Les États-Unis disposent d’un Centre de prévision météorologique spatiale (SWPC) qui fait partie du Service météorologique national américain (NWS), lequel fait lui-même partie de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), basée à Boulder, Colorado. Le dernier ensemble de données publié par la NOAA, « PREDICTED SUNSPOT NUMBER AND RADIO FLUX », semble indiquer un Grand Minimum Solaire « adulte » qui durera des années 2030 à 2040 au moins. Et nous nous dirigeons ainsi vers une nouvelle petite ère glaciaire avec une croissance considérable des glaciers et des calottes glaciaires polaires, ainsi que des hivers et des étés beaucoup plus froids, semblables à la dernière petite ère glaciaire de 1645 à 1715. Le Pasterze, le glacier près de la plus haute montagne d’Autriche, le Grossglockner, ferait plus que doubler son étendue pour atteindre au moins 30 km².
Cut the shit : on va partir sur cette expression US qui signifie « va droit au but », comme l’OM, pour parler des grands incendies qui ont touché l’île de Maui de l’archipel de Hawaï en ce mois d’août 2023. Cet événement a donné lieu à deux interprétations, l’une complotiste, l’autre sociale. Les voici.
Les pompiers ont dû lutter contre de multiples brasiers simultanés, alimentés par des vents violents, eux-mêmes nourris par la force de l’ouragan Dora. Face à la vitesse de progression des flammes, la population de Lahaina a dû fuir sans se retourner, parfois même en se jetant dans l’océan.
Dane Wigington, chercheur en ingénierie climatique, affirme que les conditions de sécheresse extrême qui a sévi dans l’ouest des États-Unis sont en train d’être inversées par davantage d’ingénierie climatique. La Californie a été dans le mille. Ce n’est pas une bonne nouvelle parce que nous passons d’un destructeur extrême à l’autre. Voici ce que Wigington explique :
« Nous savons que la technologie existe et est utilisée pour diriger les courants de vent de niveau supérieur et, par conséquent, diriger les courants d’humidité, et ils dirigent l’humidité là où ils ont provoqué des tempêtes de neige consécutives. Il ne fait aucun doute que toutes ces catastrophes soi-disant naturelles sont voulues et conçues par des ingénieurs… Les gens agissent comme si c’était une sorte de théorie marginale, mais c’est pourtant de la science dure. On peut tester la neige et trouver les mêmes choses dans les brevets d’ingénierie climatique. On retrouve aussi de l’aluminium, du baryum, du manganèse, des fibres polymères, du graphène et des tensioactifs. Tout cela se retrouve dans notre neige. La direction de ce flux d’humidité sans nucléation chimique au-dessus de ce matériau nucléé gelé chimiquement crée des inondations en ce moment même où nous parlons. Ce n’est pas discutable, nous avons les preuves scientifiques. Quelle que soit la perspective d’une personne, peut-il y avoir une discussion légitime sur le climat sans aborder d’abord et avant tout l’ingénierie climatique ? La réponse est clairement NON. »
Météo spatiale turbulente en perspective.
Le mois dernier, les astronomes ont suivi de près l’évolution de la tache solaire AR3038, qui est passée de « grande à énorme » en quelques heures et a atteint une taille trois fois supérieure à celle de la Terre. Le Soleil étant actuellement dans une phase active de son cycle de 11 ans, l’activité à sa surface ne cesse d’occuper les astronomes.
Alors que, depuis trente ans, tous les politiciens nous serinent que le climat se réchaufferait, l’État et son gouvernement ont réussi à montrer qu’ils étaient encore une fois pris au dépourvu.
Ainsi, moyennant une modification discrète mais indéniable des échelles de couleurs des cartes météorologiques, le catastrophisme peut s’imposer sans mal.