corée du Nord
16:25 Armement
Munitions : famine en occident
Kiev vs Onyks
F16 : en avoir ou pas ?
21:00 Considérations militaires
Drones kiévien sur Moscou
Bombardement d'Odessa
Offensive, cette fois c'est la bonne
27:10 Carte des opérations militaires
Ne vous y trompez pas, le « libéralisme facile » ne nuit pas au pays. Il n'y a pas de "libéralisme léger" comme il n'y a pas de "nécrose légère". La nécrose doit être amputée.
« J'ai l'impression que la racine maléfique du libéralisme n'a pas encore été extraite des plus hautes couches du pouvoir. C'est pourquoi le SVO glisse. C'est pourquoi le gouvernement hésite, n'attendant que la première occasion pour faire marche arrière. C'est pourquoi ici et là les traîtres reviennent encore (ce qui veut dire que quelqu'un les renvoie). C'est pourquoi la direction militaire est fiévreuse. C'est pourquoi les gens et la société ne reçoivent aucune réponse à des questions simples. C'est pourquoi les ennemis internes ne sont pas exécutés, mais récompensés. Mais tout a déjà été dit : soit le libéralisme, soit la Russie. Et il semble que le président l'ait dit clairement - oui, par le fait même du début du NWO ! - ce qui choisit la Russie. Et malgré cela, la racine du libéralisme, et donc de la trahison, n'est pas décapitée ».
La Russie n'existera que s'il n'y a plus de libéraux. Sinon, il n'y aura pas de Russie »
Géopolitique profonde
- Partis de la paix en France.
Economie
- Nouriel Roubini et les banques US.
- « Chips act » dans l’Union européenne.
- La Chine et le nucléaire.
- Désoccidentalisation de Rosneft.
- Aide sociale pour les femmes enceintes.
Politico-diplomatique
- La CIA recrute en Russie.
- L’Iran dans l’organisation de la coopération de Shangaï.
- Attali et BHL contre l’Europe.
- Ukro-bolchévisme.
Armement
- Missiles à volonté pour la Russie.
- Kiev cherche flotte désespérément.
Considérations militaires.
- Echec de l’offensive Otano-kiévienne : à qui la faute ?
- Diversions kiéviennes.
- Fin de la pensée magique gamelinique ?
Entre autres exploits, il a fait de tout l’Occident collectif un cul absolu, intergalactique, des grands médias – une fois de plus.
Il a rallié pratiquement tous les Russes pour mettre fin plus rapidement à l’opération militaire spéciale (OMS) ou à la « quasi-guerre » (selon certains milieux d’affaires).
Lui-même et le FSB ont dressé une liste impressionnante de traîtres et de membres des 5e et 6e colonnes, qui seront traités comme il se doit.
Et il jouit désormais d’une liberté illimitée pour déployer de facto des pouvoirs de loi martiale dans le cadre d’opérations antiterroristes (CTO).
Autant Poutine a aidé l’éternel Loukachenko en août 2020, empêchant un changement de régime en Biélorussie, autant le bon vieux Luka a empêché la Russie de sombrer dans la guerre civile en juin 2023.
Une vaste opération complexe de lutte contre le terrorisme est désormais en cours à Moscou et au-delà, tandis que les spécimens occidentaux de sous-zoologie sont stupéfaits, hébétés et confus : n’était-ce pas censé être le moment où Poutine rencontrait son tsar Nicolas II ?
Un premier coup d’œil sur l’échiquier nous apprend que toutes les pièces semblent tomber au bon endroit.
- Prighozin obtient un parachute doré en Biélorussie.
- Shoigu est peut-être sur le point d’être limogé, peut-être même Gerasimov (oui, il y a des couches profondément dysfonctionnelles au sein du ministère de la défense).
- Les musiciens de Wagner seront incorporés en tant que corps d’armée régulier.
- Ils peuvent continuer à faire des affaires en Afrique : la demande est énorme.
Que s’est-il réellement passé après Le jour le plus long ?
Des fonds considérables de la CIA ont peut-être changé de mains. Mais en fin de compte, le « coup d’État » pourrait s’avérer être la plus grande opération de trolling russe jamais réalisée contre l’Occident.
La mère de tous les Maskirovkas
La tentative de « coup d’État » d’Evgueni Prigojine peut-elle renverser le sort des armes en Ukraine ? C’était le souhait de l’Otan qui espérait ce soulèvement et a réveillé ses agents dormants en Russie. Le Royaume-Uni et les États-Unis entendaient réaliser enfin la partition du pays qu’ils n’avaient pas pu mener à terme en 1991.
La création de sociétés militaires privées (SMP), dont le Groupe Wagner, était une idée validée par le président Vladimir Poutine pour tester de nouvelles formes de commandement avant de les choisir et d’imposer les meilleures dans son armée. En quelques années, ces sociétés ont effectivement testé bien des méthodes et souvent prouvé leur efficacité. Le moment était venu de terminer la restructuration de l’armée russe en les dissolvant et en intégrant leurs forces dans l’armée régulière. Une date limite avait été fixée par le président Poutine : le 1er juillet. Le mois dernier, le ministère de la Défense a donc envoyé des projets de contrats aux différentes sociétés militaires privées pour planifier leur incorporation. Mais le Groupe Wagner a refusé d’y répondre et Evgueni Prigojine a intensifié ses insultes contre le ministre et le chef d’état-major.
Il faut bien comprendre ce qui se passe : la création de sociétés militaires privées par la Russie est l’équivalent de ce que les États-Unis ont fait, sous le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, lorsqu’ils ont multiplié le recours aux SMP en marge du Pentagone. Au début cela a fonctionné, mais ces sociétés ont aussi travaillé pour la CIA et le mélange des genres a abouti à des catastrophes en série. Lorsqu’elles ne travaillaient que pour le Pentagone, leurs dirigeants s’exprimaient en public, comme Erik Prince de Blackwater. Mais jamais ils n’ont pris position contre le secrétaire à la Défense ou contre le président du comité des chefs d’état-major.
Soit dit en passant, ni les soldats états-uniens de Blackwater, ni les russes de Wagner ne sont des mercenaires. Ils se battent pour leur pays et sont payés pour prendre des risques démesurés que l’on ne peut pas demander à des soldats réguliers. Au contraire, les mercenaires se battent pour de l’argent sous le commandement d’une puissance étrangère.