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la démocratie n'existe pas

Echelle de JacobLes effets de l’opinion publique et des élections sur la politique publique sont nuls

Echelle de Jacob - 15 sep 2024

Au cas où cela vous aurait échappé, les États-Unis ne sont pas une démocratie.

   

Une étude de l’université de Princeton menée par Gilens et Page a effectué une analyse de régression sur plus d’un millier de décisions de politique publique, et a déterminé que l’effet de l’opinion publique sur la politique publique est nul. C’est exact, nul. La façon dont vous votez n’a pas d’importance, elle n’affecte pas le résultat de façon mesurable. Par extension, cela vaut également pour les manifestations, l’organisation, le fait de s’asperger d’essence et de s’immoler par le feu sur les marches du Sénat américain, ou toute autre activité que vous pourriez entreprendre. Cela n’influencera en rien les détenteurs du pouvoir.

Mon billet précédent a donné lieu à plusieurs versions de la même question : Mais qui est vraiment aux commandes ? Qui sont les marionnettistes ? Ce billet a été publié pour la première fois le mardi 13 mai 2014 sur https://cluborlov.blogspot.com. Il devrait répondre à cette question. Les marionnettistes ne sont pas des humains mais des sacs d’argent.

Voici le graphique qui illustre cette relation : le soutien du public à une question donnée peut varier de 0 % à 100 % ; la probabilité que la politique publique suive reste bloquée à 30 %. Peu importe que vous votiez ou non, vous gaspillez votre vote de toute façon. Ou, si cela vous rassure, il est gaspillé pour vous.

Et qui sont les personnes au pouvoir ? Ce sont les oligarques, bien sûr, ceux qui possèdent à peu près tout, y compris votre bonne personne. Gilens et Page ont déterminé que les opinions de l’élite économique et des groupes d’entreprises ont un effet profond sur les politiques publiques. Si ce groupe est fermement opposé à une politique, celle-ci ne sera pas adoptée : 0 % de soutien de la part de ce groupe signifie qu’il n’y a aucune chance que la politique soit adoptée. En revanche, si ce groupe soutient une politique à 100 %, les chances qu’elle soit adoptée montent en flèche, jusqu’à 70 %. En résumé, si le fait de voter pour ou contre une question n’a pas la moindre importance, le fait de consacrer beaucoup d’argent à l’un ou l’autre côté d’une question en a beaucoup. Les partis politiques, les campagnes, les élections et toutes ces absurdités ne sont qu’un spectacle. Le véritable pouvoir réside ailleurs.

Alors, que faites-vous lorsque, le jour des élections, vous entrez fièrement dans l’isoloir et tirez sur un levier ou touchez l’écran tactile d’une machine à voter ? Vous ne prenez certainement pas de décision, cela a déjà été prouvé. Mais vous faites tout de même quelque chose : vous votez pour soutenir vos propriétaires, ceux qui prennent les décisions de politique publique en votre nom. Si vous votez, c’est que vous approuvez ce qu’ils font.

Et que font-ils ? Pour eux, la première chose à faire semble être de s’assurer que les riches continuent à s’enrichir tandis que les pauvres s’appauvrissent et que la classe moyenne soit… eh bien… renvoyée de sa classe. Si ce type de politique publique vous semble autodestructeur, c’est probablement parce qu’il l’est. Chaque fois qu’on la laisse suivre son cours, les résultats sont épouvantables – surtout pour les riches qui ont continué à s’enrichir, dont les cadavres finissent par festonner les lampadaires et dont le jet artériel ajoute une touche de couleur aux places de la ville.

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Céline Dion en playback aux JO

Le Media en 4-4-2Céline Dion aux JO 2024 : Entre playback et correcteurs de justesse

Le Media en 4-4-2 - 27 août 2024

La prestation de Céline Dion a mis en lumière les enjeux éthiques et artistiques liés à l’utilisation du playback et des correcteurs de justesse.

   

Étienne Guéreau, qui a une longue expérience en studio, a analysé la prestation de Céline Dion en détail. Il a souligné que, bien que la chanteuse ait effectivement chanté en studio, la diffusion télévisée de sa performance a été corrigée à l’aide de logiciels de justesse.

Le playback, qu’il soit complet (PBC) ou orchestral (PBO), est une pratique ancienne dans les grandes cérémonies. Cependant, l’utilisation de correcteurs de justesse comme l’Auto-tune et le Melodyne a transformé la manière dont la musique est produite et perçue. L’Auto-tune, qui donne une voix robotique, et le Melodyne, qui permet des corrections manuelles plus subtiles, sont devenus des outils incontournables pour de nombreux artistes.

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Mensonges - élections

L'âge de faireL’extrême ment

L'âge de faire - 04 juil 2024

Vous aussi, vous êtes sidérés par le discours médiatique dans lequel baigne cette campagne électorale ? Ne revenons pas sur le problème de base, qui jette les médias dans les griffes des puissances de l’argent : nous en avons déjà parlé et reparlé dans cette même colonne.

   

Alors, quoi de neuf ? Deux faits majeurs : 1/ Désormais, l’un des magnats milliardaires, Vincent Bolloré, utilise très clairement ses médias (Cnews, Europe 1…) pour pousser ses idées d’extrême droite au pouvoir. 2/ Les médias publics sont de plus en plus visiblement utilisés pour servir le pouvoir en place. Là dessus, Macron dissout l’Assemblée et décide que des élections seront organisées trois semaines plus tard, alors que le RN de Bardella est en pleine dynamique. La sidération est totale : qu’est-ce qui lui prend encore ? Comment mener une campagne en si peu de temps ? Quel programme proposer ? Quelles idées mettre en avant ? Le problème, c’est que ce sont moins les politiques que les médias qui décident de ce dernier point. Et dans ce contexte, il va de soi qu’on aura plus parlé de lutte contre l’immigration, de sécurité sécuritaire – pas sociale – et de croissance économique que de solidarités, de services publics et d’écologie. Les thèmes du débat, jusque dans les mots utilisés, sont imposés par ces médias « dominants », qui bourrent les crânes au lieu d’éclairer les esprits.

Exemple, avec le mot « extrême », utilisé de la même façon pour décrire, à droite, le RN, et à gauche, le Front populaire. Que le RN représente l’extrême droite, cela ne fait aucun doute : son programme et son histoire le montrent. Le Front populaire, en revanche, qui compte dans ses rangs des personnalités comme François Hollande, Raphaël Glucksmann et Olivier Faure, ne peut assurément pas être qualifié d’extrême gauche ! Pourtant, la même présentation est martelée partout tout le temps depuis le lancement de la campagne : il y aurait l’extrême gauche d’un côté, l’extrême droite de l’autre, et la Macronie au milieu, seule capable d’éviter le risque de « guerre civile », selon les mots du pompier pyromane. Le moindre électeur se voulant un peu modéré n’a donc plus vraiment le choix, il doit voter au « centre ». Pourtant, qu’est-ce que le macronisme, sinon un capitalisme effréné, qui place l’argent au dessus de tout, qui oppose « ceux qui ne sont rien » à ceux qui « ont réussi », qui fait la promotion du chacun pour soi plutôt que des solidarités, qui se met au service des ultra-riches plutôt que des défavorisés ? Jusqu’à l’extrême, comme l’ont bien montré la « réforme » des retraites, celle du chômage ou la loi immigration. Ajoutons que nombre de ces décisions ont été prises en abandonnant l’esprit même de démocratie (loi Travail, retraites, 49,3…). Bref, le macronisme est, à n’en pas douter, un extrême. Aussi ces élections devraient-elles être présentées ainsi : elles opposent principalement un bloc d’extrême droite, un bloc de droite libérale extrême, et un bloc de gauche. Fais ton choix, ami·e modéré·e !

Nicolas Bérard

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Stratpol : bulletin n°192

StratpolSainte Trinité, sanctions, Assange, Sébastopol

Stratpol - 30 juin 2024

STRATPOL : bulletin n°192 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Abonnez-vous sur Telegram !
Géopolitique profonde
Précision historique : les communistes et Staline 1939.
Nouveau canal de Laurent Brayard
La Sainte Trinité à la Laure de Saint Serge

06:17 – Économie
Engrais sanglant
Revenus pétroliers : +50%
14ème paquet de sanctions : GNL et SPFS
Arabie saoudite : décollage économique

11:50 – Politico-diplomatique
CDU/CSU : parti de la paix en Allemagne ?
Coup d’État en Bolivie
Sassou Nguesso à Moscou
Modi à Moscou
US vs Chine & Russie
Ukraine et Moldavie & UE

20:30 – Empire du mensonge
Libération du Julian Assange
«Journalopes» de la semaine

24:25 – Terrorisme
Attaque sur Sébastopol
Drones US en mer Noire
Attaque sur le Daguestan
Attaque ukrainienne sur Energodar
Terrorisme : Pologne vs Russie

31:50 – Considérations militaires générales
Triomphe houthis en mer Rouge
Ligne de défense polono-balte
Kiev : valse des généraux
Zelensky : lourdes pertes ukrainiennes
Financial Times : OTAN démilitarisée

39:28 – Carte des opérations militaires

46:30 – Conclusion : Interview de François Asselineau

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Fauci menteur

Aube DigitaleFauci, « inventeur » de la distanciation sociale et du port du masque

Aube Digitale - 04 juin 2024

Fauci avoue avoir « inventé » les règles du Covid, notamment la distanciation sociale de 2 mètres et le port du masque pour les enfants

   

Fauci doit témoigner lundi pour répondre d’avoir trompé le Congrès sur l’implication des NIH dans la recherche sur le gain de fonction, les origines du COVID, et d’avoir ensuite dissimulé cette recherche risquée menée à l’Institut de virologie de Wuhan en Chine.

Le Dr Anthony Fauci a avoué, dans un témoignage retentissant devant le Congrès, qu’il avait « inventé » les règles gouvernementales du COVID, notamment la mesure de distance sociale de 2 mètres et le port du masque pour les enfants.

Dans son témoignage de janvier, publié la semaine dernière par la sous-commission de la Chambre des représentants sur la pandémie de coronavirus, Fauci a admis que la règle de la distance sociale d’un mètre était « apparue comme ça » et qu’il ne se souvenait pas de la manière dont elle avait été élaborée.

« Vous savez, je ne m’en souviens pas. C’est en quelque sorte apparu tout seul », a déclaré Fauci, selon les transcriptions de la commission.

En outre, Fauci a admis qu’il ne se souvenait pas d’avoir lu quoi que ce soit prouvant que le masquage des enfants permettrait de lutter contre le COVID.

« Vous souvenez-vous d’avoir examiné des études ou des données en faveur du masquage des enfants ? », lui a-t-on demandé.

« Il se peut que je l’aie fait », a répondu Fauci avant d’ajouter : « mais je ne me souviens pas de l’avoir fait spécifiquement ».

« On lui a demandé s’il avait suivi l’une ou l’autre de ces études.

« Non », a-t-il répondu. « Mais je crois qu’il y a aussi beaucoup d’études contradictoires, qu’il y a celles qui disent, oui, qu’il y a un impact, et celles qui disent qu’il n’y en a pas. »

« Je ne sais pas encore si le fait de masquer les enfants est un moyen prouvé de prévenir la transmission », a-t-il ajouté.

Une étude des National Institutes of Health (NIH) a conclu que l’impact du port du masque sur l’alphabétisation et l’apprentissage des élèves était « très négatif ».

Une autre étude des NIH a montré que les effets de la distanciation sociale provoquaient « dépression, anxiété généralisée, stress aigu et pensées intrusives ».

Fauci doit témoigner lundi devant le Congrès pour la première fois depuis qu’il a démissionné de son poste de directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Il devrait y répondre d’avoir induit le Congrès en erreur au sujet de l’implication des NIH dans la recherche sur le gain de fonction, des origines du COVID et de la dissimulation de cette recherche risquée menée à Wuhan, en Chine.

« Notre enquête a confirmé que [Fauci] a effectivement menti, qu’il a commis un crime en affirmant que les NIH ne finançaient pas la recherche sur le gain de fonction, la recherche dangereuse en Chine. Nous savons maintenant que c’est faux. Nous savons qu’il a commis un crime », a déclaré dimanche le sénateur Rand Paul (R-Ky.) à Maria Bartiromo, animatrice de Fox News.

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Google - facial

BreitbartLes secrets de l'algorithme de recherche de Google ont fuités

Breitbart - 01 juin 2024

Une fuite massive de documents internes censés révéler les rouages de l'algorithme de recherche de Google a provoqué une onde de choc dans l'industrie technologique et la communauté des spécialistes de l'optimisation des moteurs de recherche (SEO).

   

The Verge rapporte que les documents qui ont fait l'objet de la fuite, soit 2 500 pages, donnent un aperçu sans précédent de la manière dont l'algorithme de recherche de Google classe les sites web, un processus qui a longtemps été entouré de mystère. La fuite a été communiquée à Rand Fishkin, un expert en référencement ayant plus de dix ans d'expérience, par une source qui espérait contrer ce qu'elle croyait être des « mensonges » répandus par les employés de Google sur la fonctionnalité de l'algorithme de recherche.

Bien que les informations divulguées soient très techniques et plus accessibles aux développeurs et aux professionnels du référencement, elles offrent des indications précieuses sur les données que Google recueille sur les pages web, les sites et les internautes. Bien que les documents ne prouvent pas définitivement que Google utilise les données et les signaux mentionnés pour le classement des recherches, ils fournissent des indices indirects sur ce que l'entreprise juge important, selon l'expert en référencement Mike King.

La fuite concerne divers aspects de l'algorithme de recherche de Google, notamment le traitement de sujets sensibles tels que les élections, le traitement des petits sites web et les types de données collectées et utilisées. Notamment, certaines informations semblent contredire les déclarations publiques faites par les représentants de Google, comme le soulignent Fishkin et King.

"Le terme « mensonge » est un peu fort, mais c'est le seul mot exact à utiliser ici", a écrit M. King dans son analyse des documents.

Google n'a pas contesté publiquement la légitimité des documents divulgués, malgré les nombreuses demandes de commentaires de The Verge. Toutefois, un employé de Google a contacté Fishkin pour lui demander de modifier certains termes de son article concernant la caractérisation d'un événement.

L'algorithme secret du géant de la recherche a donné naissance à toute une industrie de spécialistes du marketing qui suivent de près les conseils publics de Google pour optimiser les sites web de millions d'entreprises dans le monde. L'utilisation généralisée de ces tactiques a donné l'impression que les résultats de recherche de Google se détériorent, encombrés de contenus de mauvaise qualité que les exploitants de sites web se sentent obligés de produire pour maintenir leur visibilité.

Les documents ayant fait l'objet d'une fuite soulèvent des questions quant à l'exactitude des déclarations publiques de Google concernant le fonctionnement du moteur de recherche. Par exemple, alors que les représentants de Google ont indiqué à plusieurs reprises que les données de Chrome ne sont pas utilisées pour le classement des pages, les documents mentionnent spécifiquement Chrome dans les sections traitant de la manière dont les sites web apparaissent dans les résultats de recherche.

Un autre point de désaccord concerne le rôle de E-E-A-T (expérience, expertise, autorité et fiabilité) dans le classement. Bien que les représentants de Google aient précédemment déclaré que l'E-E-A-T n'était pas un facteur de classement, les documents suggèrent que Google recueille des données sur les auteurs des pages et dispose d'un champ indiquant si une entité figurant sur la page en est l'auteur.

« Si je ne reproche pas nécessairement aux représentants publics de Google d'avoir protégé leurs informations confidentielles, je m'insurge contre leurs efforts visant à discréditer activement les personnes du monde du marketing, de la technologie et du journalisme qui ont présenté des découvertes reproductibles »

Mike King

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traité de pandémie - OMS

The DefenderOMS : Une lettre trompeuse appelle à soutenir le traité sur les pandémies

The Defender - 01 avr 2024

Une lettre trompeuse appelle à soutenir le traité sur les pandémies, alors que la Louisiane devient le premier État américain à rejeter la prise de pouvoir de l’OMS.

   

Plus de 100 anciens dirigeants mondiaux et personnalités publiques exhortent les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à finaliser un nouvel “accord sur les pandémies” à temps pour la 77e Assemblée mondiale de la santé, qui se tiendra à Genève, en Suisse, du 27 mai au 1er juin.

Dans une lettre ouverte datée du 20 mars, les dirigeants ont écrit :

“Un accord sur la pandémie est essentiel pour préserver notre avenir collectif. Seul un pacte mondial solide sur les pandémies peut protéger les générations futures d’une répétition de la crise du Covid-19, qui a fait des millions de morts et causé une dévastation sociale et économique généralisée”.

Les détracteurs du projet d’accord sur la pandémie ont déclaré au Défenseur que la lettre est trompeuse car elle traite du projet d’accord, ou “traité sur la pandémie”, mais ne fait pas référence aux amendements au Règlement sanitaire international (2005 ) (RSI).

Les modifications du RSI, proposées en 2023, sont négociées en même temps que l’accord. Les détracteurs de la lettre ont déclaré qu’elle visait à détourner l’attention de ce qu’ils considèrent comme les propositions les plus onéreuses contenues dans les amendements au RSI.

Le Dr David Bell, médecin de santé publique, consultant en biotechnologie et ancien directeur des technologies de santé mondiale chez Intellectual Ventures Global Good Fund, a déclaré au Défenseur que la lettre était “tout à fait honteuse” et “trompeuse”.

M. Bell a déclaré :

“La lettre suit l’exemple du directeur général qui trompe le public en affirmant, à juste titre, que l’accord sur la pandémie ne comprend pas de dispositions qui transfèrent l’autorité des pays à l’OMS, alors que ces dispositions figurent dans les amendements proposés au RSI qui accompagnent l’accord sur la pandémie.

“Les amendements proposés au RSI mentionnent spécifiquement la fermeture des frontières, la vaccination obligatoire et d’autres mesures aujourd’hui associées à l’enfermement. Ils mentionnent expressément que des documents sont nécessaires pour franchir les frontières et citent les passeports numériques comme l’une des solutions possibles.

L’avocate néerlandaise Meike Terhorst a déclaré au Defender que la lettre ouverte “ne fait référence à l’accord sur la pandémie que pour semer la confusion”.

“Le véritable enjeu se trouve dans les amendements au RSI, car sur la base de ces amendements, le directeur général de l’OMS devrait obtenir des pouvoirs législatifs et exécutifs indépendants, alors que tout contrôle juridique est rendu impossible”, a déclaré Mme Terhorst. “Le secret qui entoure les projets laisse penser qu’il s’agit d’un coup d’État.

Les négociations sont-elles en difficulté ?

Certains critiques ont suggéré que la lettre ouverte pourrait être un signe que les négociations pour l’accord sur la pandémie sont en train d’échouer.

“Aucun des deux documents ne fait l’objet d’un consensus entre les États membres”, a déclaré Shabnam Palesa Mohamed, directrice exécutive de Children’s Health Defense (CHD) Africa et fondatrice de Transformative Health Justice. “À huit semaines de l’Assemblée mondiale de la santé, l’OMS craint manifestement que l’accord ne déraille.

Le BMJ rapporte que “peu de progrès” ont été réalisés sur le projet d’accord sur la pandémie, et que la renonciation à la propriété intellectuelle “reste un point d’achoppement pour les nations membres qui sont à couteaux tirés dans les discussions”.

“Les partisans de l’accord craignent que le projet final ne soit édulcoré lors des négociations et qu’une formulation plus faible n’aboutisse à recommander aux pays de prendre certaines mesures plutôt qu’à les y contraindre en vertu du droit international”, selon The BMJ.

D’autres ont fait état d’une opposition mondiale croissante à l’accord proposé et aux modifications du RSI. L’Iran, la Nouvelle-Zélande, la Slovaquie et les Pays-Bas ont récemment rejeté les amendements au RSI proposés en 2022, tandis qu’en Afrique du Sud, un “projet de loi de retrait de l’OMS” a été proposé.

Aux États-Unis, le Sénat de Louisiane a voté à l’unanimité, le 26 mars, contre l’idée de permettre à l’OMS, aux Nations unies et au Forum économique mondial d’exercer une quelconque influence sur l’État de Louisiane.

“Le fait que tous les démocrates aient voté en sa faveur montre à quel point ce sentiment est populaire auprès de leurs électeurs”, a déclaré le président de la Commission européenne. Le Dr Meryl Nass, interniste et fondatrice de l’association Door to Freedom, “je pense que cela envoie un message aux politiciens du monde entier : favoriser l’OMS s’accompagnera d’un coût politique important”.

L’accord sur les pandémies ne menace pas la souveraineté, mais les amendements au RSI la menacent

Le journaliste indépendant James Roguski a déclaré à The Defender que la lettre des dirigeants mondiaux à l’OMS est “en grande partie correcte”, car l’accord proposé sur la pandémie n’est pas une “attaque contre la souveraineté nationale”.

Cependant, M. Roguski et le Dr Kat Lindley, présidente du Global Health Project et directrice du Global COVID Summit, ont souligné que les amendements au RSI constituent une menace pour la souveraineté des nations.

Selon Mme Lindley, les amendements au RSI feront de l’OMS “l’autorité mondiale en matière de santé dans l’éventualité de nouvelles pandémies, dont ils pensent clairement qu’elles se produiront encore et encore” et pourraient ouvrir la voie à “de futurs mandats de vaccination et à l’imposition de laissez-passer numériques pour la santé“.

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syndicat jaune

Ariane Bilheran OfficielL'opposition contrôlée ou "le syndicat jaune"

Ariane Bilheran Officiel - 25 jan 2024

La mise en place de la dystopie covidienne a entraîné de profondes ruptures au sein de nos sociétés.

   

Des groupes se sont formés pour résister au règne de l’absurde et à la dictature sanitaire, de nouveaux médias ont émergé, et aussi, bien entendu, des leaders d’opinion et des figures charismatiques. Croira-t-on que le pouvoir qui a mis en place un système aussi inique et abusif soit resté les bras croisés face à cette contestation? Les récents remous qui agitent la sphère de l’opposition témoignent au contraire d’un travail de sape et de subversion efficace, qui doit être étudié en soi comme l’une des composantes de la dérive totalitaire en cours. Voici donc un aperçu des stratégies et des procédés.

Lorsqu’un pouvoir enclenche une guerre contre sa population, pour faire passer en force des mesures impopulaires et/ou divers projets tyranniques, il sait qu’une frange politisée (au sens de l’engagement politique au sens noble), certes minime mais solide, risque de réagir. Il anticipe et canalise donc cette colère en fabriquant « sa » résistance, produit de la même ingénierie et de la même ardeur avec lesquelles il s’emploie à manipuler la population. Notons que les mêmes méthodes sont appliquées dans les entreprises, lors de la création du « syndicat jaune » dont la fonction sera d’être au service, non pas des travailleurs, mais des patrons.

Ainsi, comment un pouvoir anticipe-t-il une résistance et la contrôle de l’intérieur jusqu’à la neutraliser puis la dissoudre ? Il est d’usage de parler d’opposition contrôlée (que j’appellerai ici « syndicat jaune ») mais encore faut-il revenir sur les techniques employées.

Cette opposition de façade est créée « dès le départ ». Ce point est essentiel. Elle a plusieurs fonctions. Tout d’abord, orienter et concentrer le plus possible les mécontentements à un seul endroit, tenu par ce même pouvoir derrière le ou les chefs du syndicat jaune. Cette agglomération permettra ensuite de diriger ces colères vers des revendications qui ne sont pas dangereuses pour le pouvoir et d’engager sur des actions non périlleuses, qui détournent l’attention de celles qui le sont. Par exemple, le syndicat jaune se battra pour l’heure de pause ou le menu du repas à la cantine, plutôt que contre le plan de licenciement. Les sujets qui fâchent sont occultés et l’attention est détournée. Enfin, il s’agit de cartographier les opposants, ceci afin d’obtenir l’intégralité des noms, et identifier les plus problématiques parmi eux, tant en force et dangerosité qu’en puissance de caractère et intégrité, dans l’intention de les neutraliser à terme.

Profilage

Qui sont les acteurs de cette «résistance autorisée» au service du pouvoir? Il y a en première ligne les acteurs conscients, les espions et les chefs du syndicat jaune. Ces derniers sont des agents recrutés, choisis, préalablement formés, scrupuleusement entraînés, redoutablement conseillés, et évidemment, grassement rémunérés. Commençons par les chefs visibles, qui sont diablement intelligents, cultivés, et ont donc tous les talents pour remplir cette mission.

Leur profil doit paraître irréprochable: aptitude à se dévouer à la cause de la résistance, image destinée à attirer une forte sympathie, voire une idolâtrie qui permettra de créer une nouvelle secte, dans le but d’évincer, avec l’aide des fanatiques envoûtés, les autres leaders intègres une fois que le mot d’ordre en sera donné, ou encore de créer une illusion telle que, lorsque les faits et gestes des leaders du syndicat jaune commenceront à être révélés, personne ne puisse y croire.

Les deux stratégies

Une stratégie de communication sera mise en place pour que la population identifie aisément quels sont les chefs qu’il convient de suivre. Par exemple, ils peuvent être propulsés dans certains médias du pouvoir comme était des leaders de la résistance, avec deux techniques. La première sera le passage très médiatisé dans un organe de communication du pouvoir, néanmoins présenté à la masse comme un média d’opposition, ce qui ne résistera pas à l’analyse des soutiens financiers: qui paie l’orchestre paie la musique.

La deuxième consiste à médiatiser les chefs infiltrés comme des leaders infréquentables, par exemple, avec des articles à charge, une visibilité à la télévision, etc. et même, à faire croire à des représailles sur eux (censure, convocations, etc.). Le film avec ses acteurs, son scénario et ses péripéties doit être, surtout, parfaitement crédible. L’essentiel est que l’ensemble soit amplement médiatisé et que les agents puissent être facilement et rapidement identifiés comme les nouveaux chefs de la résistance. En couvrant ces deux aspects, on est assez certain d’attirer la majorité des mécontents: ceux qui croient ce que les médias officiels leur disent, et ceux qui ne les croient plus mais croient encore aux médias officiels ou aux médias désormais intronisés dans cette résistance manipulée. Ce constat du mode de propulsion des chefs du syndicat jaune est aussi valable pour les médias et groupes (associations, etc.) qui vont remplir le rôle de pseudo-opposants au pouvoir, et être investis de cette mission.

Pendant ce temps, et dans la réalité, les véritables opposants (chefs, porte-parole, groupes et médias) sont l’objet d’une savante stratégie d’invisibilisation et de censure, que ce soit dans les médias officiels du pouvoir ou dans les médias apparents de l’opposition au pouvoir. À une nuance près: si l’on a besoin de se servir de leur image pour une caution d’intégrité ou de crédibilité, ils peuvent être instrumentalisés un certain temps. On les effacera de l’échiquier plus tard, lorsque cet «argument d’autorité» n’aura plus d’intérêt.

Chantage

En dehors de ces agents dûment employés par le pouvoir pour créer une toile d’araignée autour de la résistance afin de dévorer sans peine les individus et les groupes qui dérangent (à la condition de les avoir au préalable isolés et piégés), il existe d’autres profils au service de la «résistance autorisée». Ce sont des profils sur lesquels le pouvoir a des dossiers pour les mettre à son service et les faire chanter: s’ils ne se soumettent pas, leur sort sera bien pire. Telle était notamment l’utilité des carnets noirs d’Epstein. Telle est la fonction de toutes les compromissions auxquelles on accule les gens en politique politicienne. Par exemple, dans la lutte contre les réseaux pédophiles, beaucoup de pédophiles sont en réalité au service du pouvoir et feignent de lutter contre ce fléau. Ils récoltent ainsi de l’argent (qui ne sera donc pas distribué aux véritables groupes résistants/militants, tactique de la diversion des flux), mais pire, ils attirent à eux beaucoup de victimes, lesquelles atterrissent alors dans le piège, et finissent capturées dans ces réseaux. C’est ainsi que certaines associations ayant pignon sur rue (médiatisées) font payer jusqu’à 150 000 euros de frais d’avocat dans des cas où un parent signale des transgressions sexuelles sur son enfant. Le résultat est connu d’avance: le parent est plumé, l’enfant finit entre les mains de son agresseur, ou pire, dans certains secteurs de la «protection de l’enfance», elle-même aujourd’hui infiltrée par les réseaux pédophiles. Des dossiers similaires, j’en ai vu une centaine durant la dernière décennie.

Harcèlement

Il existe enfin des petites mains de l’ombre, destinées à harceler les véritables profils résistants, et à les affaiblir, notamment dans la guerre de l’information: les équipes de trolls qui s’agglutinent sur un sujet pour le polluer, avec une formation spécifique, un entraînement et des consignes ciblées.

Infiltration

Pour neutraliser les profils qui dérangent le pouvoir, il convient d’identifier leurs soutiens, et de mettre tout en œuvre pour les affaiblir. La première technique consiste à envoyer un espion proposer de l’aide, pour tenter d’approcher le plus possible le vrai chef, obtenir un maximum d’informations sur lui et la cartographie de ses alliés. Il en est de même pour les groupes qu’il s’agira d’infiltrer. Autre méthode: un premier agent attaque l’individu, tandis qu’un autre agent, officiellement «ennemi» du premier, se rapproche de la cible pour lui venir en soutien et gagner sa confiance…

Cette infiltration est le fait d’espions chargés d’observer, de prendre des postes stratégiques, d’écarter des ralliements à la résistance qui sont des soutiens intègres de taille. Ils sont aussi utilisés pour manipuler les failles, récupérer des informations privées sur les gens: réseau d’amis, capacités financières, lieu du domicile, conditions de vie, etc., de façon à les faire ensuite plier par des techniques que j’ai déjà amplement développées dans mes travaux sur le harcèlement, il y a des années.

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Israël et le canular de l’Holocauste

Réseau InternationalLa Pravda américaine : Israël et le canular de l’Holocauste

Réseau International - 12 jan 2024

Le mois dernier, j’ai exploré les origines historiques de l’État d’Israël et l’expulsion des réfugiés palestiniens de leur ancienne patrie. Au cours de cette discussion, j’ai souligné le rôle crucial joué par l’Holocauste juif dans la justification et la facilitation de ces événements capitaux survenus il y a trois générations

   

J’ai lu ou relu plus d’une douzaine de livres pour mon long article de synthèse, et j’en ai également mentionné un autre en passant, que j’ai maintenant également digéré. Je m’étais principalement concentré sur le conflit israélo-palestinien, et «Le septième million» de Tom Segev n’a fait qu’effleurer ce sujet. Mais son sous-titre descriptif «Les Israéliens et l’Holocauste» suggérait un sujet d’enquête connexe qui s’est avéré très fructueux.

Né en 1945, Tom Segev est généralement considéré comme l’un des plus grands journalistes israéliens, auteur de nombreuses histoires très appréciées sur les origines d’Israël et ses différentes guerres. Bien que son best-seller de 1991 ait été controversé, la quatrième de couverture contenait des éloges de personnalités israéliennes de premier plan telles qu’Abba Eban et Amos Elon, ainsi que d’importants spécialistes de l’Holocauste tels que le professeur George L. Mosse et des dirigeants de la diaspora juive tels que le lauréat du prix Nobel Elie Wiesel. J’ai trouvé ce livre très instructif, même si ce n’est peut-être pas tout à fait dans le sens voulu par l’auteur.

Même en dehors de son thème principal, le premier chapitre fournit des informations extrêmement utiles. En 2018, je m’étais déjà inspiré des recherches choquantes trouvées dans les livres du franc-tireur de gauche Lenni Brenner pour publier un long article sur la relation surprenante entre les différentes factions sionistes et l’Allemagne nazie, qui ont passé la majeure partie des années 1930 à travailler ensemble dans le cadre d’un partenariat économique étroit qui a jeté les bases de la création de l’État d’Israël.2

Bien que les recherches documentaires de Brenner semblaient solides comme le roc et n’avaient jamais été sérieusement remises en question, j’avais toujours eu quelques légers doutes au fond de mon esprit. Je m’étais demandé si des faits aussi étonnants pouvaient vraiment être vrais et demeurer totalement dissimulés pendant des générations par la quasi-totalité de nos journalistes et universitaires, mais la brève discussion de Segev a complètement mis fin à ces doutes. Segev est un écrivain israélien pro-sioniste très classique et il méprisait probablement Brenner, un trotskiste antisioniste radical, ne mentionnant jamais le nom de ce dernier dans les quelque 600 pages de son texte. Mais Segev a puisé dans les mêmes sources d’archives sous-jacentes pour confirmer pleinement toutes les affirmations historiques les plus incendiaires de Brenner et en a même ajouté quelques-unes, bien que tout ce matériel similaire soit évidemment présenté d’une manière très différente.

Dans les années 1920, le mouvement sioniste de gauche était fortement influencé par le marxisme et dirigé par David Ben Gourion, né en Russie, qui s’inspirait de Lénine, mais ces sionistes ont tout de même formé avec enthousiasme un partenariat économique avec l’Allemagne nazie dans les années 1930, sur la base d’une communauté d’intérêts évidente. Hitler était impatient d’encourager le départ de la minorité juive problématique de 1% de l’Allemagne, tandis que les sionistes étaient tout aussi impatients de les accueillir, ainsi que l’énorme infusion de capital financier et industriel qu’ils pouvaient fournir. Au cours de cette période, d’importants dirigeants SS, notamment Adolf Eichmann, ont été invités en Palestine en tant qu’hôtes sionistes d’honneur et ont ensuite publié leurs comptes rendus flatteurs des activités de développement réussies de leurs partenaires sionistes dans le principal journal nazi berlinois de Joseph Goebbels. Certains dirigeants sionistes leur ont rendu la pareille en se rendant en Allemagne pour des réunions très amicales avec leurs homologues nazis, et ils ont rapporté à quel point les juifs de ce pays semblaient se porter bien malgré le nouveau régime prétendument sévère d’Hitler.

En effet, les chiffres de Segev démontrent l’énorme prospérité des juifs allemands, ce qui explique pourquoi les sionistes étaient si désireux d’organiser leur réinstallation dans la Palestine appauvrie. Les nazis ont accepté que chaque émigrant juif emporte avec lui l’équivalent actuel de 200 000 dollars en devises étrangères, plus 250 000 dollars ou plus en marchandises allemandes. Il s’agit là de sommes considérables pour la société désespérément pauvre de l’Allemagne de Weimar, et cette richesse juive a manifestement été l’une des principales sources de ressentiment antisémite dans ce pays.

Si les principaux groupes sionistes ont coopéré avec l’Allemagne nazie pour des raisons purement utilitaires, leurs rivaux sionistes de droite avaient des motivations plus idéologiques puisqu’ils avaient modelé leur mouvement sur celui de Mussolini et se sont toujours considérés comme des fascistes, à l’instar de leurs adversaires acharnés. Nombre de ces sionistes considéraient même l’antisémitisme notoire d’Hitler comme une simple tache politique plutôt que comme un obstacle insupportable à leur admiration. En 1933, un écrivain sioniste de premier plan classait le dictateur allemand parmi les «noms brillants» du monde, aux côtés de Mussolini, d’Atatürk et des divers autres héros de droite de son mouvement, tandis qu’une autre personnalité sioniste déclarait haut et fort que «Hitler a sauvé l’Allemagne». Même après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’une de ces factions sionistes, dirigée par un futur Premier ministre d’Israël, a cherché à plusieurs reprises à s’enrôler dans les puissances de l’Axe, dans l’espoir de rejoindre l’alliance militaire dirigée par Hitler et Mussolini.

L’un des points intéressants soulevés par Segev est que, bien qu’une grande majorité des juifs ordinaires du monde entier aient été intensément hostiles au régime d’Hitler, les dirigeants de la plupart des différentes factions sionistes sont discrètement devenus des concurrents féroces pour le patronage allemand, ceux qui ont perdu dénonçant parfois hypocritement les affiliations nazies de leurs rivaux les plus prospères. Ces propos amers ont conduit à l’assassinat, en 1933, de l’un des principaux dirigeants sionistes en Palestine par ses détracteurs de droite.

Bien que ce partenariat nazi-sioniste ait été controversé à l’époque, il l’est devenu encore plus après la défaite de l’Axe et l’effort concerté des Alliés pour diaboliser les nazis par le biais des procès de Nuremberg et d’autres spectacles de propagande, de sorte que le nouvel État d’Israël s’est efforcé de dissimuler ce sombre secret de son passé récent. Lorsque ces faits historiques des années 1930 ont menacé de s’ébruiter au milieu des années 1950 en raison des problèmes juridiques d’une importante personnalité politique israélienne, l’homme a été assassiné, et Segev a suggéré que le gouvernement israélien avait probablement organisé le meurtre afin de lui fermer définitivement la bouche.

Après ce premier chapitre plutôt surprenant, l’essentiel du récit de Segev passe à un sujet très différent, à savoir la relation enchevêtrée d’Israël avec l’Holocauste, l’extermination délibérée de quelque six millions de civils juifs sans défense par l’Allemagne nazie, principalement dans les chambres à gaz de divers camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. Sur ces faits de base, le point de vue de l’auteur semble tout à fait conventionnel et, à plusieurs reprises, il souligne la cruauté bestiale du plan diabolique des nazis visant à éliminer tous les juifs du monde. Mais bien que les références à l’Holocauste, aux chambres à gaz ou aux camps de concentration les plus célèbres tels qu’Auschwitz, Treblinka, Sobibor et Dachau soient parsemées sur une grande partie de toutes ces pages, Segev évite largement de discuter des détails de ce massacre industriel, supposant apparemment que tous ses lecteurs sont parfaitement familiarisés avec le récit standard produit par la recherche moderne sur l’Holocauste, qui a commencé dans le sillage de l’ouvrage fondateur de Raul Hilberg en 1961. Ironiquement, Segev note qu’à la date de sa rédaction, l’ouvrage classique de Hilberg n’était toujours pas traduit en hébreu, probablement parce qu’il indiquait que tous ces millions de juifs étaient allés de leur plein gré à la mort, guidés par les dirigeants de leur propre communauté et sans jamais montrer de signes de résistance active.

Cependant, la société israélienne est inhabituelle en ce sens qu’une fraction importante de sa population fondatrice était constituée de survivants de l’Holocauste d’après-guerre, «le septième million» du titre de Segev, des individus qui étaient eux-mêmes passés par les différents camps de la mort nazis. Par conséquent, leurs récits personnels saisissants semblent avoir permis au public israélien, dont Segev lui-même, né quelques semaines avant le suicide d’Hitler et l’effondrement de son régime allemand, de comprendre en grande partie ces événements capitaux.

Peut-être parce que le premier chapitre de Segev documente l’étroite collaboration entre les nazis et les sionistes dans les années 1930, ce qui pourrait déconcerter ses lecteurs, il fait précéder cette discussion d’un prologue qui relate les horreurs de l’Holocauste qui ont suivi peu après dans l’ordre chronologique. Il s’est concentré sur les livres d’un survivant d’Auschwitz nommé Yehiel De-Nur, qui avait passé deux ans dans ce tristement célèbre camp de la mort, et bien que le nom de cet écrivain ne signifie pas grand-chose aux États-Unis de nos jours, il est devenu un auteur célèbre d’après-guerre en Israël.

Bien que tous les volumes autobiographiques de De-Nur aient été publiés sous un pseudonyme et que sa véritable identité soit restée cachée pendant de nombreuses années, ses œuvres font partie de la première littérature sur l’Holocauste en Israël et ont eu une influence considérable en attirant l’attention du public israélien sur les détails horribles de cette catastrophe, avec un prix littéraire spécial créé en son honneur, décerné tous les deux ans par le président israélien.

En effet, Segev a expliqué que lui et la plupart des adolescents israéliens de sa génération ont appris les détails extrêmement troublants de l’Holocauste dans les livres de De-Nur, de sorte que lorsqu’il a réussi à organiser une interview personnelle avec l’auteur, il l’a fait avec beaucoup d’appréhension. Les écrits de De-Nur ont toujours mis l’accent sur les actes sadiques qui faisaient partie de la vie quotidienne à Auschwitz, notamment les abus sexuels généralisés de jeunes garçons et filles juifs par leurs geôliers nazis, et Segev décrit les ouvrages comme étant considérablement pornographiques.

Selon Segev, De-Nur était un jeune étudiant de Yeshiva dans la Pologne d’avant-guerre, avec de grandes prétentions littéraires, qui essayait désespérément de faire publier ses écrits lorsque la guerre est arrivée et qu’il s’est retrouvé à Auschwitz. Plus tard, De-Nur a affirmé qu’Eichmann l’avait personnellement condamné à ce destin. Il a donc été l’un des principaux témoins du procès d’Eichmann en 1961, et son témoignage s’est terminé par un évanouissement, censé refléter les souvenirs personnels indicibles qui le hantaient encore, même des décennies plus tard.

Il se trouve que j’ai également lu récemment le classique d’Hannah Arendt de 1963, «Eichmann à Jérusalem», et De-Nur était l’un des quelques témoins sur lesquels elle s’est également concentrée, traitant son témoignage avec beaucoup moins de gentillesse que Segev. Selon son récit, le monologue bizarre et décousu de De-Nur portait notamment sur l’astrologie et toutes sortes d’autres choses étranges, ce qui a considérablement embarrassé la sérieuse procédure judiciaire. Lorsque le procureur l’a finalement interrompu pour lui poser quelques questions factuelles de base, De-Nur s’est immédiatement effondré dans une crise d’hystérie, ce qui a permis au juge de sauver la situation en ordonnant que le témoin soit définitivement écarté de la barre. Arendt a suggéré que le témoignage de De-Nur démontrait l’énorme difficulté qu’ont parfois les témoins oculaires émotifs à faire la distinction entre leurs souvenirs réels d’événements survenus de nombreuses années auparavant et les produits de leur propre imagination débordante.

En effet, Segev semble confirmer l’observation d’Arendt en expliquant que De-Nur a été tellement brisé émotionnellement par ses expériences à Auschwitz qu’il a eu besoin de nombreuses années de suivi psychiatrique et a également commencé une série de séances de traitement au LSD, au cours desquelles il s’est remémoré des visions de ses jours dans le camp. Il finit par produire un nouveau manuscrit sur l’Holocauste, qui comprend notamment des scènes vraisemblablement imaginaires d’événements brutaux tels qu’un garde SS assassinant le garçon juif qui avait été victime de ses perversions sexuelles, puis faisant griller le corps du garçon sur une broche et dévorant la chair morceau par morceau.

Ces pages bizarres du prologue représentent apparemment une grande partie du récit de l’Holocauste tel qu’il est compris par la plupart des Israéliens et j’ai trouvé plutôt déconcertant qu’elles soient immédiatement suivies par le chapitre décrivant les détails banals du partenariat nazi-sioniste quelques années auparavant, une juxtaposition extrêmement étrange de situations si radicalement différentes. Ainsi, selon l’apparente reconstruction de Segev, les accords commerciaux amicaux et respectueux entre les nazis allemands et les juifs sionistes de la fin des années 1930 ont été soudainement remplacés au début des années 1940 par un effort diabolique et sadomasochiste des nazis visant à exterminer totalement tous les juifs du monde, une transformation extrêmement étrange qui a soulevé de sérieuses questions dans mon esprit.

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Un Attal pour deux Macron

Égalité et RéconciliationNomination de Gabriel Attal : le manifeste de Juan Branco

Égalité et Réconciliation - 12 jan 2024

Quoi que l’on pense de Juan Branco – qui possède un certain courage lui ayant valu d’être plusieurs fois dans l’œil du cyclone du système – son témoignage mérite d’être lu car il a longtemps côtoyé notre nouveau Premier ministre et a déjà beaucoup écrit sur lui.

   

Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait.

Un certain Gabriel Attal.

Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait.

J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie.

Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés.

La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent.

Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît.

Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s’étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument.

La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français.

Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés. Gabriel, qui n’était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter.

Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer.

Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré.

Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier.

Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie.

Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé.

Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget.

Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée.

Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions : l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron.

De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation : préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est.

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le mensonge institutionnalisé

TocsinLes gens sous-estiment le degré de mensonge dans lequel on vit !

Tocsin - 14 déc 2023

Entrevue avec Jean-Dominique Michel.

   

www.tocsin-media.fr

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la communauté LGBT n'existe pas

Égalité et RéconciliationAlain Soral – La communauté LGBT n’existe pas

Égalité et Réconciliation - 02 déc 2023

Le président d’Égalité & Réconciliation déconstruit avec une logique implacable le concept fallacieux de communauté LGBT, une déconstruction qui s’applique à toutes les communautés qui s’insinuent, en République, entre le citoyen et l’État.

   

Salutaire !

L'émission complète est disponible en VOD sur Kontre Kulture : https://kontrekulture.com/produit/soral-a-presque-toujours-raison-episode-25-novembre-2023/

« La communauté LGBT n’existe pas : elle n’existe ni juridiquement ni dans les faits. (...) Il y a une guerre ouverte entre les lesbiennes et les homosexuels, d’autant plus d’ailleurs, une lesbienne se définit parce qu’elle n’a pas du tout envie de se faire baiser par un homme, et un gay se définit parce que le sexe des femmes le dégoûte ! Donc la communauté LGBTQ+, c’est une usine à gaz où personne n’a vraiment d’intérêt commun. (...) Ça aussi, c’est du communautarisme abusif. »

Alain Soral