Nous sommes tous de vrais ânes essayant d’attraper une carotte qui nous pend devant le museau mais que l’on nous a attachée dans le dos. Autant dire, que nous devons tous nous préparer à l’absence de retraite. Seuls ceux qui ne marchent plus dans la croyance de la combine gouvernementale s’en sortiront.
Les autres tenteront désespérément d’attraper la carotte.
Lisez plutôt le titre de cet article du Figaro.
Pourquoi il faudrait repousser l’âge de la retraite à 68 ans
« Les cendres de la bataille sur la retraite à 64 ans sont à peine éteintes, que des économistes plaident maintenant pour reporter l’âge du départ jusqu’à 68 ans. C’est une question de démographie. À l’exception de l’Afrique, toutes les régions du monde vont voir un ralentissement de la croissance de la population en âge de travailler. « En Europe, la situation est encore plus préoccupante, avec un recul attendu de la population en âge de travailler de -0,6 % en moyenne par an d’ici 2050 », explique Ana Boata, directrice de la recherche économique d’Allianz Trade. Résultat: la population âgée de 20 à 64 ans en Europe devrait diminuer de 439 à 370 millions de personnes d’ici à 2050.
Dans une étude sur le sujet, l’assureur allemand calcule qu’un report du départ de la retraite à 68 ans permettrait à l’Europe d’étoffer la population active de 6 millions de personnes, ce qui contribuerait à maintenir la croissance de l’activité économique et, in fine, à l’équilibre des régimes de retraite. Aujourd’hui, seul un Européen sur deux âgé de 60 à 64 ans travaille encore. Il ne s’agit pas ici de plaider pour un report de l’âge légal de départ à la retraite, objet de la réforme controversée d’Emmanuel Macron. Mais, dans les pays où ce n’est pas le cas, simplement d’autoriser ceux qui souhaitent continuer à travailler à le faire, et leur donner les conditions afin que cela soit possible. En résumé, de lutter contre «l’agisme» sur le marché du travail, plaide l’étude. »
Victor Castanet livre le second tome d’une plongée inquiétante dans les secrets du groupe Orpea, leader mondial des Ehpad et des cliniques. Il dénonce maltraitances au quotidien et magouilles politiques.
Restrictions sur l’hygiène, les soins médicaux, la nourriture (« pas plus de deux biscottes au petit-déjeuner »), sur le personnel, pensions à des prix exorbitants, duperies sur les fournitures… Orpea est le numéro un mondial de ce secteur juteux qui spécule sur la détresse des plus âgés : 65 000 employés à travers le monde, 1 156 établissements en Europe et en Amérique latine, dont 220 Ehpad en France. Tout cela pour un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros en 2021.
« Dès que je suis arrivée dans cette unité, dès que l’ascenseur s’est ouvert, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Déjà il y avait cette odeur terrible de pisse, dès l’entrée. Et je savais que c’est parce que [les résidents] n’étaient pas changés assez régulièrement. […] Ça s’est révélé être le cas […]. Je ne vous dis pas à quel point il fallait se battre pour obtenir des protections pour nos résidents. Nous étions rationnés : c’était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu’il ait une gastro, qu’il y ait une épidémie. Personne ne voulait rien savoir »
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Lorsque je parle autour de moi, je n’entends pas grand monde se réjouir de cette réforme des retraites poussant l’âge à 65 ans.
Pour quoi?
Tout simplement parce que l’écrasante majorité des gens sait très bien qu’au delà même des capacités physiques, il y a une évidente lassitude qui s’installe avec le temps, l’âge et les années.
Evidemment quand on gagne 50 000 euros par mois, la lassitude est souvent moindre.
Vous avez en effet, comme pour la météo, la température réelle et la température ressentie.
A 50 K€ par mois, le ressenti est nettement plus favorable, mais comme cela concerne 0.01 % de la population excluons ces cas-là et parlons des vrais gens.
Le prof qui va jeter ses élèves par la fenêtre bien avant l’âge de 65 ans d’ailleurs ou partir en dépression .
Reprenons quelques chiffres avant d’aller faire travailler ceux qui travaillent déjà.
Elisabeth Borne doit présenter ce 10 janvier le projet de réforme des retraites. Ardemment souhaitée par Emmanuel Macron, la réforme vise à reculer l’âge légal de départ à taux plein à 65 ans. Cela fait des semaines que les membres du gouvernement et de la majorité avancent des arguments parfois fallacieux pour tenter de justifier cet allongement de la durée de travail.
Basta! est allé regarder de plus près.