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Stratpol : bulletin n°179

StratpolPoutine vs CIA, Serbie vs OTAN, 12 000 FAB.

Stratpol - 31 mar 2024

STRATPOL : bulletin n° 179 de Xavier Moreau

   

01:00 – Économie
Le lent déclin du charbon (Bloomberg)
Micro-électronique russe
Mark Rutte en Chine
Alliance Framatom – Rusatom
Social ou militaire (Wall Street Journal) ?

06:45 – Politico-diplomatique
Il y a 25 ans, victoire de la Serbie contre l’OTAN

08:45 – Terrorisme
Ukraine : repaire de terroristes
Attentat du Crocus City Hall

18:10 – Empire du mensonge
Jubilation gaucho-terroriste
Guerre de religions

20:05 – Armement
Patriot pour tous
Challenger II
12 000 FAB/mois

22:07 – Considérations militaires générales
Pas de guerre contre l’OTAN
La chute de Kiev
Offensive d’été russe
Conscription générale

29:09 – Carte des opérations militaires

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Poutine répond à l'Occident et Macron

Réseau InternationalVladimir Poutine répond à Emmanuel Macron

Réseau International - 12 mar 2024

Conséquences des déclarations de Macron.

   

« L’Occident continue de mentir et de terroriser le monde. Aujourd’hui, l’Occident prétend sans vergogne que la Russie aurait l’intention d’attaquer l’Europe. Mais vous et moi savons qu’ils racontent n’importe quoi ».

Vladimir Poutine

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pauvre France

QactusLa France comprend-elle bien ce qui va lui arriver ?

Qactus - 26 fév 2024

L’ancien président Dmitry Medvedeev ne s’y est pas trompé quand, tout début janvier dernier, il avait déclaré que la France était un ennemi hier, et est un ennemi aujourd’hui.

   

Ses déclarations avaient déclenché un tollé chez les français qui déclarent soutenir la Russie, mais force est de constater aujourd’hui que l’analyse de Medvedev est confortée par les récentes actions de Macron qui, rappelons-le, a été élu puis ré-élu alors qu’il avait déjà décidé de soutenir la Russie. Macron est donc le président légal et légitime de la France et les français qui ne partagent pas ses opinions seront bien obligés, par le jeu de la “démocratie”, de les assumer.

Il y a quelques jours, Macron a décidé d’envoyer plusieurs centaines de missiles à longue portée, parfaits pour frapper la Russie en profondeur. La France avait déjà justifié le bombardement de civils par l’Ukraine à Belgorod (25 morts), elle pourra donc justifier les victimes civiles des villes en Russie.

Macron par ailleurs même s’il ne le revendique pas, a envoyé plusieurs officiers non seulement en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev (contrôle des drones et usage des canons Caesar en particulier), et a envoyé ces dernières semaines plusieurs officiers de la DGSE en Russie, “anonymement” (du moins, le croit-il).

Ce n’est pas tout ! Macron la semaine dernière a indiqué sa décision de former une base arrière de l’OTAN dans un pays autrefois “ami” de la Russie, l’Arménie. L’Arménie dont le président est non pas une girouette comme le disent certains, mais un véritable traitre envers la Russie qui depuis des mois fait la danse du ventre devant l’OTAN… tout en implorant la Russie de l’aider face au Tadjikistan ! Zelenski se rendra d’ailleurs en Arménie prochainement, et certaines rumeurs à Paris laissent entendre que Macron le pourrait également L’Arménie se positionne donc en avant-poste contre la Russie.

Ce qui se passe actuellement en Arménie à beaucoup à voir avec ce qui s’est passé en Ukraine. La politique officielle croissante de confrontation avec la Russie, lui attribuant la responsabilité de tous les problèmes, les accusations de trahison, l’intention ouverte de se réorienter vers les pays occidentaux.

Il est écrit depuis longtemps que des informations sensibles de l’OTSC peuvent être divulguées à l’Occident par l’intermédiaire de l’ancien représentant de l’Arménie au sein de cette organisation, Grigoryan. La France a déjà annoncé qu’elle était prête à fournir des stations radar GM200 à l’Arménie, c’est-à-dire qu’un autre œil de l’OTAN apparaîtrait aux frontières de la Russie. Tout ce qui s’est passé à Kiev, tout cela se passe aujourd’hui à Erevan. Selon les mots de Pashinyan dans une interview accordée à une chaîne de télévision française, on peut entendre des phrases entières de Zelensky. Et ce n’est pas si important lorsque le chef du régime de Kiev arrive à Erevan, comme ils l’écrivent sur Internet.

Erevan se transforme de plus en plus en un avant-poste anti-russe, la suspension de l’adhésion à l’OTSC et l’exigence de retirer l’armée russe afin de la remplacer par l’OTAN ou au moins par la France – autant d’étapes du même long chemin qu’a parcouru Kiev.

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Otan préparation de guerre

Réseau InternationalLes États-Unis et l’OTAN préparent des bases militaires pour la guerre avec la Russie

Réseau International - 15 fév 2024

L’Europe accueille actuellement le plus grand exercice de l’OTAN depuis la fin de la guerre froide, Steadfast Defender 2024. Elles ont débuté le 22 janvier et dureront jusqu’au 31 mai, impliquant 90 000 soldats et un grand nombre de systèmes d’armes de 31 pays membres du bloc «pacifique», ainsi que de la Suède encore officiellement «neutre».

Ces exercices ont pour but de tester, d’élaborer et d’améliorer les plans de défense régionaux de l’Alliance de l’Atlantique Nord, qui ont été adoptés à l’été 2023. Dans le même temps, des manœuvres moins grandioses seront menées dans différentes parties de l’Europe. Une attention particulière est portée à l’Europe du Nord. Ainsi, dans la période du 5 au 14 mars, les exercices de l’OTAN Nordic Response-24 (Northern Response-24) doivent avoir lieu. Ils se tiendront en Norvège, en Finlande, en Suède et dans les eaux adjacentes des océans Atlantique et Arctique.

Au cours des manœuvres de la Réponse nordique-24, outre le transfert de personnel et d’équipement par voie maritime, des éléments du mouvement des forces et des moyens terrestres et aériens de la Finlande et de la Suède vers la Norvège et retour seront élaborés. Les forces terrestres de la Suède et de la Finlande commenceront à déplacer leurs troupes de la région d’Enontekie (Laponie finlandaise) en direction de la Norvège du 1er au 3 mars, c’est-à-dire avant les exercices. Ensuite, la majeure partie d’entre eux passera. Après cela, les troupes de la Suède et de la Finlande partiront de Norvège dans la direction opposée, du 14 au 17 mars, c’est-à-dire après les exercices.

À leur tour, les États-Unis augmentent rapidement leur présence en Europe du Nord, concluant des accords de défense séparés avec la Norvège, la Suède, le Danemark et la Finlande. Washington a utilisé ses agents dans ces pays, qui diffusent des informations sur «l’agression» russe depuis des années. Les actions des Américains s’inscrivent dans leur «doctrine arctique», qui vise à bloquer la route maritime russe du Nord.

Récemment, les États-Unis ont signé un addendum à un accord de défense antérieur avec la Norvège. Les Américains ont eu accès aux installations suivantes : la base militaire de Haakonsvern, les aérodromes d’Andøya, d’Ørland et de Bardufoss, l’aérodrome et la garnison de Værnes, la garnison de Setermoen (champ de tir et d’entraînement) et les installations d’infrastructure logistique d’Osmarka et de Namsen. Avant cela, seules quatre installations étaient incluses dans l’accord : les aérodromes de Rygge, Evenes, Sola et la base navale de Ramsund.

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la Russie face au NOM

Égalité et RéconciliationPoutine n’est plus seul face à l’Empire

Égalité et Réconciliation - 04 déc 2023

Les propagandistes de LCI ont beau ironiser sur le « Nouvel Ordre mondial » plus juste prôné par Poutine, les faits sont là : l’ancien NWO, incarné par la paire sanguinaire Biden-Netanyahou, ne fait plus envie.

   

Aucun pays du monde, surtout du Sud, ne désire suivre ces deux tarés. Face à eux, la paire Xi-Poutine fait figure de stabilité et de raison.

Les russophobes des médias mainstream sont comme un poulet sans tête : alors que même les forces de l’OTAN reconnaissent que la guerre contre la Russie ne peut être gagnée, et qu’il faut peut-être revoir le plan initial un peu trop optimiste de démembrement de la Grande Russie, les propagandistes de bas étage continuent de cracher sur la paix mondiale et d’entretenir idéologiquement la nécessité d’une guerre dont les peuples ne veulent pas, à commencer par le peuple français.

Le peuple français est ami du peuple russe, et ni Colonna ni Macron n’y changeront rien. C’est inscrit dans notre ADN historique et culturel, et tout ce qui va contre cette amitié sera sans avenir.

Malgré la résistance héroïque des propagandistes les plus radicaux qui distillent le mensonge mondialiste en plateau, le discours comment à changer, notamment sur Israël.

« Nous nous battons actuellement pour la liberté, pas seulement celle de la Russie mais celle du monde entier. Nous déclarons ouvertement que la dictature d’une hégémonie, maintenant visible de tous, devient obsolète. Elle est allée trop loin, et représente un danger significatif pour les autres.

La majorité du monde reconnaît à présent cette réalité. Je répète, notre pays est sur le point d’établir un ordre mondial plus juste, je veux appuyer sur le fait que sans une Russie souveraine et forte, il ne peut y avoir d’ordre mondial stable et durable. »

Vladimir Poutine

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Israël - Palestine : guerre ?

Réseau InternationalIsraël - Palestine

Réseau International - 09 oct 2023

Qui peut s’étonner que la guerre mondiale ait ici franchi une nouvelle marche

   

«Le gouvernement fasciste de Netanyahou porte l’entière responsabilité de la dangereuse escalade». (Parti communiste d’Israël et Hadash)

Dans une déclaration concernant l’escalade rapide de la confrontation militaire entre le Hamas et les forces israéliennes survenue aujourd’hui, le Parti communiste d’Israël (MAKI) et le Hadash blâment la politique d’occupation criminelle du gouvernement d’extrême droite de Netanyahou, soulignant les graves dangers qu’elle pose pour la paix dans la région.

«Les crimes du gouvernement de droite fasciste visant à perpétuer l’occupation conduisent à une guerre régionale qui doit être stoppée».

Cette position du Parti communiste d’Israël et Hadash devrait être celle de tous les partis communistes et nul ne peut ignorer les faits et leurs conséquences prévisibles. Parce que si l’on veut la paix on ne peut pas ignorer qui est à l’origine de la guerre.

Le Premier ministre israélien dit «nous sommes en guerre» après les attaques du Hamas par «terre, air et mer». Il précise : il ne s’agit pas simplement d’une opération, c’est une guerre et ce criminel qui a tout fait pour en arriver là à l’instar des autres impérialistes veut profiter de l’occasion pour éradiquer définitivement le peuple palestinien quitte à détruire son propre peuple le peuple israélien qu’il n’a cessé de limiter au seul peuple juif. La démocratie pour les juifs, la prison pour les autres. C’est Netanyahou qui après Begin en est le fleuron, celui qui a porté jusqu’à l’incandescence la haine comme seule identité juive et il a eu des soutiens de plus en plus larges, de plus en plus irresponsables qui se sont présentés comme les seuls défenseurs des juifs. Cette corruption identitaire s’est cru tout permis dans le contexte du pseudo triomphe du capitalisme et de son bras armé, l’impérialisme occidental, avec les USA et l’OTAN.

Aujourd’hui alors que nous assistons à un basculement historique avec la fin de la militarisation du dollar ces explosions se multiplient sur toute la planète.

C’est un scénario qui se répète partout non seulement en Amérique latine, en Afrique, en Asie, au Moyen Orient, mais hier dans le Caucase avec la malheureuse Arménie et bien sûr avec l’Ukraine. Ceux qui ont partout encouragé ces brasiers ce sont les États-Unis et les «alliés». Qui ignore qu’ils ont fait d’Israël un état de l’impérialisme etasunien, celui-ci ne tient désormais que par la seule volonté des États-Unis et il a été insufflé au peuple juif tout ce qui avait causé sa perte depuis des millénaires, le racisme et les pogromes comme seule réponse à la revendication légitime du peuple palestinien.

Alors que la résistance palestinienne affronte ce gouvernement criminel d’extrême-droite, il est essentiel que les internationalistes du monde entier s’expriment, se mobilisent et agissent pour dénoncer les États-Unis, y compris les États de l’UE, la Grande-Bretagne et toutes les puissances complices de ce qui se passe depuis tant d’années et qui a fait qu’en Israël l’extrême-droite se soit crue de plus en plus protégée. Comme partout dans le monde, les 3,8 milliards de dollars d’aide militaire américaine chaque année, la propagande impérialiste qui jour après jour se déverse dans notre presse et qui crée de fait les conditions de l’injustice, allant jusqu’à soutenir des régimes ouvertement nazis et corrompus comme ceux de Zelensky en Ukraine ou des tortionnaires en Amérique du sud, représente-t-elle réellement ce qui va vers la paix ? Alors qu’Israël et la Palestine aurait pu bénéficier de deux puissances comme la Chine et la Russie réellement éprise de paix, le régime de Netanayou a soutenu en sous-main toutes les manipulations bellicistes y compris dans le Caucase, en Afrique… Alors que de plus en plus nombreux sont les juifs qui refusent d’être enrôlés dans la guerre impérialiste ils doivent le faire à titre individuel et sans pouvoir dire que le peuple juif comme tous les peuples a besoin d’états, de nations qui ne soit pas ethnicisés, ni relevant d’une religion, mais de construire la nation dans la diversité des origines, comme un lieu d’égalité et de conquête de droits pour tous, et ça aurait été possible avec le socialisme, le vrai, celui qui crée la coopération et le développement.

Que vous le vouliez ou non les seuls systèmes aptes à imposer la paix est celui de nations ayant des États avec à leur tête des partis communistes avec un projet qui tend vers l’égalité, le développement, dans le respect mutuel des origines, ce qui a été réalisé en URSS, en Yougoslavie et qui ne peut pas exister dans le capitalisme, l’impérialisme. Tout ce qui est possible est un espace de négociation en lien avec le droit international et pas avec des blocus, des sanctions, des répressions fascistes.

Dans l’affrontement géopolitique entre l’impérialisme étasunien en crise profonde et un monde multipolaire, tout a été fait malgré la Chine et la Russie pour qu’Israël et les juifs de la planète se rangent dans le camp de la mort et de la guerre. D’autres peuples sont pris aujourd’hui dans cet affrontement qui nous mène à la guerre mondiale et à des exterminations de masse. Mais ils seront balayés comme des fétus de paille s’ils n’acceptent pas cet espace de négociation et de droit, d’égalité, de justice.

Il est clair que personne, aucun communiste, aucun progressiste ne peut souhaiter ce qui est en train de se passer ici, pas plus que personne ne peut souhaiter ce qui a été construit dans le Caucase, en Ukraine, en Syrie, mais le déplorer ce n’est pas se tromper d’adversaire et encourager à la poursuite du crime.

Les faits événementiels : le Hamas s’est emparé de plusieurs villages dans le sud d’Israël, et Tel-Aviv a mené des frappes aériennes sur Gaza, au moins 200 Israéliens et 230 Palestiniens tués. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : «Nous sommes en guerre, ce n’est pas une opération». Ce criminel a au moins raison là-dessus il ne s’agit pas d’une action isolée des Palestiniens même si Gaza, cette prison à ciel ouvert, entretenue comme un prurit parait le lieu de l’explosion, celle de desperados n’ayant plus rien à perdre après le traitement des Palestiniens à la mosquée al-Aqsa. Gaza est l’une des zones les plus densément peuplées de la planète, avec 2 millions de personnes vivant sur 140 miles carrés. Israël restreint sévèrement la quantité de nourriture, de carburant et d’eau à laquelle la population de Gaza peut accéder, et les dirigeants corrompus des Palestiniens, loin de résoudre le problème l’aggravent.

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intervention divine - fin de la guerre en Ukraine ?

Réseau InternationalIntervention divine et fin de la guerre en Ukraine ?

Réseau International - 06 oct 2023

La crise des missiles de Cuba de 1962 est la plus connue et la plus discutée des situations où le monde a frôlé une guerre nucléaire au cours du XXe siècle.

   

À l’issue pacifique de la crise, plusieurs procédures de sauvegarde ou, comme nous les appelons aujourd’hui, des «garde-fous», ont été mises en place pour éviter que la compétition entre les États-Unis et l’Union soviétique pour le contrôle de la destinée humaine ne dégénère soudainement en une guerre chaude. Une «ligne rouge» téléphonique a été mise en place pour permettre aux chefs d’État de se contacter au cas où les actions de l’un ou l’autre camp seraient interprétées à tort comme une attaque nucléaire. Ce dispositif a fait l’objet d’une moquerie célèbre dans le film anti-guerre Dr Strangelove.

Décennie après décennie, au cours du siècle dernier, d’autres garanties procédurales sont apparues sous la forme de traités sur la limitation des armements, puis sur la réduction des arsenaux nucléaires, avec des inspections sur place, le tout dans l’intention de renforcer la confiance entre les deux parties hostiles et méfiantes.

Néanmoins, il est arrivé à plusieurs reprises que seul le sang-froid d’un officier ayant le pouvoir de lancer des missiles, qu’il soit russe ou américain, ait empêché que de fausses lectures radar sur l’activité des missiles de l’autre partie n’entraînent une frappe «préventive», en appliquant le principe «utilisez-les ou perdez-les» à l’égard de l’arsenal qu’il contrôlait. Le fait que nous ayons traversé le XXe siècle sans encombre peut être considéré comme une «chance insensée», comme on dit en anglais américain, ou comme un «miracle», comme le diraient les personnes qui ont foi en Dieu.

Dans ce contexte, je soutiens que ce qui s’est passé hier au Congrès américain est un acte d’intervention divine pour nous sauver de nous-mêmes. Le délai d’avertissement de trente minutes avant qu’un missile balistique intercontinental ne frappe ou le délai d’avertissement d’une heure avant qu’un bombardier nucléaire n’atteigne sa cible, comme dans le cas de Dr Strangelove, est un luxe qui n’existe plus. L’existence de missiles américains à portée intermédiaire dotés d’armes nucléaires aux frontières de la Russie et de missiles russes hypersoniques logés sur de petits navires de surface ou des sous-marins dans les eaux internationales au large des côtes des États-Unis signifie que le délai d’alerte a été réduit à cinq ou dix minutes, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de tampon contre les fausses alertes et les lancements automatisés. Si les États-Unis devaient poursuivre leur politique d’escalade en Ukraine, avec l’aide et la complicité des Britanniques et des Allemands, qui viennent d’annoncer leur intention d’introduire des avions à réaction Typhoon ou des missiles TAURUS dans la guerre en Ukraine, nous n’aurions pratiquement aucune chance d’empêcher l’OTAN ou la Russie de passer aux armes nucléaires tactiques, puis stratégiques, ce qui signifierait la fin de la civilisation sur terre.

C’est là que survient l’intervention divine.

[...]

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OTAN - généraux décimés

Réseau InternationalLa Russie a éliminé un autre général de haut rang de l’OTAN en Ukraine

Réseau International - 01 sep 2023

La liste s’élargit !

   

Les journalistes et les experts ont remarqué une tendance très étrange. Chaque fois que la Russie lance des frappes de missiles sur l’Ukraine, le Pentagone et l’OTAN commencent à signaler la mort de leurs officiers et soldats dans des accidents de voitures et d’avions partout dans le monde.

Les représentants du Pentagone et de l’OTAN expliquent la mort de généraux occidentaux de haut rang et d’officiers des pays membres de l’OTAN par diverses raisons. Cependant, des experts et des journalistes indépendants continuent d’affirmer que des généraux de l’OTAN continuent de mourir à cause d’attaques de missiles ciblées menées par l’armée russe. Selon eux, le département militaire russe a organisé une véritable chasse aux soldats et officiers des États-Unis et des pays de l’OTAN en Ukraine.

Il y a quelques jours, un incident très étrange s’est produit dans la ville polonaise de Rzeszow. Les autorités locales ont déclaré qu’une épidémie d’une maladie infectieuse dangereuse appelée «légionellose» avait été enregistrée dans la ville. Dans le même temps, il convient de préciser que cette ville est située à 90 km de la frontière ukrainienne et constitue le lieu de déploiement permanent des soldats américains, des systèmes de défense aérienne Patriot et de tous les équipements de l’OTAN destinés au transfert vers les forces armées ukrainiennes. On rapporte que 30 soldats américains sont déjà morts de cette infection. Dans le même temps, il convient de noter que ces chiffres ont été annoncés au lendemain de l’attaque de missiles russes sur le territoire ukrainien. Les experts affirment que des officiers et des soldats des pays de l’OTAN se trouvent sur le territoire ukrainien depuis le début du conflit et sont directement impliqués dans la confrontation avec l’armée russe. Cependant, ce fait n’est pas annoncé et est gardé secret. Même les familles des soldats et des officiers ne savent pas que leurs proches se trouvent sur le territoire ukrainien. Ceci est fait afin de ne pas provoquer de mécontentement dans les pays de ces soldats, car les dirigeants occidentaux cachent soigneusement le fait que les soldats américains, ainsi que les soldats et officiers des pays membres de l’OTAN, sont directement impliqués dans le conflit en Ukraine.

Ainsi, les journalistes ont noté que depuis l’automne de l’année dernière, les dirigeants de la base aérienne américaine Tinker, dans l’Oklahoma, ont commencé à signaler régulièrement la mort de leurs pilotes militaires à la suite d’accidents. En six mois, la mort de 30 pilotes américains a été signalée. Ces chiffres sont véritablement effroyables, surtout pour un pays qui est censé ne pas participer aux hostilités. Dans le même temps, il convient de noter la mort mystérieuse d’un autre général de haut rang de l’OTAN. Il s’agit du général français Jean-Louis Georgelain, qui serait décédé des suites d’une chute d’une falaise dans les Pyrénées. Il est intéressant de noter que le même jour, d’autres officiers supérieurs de l’armée française, Baptiste Gaucho et Nicolas Latour, sont également décédés. Un porte-parole de Paris a déclaré qu’ils étaient morts dans un accident de voiture en Irak. Dans le même temps, il convient de noter que deux jours avant la mort des officiers français, l’armée russe a lancé une attaque au missile sur le théâtre dramatique de la ville de Tchernihiv, où, selon les renseignements russes, une réunion militaire de l’OTAN s’est tenue avec les officiers.

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OTAN war

Réseau InternationalLe monde se portera mieux sans l’OTAN

Réseau International - 26 août 2023

La paix et la solution aux défis (climatiques, environnementaux, d’emploi, de nourriture, d’éducation, de santé) est inconciliable avec le maintien de l’OTAN.

   

Si vous croyiez aux deux principes centraux du dogme occidental et de la propagande sur la guerre en Ukraine, à savoir que l’invasion de la Russie n’a pas été provoquée et que Moscou a des ambitions impériales au-delà des frontières de l’Ukraine, alors vous considéreriez naturellement l’OTAN comme la meilleure défense contre cette menace. Si, cependant, vous prêtiez attention à l’histoire et à ce que les responsables russes disent et ont réellement fait et à leur conduite initialement délibérément limitée de cette guerre, vous concluriez que la Russie a été massivement encouragée à envahir par l’absorption imminente de l’Ukraine par l’OTAN et par le nettoyage ethnique en cours par Kiev des russophones dans le Donbass. Une agression qui a connu une hausse considérable au début de 2022.

Si vous étudiiez les faits plutôt que les fictions, vous observeriez également que le récit des ambitions impériales de Moscou a été concocté après le putsch néo-nazi de 2014 soutenu par les États-Unis à Kiev. Avant cette époque, comme l’a noté le professeur John Mearsheimer, Poutine n’était pas considéré comme un impérialiste. Mais une fois que l’OTAN s’est installée, hérissée d’armes, sur le porche de la Russie, le récit de Moscou impérialiste s’est avéré très utile. L’OTAN a créé un danger qu’il fallait plus d’OTAN pour le résoudre. Maintenant, ce gâchis mal engendré a massacré des centaines de milliers de soldats ukrainiens et des dizaines de milliers de soldats russes, et grâce à l’OTAN, les États-Unis font presque la guerre à la Russie, tandis que l’humanité vacille au-dessus de l’abîme nucléaire.

Rien de tout cela ne serait arrivé sans l’OTAN et son expansion incessante et folle vers l’est de la Russie, rompant ainsi de nombreuses promesses officielles occidentales de ne pas le faire. Moscou a crié pendant des décennies que si Kiev rejoignait l’axe de l’OTAN, la Russie détruirait l’Ukraine. Et c’est ce qui se passe. Pourquoi ? Parce que Moscou considère l’Ukraine dans l’OTAN comme une menace existentielle, ce qu’elle est probablement. La vérité est que l’OTAN aurait dû mourir à la fin de la guerre froide. Des tonnes d’intellectuels américains de la défense et de sommités de la sécurité nationale l’ont dit. Mais au lieu de faire passer un pieu dans le cœur de ce vampire, l’Occident lui a permis de vivre, drainant l’argent de ses membres, engraissant les portefeuilles des profiteurs de guerre et des magnats de l’armement et faisant des ravages dans des endroits comme la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye, maintenant l’Ukraine et bientôt, comme le vampire nous l’informe, la mer de Chine. L’OTAN a même contribué à paralyser la démocratie, telle qu’elle était, ici aux États-Unis.

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Stratpol : bulletin n°147

StratpolBulletin N°147. Armée OTANO-TIK-TOK, Salon de l'armement, ROSATOM

Stratpol - 20 août 2023

STRATPOL : Bulletin n°147 de Xavier Moreau

   

00:00 Géopolitique profonde
LOGIOS Online
Mise au point
Village Russie

04:00 Economie
Baisse du rouble
Croissance russe
Rouble vs Yuan
Augmentation des profits pétroliers
La construction, moteur de l’économie russe
ROSATOM en pleine expansion -Industrie à Marioupol
Voiture chinoise à Kaliningrad
Dollar vs Roupie
LUNA-25 en orbite

17:03 Politico-diplomatique
Pas d’Ukraine au G20
Rencontre Erdogan-Poutine
Sarkozy le pragmatique

22:43 Sociétal
Kremlin vs LGBT
Douma vs avortement

25:28 Armement
Forum militaro-technique en Russie
Shoïgu : défaire militaro-politique de l’OTAN
Bombes planantes
Général Ignat : X-22 intouchable

30:20 Considérations générales
Armée OTANO-TIKTOK
Echec de l’offensive, à qui la faute ?
La guerre longue -Mobilisation générale ?
82e aéroportée, l’ultime brigade ?
Biletsky à Artëmovsk

41:20 Carte des opérations militaires

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l'échiquier géopolitique

Réseau InternationalL’échiquier géopolitique se retourne contre l’empire américain

Réseau International - 31 juil 2023

L’échiquier géopolitique est en perpétuel mouvement – et jamais autant que dans la conjoncture incandescente actuelle.

   

Un consensus fascinant se dégage des discussions entre universitaires chinois – notamment ceux qui font partie des diasporas asiatique et américaine – selon lequel non seulement l’Allemagne/l’UE a perdu la Russie, peut-être irrémédiablement, mais la Chine a gagné la Russie, avec une économie hautement complémentaire de la sienne et des liens solides avec le Sud mondial/majorité mondiale qui peuvent bénéficier à Pékin et l’aider.

Pendant ce temps, un petit nombre d’analystes atlantistes de la politique étrangère s’efforcent à présent de modifier le discours sur l’OTAN et la Russie, en appliquant les rudiments de la realpolitik.

Le nouveau discours consiste à dire qu’il est «stratégiquement insensé» pour Washington d’espérer vaincre Moscou, et que l’OTAN connaît une «lassitude des donateurs» alors que le belliciste en sweat-shirt de Kiev «perd de sa crédibilité».

Traduction : c’est l’OTAN dans son ensemble qui perd complètement sa crédibilité, car son humiliation sur le champ de bataille ukrainien est désormais douloureusement visible pour toute la majorité mondiale.

En outre, la «lassitude des donateurs» se traduit par la perte d’une guerre majeure. Comme l’a souligné sans relâche l’analyste militaire Andrei Martyanov, «la «planification» de l’OTAN est une plaisanterie. Et ils sont envieux, douloureusement envieux et jaloux».

Une voie crédible à suivre est que Moscou ne négocie pas avec l’OTAN – un simple appendice du Pentagone – mais propose aux différents pays européens un pacte de sécurité avec la Russie qui rendrait superflue leur nécessité d’appartenir à l’OTAN. Cela garantirait la sécurité de tout pays participant et réduirait la pression exercée sur lui par Washington.

On peut parier que les puissances européennes les plus importantes pourraient l’accepter, mais certainement pas la Pologne – la hyène de l’Europe – et les chihuahuas baltes.

Parallèlement, la Chine pourrait proposer des traités de paix au Japon, à la Corée du Sud et aux Philippines, ce qui entraînerait la disparition d’une partie importante de l’empire américain des bases.

Le problème, une fois de plus, est que les États vassaux n’ont ni l’autorité ni le pouvoir de se conformer à un accord garantissant la paix. Les hommes d’affaires allemands sont persuadés que tôt ou tard, Berlin pourrait défier Washington et faire des affaires avec le partenariat stratégique Russie-Chine parce qu’il profite à l’Allemagne.

Pourtant, la règle d’or n’a toujours pas été respectée : si un État vassal veut être traité comme un État souverain, la première chose à faire est de fermer les principales branches de l’Empire des bases et d’expulser les troupes américaines.

L’Irak essaie de le faire depuis des années, sans succès. Un tiers de la Syrie reste occupé par les États-Unis, même si ces derniers ont perdu leur guerre par procuration contre Damas en raison de l’intervention russe.

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Indiana Joe

Réseau InternationalContre-Révolution – « Savez-vous quelle heure il est ? »

Réseau International - 30 juil 2023

L’Occident s’éveille à un désastre qui se rapproche rapidement et auquel il n’y a pas de solution facile.

   

Pour être franc, les États-Unis et l’Europe ont foncé effrontément dans les pièges qu’ils se sont eux-mêmes tendus. Pris dans les mensonges et les tromperies tissés autour d’un prétendu héritage d’un ADN culturel supérieur (garantissant, dit-on, une victoire presque certaine). L’exceptionnalisme culturel, ainsi que la perspective d’une «victoire» évidente sur la Russie, se dissipent rapidement – mais la sortie de l’illusion est à la fois lente et humiliante.

La dévastation à venir n’est pas seulement centrée sur l’échec de l’offensive en Ukraine et sur la faiblesse de l’OTAN. Elle comprend de multiples vecteurs qui se sont accumulés au fil des ans, mais qui atteignent leur point culminant de manière synchronisée.

Aux États-Unis, la période précédant des élections capitales est en cours. Les démocrates sont dans l’embarras : Le parti a depuis longtemps tourné le dos à ses anciens électeurs ouvriers, s’engageant à la place avec une «classe créative» urbaine dans un projet exalté d’«ingénierie sociale» de redressement moral, en alliance avec la Silicon Valley et la Nomenklatura permanente. Mais cette expérience a pris du plomb dans l’aile, devenant de plus en plus extrême et absurde. Les réactions s’accumulent.

Comme on pouvait s’y attendre, la campagne démocrate ne progresse pas. La cote de popularité de l’équipe Biden est très basse. Mais la famille Biden insiste sur le fait que Biden doit persévérer dans sa candidature et ne pas céder à un autre. Que Biden reste ou qu’il parte, il n’y a pas de solution toute faite à l’énigme d’un parti qui n’est pas performant et qui n’a pas de plate-forme.

Le paysage électoral est en désordre. L’artillerie lourde de la «guerre judique» est destinée à briser les défenses de Trump et à le chasser du terrain, tandis que la multiplication des révélations sur les malversations de la famille Biden est destinée à user et à faire imploser la bulle Biden. L’establishment démocrate est également effrayé par la manœuvre de flanc de la candidature de R. F. Kennedy, qui fait rapidement boule de neige.

En d’autres termes, l’idéologie démocrate de la réparation historique est en train de séparer les États-Unis en deux pays vivant sur une même terre. Elles ne sont pas tant divisées par les «Rouges ou les Bleus», ou par les classes sociales, mais par des «façons d’être» irréconciliables. Les anciennes catégories : Gauche, Droite, démocrate ou GOP sont en train d’être dissoutes par une guerre culturelle qui ne respecte aucune catégorie, dépassant les frontières de la classe et de l’appartenance à un parti. En effet, même les minorités ethniques ont été aliénées par les zélotes qui veulent sexualiser les enfants dès l’âge de 5 ans et par l’imposition de l’agenda trans aux enfants des écoles.

L’Ukraine a servi de solvant à l’ordre ancien et est devenue l’albatros qui pend au cou de l’administration Biden : Comment faire passer la débâcle imminente de l’Ukraine pour une «mission accomplie» ? Est-ce possible ? Parce que l’échappatoire d’un cessez-le-feu et d’une ligne de contact gelée est inacceptable pour Moscou. En bref, la «guerre de Biden» ne peut pas continuer comme elle est, mais elle ne peut pas non plus faire «autre chose» sans s’exposer à l’humiliation. Le mythe de la puissance américaine, de la compétence de l’OTAN et de la réputation de l’armement américain est en jeu.

Le récit économique («tout va bien») est sur le point, pour des raisons quelque peu indépendantes les unes des autres, de tourner au vinaigre. La dette – enfin – devient l’épée suspendue au-dessus du cou de l’économie. Le crédit se resserre. Le mois prochain, le bloc BRICS-SCO prendra les premières mesures stratégiques pour libérer jusqu’à 40 pays du dollar. Qui achètera alors les 1100 milliards de dollars de bons du Trésor de Mme Yellen – aujourd’hui et à l’avenir – qui sont nécessaires pour financer les dépenses du gouvernement américain ?

Ces événements sont apparemment déconnectés les uns des autres, mais en réalité, ils forment une boucle qui se renforce elle-même. Une boucle qui conduit à une «ruée sur la banque politique», c’est-à-dire sur la crédibilité même des États-Unis.

Face à de nombreuses questions – et à l’absence de solutions – l’humeur de certains secteurs de l’électorat est radicale et de plus en plus iconoclaste. Un esprit contre-révolutionnaire, peut-être. Il est trop tôt pour dire s’il emportera la majorité, mais c’est possible, car le radicalisme vient des deux ailes : la base du GOP et le «camp» Kennedy.

Un groupe d’électeurs du GOP divise les dirigeants conservateurs en deux camps : ceux qui «savent l’heure qu’il est» et ceux qui ne la savent pas. C’est le slogan de la droite qui est devenu de plus en plus important pour une aile importante du parti qui voit un pays affaibli et corrompu par l’idéologie ; qui estime qu’il n’y a presque plus rien à «conserver». Le renversement de l’ordre post-américain existant et le rétablissement des anciens principes des États-Unis dans la pratique sont préconisés comme une sorte de contre-révolution – et comme la seule voie à suivre.

L’aphorisme «savoir quelle heure il est» fait référence à un sentiment d’urgence émergeant et à un appétit pour une action d’envergure, et non à des débats académiques interminables et ennuyeux parmi les conservateurs à l’esprit plus populiste.

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