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Groenland en ligne de mire

Réseau InternationalLe «canular» du Groenland : Un Trump, ça Trompe énormément

Réseau International - 27 déc 2024

Le Groenland qui serait acheté aux Danois soumis à la Volonté du Tout-Puissant.

   

S’il est dans la nature de l’Homme de prendre ses souhaits pour des réalités – «wishful thinking» en anglais – le désastre que nous vivons en Palestine, au Liban et en Syrie, accueilli par le silence fort expressif de l’entourage du président US élu, devrait nous en désabuser.

Cependant, excédés par les horreurs perpétrés par les Suspects Habituels qui ont fait gigoter le larve «Biden», nombreux sont les dissidents européens qui applaudissent chaque perle ou plutôt bulle de Coca Cola tombée de la bouche d’un Sauveur bavard : ce président élu aux cheveux oranges, le Tromp.

En faisant abstraction des réalités : ce dernier est celui qui s’est retiré du Traité des missiles à portée intermédiaire en 2019, qui a cassé en 2018 l’accord dit «Joint Comprehensive Plan of Action» sur le nucléaire iranien, qui a imposé de nouvelles sanctions sur l’Iran, qui a accepté ou couvert en 2020 l’assassinat du général Qassem Soleimani – «le Clausewitz des temps modernes» selon Alastair Crooke – qui a accepté ou couvert le bombardement de la Syrie en avril 2018.

Des faits irréductibles et de portée stratégique

En passant, le Trompe n’a pas levé le petit doigt pour reconstruire l’infrastructure des USA – ouvrages publics, industries lourdes – en piteux état. Mais en matière de rhétorique, raconter goulûment ce que les gens ont envie d’entendre, il a été à bonne école. D’ailleurs, à supposer que le Trompe ait jamais lu un livre, cela devait être «How to Win Friends and Influence People» par Dale Carnegie (1936).1

En résumé, Trompe se révèle en Nième poupée de ventriloque de l’État profond, quoique plus loquace et moins «diminué» (!) que le Bidonien. Qu’il soit «gentil», «sympathique», qu’il ait eu dans le passé parmi ses amis le colonel MacGregor ou le magistrat Napolitano, ne change rien au résultat : ce sont les Suspects Habituels aux commandes.

Mendelssohn serait-il alors un Bidonien déçu ? Que nenni ! En Sujet de sa Britannique Majesté, il ne vote pas aux USA, et trouve les deux partis ainsi que leurs candidats, aussi interchangeables qu’abjectes.

J’en viens maintenant au dernier ballon prétendument d’air chaud flotté par le Trompe lui-même et son fils Eric. Sur le compte Twitter de ce dernier, sous la légende rédigée en Pidgin English «We are so Back» (cela ne veut RIEN dire en anglais, mais en Netflix-speak, cela se traduit par : «le pouvoir désormais, c’est NOUS») on voit le Canada, censé devenir une colonie, pardon, un État US, le Groenland qui serait acheté aux Danois soumis à la Volonté du Tout-Puissant, et le Canal de Panama, nation présumée complaisante devant l’invasion US …

Certains européens ont trouvé cela fort drôle voire spirituel : «Le Roi s’amuse». «Excessif comme toujours».

Aussi drôle peut-être que Miliekowsky-Netanyahou devant les Nations unies, deux semaines à peine avant les curieux évènements du 7 octobre3. Aussi drôle que le dîner Trompien début décembre avec l’épouse-Python Miliekowsky à Miami et son fils Yair Miliekowsky. Bien à l’abri du service militaire, le Yair réside à longueur d’année parmi les piscines et palmiers de la Floride.4

Je postule que ce Tweet n’a rien du ballon d’air chaud, mais qu’il s’agit bien d’une proposition réfléchie, formulée par les Suspects Habituels et mise dans la bouche des Trompiens afin que la «populace» s’y habitue.

Enfermer la Russie par les deux bouts

Regardons la carte des hauteurs de ce monde.

Plus grande île de la planète, le Groenland «ferme» le GIUK Gap. Avec l’entrée des malheureux Pays baltes et scandinaves dans l’OTAN, la mer Baltique est désormais essentiellement un lac US fermé à la Russie, et près de la moitié des mers arctiques aussi. Quant à l’Alaska, qui physiquement fait manifestement partie du Canada, cette région une fois russe est devenu un État US. Désormais, un état US de l’Arctique pointe son museau sur la Russie. Et l’Alaska grouille de bases militaires, neuf au total avec environ 25 000 militaires pour une population de seulement 700 000 âmes.

Comprenez qu’il s’agit pour l’Angleterre et les USA de reprendre le contrôle du Canada et donc de l’Arctique.

Dominion (sic) de l’Angleterre jusqu’en 1949, sous-peuplée et dont la théorique souveraineté ne date que de 1982, le Canada est un «allié» US instable et médiocre. Y mettre le grappin, vu la veulerie de la classe politique canadienne, ne devrait poser aucune difficulté.

Le Groenland et sa bombe H «perdue»

Sous influence danoise depuis le Dixième ou Onzième siècle, le Groenland, immense territoire regorgeant de richesses naturelles qui seront aisément exploitables avec les technologies de l’avenir, n’est peuplé que de 56 000 personnes, la majorité d’origine Inuit (tribus anciennement sibériennes), tous citoyens danois de plein droit.

Réduit aujourd’hui à moins de 6 millions d’habitants, le Danemark métropolitain autrefois uni à la Norvège, était une grande puissance, parmi les seigneurs des mers. Désormais, la seule et unique chance qu’a le pays de retrouver son rang dans le concert des nations serait de s’accrocher au Groenland et surtout, de développer la précieuse île sur le plan démographique, industriel et technologique.

En 1946, le Danemark dans un sursaut inattendu de Raison et de patriotisme, avait refusé les $100 000 000 offerts par les USA pour acheter l’île. Aujourd’hui, la planche à billets tournant 24/7, acheter la voix de 56 000 Inuit à $US 1 million chaque, cela ne fait que $US 56 000 000 000 000. Peanuts, à côté de ce que l’on vient de brûler en Ukraine.

Acheter l’abandon par les Inuits de leur île coûterait donc bien moins cher aux USA que Project Ukraine, même en mettant le paquet pour acheter les députés du Parlement de Copenhague. En vue d’une éventuelle attaque US sur la Russie, cela présente autant sinon plus d’avantages stratégiques.

L’arme nucléaire US et le Groenland

Comme chacun sait, partout où l’on trouve les USA, on trouvera des armes nucléaires. Visant la Russie.

Et même sur Wikipedia, on en apprend des choses. par exemple, que les USA maintiennent depuis 1950 une base, dite Pituffik (ex-Thule) Space Base, massivement agrandie entre 1951 et 1953, à partir de laquelle se déploie le réseau mondial de senseurs de surveillance spatiale directement relié au North American Aerospace Defense Command (NORAD).

Selon Wikipedia, «les USA ont cherché à construire un réseau souterrain de sites secrets de lancement de missiles nucléaires. Le projet baptisé «Iceworm» n’a été déclassifié qu’en 1996».

À aucun moment le gouvernement danois n’a-t-il été consulté : «la mission n’a été connue du gouvernement danois qu’en 1997, lorsque (des fonctionnaires) se sont mis à scruter les documents déclassifiés pour des données concernant l’accidentsurvenu en 1968 à la base de Thule, lorsqu’un bombardier stratégique B-52 équipé de missiles nucléaires s’est écrasé».

En effet, le 21 janvier 1968, un B-52G armé de quatre bombes nucléaires (Operation Chrome Dome), s’est écrasé sur la glace de North Star Bay. «Dans l’incendie qui s’ensuivit, une contamination radioactive importante a été constatée. L’une des bombes H n’a toujours pas été retrouvée».

Et ce n’est pas tout

Toujours selon Wikipedia «en 1995, un scandale éclata au Danemark lorsqu’un rapport indiqua que le gouvernement danois avait tacitement (? ndlr) approuvé l’installation d’armes nucléaire au Groenland, en contradiction avec la politique danoise adoptée en 1957 de «zone sans armes nucléaires». Les USA avaient construit une base secrète nucléaire Camp Century, dans la calotte de glace du Groenland».

Si les Suspects Habituels se sont débrouillés pour placer le Bidonien, gravement malade, au «pouvoir» pendant quatre années au cours desquelles ils ont déclenché plusieurs grandes guerres et tué des centaines de milliers d’êtres humains, il est permis de supposer qu’ils avaient une Talking Head de rechange et une stratégie de rechange.

Le Bidonien n’arrive plus à parler ? On change la Talking Head pour une coiffure orange. On perd en Ukraine ? Sous couvert de «négocier» avec la Russie, la coiffure orange présidera – tout en disant publiquement le contraire – à l’ouverture de nouveaux fronts contre la Russie, dont le plus important en Arctique, et le secondaire en Iran, grâce à l’entourage de Miliekowsky-Netanyahou.

Il y quelques jours, Réseau International avait republié un article de Mikhaïl Gamandiy-Egorov, sur le «Wishful Thinking» au sein du monde arabe. Les conclusions qu’il tire sont tout aussi pertinentes pour ce qui est du «Wishful Thinking» au sein de la dissidence européenne par rapport aux USA. Xavier Milei, ex-salarié de la Banque mondiale, serait Jésus Christ ? Elon Musk, Saint Paul ?, et Trompe – le Sauveur ?

C’est peut-être Noël, mais la crédulité n’est pas de mise. Le président russe l’a bien dit jeudi dernier : «J’entends rire dans la salle. Quant à moi, je n’ai plus envie de rire».

Mendelssohn Moses

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scénario de guerre

Égalité et RéconciliationCe que serait une guerre totale entre la Russie et l’OTAN

Égalité et Réconciliation - 05 juin 2024

Nous avons combiné deux contenus, un article de plumenclume.com par Mike Whitney sur l’escalade dans la confrontation entre les deux puissances, et une vidéo de Gérard Chevrier sur les effets concrets de bombardements nucléaires, afin d’aller au-delà de la psychose et des fantasmes sur le sujet.

   

Si nous n’adhérons pas à 100 % à tout ce qui est écrit ou dit, il reste que les hypothèses et leur arborescence sont toujours intéressantes à étudier. On ne peut pas se voiler la face devant l’immense danger qui monte. Le combat entre la raison et la déraison décidera de l’issue du conflit, et donc de notre survie.
La Rédaction d’E&R

La conférence de presse du président Poutine le mercredi 29 mai 2024 en Ouzbékistan pourrait bien être l’événement le plus inhabituel et extraordinaire de ses 24 ans de carrière politique.

Après avoir abordé les questions constitutionnelles entourant la décision du président ukrainien Zelensky de rester au pouvoir au-delà de son mandat de quatre ans, Poutine a fait une déclaration brève mais inquiétante sur le projet de l’OTAN de viser avec des armes à longue portée certaines cibles en Russie. Poutine a clairement indiqué que la Russie répondrait à ces attaques et que les pays qui auront fourni les systèmes d’armes en question en seraient tenus pour responsables. Il a également donné une description très détaillée du fonctionnement des systèmes et de la manière dont ils nécessitent que les entreprises du pays d’origine soient directement impliquées dans leur fonctionnement. Ce qui est si remarquable dans les commentaires de Poutine, ce n’est pas le fait qu’ils rapprochent le monde d’une confrontation directe entre adversaires dotés de l’arme nucléaire, mais le fait qu’il a dû rappeler aux dirigeants politiques occidentaux que la Russie ne va pas rester les bras croisés et rendra les coups. Voici un extrait de ce que Poutine a dit :

« En ce qui concerne les frappes, franchement, je ne suis pas sûr de savoir de quoi parle le secrétaire général de l’OTAN. Lorsqu’il était Premier ministre de Norvège (nous avions de bonnes relations) je suis sûr qu’il ne souffrait pas de démence à l’époque. S’il parle de la possibilité d’attaquer le territoire russe avec des armes de précision à longue portée, lui, en tant que dirigeant d’une organisation militaro-politique, même si c’est un civil comme moi, il devrait être conscient du fait que les armes de précision à longue portée ne peuvent être utilisées sans reconnaissance spatiale. C’est mon premier point.

Mon deuxième point est que la sélection finale de la cible et ce que l’on appelle la mission de lancement ne peuvent être effectuées que par des spécialistes hautement qualifiés qui s’appuient sur ces données de reconnaissance, ces données techniques de reconnaissance. Pour certains systèmes d’attaque, comme Storm Shadow, ces missions de lancement peuvent être lancées automatiquement, sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’armée ukrainienne. Qui s’en chargera ? Ceux qui fabriquent ces systèmes d’attaque et ceux qui les fourniront à l’Ukraine sont partie prenante. Cela peut se produire et se produit effectivement sans la participation de l’armée ukrainienne. Le lancement d’autres systèmes, comme ATACMS, par exemple, s’appuie également sur des données de reconnaissance spatiale, les cibles sont identifiées et automatiquement communiquées aux équipages concernés qui ne réalisent peut-être même pas exactement ce qu’ils sont en train de mettre en place. Un équipage, peut-être même un équipage ukrainien, effectue alors la mission de lancement correspondante. Cependant, la mission est organisée par des représentants des pays de l’OTAN et non par l’armée ukrainienne. »

Résumons :

- Les armes de précision à longue portée (missiles) sont fournies par les pays de l’OTAN
- Les armes de précision à longue portée sont utilisées par des experts ou des sous-traitants du pays d’origine.
- Les armes de précision à longue portée doivent être liées aux données de reconnaissance spatiale fournies par les États-Unis ou l’OTAN.
- Les cibles en Russie sont également fournies par les données de reconnaissance spatiale fournies par les États-Unis ou l’OTAN.

Ce que Poutine tente de faire valoir, c’est que les missiles à longue portée sont fabriqués par l’OTAN, fournis par l’OTAN, exploités et lancés par des sous-traitants de l’OTAN, dont les cibles sont sélectionnées par des experts de l’OTAN à l’aide des données de reconnaissance spatiale fournies par l’OTAN. À tous égards, le tir potentiel d’armes de précision à longue portée sur des cibles en Russie est une opération OTAN-États-Unis. Il ne devrait donc y avoir aucune confusion quant à savoir qui est responsable. L’OTAN est responsable, ce qui signifie qu’elle déclare effectivement la guerre à la Russie. Les longs commentaires de Poutine ne font que souligner ce point critique. Voici davantage de choses dites par Poutine :

Ainsi, ces responsables des pays de l’OTAN, notamment ceux basés en Europe, notamment dans les petits pays européens, devraient être pleinement conscients des enjeux. Ils doivent garder à l’esprit que leurs pays sont petits et densément peuplés, ce qui est un facteur dont il faut tenir compte avant de commencer à envisager d’attaquer le territoire russe en profondeur. C’est une affaire sérieuse et, qui en douterait, nous suivons cela de très près.

Naturellement, les médias occidentaux ont concentré toute leur attention sur le paragraphe ci-dessus, et pour cause ; Poutine énonce une évidence : « Si vous attaquez la Russie, nous riposterons ». C’est le message sous-jacent. Voici quelques titres (hystériques) de ce vendredi :

- Vladimir Poutine menace de « guerre totale » si l’Ukraine utilise des armes occidentales pour frapper la Russie – alors que Volodymyr Zelensky demande la permission à ses alliés
- Pourquoi Poutine menace-t-il à nouveau d’une guerre nucléaire ? « L’Interprète »
- Poutine met en garde l’Occident : la Russie est prête à une guerre nucléaire « Reuters »
- MENACE DU TYRAN : Vladimir Poutine menace de guerre totale si l’Ukraine utilise les armes occidentales pour frapper la Russie (The Sun)
- (et le meilleur de tous) Il est temps d’appeler tout ça « le bluff de Poutine (CNN)

Est-ce de cela qu’il s’agit ? De tester Poutine pour voir s’il bluffe ?

Si tel est le cas, il s’agit d’une stratégie particulièrement risquée. Mais il y a une part de vérité dans ce qu’ils disent. Après tout, Poutine prévient que toute attaque contre la Russie déclencherait des représailles immédiates et féroces. Et il conseille aux dirigeants des « petits pays de l’OTAN densément peuplés » de réfléchir à l’impact qu’une attaque nucléaire de la Russie pourrait avoir sur leurs perspectives d’avenir. Voudraient-ils vraiment mettre leur civilisation entière en danger pour découvrir si Poutine bluffe ou non ? Citons à nouveau Poutine :

« Regardez ce que rapportent vos collègues occidentaux. Personne ne parle de bombarder Belgorod (en Russie) ou d’autres territoires adjacents. La seule chose dont ils parlent c’est que la Russie ouvre un nouveau front et attaque Kharkov. Pas un mot de plus. Pourquoi donc ? C’est leur choix à eux. Eh bien, laissez-les récolter les fruits de leur ingéniosité. La même chose peut se produire si les armes de précision à longue portée dont vous avez parlé sont utilisées.

Plus largement, cette escalade sans fin peut avoir de graves conséquences. Si l’Europe devait faire face à ces graves conséquences, que feraient les États-Unis, compte tenu de notre parité en matière d’armements stratégiques ? Difficile à dire. »

Poutine semble véritablement intrigué par le comportement de l’Occident. Les dirigeants des États-Unis et de l’OTAN pensent-ils vraiment qu’ils peuvent attaquer la Russie avec des missiles à longue portée sans que la Russie ne réponde ? Pensent-ils vraiment que leur propagande ridicule peut avoir un impact sur l’issue d’un affrontement entre deux superpuissances dotées de l’arme nucléaire ? À quoi pensent-ils ou est-ce qu’ils pensent vraiment ? Nous ne le savons pas. Il semble que nous soyons entrés dans une « stupidité inexplorée » où le désespoir et l’ignorance convergent pour créer une politique étrangère qui est démence pure. Ceci est extrait d’un article de Tass News Service :

Les pays de l’OTAN qui ont approuvé des frappes armées sur le territoire russe doivent être conscients que leurs équipements et leurs spécialistes seront détruits non seulement en Ukraine, mais également en tout point d’où le territoire russe sera attaqué, a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev sur sa chaîne Telegram, notant que la participation de spécialistes de l’OTAN pourrait être considérée comme un casus belli.

« Tous leurs équipements militaires et leurs spécialistes combattant contre nous seront détruits tant sur le territoire de l’ex-Ukraine que sur le territoire d’autres pays, si des frappes étaient menées à partir de là contre le territoire russe », a prévenu Medvedev.

Il a ajouté que Moscou partait du fait que toutes les armes à longue portée fournies à l’Ukraine étaient déjà « directement utilisées par des militaires des pays de l’OTAN », ce qui équivaut à une participation à la guerre contre la Russie et à une raison pour lancer des opérations militaires. Les armes de l’OTAN seront frappées dans tous les pays d’où la Russie pourrait être attaquée (Medvedev et Tass)

Voilà, noir sur blanc. Là où Poutine a choisi l’approche diplomatique, Medvedev a opté pour le coup de marteau. « Si vous attaquez la Russie, nous vous bombarderons jusqu’à vous ramener à l’âge de pierre. » Pas beaucoup de marge de manœuvre là-dedans. Mais peut-être que la clarté est ce dont ont besoin les personnes qui ne comprennent pas les conséquences potentielles de leurs actes. Quoi qu’il en soit, personne à Washington ou à Bruxelles ne peut dire qu’il n’a pas été prévenu.

Lire l’article entier sur plumenclume.com

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Poutine devant la Douma

Égalité et RéconciliationPoints clés du discours de Vladimir Poutine devant la Douma le 1er mars 2024

Égalité et Réconciliation - 04 mar 2024

Le site Réseau international a donné la transcription entière du discours du président russe, qui est très long. Sputniknews en a fait un résumé. Le voici.

   

Occident, armes nucléaires, économie :
les points clés du message de Poutine au Parlement russe

Comme tous les ans, le Président russe a tenu ce 29 février un discours devant l’Assemblée fédérale. Cette année, il a été axé sur les taches stratégiques.

Opération spéciale en Ukraine

- La Russie a prouvé qu’elle peut répondre à tous les défis.
- La majorité absolue des Russes a soutenu l’opération militaire spéciale en Ukraine.
- Les forces armées russes ont acquis une expérience colossale.
- Les militaires russes possèdent l’initiative, l’armée avance de manière ferme sur nombre d’axes et libère de nouveaux territoires.
- La Russie fera tout pour mettre fin au conflit, éradiquer le nazisme et réaliser toutes les tâches de l’opération spéciale.
- Les conséquences des éventuelles interventions [occidentales] seront beaucoup plus tragiques.

Armes

- Les forces nucléaires stratégiques russes sont complètement prêtes.
- L’Occident choisit des cibles en Russie pour la frapper, elle a donc besoin d’armes. Moscou possède déjà des armes capables d’atteindre des cibles dans les pays occidentaux.
- Le complexe Sarmat a été livré aux troupes, nous le dévoilerons bientôt.
- Le complexe hypersonique basé en mer Zircon a déjà été utilisé au combat, ce système est déjà en service.
- Les missiles du complexe hypersonique Kinjal sont utilisés efficacement au cours de l’opération militaire spéciale.
- Les tests du missile de croisière nucléaire Bourevestnik et du drone sous-marin capable de transporter une charge thermonucléaire Poseïdon se terminent.

Menace nucléaire

- Les nouvelles tentatives pour intervenir en Russie sont lourdes d’un conflit d’envergure avec recours aux armes nucléaires.
- La désinformation sur les prétendues armes nucléaires russes dans l’espace vise à entraîner la Russie dans des négociations inégales.
- Tout ce que propose l’Occident fait peser réellement le risque d’un conflit avec des armes nucléaires, ce qui aboutira à la destruction de la civilisation.
- L’Occident tente d’entraîner la Russie dans une course aux armements, pour répéter l’expérience de l’URSS dans les années 1980.

Sécurité en Europe

- L’Occident a provoqué les conflits en Ukraine, au Proche-Orient et continue de mentir.
- En déclarant que la Russie veut attaquer l’Europe, l’Occident délire.
- Les actions des États-Unis détruisent le système de sécurité en Europe.
- Sans une Russie souveraine et forte, un ordre mondial durable est impossible.

Défense de la souveraineté russe

- Ce n’est pas nous qui avons commencé la guerre dans le Donbass, mais nous ferons tout pour la terminer, pour déraciner le nazisme.
- L’Occident, avec ses habitudes coloniales, voudrait voir au lieu de la Russie un espace dépendant, mourant, en déclin.
- L’Occident choisit des cibles en Russie pour la frapper, elle a donc besoin d’armes. Moscou possède déjà des armes capables d’atteindre des cibles dans les pays occidentaux.
- L’Occident détruit délibérément les normes morales et l’institut de la famille, alors que la Russie choisit la vie et les valeurs traditionnelles.
- La Russie a été et reste un bastion des valeurs traditionnelles, notre choix est partagé par la majorité des peuples du monde.
- Nous ne permettrons à personne de s’immiscer dans nos affaires intérieures.
- Il est nécessaire de renforcer le groupe militaire russe dans l’ouest du pays compte tenu de l’adhésion à l’Otan de la Suède et de la Finlande.
- Il est nécessaire de former un nouveau contour de la sécurité mondiale. La Russie est prête au dialogue avec tous les pays.
- Le dialogue de la Russie avec l’ASEAN, l’Afrique et les pays arabes se développe de manière positive.
- Nous voyons de grandes perspectives dans la construction d’un vaste partenariat eurasien.

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« Chers sénateurs !
Députés de la Douma d’État !
Chers citoyens de Russie !
Chaque discours à l’Assemblée fédérale est avant tout un regard vers l’avenir. Et aujourd’hui, nous parlerons non seulement de nos projets immédiats, mais aussi des tâches stratégiques, de ces questions dont je considère la solution comme d’une importance fondamentale pour le développement confiant et à long terme du pays. »

Vladimir Poutine

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Stratpol : bulletin n°140

StratpolBulletin N°140. Prigojineries, crash test sanglant, hypersonique français

Stratpol - 01 jul 2023

STRATPOL : bulletin n°140 de Xavier Moreau

   

06:15 – Prigojineries

12:10 – Gamelin Dourakovlev

16:10 – Quelles conséquences sur le MinDef russe ?

19:40 – Loukachenko en première ligne

20:35 – Dépression occidentale

22:25 – Armement

Drone lourd « Okhotnik »
Planeur hypersonique français
Démilitarisation de l’OTAN

25:35 – Considérations militaires

Crash test sanglant
SOS Zaloujny
La solution coréenne

28:44 – Carte des opérations militaires

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arme à uranium appauvri

La Gazette du CitoyenLe cancer comme arme: semer des champs de bataille avec de l'uranium appauvri

La Gazette du Citoyen - 03 avr 2023

Suite à la décision inadmissible du Royaume-Uni d'envoyer des munitions à l'uranium appauvri en Ukraine, il est peut-être utile de réexaminer les conséquences environnementales et sanitaires de l'utilisation généralisée de ces armes par les États-Unis en Irak et au Koweït pendant la première guerre du Golfe.

   

À la fin de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein a été dénoncé comme un méchant féroce pour avoir ordonné à ses troupes en retraite de détruire les champs pétrolifères koweïtiens, coagulant l'air de nuages ​​toxiques de fumée noire et saturant le sol de marécages de brut. Cela a été appelé à juste titre un crime de guerre environnemental.

Mais des mois de bombardements de l'Irak par des avions et des missiles de croisière américains et britanniques ont laissé derrière eux un héritage encore plus meurtrier et insidieux: des tonnes de douilles, de balles et de fragments de bombes mélangés à de l'uranium appauvri. Au total, les États-Unis ont frappé des cibles irakiennes avec plus de 970 bombes et missiles radioactifs.

Il a fallu moins d'une décennie pour que les conséquences sanitaires de cette campagne de bombardements radioactifs commencent à se faire jour.

Et ils sont terribles, en effet. Les médecins irakiens l'appellent «la mort blanche» - la leucémie. Depuis 1990, le taux de malades de la leucémie en Irak a augmenté de plus de 600%. La situation est aggravée par l’isolement forcé de l'Irak et le régime sadique des sanctions, récemment décrit par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, comme «une crise humanitaire», qui rend la détection et le traitement des cancers d'autant plus difficiles.

«Nous avons la preuve de traces d'uranium appauvri dans des échantillons prélevés pour analyse et ça contredit carrément ceux qui affirment que les cas de cancer ont augmenté pour d'autres raisons», a déclaré le docteur Umid Mubarak, ministre irakien de la Santé.

Le docteur Mubarak soutient que la crainte des États-Unis de faire face aux conséquences sanitaires et environnementales de leur campagne de bombardements à l'uranium appauvri est en partie à l'origine de leur échec à respecter leurs engagements dans le cadre d'un accord autorisant l'Irak à vendre certaines de ses vastes réserves de pétrole en échange de nourriture et de fournitures médicales.

«La poussière du désert transporte la mort», a déclaré le docteur Jawad Al-Ali, oncologue et membre de la Royal Society of Physicians d'Angleterre. «Nos études indiquent que plus de quarante pour cent de la population autour de Bassorah aura un cancer. Nous sommes en train d’assister à un autre Hiroshima.»

La plupart des victimes de leucémie et de cancer ne sont pas des soldats. Ce sont des civils. Et beaucoup d'entre eux sont des enfants. Le Comité des sanctions irakiennes, dominé par les États-Unis, à New York, a rejeté les demandes répétées de l'Irak pour du matériel de traitement du cancer et des médicaments, même des analgésiques comme la morphine. En conséquence, les hôpitaux débordés dans des villes comme Bassorah sont obligés de traiter les cancéreux avec de l'aspirine.

Cela fait partie d'une plus grande horreur infligée à l'Irak qui voit jusqu'à 180 enfants mourir chaque jour, selon les chiffres de mortalité compilés par l'UNICEF, à partir d'un catalogue de maladies du 19ème siècle: choléra, dysenterie, tuberculose, e. coli, oreillons, rougeole, grippe.

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Bande dessinée - Le monde sans fin

L'âge de faireUne redoutable propagande pro-nucléaire

L'âge de faire - 03 mars 2023

C’est le livre le plus vendu de l’année 2022 : Le Monde sans fin. Problème : cette bande dessinée est un véritable outil de propagande pour l’énergie nucléaire.

   

Le succès de la BD Le Monde sans fin constitue tout à la fois une excellente et une très mauvaise nouvelle. Pour cause : cet ouvrage est à la fois excellent et très mauvais…
L’excellent se trouve en première partie, dans laquelle le dessinateur Christophe Blain illustre avec humour et talent les propos de Jean-Marc Jancovici, mettant en lumière notre dépendance au système énergétique. Les auteurs y rappellent notamment qu’il n’y a jamais eu de transition énergétique depuis le début de l’ère industrielle : au bois s’est ajouté le charbon, puis le pétrole, le gaz, l’hydroélectricité, avant que ne débarquent le nucléaire et les énergies renouvelables.

Résultat : en multipliant les sources, nous avons démultiplié notre consommation d’énergie. Nous serions ainsi devenus des sortes d’Iron Man qui s’ignorent, avec à notre service des super pouvoirs offerts par les machines que nous avons à notre service. Ou encore des nababs entourés de centaines d’esclaves invisibles : un tracteur offre la force de travail de 600 humains, un avion équivaut à la puissance d’un million de personnes.
Pour limiter le dérèglement climatique, nous devons diminuer drastiquement notre consommation d’énergies fossiles, alors que toutes nos activités ou presque en dépendent. Et il ne s’agit pas seulement des voyages en avion : l’hôpital représenterait aussi, à lui seul, 5 % de l’empreinte carbone française.

L’ouvrage n’aborde pas les questions de partage des richesses, de services publics ou de la publicité indispensable au modèle consumériste. Selon la vision très discutable qu’il véhicule, notre niveau de vie ne dépendrait que d’un unique paramètre : notre consommation d’énergie. Si elle baisse, adieu la santé, les loisirs, les retraites, bonjour les grandes migrations, les guerres, les famines…

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discours de Poutine

Réseau InternationalPoutine aux ennemis de la Russie : En approche !

Réseau International - 02 mars 2023

Un bon moyen de déterminer si vous êtes toujours en vie est de vous demander si vous pouvez encore ressentir de l’émerveillement et de l’étonnement en observant les changements qui balaient le monde.

   

La plupart de ces changements sont graduels et difficiles à détecter dans le cadre de votre expérience quotidienne. Il est donc utile qu’une personne importante se tienne devant vous pendant une heure, comme l’a fait Poutine aujourd’hui devant l’Assemblée fédérale de Russie, et vous explique exactement ce qui s’est passé et ce qui va se passer.

C’est également très divertissant : Poutine est quelqu’un de naturellement irrépressible qui refuse de se retenir. Son russe a également une gamme dynamique énorme : à un moment, il ressemble à un gamin des rues de Leningrad, et à un autre moment, il a l’air d’un avocat et d’un technocrate accompli, d’un érudit littéraire ou même d’un étudiant en théologie. Eh bien, il est tout cela à la fois. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste (rares sont ceux qui parviennent à rester neutres à son égard), il est difficile de l’ignorer. D’autant plus que, comme à l’accoutumée, son discours annuel devant l’Assemblée fédérale ne manquait pas de ce que les linguistes appellent des performantifs – des déclarations qui n’expriment pas une opinion ou ne transmettent pas d’informations mais transforment la réalité de manière spécifique. Et il est important de les connaître, surtout si vous résidez dans l’un des pays dont les dirigeants ont (très bêtement) décidé d’être les ennemis de la Russie, car, en fin de compte, c’est votre cul qui est en jeu. Vous pouvez être en admiration devant l’impressionnant dirigeant qui s’appelle Vladimir Poutine (rien ne vous en empêche) mais, plus précisément, je pense qu’il est de mon devoir humanitaire de vous avertir de ce qui risque de se passer avant que quelqu’un ne crie « En approche ! ». De cette façon, vous pourrez formuler un meilleur plan que de vous couvrir d’un drap blanc et de ramper lentement vers le cimetière (afin de ne pas provoquer une ruée dans laquelle quelqu’un pourrait être piétiné).

Commençons par le plus important : Poutine a annoncé que la Russie suspendait sa participation au traité START-3. C’est le « Traité entre les États-Unis d’Amérique et l’Union des républiques socialistes soviétiques sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs, n° 3 ». Ce traité remonte à l’ère soviétique, mais le 3 février 2021, les États-Unis et la Russie ont convenu de le prolonger jusqu’au 5 février 2026. M. Poutine a précisé les conditions dans lesquelles la Russie envisagerait de revenir au traité : celui-ci doit tenir compte des capacités offensives stratégiques de tous les pays de l’OTAN, et pas seulement des États-Unis. La Grande-Bretagne et la France disposent également d’armes nucléaires, bien qu’aucune ne soit trop récente, et Washington a tendance à envoyer ses armes nucléaires où bon lui semble, y compris dans d’autres pays de l’OTAN, comme l’Allemagne et la Turquie, ce qui pose problème. Poutine a ridiculisé les appels de l’OTAN à la Russie pour qu’elle permette à ses experts d’inspecter les sites militaires russes ; après que des drones aient récemment effectué une frappe sur les aéroports russes qui accueillent son aviation stratégique, endommageant quelques avions (en utilisant les Ukrainiens comme des proxies sans cervelle), une telle demande est plus que ridicule. Peut-être la Russie devrait-elle être autorisée, par courtoisie, à faire exploser un certain nombre de bombardiers stratégiques américains, juste pour égaliser le score avant d’entamer les négociations ? Non ? Oh, eh bien… Poutine a également souligné que les armes stratégiques américaines ont largement dépassé leur date de péremption (il a été un peu plus poli et circonspect, mais c’était l’essentiel, et ceux qui sont au courant savent aussi qu’il était factuel). Au sens figuré, en ce qui concerne les armes nucléaires, l’armurerie de Washington est dans un triste état ; les boîtes de conserve sont bombées et celles qui ont éclaté sentent vraiment mauvais et laissent échapper des substances viles.

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Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Livret-A nucléaire

InsolentiaeLivret A… l’argent collecté servira à construire les nouvelles centrales nucléaires !

Insolentiae - 13 fév 2023

Le gouvernement pourrait mobiliser l’épargne du Livret A pour financer le nucléaire.

   

Il y a quelques semaines notre Bruno Lumière de Bercy, notre phare de l’économie, notre timonier des sanctions qui marchent contre la Russie, que dis-je l’as des as des finances, nous disait justement à propos des finances de la France qu’il n’y avait aucun problème d’argent puisque les Français en avait plein… des sous et de l’épargne s’entend.

Du coup pour Bruno, la question centrale c’est comment vous prendre vos sous ?

En langage pudique de mamamouchi on dit « l’argent n’est pas un problème, on le trouvera toujours, ce qui est important c’est la manière dont les flux financiers sont orientés ». J’adore le sens de la litote de notre vedette sans moteur du ministère. Il est délicieux notre Bruno.

Et donc, comme il faut (enfin) construire quelques centrales nucléaires en plus (plutôt que de dépenser des centaines de milliards à mal isoler les logements actuels), on se demande en haut lieu comment trouver l’argent ailleurs que sur les marchés financiers.

Et la lumière fut (nucléaire bien évidemment).

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Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
centrales nucléaires françaises au ralenti

Echelle de JacobLes réacteurs nucléaires français se dégradent déjà avant l’hiver

Echelle de Jacob - 07 nov 2022

Les problèmes nucléaires de la France s’aggravent en raison principalement de la maintenance de routine des 56 réacteurs vieillissants du pays.

   

Selon une nouvelle mise à jour d'EDF, les perspectives de production d’énergie nucléaire ont été réduites avant l’hiver, ce qui a provoqué le chaos sur les marchés de l’énergie.

EDF est le plus grand propriétaire de centrales nucléaires au monde. Elle a indiqué vendredi que son parc de réacteurs nucléaires devrait produire entre 27.5 et 28.5 térawatt/heures d’énergie cette année, contre une fourchette prévue de 28.0 à 30.0 térawattheures.

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Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
AIEA à Zaporijia

Profession GendarmeLa mission de l’AIEA veut s’installer à la centrale nucléaire de Zaporijia

Profession Gendarme - 02 sep 2022

La mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique est arrivée hier à Kiev et se dirige aujourd’hui vers la centrale atomique de Zaporijia, que l’armée ukrainienne continue à attaquer de l’autre côté du Dniepr.

   

Au-delà de la dimension sécuritaire, qui dépendra des ordres donnés aux Ukrainiens, cette opération a une dimension politique incontournable. Les autorités locales n’ont pas d’illusions sur l’engagement de cette organisation et déjà les déclarations contradictoires fleurissent : entre Grossi, qui appelle à une mission permanente, et les autorités régionales qui ne parlent que d’une mission d’un jour, le combat politique est ouvert.

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Dernière modification par Kelib - 55 ans il y a
Lavrov risque nucléaire

RT FranceSergey Lavrov - Ministre russe des Affaires Étrangères évoque un risque nucléaire

RT France - 27 avr 2022

Interrogé par la télévision russe, le Ministre russe des Affaires Étrangères nous donne son point de vue sur les menaces qui pèsent sur le monde, notamment le risque nucléaire.

   

Dernière modification par Kelib - 55 ans il y a
Nucléaire et Guerre en Ukraine

Michel DognaPour ceux qui ont peur d'une attaque nucléaire

Michel Dogna - 28 mars 2022

« Bien que je n’adhère pas à cette crainte qui serait une redite stupide de la guerre en Irak ayant généré 1,2 millions de morts - sans compter les milliers de malformations congénitales et handicapés à vie - à cause de l’utilisation massive de rockets antichars à l’uranium appauvri, je concède à faire les rappels basiques jamais faits sur une News. » Dr Dogna