Cependant, sa carrière a également été jalonnée de controverses et de scandales qui ont fait de lui une figure à la fois admirée par beaucoup et décriée par la presse mainstream.
Un parcours presque sans faute
Mel Columcille Gerard Gibson est né le 3 janvier 1956 à Peekskill dans l’État de New York. Sixième de 11 enfants, il est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américano-australo-irlandais. Il n’a jamais clairement défini sa nationalité, se réclamant de ses trois origines. Son père, Hutton Peter Gibson, était un catholique sédévacantiste, ancien vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ex-champion du jeu télévisé Jeopardy ; le 1er mai 1944, il épouse Anne Patricia Reilly, née en Irlande, à l’église paroissiale catholique de Our Lady of Good Counsel à Brooklyn, dans l’État de New York. La grand-mère paternelle de Mel Gibson était chanteuse d’opéra et son grand-père paternel, John Hutton Gibson, était un millionnaire qui avait fait fortune dans le tabac ; toutefois, il n’aidera jamais son fils ni son petit-fils financièrement.
À 12 ans, en 1968, Mel quitte les États-Unis pour l’Australie, sur la décision de son père qui veut éviter que son fils aîné ne soit enrôlé pour la guerre au Vietnam, et qui par ailleurs ne supporte plus ce qu’il nomme la « décadence morale » des États-Unis. À Sydney, Mel Gibson étudie au National Institute of Dramatic Art. Après l’obtention de son diplôme, Mel joue dans quelques films et pièces de théâtre mais c’est grâce à son interprétation du rôle-titre dans le film post-apocalyptique « Mad Max », en 1979, qu’il se fait réellement connaître. Ce que peu de gens savent, c’est que quelques jours avant l’audition pour « Mad Max », Mel s’était fait tabasser par trois autres jeunes, et c’est en voyant son visage tuméfié et plein de bleus que le réalisateur de « Mad Max » décide de le recruter ! Ce film connaîtra un énorme succès au box-office en Amérique et à l’international. Gibson rencontre à cette époque son épouse, Robin Moore, avec qui il aura neuf enfants.
Après « Mad Max », Mel se lance dans des films d’un tout autre registre : « Tim », sorti en 1979, dans lequel l’acteur joue le rôle d’un jeune adulte, naïf et retardé mentalement, qui tombe amoureux d’une quadragénaire (rassurez-vous, il ne devient pas président de la République !). Dans un autre long-métrage intitulé « Gallipoli » (1981), il incarne un champion de course à pied qui s’enrôle dans l’armée. Il remportera deux AFI Awards comme meilleur acteur, dans les deux films mentionnés précédemment. Ensuite, l’acteur enchaîne avec le deuxième opus de « Mad Max » (1981), considéré par la critique comme meilleur que le premier ; il joue ensuite dans « The River » (1984), son premier film entièrement américain contrairement aux premiers, tous produits et tournés en Australie. Puis il reprend le costume de Mad Max en 1986 qui « achève de le faire connaître du grand public ».
En 1987, Gibson tourne dans « L’Arme fatale », 1er opus d’une longue série qui entretiendra son succès. On se rappelle, pour ceux qui ont vu le film, de la scène poignante voire traumatisante où le flic joué par Mel pointe son pistolet vers son front puis se l’enfonce dans la bouche pour se suicider mais se ravise au dernier moment…
Mais Mel Gibson ne s’arrête pas là puisqu’en 1990, il incarne le personnage d’Hamlet, dans une adaptation de l’œuvre de Shakespeare par Franco Zeffirelli. Mel est alors à l’apogée de sa carrière. Il a été élu « homme le plus sexy du monde » par le magazine People en 1985 et tous les réalisateurs se l’arrachent ! Il refuse même plusieurs grands rôles tels que Bruce Wayne dans le film de Tim Burton, John McClane dans « Piège de Cristal » ou Henry Hill dans « Les Affranchis ». Grâce à l’énorme succès des deux franchises « Mad Max » et « L’Arme fatale », Mel Gibson fonde sa propre société Icon Productions, qui lui permet de produire et de réaliser ses propres films, comme « Braveheart » en 1995, dans lequel il joue et pour lequel il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 1996. Le film lui rapporte 210 millions de dollars, fortune qui lui permet d’acheter plusieurs propriétés, notamment une île aux Fidji.
Mel se concentre ensuite sur l’acting puis réalise à nouveau l’un de ses plus grands films, peut-être même le plus grand, « La Passion du Christ » (2004). L’œuvre est critiquée mais rapporte au box-office mondial 611 millions de dollars. Le réalisateur est élu personnalité américaine la plus importante au monde par Forbes en juin 2004 et en 2006, la fortune de Gibson est estimée à 850 millions de dollars. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Mel jusqu’au 28 juillet 2006. Ce jour-là, l’acteur/réalisateur est arrêté en état d’ivresse par une patrouille de police et il se met à proférer des insultes antisémites à l’encontre de l’un des deux officiers qui se trouve être juif. C’est le début de la descente aux enfers…
Mel Gibson, « La Passion du Christ » et l’antisémitisme
C’est au moment de la sortie de « La Passion du Christ » que les premières accusations d’antisémitisme éclatent ! L’Anti Defamation League (ADL), une puissante organisation non gouvernementale, l’équivalent de la LICRA en France, juge le film antisémite. En effet, selon Eugène Korn, directeur des affaires interreligieuses de l’ADL, le film « alimente l’antisémitisme en renforçant l’idée que les juifs sont coupables de la mort de Jésus ». Le propos sous-entendu serait donc que Pilate serait le seul responsable de la mort de Jésus et que l’implication des juifs dans le meurtre du Messie serait largement exagérée.
Cette déclaration pourrait prêter à rire si cela n’avait pas posé de problèmes pour la diffusion du film ; en effet, le patron du circuit des salles MK2, Marin Karmitz, a refusé de diffuser « La Passion du Christ » dans ses salles, prétextant que le film était « fasciste », « antisémite » et « d’une violence inouïe ». Autant la dernière affirmation est compréhensible puisque Jésus est torturé, battu, cloué sur la Croix et ensanglanté, autant déclarer que ce film est « antisémite » voire « fasciste » est de la pure diffamation ! En outre, le co-fondateur de Miramax, le tristement célèbre Harvey Weinstein, avait appelé ses associés français de TFM pour leur demander de ne pas distribuer le film en France. Face à la polémique aux États-Unis, la Commission des relations interconfessionnelles avait « publié un guide de réflexion sur le film » et précisé que les « descriptions dramatiques de l’histoire de la Passion ont une histoire tragique. Excités par de telles représentations, certains chrétiens ont étiqueté les juifs comme ceux qui ont tué le Christ, ce qui a parfois conduit à des actes de violences contre des juifs ». L’ADL a même tweeté que le mythe selon lequel les juifs ont une responsabilité collective dans le meurtre de Jésus a été désavoué par des historiens et leaders chrétiens.
Cependant, si l’on se réfère à l’évangile de Matthieu chapitre 27, versets 20-26, il est bien écrit : « Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : “Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ?” Ils répondirent : “Barabbas !” Pilate leur dit : “Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ?” Ils répondirent tous : “Qu’il soit crucifié !” Pilate demanda : “Quel mal a-t-il donc fait ?” Ils criaient encore plus fort : “Qu’il soit crucifié !” Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : “Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde !” Tout le peuple répondit : “Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants !” Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.” ». Dans ces versets évangéliques, l’on voit bien que les grands prêtres et les anciens excitent et manipulent les foules pour faire assassiner Jésus. Toutefois, il est bien évident que le peuple juif actuel et celui de l’époque ne sont pas dans leur globalité entièrement responsables de la mort du Messie, mais le peuple juif de Jérusalem a bien une responsabilité dans la mort du Christ.
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L’acteur populaire de la série des L’Arme fatale aura beaucoup de mal à boucler son budget (30 millions de dollars), et les grands pontes d’Hollywood – dont le puissant Harvey Weinstein – lui firent des misères : il a été accusé d’antisémitisme – alors que Mel adore Jésus, un juif –, d’alcoolisme et autres fadaises. C’est vrai que Mel picole un peu, et quand il est pété, raconte des méchancetés sur les magnats du cinoche, ce qui n’arrange pas les choses. Mais c’est un cœur pur, et surtout il a les moyens de dire shit à ceux qui veulent le censurer.
Comme le héros de Braveheart est têtu, et combatif, il remet une pièce dans la machine et prépare la suite de la Passion, qui avait été un succès planétaire (le film rapportera vingt fois son budget : les magnats des studios auraient dû miser dessus !). Ce sera Résurrection et le tournage commencera en 2025. Connaissant un peu Gibson et son cinéma, Jésus ne va pas revenir pour buter un à un ceux qui l’ont persécuté et mis en croix. Ce ne serait pas fidèle aux Évangiles, et puis le Dieu du Christ est un Dieu de pardon, pas comme l’autre. Ah, Mel est un catho tradi, plus ou moins pratiquant.
On ne verra donc pas Jésus éliminer un à un tous les salauds, comme Mel dans Payback (1999), ou comme Rudy Youngblood dans le magnifique Apocalypto, un film plein de sous-entendus sorti deux ans après La Passion, à lire bien entre les images.
2004, le dernier sursaut catho à la télé
La polémique autour de la sortie du film en France avait donné lieu à des séquences savoureuses. Ardisson avait donc balancé Weinstein, ce chantre de toutes les libertés qui voulait censurer Gibson, mais sur les autres plateaux, c’est la tendance antichrétienne qui l’emportait. Les envoyés de l’Église ne faisaient pas le poids face à des médiateurs bien en place, et très solidaires...
Dans Culture et Dépendances, Franz-Olivier Giesbert résumait le Gibson : « Ce film est l’histoire de quelqu’un qui se fait tabasser pendant deux heures, c’est du Tarantino quoi, c’est du Tarantino sans le sourire. »
Dans la même émission, le père Jean Charles-Roux, qui a fait la messe à Mel, envoyait une pique à Éliette Abécassis : « Vous prenez la communion souvent ? »
Dans Piques et polémiques, l’abbé de La Morandais tentait une révolte molle : « Cathophobe c’est à la mode, alors les cathos, ils commencent à en avoir marre. »
Vingt ans plus tard, il n’y a plus trace de catholicisme à la télé, hormis Le Jour du Seigneur, l’émission du dimanche matin, suivie de la messe sur France 2. Elle rassemble 600 000 téléspectateurs, et quatre fois plus le dimanche de Pâques. Un léger remords ?
Dans une lettre publiée samedi sur le site web du journaliste italien Aldo Maria Valli, l’acteur de la franchise cinématographique Lethal Weapon a déclaré à Viganò que c’était un témoignage de son courage et de son intégrité que d’être « évité par la fausse Église postconciliaire », qualifiant le pape François, alias Jorge Bergoglio, d' «illégitime ».
« Vous avez toute ma sympathie pour avoir subi publiquement cette grave injustice. Pour moi et beaucoup d’autres, vous êtes un Héros très courageux », a écrit Gibson.
« Comme toujours, vous avez mis le doigt sur le problème de l’illégitimité de François », a noté Gibson.
« Bien sûr, être appelé schismatique et excommunié par Jorge Bergoglio est comme un insigne d’honneur quand vous considérez qu’il est un apostat total et qu’il vous expulse d’une fausse institution ».
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La lettre de l’acteur de Braveheart est arrivée alors que le Vatican a annoncé vendredi dernier qu’il avait excommunié Viganò en raison d’un « schisme » avec l’église pour avoir refusé de reconnaître l’autorité du pape François, qu’il a qualifié de « serviteur de Satan ».
« L’excommunication signifie que Viganò ne peut pas officiellement accepter les sacrements catholiques, y compris la communion, ordonner des prêtres ou officier la messe », a rapporté le Washington Post.
Viganò avait ouvertement critiqué le pape François, notamment sa gestion des allégations d’abus sexuels, son soutien aux vaccins contre le COVID-19, la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial et la promotion d’une église « inclusive, immigrationniste, éco-durable et gay-friendly ».
Gibson, un fondamentaliste catholique, a également beaucoup critiqué la persécution par le pape François de prêtres et d’archevêques censés remettre en question l' »Église contrefaite ».
« Cher archevêque,
Je suis sûr que vous n’attendiez rien d’autre de Jorge Bergoglio.
Je sais que vous savez qu’il n’a aucune autorité – je ne suis donc pas sûr de l’effet que cela aura sur vous à l’avenir – j’espère que vous continuerez à dire la messe et à recevoir les sacrements vous-même – c’est vraiment un insigne d’honneur que d’être rejeté par la fausse Église postconciliaire.
Vous avez toute ma sympathie pour avoir subi publiquement cette grave injustice. Pour moi et pour beaucoup d’autres, vous êtes un héros très courageux.
Comme toujours, vous avez mis le doigt sur l’illégitimité de François. Vous exprimez les problèmes fondamentaux de l’institution qui a éclipsé la véritable Église et j’applaudis votre courage d’exprimer cela, mais plus encore de maintenir la fidélité à la véritable Église !
Vous êtes un Athanase des temps modernes ! J’ai beaucoup de respect pour la façon dont vous défendez le Christ et son Église. Je suis d’accord avec vous à 100% sur le fait que l’église post-conciliaire de Vatican II est une église contrefaite. C’est pourquoi j’ai construit une église catholique qui ne pratique que le culte traditionnel. Vous êtes le bienvenu pour venir y dire la messe à tout moment.
Bien sûr, être appelé schismatique et excommunié par Jorge Bergoglio est comme un badge d’honneur quand on considère qu’il est un apostat total et qu’il vous expulse d’une fausse institution.
Rappelez-vous que le vrai schisme exige l’innovation, quelque chose que vous n’avez pas fait mais que Bergoglio fait à chaque respiration
C’est donc lui le schismatique ! Cependant, il s’était déjà ipso facto excommunié lui-même par ses nombreuses hérésies publiques (canon 188 du code de 1917).
Comme vous le savez déjà, il n’a pas le pouvoir de vous excommunier puisqu’il n’est même pas catholique.
Alors réjouissez-vous ! Je suis avec vous et j’espère que Bergoglio m’excommuniera aussi de sa fausse église.
Bergoglio et ses cohortes ont les vêtements et les bâtiments, mais vous avez la foi.
Que Dieu vous bénisse et vous garde. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il suffit de demander, je ferai de mon mieux pour vous aider.
Avec mon admiration et mon respect éternel. »