00:00 Censure généralisée. VPN obligatoire.
05:35 Nouvelles économiques. Coopérations sino-russes.
07:46 Le paradis énergétique russe.
10:38 Loyauté à la polonaise.
11:05 Les milliardaires quittent le navire.
13:43 Carte des opérations militaires.
22:52 Zelenski et le piège de Kherson.
24:35 Bombardements stratégiques russes.
27:20 Discours de Poutine à Valdaï.
30:20 Les trois phases de l'opération spéciale.
Les activités du corps expéditionnaire américain, qui est resté dans le pays pendant 18 mois, ont depuis longtemps disparu des livres d’histoire aux États-Unis, mais les Russes considèrent toujours cet incident comme un nouvel exemple de l’intervention incessante des États-Unis dans les affaires de leurs voisins. Le fait est que les élites de Washington se sont toujours mêlées des affaires de la Russie malgré les fortes objections de Moscou. En fait, un grand nombre d’élites occidentales pensent non seulement que la Russie devrait être divisée en unités géographiques plus petites, mais aussi que le peuple russe devrait se réjouir d’une telle issue. Les dirigeants occidentaux de l’anglosphère sont tellement consumés par leur orgueil démesuré et leur sentiment aveugle d’être dans leur bon droit qu’ils croient sincèrement que les Russes ordinaires aimeraient voir leur pays divisé en petits États qui resteraient ouverts à l’exploitation vorace des géants pétroliers occidentaux, des sociétés minières et, bien sûr, du Pentagone. Voici comment le cerveau géopolitique de Washington, Zbigniew Brzezinski, résume la situation dans un article de Foreign Affairs.
« L’objectif de l’Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre nation. Ils déclarent ouvertement que, puisqu’ils ont réussi à briser l’Union soviétique en 1991, il est maintenant temps de diviser la Russie en de nombreuses régions distinctes qui se disputeront les unes les autres. »
00:00 La technologie nous rendra libre
03:25 La sale guerre de Macron
08:10 "Bombe sale" nucléaire kiévienne
10:00 Menace sur le barrage de Novaia Kakhovka
11:59 Quelques mois pour réparer Nord stream 1&2
13:10 Midterms : L'Amérique contre la guerre
15:30 Sanctions : économie de marché vs socialisme
21:20 Nouvelles du front : Kiev piétine, l'hiver arrive, Gamelin Yakovleff
26:45 Carte des opérations militaires
Immédiatement après que la preuve de l’explosion des gazoducs a été apportée, tout le monde (y compris moi-même) a avancé sa théorie sur le coupable.
Nombreux sont ceux qui, par réflexe, pointent du doigt les déclarations de Joe Biden et de Victoria Nuland concernant la suppression du gazoduc Nordstream 2 avant que la guerre en Ukraine n’éclate. Mais, et alors ? Pourquoi avoir attendu sept mois pour mettre cette menace à exécution ? Et pourquoi se débarrasser en même temps de Nordstream 1 ?
L’argument repose sur l’idée que les États-Unis sont désormais un État voyou entièrement contrôlé par des néoconservateurs qui y voient l’occasion de faire d’une pierre deux coups sur le plan géopolitique, en entrant en guerre contre la Russie tout en reprenant la domination sur une Europe vassale.
C’est en effet le sentiment qui prévaut dans l’ensemble des médias alternatifs anti-américains. De Pepe Escobar à Bernard de Moon of Alabama, l’empressement à faire le lien entre le mobile (Escobar) et les moyens (MoA) est assez convaincant.
Cependant, je ne suis pas d’accord...
À force de laisser Kiev faire tout ce qu’elle veut, même les pires crimes de guerre et actes terroristes, l’Occident encourage l’Ukraine à continuer à jouer avec le feu, au risque de provoquer un désastre qui dépasserait les frontières du pays.
Le 23 octobre 2022, le ministre russe de la Défense s’est entretenu par téléphone avec les ministres de la Défense des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Turquie. Sergueï Choïgou a abordé la situation en Ukraine, et a surtout fait part des inquiétudes de la Russie sur d’éventuelles provocations de l’Ukraine avec l’utilisation d’une bombe sale (bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs qui seront dispersés lors de l’explosion).
Le lendemain, le chef des troupes de protection contre les risques NRBC (Nucléaires Radiologiques Biologiques et Chimiques) russes, le lieutenant général Igor Kirillov, a tenu une conférence de presse sur le risque d’une provocation de l’Ukraine à l’aide d’une bombe sale. Le but étant d’essayer d’isoler Moscou sur la scène internationale en faisant passer la Russie pour un état terroriste ayant eu recours à l’arme nucléaire contre un pays qui n’en est pas doté.
Mais à mon sens ce n’est pas le seul but recherché tant par Kiev, que par Londres, Washington, ou même Bruxelles. Une provocation à la bombe sale permettrait à l’Ukraine de sécuriser le soutien occidental en matière d’armes et d’argent, en renforçant la propagande anti-russe présente en Occident, et en servant de diversion aux tensions sociales croissantes qui deviennent problématiques en Europe.
L’expert a noté qu’un rôle important dans les événements qui se déroulent en Ukraine est joué par les moyens de reconnaissance aérienne américains, à savoir les avions de contrôle de combat E-8 Joint STARS et de désignation de cibles. Ces avions sont équipés de radars qui permettent de suivre jusqu’à 600 cibles au sol simultanément. Ils enregistrent les mouvements des troupes russes et transmettent à l’armée ukrainienne des données sur leur emplacement, leur vitesse de déplacement et leur direction.
Le réseau de reconnaissance aérienne de l’OTAN comprend de nombreux types d’aéronefs différents, en plus du E-8 dont on se souvient, il comprend E-3 AWCS, EC-135, RQ-4B. Ils patrouillent la partie nord de la mer Noire et la frontière avec la Roumanie avec la Pologne. Ils sont combinés en un seul réseau, à travers lequel les données reçues sont envoyées aux stations au sol situées en Ukraine. L’expert estime que la destruction des communications entre les forces armées ukrainiennes et la reconnaissance aérienne de l’OTAN est une cible secrète des frappes russes sur les infrastructures ukrainiennes. Il y a quelque temps, j’ai reçu un message démontrant que ces actions ont déjà porté leurs fruits.
« Dans un communiqué de presse daté du 18 octobre, le représentant du ministère russe de la Défense Igor Konashenkov a déclaré que les forces armées russes avaient détruit la station de communication spatiale du Centre de communication du gouvernement ukrainien, situé dans la région d’Odessa », a déclaré Valentin Vasilescu.
– Les Ukrainiens et nous sommes un seul peuple, et nous voulons que l’Ukraine soit indépendante de l’Occident et de l’OTAN et un État ami pour la Russie. Notre adversaire est un régime criminel qui pousse les citoyens ukrainiens à la mort ;
– Dans l’ensemble, la situation dans la zone de l’opération spéciale peut être qualifiée de tendue / difficile ;
– L’ennemi n’abandonne pas les tentatives d’attaque des positions des forces armées RF, notamment sur les zones de Kupyansk, Krasny Liman et les directions Nikolaevo-Krivorozhsk ;
– Les pertes quotidiennes de l’ennemi s’élèvent à des centaines de personnes tuées et blessées (entre 600 à 1000 par jour) ;
Une façon de faire qui déconcerte les Américains autant qu'elle déstabilisa Napoléon.
Le mode panique est bien réel.
Entretien avec Alexandre N.
CdS: Quand nous en avons parlé il y a quelques jours, déjà, vous étiez formels: “A Washington, ils sont en mode panique”, m’avez-vous déclaré.
Alexandre N: Pour la Maison Blanche, la messe est quasiment dite, si j’ose dire : la momie vivante et son entreprise d’embaumeurs lutte de plus en plus contre une démence sénile de moins en moins contrôlable.
...
Les généraux russes perdent du terrain dans le Donbass. Incompétence ? trahison ? Le président tchétchène Ramzan Kadyrov lance l'alerte.
Le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, n’est pas homme à garder sa langue dans sa poche, surtout quand il s’agit de soldats qui mouillent la chemise au front. Suite au retrait des troupes russes dans la ville de Lyman sous commandement du colonel-général Alexander Lapine, Kadyrov voit dans la stratégie de guerre du colonel de graves manquements en terme de communication et d’approvisionnement en munitions nécessaires pour les soldats.
Des référendums ont eu lieu dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporozhye et de Kherson. Les gens ont fait leur choix, un choix clair. Et cela, bien sûr, est leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans le premier article de la Charte des Nations unies, qui parle directement du principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.
Le mari polonais d’Anne Applebaum, la conseillère néo-conservatrice de l’administration Biden et de Hillary Clinton, célèbre l’attaque contre Nord Stream comme un acte de terrorisme d’Etat des Etats-Unis qui condamnera des millions d’Européens à un hiver glacial.
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui relient la Russie à l’Allemagne, ont-ils fait l’objet d’un sabotage ? La question ne semble plus faire de doute ce mardi soir. Lors d’une conférence de presse, la première ministre danoise Mette Frederiksen a évoqué des «actes délibérés» : «On ne parle pas d’un accident», a-t-elle ajouté sans toutefois désigner un suspect. Pour Copenhague, les trous par lequel s’échappe le gaz sont «trop gros» pour être de cause accidentelle ; ces derniers auraient été provoqués «par des détonations», a expliqué le ministre de l’Energie Dan Jørgensen. Les fuites devraient durer «au moins une semaine», selon Copenhague.
Le 27 septembre 2022, après cinq jours de scrutin, les régions du Donbass (RPD et RPL – Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk), de Kherson et de Zaporojié, ont voté à une écrasante majorité pour leur intégration à la fédération de Russie.
Les personnes qui travaillaient pendant les quatre jours de vote à domicile, ou qui n’ont pas pu entendre passer les unités de vote mobile, se sont rendues aujourd’hui dans les bureaux de vote proches de chez eux, malgré les bombardements qui se faisaient entendre partout.