Aujourd’hui, il a été constaté que le chatbot d’IA obtient un score égal ou proche du seuil de réussite d’environ 60 % pour l’examen de licence médicale des États-Unis (USMLE), « avec des réponses qui ont un sens cohérent et interne et qui contiennent des idées fréquentes ».
C’est ce que révèle une étude publiée jeudi dans la revue à accès libre PLOS Digital Health par Tiffany Kung, Victor Tseng et leurs collègues d’AnsibleHealth.
L’USMLE est une série de trois examens hautement normalisés et réglementés, nécessaires à l’obtention d’un permis d’exercer la médecine aux États-Unis. Passé par les étudiants en médecine et les médecins en formation, l’USMLE évalue les connaissances dans la plupart des disciplines médicales, de la biochimie à la bioéthique, en passant par le raisonnement diagnostique.
Pour voir comment le mode linguistique fonctionnerait sur cet examen très complexe, Kung et ses collègues ont testé les performances de ChatGPT sur le test. Ils ont supprimé les questions basées sur des images et ont posé à ChatGPT 350 des 376 questions publiques disponibles dans la version de l’USMLE de juin 2022.
ChatGPT a obtenu des scores compris entre 52,4 % et 75 % pour les trois examens USMLE. Ces scores sont de très bon augure puisque le seuil de réussite est d’environ 60 % chaque année.
ChatGPT a également démontré une concordance de 94,6 % sur l’ensemble de ses réponses et a produit au moins un aperçu significatif pour 88,9 % de ses réponses.
Vous avez sûrement observé une tendance inquiétante au cours des dernières décennies. Lorsque vous consultez un médecin, il semble passer plus de temps à regarder son ordinateur qu’à vous interroger ou à vous regarder. C’est parce que le ministère de la Santé les a reliés à des bases de données où ils peuvent entrer des symptômes et demander à l’ordinateur quels tests effectuer et quelles pilules prescrire. Une sorte de « paresseux » en médecine, largement contrôlé par les compagnies pharmaceutiques.
Les autorités, les politiciens et les médecins ont de plus en plus entre les mains des informations délivrées directement sur leurs ordinateurs par des opérateurs aux intentions commerciales et politiques. Beaucoup de ces opérateurs opèrent dans un espace mondial en dehors des limites de la réglementation nationale, et ils contrôlent directement les agendas médicaux via des bases de données sophistiquées qui relaient les informations suspectes.
Vous savez sans doute que Big Pharma est pleinement impliqué.
C’est l’automne 2010 et le Québécois Jean Gagnon vient d’être interné contre son gré pendant neuf jours à l’hôpital de Montmagny. « Parlez-moi de vos ondes », demande un juge qui doit décider si Gagnon sera maintenu en observation 21 jours de plus, comme l’a demandé un psychiatre qui a conclu qu’il avait « des délires psychotiques concernant des ondes maléfiques ».
Critique de la politique sanitaire durant l’épidémie de Covid-19, le Dr Louis Fouché fonde dès l'automne 2020 le collectif ReinfoCovid, un site de ré-information qui interroge les décisions des autorités de santé : masques, confinements, vaccination. Très vite, suivent d’autres initiatives dont CoviSoins, un réseau de soins pluridisciplinaires et ambulatoires destiné à permettre une prise en charge à tous les stades de la maladie afin d’assurer une meilleure réhabilitation des patients. Aujourd’hui, Louis Fouché publie un nouveau livre intitulé « Agonie et renouveau du système de santé : mirage d’une médecine algorithmique transhumaniste et frémissement d’un retour au soin » paru aux éditions Exuvie et préfacé par le professeur Didier Raoult.
Le médecin revient sur notre plateau pour nous le présenter dans ce nouvel "Entretien essentiel".
Le Conseil national de la Refondation de Macron n'est pas le Conseil national de la Résistance. François Braun n'est pas Jean Moulin et ceux qui veulent une médecine pour qui peut payer des dépassements ne sont pas ceux qui voulaient une médecine pour tous les citoyens. L'ordre des médecins a collaboré. Il continue et la prétendue Refondation n'est qu'une destruction.
Ces différents concepts dépendent autant des praticiens que des malades.
Qui pratique ? Guidé par quelles intentions ? Avec quels moyens ?
Qu’est-ce qui anime celui qui consulte ? Quelle écoute a-t-il de lui-même ? Que désire-t-il vraiment ?