Cette organisation gérée par la CIA et depuis 2015 est partenaire du Cabinet McKinsey qui a réorganisé l’agence sous le mandat de John Brennan et l’administration Obama.
L’autre relais de ces organisations est Joel Benenson, qui a formé Emmanuel Macron. Il est le fondateur et PDG du Benenson Strategy Group, qui est l’un des plus grands stratèges politiques et d’entreprises au monde.
M. Benenson a dirigé les campagnes de 2008 et 2012 du président Obama. Benenson a été le stratège principal d’Hillary Clinton.
Marguerite Cazeneuve est spécialiste française des affaires sociales, de la santé et des retraites. Elle a été conseillère d’Emmanuel Macron et est actuellement directrice déléguée de l’Assurance maladie. Elle est la fille de Jean-René Cazeneuve, député du Gers et de Béatrice Cazeneuve, ancienne cadre chez Eli Lilly France. Elle est en couple avec Aurélien Rousseau, ancien directeur du cabinet de la Première ministre et ministre de la Santé et de la Prévention du 20 juillet au 20 décembre 2023.
Ariane Komorn ancienne de McKinsey, passée par En marche d’Emmanuel Macron, est la cofondatrice de La Solive, un centre de formation consacré à la rénovation énergétique.
Cyrielle Villepelet, 36 ans, ancienne de l’Essec Business School, a passé 11 ans chez McKinsey et a été nommée directrice associée de Téthys Invest, une filiale de Téthys (holding de la famille Bettencourt et première actionnaire de L’Oréal).
Young Leaders français : le bon cru McKinsey
Elles sont 3 alumni de McKinsey, 3 femmes, dans la dernière promotion, la 43e, des 12 Young Leaders français 2024 de la French American Fondation : Marguerite Cazeneuve, Ariane Komorn, et l’ancienne partner Cyrielle Villepelet.
Depuis 1981, ce programme d’échange franco-américain sélectionne ainsi 12 Français et 12 Américains âgés de 30 à 40 ans et considérés comme remarquables dans leur domaine d’activité ou de compétence. « Ces 6 femmes et 6 hommes, issus de milieux, de parcours et de professions variés, ont été choisis parmi près de 170 candidats. Les lauréats mettent en lumière les atouts de la France, son savoir-faire et son engagement dans un monde en mutation et alors que nos deux pays viennent de rappeler leur lien indéfectible. Cette promotion incarne l’excellence française, avec un engagement significatif pour l’intérêt général, aussi bien dans les services de l’État, dans la diplomatie, que dans les engagements sociétaux. Au travers de leurs actions, ils incarnent le leadership d’aujourd’hui et de demain », partage ainsi la direction de la fondation.
Un titre honorifique certainement. Une mise en lumière de plus parmi les différentes sélections comme le prestigieux Young Global Leaders du Forum économique mondial (FEM) ou le franco-français Choiseul 100 des leaders de moins de 40 ans… Les 20 sélectionnés français et américains reçoivent en « cadeau » deux séminaires de 5 jours chacun sur 2 années consécutives en France et aux États-Unis « afin d’échanger sur des thèmes majeurs, communs aux deux pays, et d’approfondir leurs champs d’intérêts mutuels », comme le précise la fondation.
Ces anciennes consultantes de McKinsey ont toutes trois commencé leur carrière à la sortie de leurs études, à quelques mois d’intervalle.
Marguerite Cazeneuve, diplômée de HEC en 2013, a débuté sa carrière chez McKinsey, consultante junior durant près d’un an et demi avant d’intégrer la fonction publique : Secrétaire générale du Comité de pilotage de l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie), au sein du ministère des Affaires sociales et de la Santé, conseillère au cabinet du ministre de l’Économie et des Finances et du secrétaire d’État au Budget (2016-2017), conseillère au sein des cabinets du Président de la République et du Premier ministre (2017-2021). Directrice déléguée de la CNAM depuis 3 ans, Marguerite Cazeneuve est entrée cette année directement à la 40e place du classement Choiseul 100.
Ariane Komorn a été collègue apprentie consultante chez McKinsey durant une année de Marguerite Cazeneuve ; elle a débuté sa carrière chez McKinsey en janvier 2014. Cette diplômée de l’École Normale Supérieure (2013) y a été consultante 3 ans et demi, a atteint le grade d’associate, avant de s’engager en 2017 dans la campagne du candidat Macron. Depuis 2012, elle est à la tête de La Solive, un institut de formation dédié aux métiers de la rénovation énergétique des bâtiments.
La managing director de Téthys Invest depuis mars 2023, Cyrielle Villepelet, a passé plus de 11 ans chez McKinsey, nommée partner en 2020. Une fois diplômée de l’ESSEC en 2012 et après un stage de fin d’études chez McKinsey, Cyrielle Villepelet est entrée comme consultante au sein du bureau de New York et y reste jusqu’à sa promotion comme partner en 2020, date à laquelle elle intègre le bureau parisien. En 2023, l’experte Consumer Goods/Luxe avait quitté McKinsey pour le fonds créé en 2016 par Françoise Bettencourt Meyers et Jean-Pierre Meyers, Téthys Invest, filiale de Téthys, principal actionnaire de L’Oréal, dédié à des investissements de long terme dans des projets entrepreneuriaux.
Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d’une campagne mondiale pour la promotion d’aliments à base d’insectes.
Par le prisme d’une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l’attention du public et usé d’arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins.
Selon l’ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d’alimentation biologique commencent à s’organiser pour vous en faire manger… en toute discrétion.
Innovafeed ayant refusé l’interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j’ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.
Tout commence en 2016, lorsque trois jeunes trentenaires, Clément Ray, Aude Guo et Bastien Oggeri, anciens membres du cabinet McKinsey et de la banque d’affaires Rothschild, fondent une entreprise de biotechnologies spécialisée dans la production et la vente de mouches soldats noires.
Soit à peine un an après que l’influence tentaculaire du cabinet ayant galvanisé les citoyens français pour les campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron, commence à jouer de sa légion de réseaux pour favoriser le développement de cette entreprise nourrissant le souhait de vous faire gober leurs mouches.
Levant très rapidement des fonds colossaux avec une facilité déconcertante, Innovafeed suit un plan de route redoutable pour passer sans encombre les barrages ayant pourtant conduit la majorité des acteurs du secteur de l’insecte «comestible» à la banqueroute.
En l’espace de quelques années, ce n’est pas moins de cinq cents millions d’Euros qui auront été réunis pour la création de centres ultra technologiques, «cultivant» des insectes dans une proportion jamais atteinte auparavant à l’aide d’Intelligences Artificielles s’appuyant sur plusieurs milliers de capteurs par usine, contrôlant des centaines de bras robotisés semblables aux robots nourriciers imaginés par les créateurs du film Matrix.
Faisant sans conteste de cette «French Tech» la principale usine de production d’insectes au monde.
Tout chez Innovafeed a été pensé pour donner une apparence vertueuse à sa démarche, s’alignant sur la logique d’une réduction des émissions carbone et se donnant en modèle d’une bonne conscience environnementale, en se réclamant pour une économie circulaire inoffensive.
Entreprise représentée par des jeunes gens à l’apparence fort sympathique, dont une des fondatrices, née en Chine et élevée en France, remporte le prix d’entrepreneuse de la «French tech» en donnant un visage au «pacte de parité» imaginé par son gouvernement.
Qui aurait pu penser que ces dernières années Innovafeed allait resserrer un étau de domination mondiale allant bien au-delà de son apparente mission ?
Et pourtant, comme vous allez le constater, le véritable danger de l’inondation des marchés par l’alimentation à base d’insectes ne vient pas de la société vietnamienne citée dans mon précédent article sur le sujet récemment autorisé par l’UE, mais plutôt de la dynamique et des nouveaux contrats organisés par Innovafeed.
Cependant, pour bien en comprendre l’impact il est nécessaire de faire un rapide point sur le contexte planétaire ainsi que le jeu d’influences exercé par le cabinet McKinsey.
Fondé en 1926 par un comptable évangéliste américain donnant son nom au cabinet, McKinsey «conseille» et influence le monde sur la base du développement occidental depuis les débuts de l’ère ultra industrielle.
Comptant aujourd’hui cent trente bureaux répartis dans soixante-cinq pays, cette firme ayant inspiré le film éponyme – La Firme – emploie plus de quarante mille avocats, statisticiens, ingénieurs et journalistes pour déployer ses pions en régulant les marchés.
Vivement critiquée en période de pandémie de Covid pour son rôle alarmant dans la promotion des vaccins ARNm de chez Pfizer en France, elle a en quelques mois pris les rênes du gouvernement et des instances de santé pour s’assurer qu’un maximum de citoyens soient sous l’emprise de ces injections dont les ravages mortels ne sont plus à souligner.
Mais sur lesquelles je ne me priverai pas de revenir plus en détail dans un prochain article.
Empochant deux millions d’Euros par mois, pour ses «conseils» ayant empoisonné des populations entières et endeuillé tant de familles.
Or, en plus de cet inquiétant tableau, brandissant à la première occasion la bannière des risques du réchauffement climatique auquel elle a largement contribué en plébiscitant les plus grands groupes pétroliers au monde depuis le Clayton Antitrust Act de 19148, le cabinet McKinsey est aujourd’hui victime d’une «rébellion interne» pour avoir joué un double jeu en faveur des principaux groupes pétroliers censés faire évoluer positivement leur activité d’ici 2050.