Au sommaire du cent trente-quatrième bulletin :
02:40 – Économie :
• Record des exportations de pétrole russe
• Sanctions de l’UE contre l’Inde ?
• L’axe commercial Saint-Pétersbourg–Iran–Inde
• Binance sous pression et rouble numérique
10:15 – Diplomatie
• Rencontre Aliev–Pachinian à Moscou
• Laurent Gerra vs Bandera
• Pas de F16 pour Zelensky
• Conflit ukrainien gelé à la coréenne ?
• Erdoğan, le triomphe du Sultan
• Macron et la soumission
23:37 – Armements
• ORSIS T5000 fusil de tireur d’élite
• Démilitarisation du Storm Shadow
• Démilitarisation du missile Patriot
• Kiev vs bloggers
30:10 – Considérations militaires
• Prigojine bluffe-t-il ?
• Offensive ukrainienne ?
• Porté disparu : général Zaloujny
• Suprématie du renseignement russe
34:50 – Carte des opérations militaires
Condamné en première instance et en appel pour « injures publiques » au président de la République, Michel-Ange Flori s'était pourvu en cassation. Emmanuel Macron et les tribunaux l'ont poursuivi jusqu'en appel. La condamnation a paradoxalement prouvé le bien-fondé de Michel-Ange Flori, puisque jamais Hitler et Pétain, auxquels Emmanuel Macron était comparé, n'auraient permis la critique. La cour de Cassation, elle, a jugé que l'humour était légal. Un petit pas dans la jurisprudence, mais un grand pas pour la liberté d'expression.
Dans une France terminale, une population déboussolée (« tous piqués, tous protégés ») fait face à une élite qui lui ressemble en pire. Les uns espèrent sans trop le dire, les autres prétendent sans trop y croire que taper sur des casseroles serait une forme de violence politique (commentaire de Carlos le Chacal : LOL MDR).
Et – sur le modèle du rhume19 – à force d’en parler sans arrêt, ça finit par exister : habitée par la paranoïa des lâches, la Macronie prend plus de précautions sur son passage qu’un De Gaulle sur qui, à l’époque, l’OAS défouraillait vraiment.
Du coup, les cérémonies régaliennes du mari de Brigitte finissent par ressembler à l’amour dans la définition qu’en donnait J. Lacan : « un chèque sans provision signé à quelqu’un qui n’a pas besoin d’argent ». Euro-mondialiste jusqu’à la moelle, Macron, en pleine institutionnalisation de l’euro-révisionnisme, va commémorer la victoire sur le fascisme de tous ceux (patriotes français, soviétiques etc.) que sa presse subventionnée taxe aujourd’hui… de fascisme. On aimerait pouvoir dire qu’il fait « des efforts pour la galerie » – sauf qu’il n’y a plus de galerie : pour cause de phobie des casserolades, la nation n’est désormais plus invitée… aux fêtes nationales.
Jour de la Victoire, ou Funérailles continentales ?
A l'heure où le malthusianisme forcené veut confisquer toutes nos libertés, limiter drastiquement les naissances, nous confiner dans ces atroces "villes de 15 minutes", il était devenu absolument vital de contredire ce discours apocalyptique par un peu de science exacte. Non, nous ne manquons pas d'eau potable. Certes, sa répartition dans le monde n'est pas bonne, mais une chose qui peut se répartir facilement de l'Alaska à l'Afrique et du Lac Baïkal à la Terre de Feu, c'est l'intelligence et la connaissance."
Si la Macronie a vanté le projet apocalyptique d’un nouveau rationnement de l’eau douce (dans une France qui n’a jamais manqué d’eau, ni pour sa population ni pour son agriculture ni pour son industrie), nous devons rappeler que des projets existent qui pourraient générer le débit de plusieurs grands fleuves par an, et que non, définitivement, nous ne manquons pas d’eau douce, nous ne manquons que de bon sens.
01:47 Baisse du rouble
04:44 Akhmetov porte plainte contre la Russie
08:22 Macron perd la face en Chine
15:20 Hollange et les farceurs
19:18 Le bon coin polonais
20:04 Briquettes réactives pour Léopard 2
21:07 Rada vs cimetières
22:00 Médias US vs armée ukrainienne
23:30 Gamelin café du commerce : Olivier de Bavinchove
25:45 Russie vs logistique otanienne
27:25 Offensive otano-kievienne
30:02 Carte des opérations militaires
Albert sera le pseudo de mon correspondant. Sans évoquer son âge, son grade ni la région où il travaille. Mais certaines informations qu’il révèle pourraient être validées par les gradés mutiques de la « Grande Maison » qui nous lisent.
Moi : On va démarrer sans les salamalecs habituels. Le temps de VPN renforcé n’est pas donné. Alors de suite, un flic qui se dit prêt à désobéir si l’État lui ordonne de chasser les gens de chez eux, pour faire de la place aux allogènes, n’est-ce pas exceptionnel ?
Albert : Il y a des limites à l’obéissance. Déjà pendant la crise des Gilets Jaunes puis la dictature sanitaire, tu n’imagines pas le nombre de collègues qui se sont faits porter pâle, certificat médical à l’appui. C’est pour ça que le préfet de police a fait appel à des débutants ou à des éléments extérieurs, motivés par des primes généreuses… Sans formation. Inaptes à manier des lacrymos et des LBD. Ou trouvant très amusant de terroriser les kouffars avec ces trucs-là, en toute impunité. Pourquoi crois-tu que ceux qui attaquent au mortier les commissariats, on ne les poursuit quasiment jamais ? Tout simplement parce que c’est une réserve de nervis dans laquelle l’État peut puiser en cas de besoin !
Moi : Comme avec les black blocs ?
Albert : Non, ceux-là ont une finalité différente. Si la hiérarchie nous ordonne de les ignorer, c’est parce qu’ils font triple emploi : envenimer une manif pour en discréditer les organisateurs, justifier des rétentions d’otages innocents, et faire porter le chapeau de la violence à une « extrême droite » fantasmée.
La première a reçu une réponse de son chef de cabinet avant le début de l’opération militaire spéciale, m’assurant que le président français ferait tout ce qui est en son pouvoir pour nous apporter la paix. La seconde a été écrite un an plus tard. J’ai dit tout de suite que M. Macron ne me répondrait pas cette fois-ci. Et c’est ce qu’il a fait. Il n’avait rien à dire.
Vous vous demandez peut-être pourquoi moi, une adolescente de 14 ans, j’ai le culot d’écrire au chef d’un grand État européen ? Je ne pense pas que j’en aurais le droit si je n’avais pas vécu la guerre dont M. Macron et la France, entre autres, sont responsables, car dans le Donbass, des enfants meurent à cause des armes que M. Macron fournit au régime ukrainien. Ces armes ne contribuent pas à protéger la vie de personnes innocentes, elles aident l’Ukraine à tuer des civils. J’ai donc décidé d’écrire une troisième lettre dans l’espoir d’atteindre le cœur du président français. Monsieur Macron, vous en avez un, n’est-ce pas ?
Chaque jour, de nouveaux noms apparaissent sur l’Allée des anges à Donetsk et à Lougansk, dans le Donbass. Ils sont tués avec vos armes, Monsieur Macron. Dites-moi, les enfants que nous avons sont-ils différents de ceux qui vivent en France ? Je ne le crois pas. Tous les enfants du monde ont le droit de vivre. Vous avez promis qu’en tant que président d’un grand pays – et je considère la France comme un pays avec une grande histoire – vous aideriez à établir la paix. Vous avez menti, Monsieur le Président. Vous et d’autres pays européens vous êtes préparés à cette guerre depuis longtemps. Mais quelle que soit votre volonté de vaincre la Russie, cela n’arrivera pas. Car la Russie ne commence pas les guerres, elle les termine.
Je regrette que vous poussiez votre peuple vers une grande guerre. Est-ce pour le bien de la France ? Est-ce que cela améliore la vie des gens ordinaires en France ? J’en doute. Les incendies de Lyon et de Paris et l’attitude de votre peuple à votre égard en sont la preuve. La France était autrefois un allié de la Russie, mais aujourd’hui, vous aidez ceux qui tentent de mener une nouvelle guerre mondiale par l’intermédiaire d’autres personnes.
...
Il se fout de tout ça, et donc il se fout de ce qu’on pense ou dit de lui, de sa cote de popularité, de son avenir politique, il se fout de tout ça. Macron est un condottiere mandaté par des commanditaires pour détricoter et privatiser tout ce qui est collectif et solidaire en France. Et sa récompense ne sera pas d’être réélu ou de prendre place dans le paysage politique français, sa récompense sera d’aller siéger dans tous les conseils d’administration des sociétés qu’il aura privatisées pour ses commanditaires.
Ce n’est rien d’autre qu’un homme de main qui obéit à des ordres et qui a agi en deux temps : en pourrissant l’État français de l’intérieur sous un Hollande complètement manipulé, et en prenant ensuite prétexte de ce pourrissement pour mener à bien son pillage en règle de l’état. Voilà pourquoi il se moque de tous ces scandales à répétition le concernant et concernant son gouvernement. Voilà pourquoi nous avons un gouvernement « de crise » composé sans vergogne à moitié de millionnaires, voilà pourquoi il garde un Président de l’Assemblée mis en examen, pourquoi sa ministre de la justice peut dire en rigolant qu’elle a juste oublié de déclarer trois appartements au fisc.
Voilà pourquoi il met sans honte un voyou à la tête de la police et autorise à cette police des comportements de voyous. Voilà surtout pourquoi il ne cède et ne cédera devant aucune grève. Parce qu’il s’en fout.
Il se fout de vous, il se fout du pays, il se fout de la misère et de la pauvreté, il se fout des éborgnés et des amputés par sa police. Il s’en fout. Il détricotera tout jusqu’au bout sans écouter personne, sans état d’âme, et ne pense qu’à la fortune personnelle que chaque action contre le bien public lui garantit. Et il partira en laissant un pays épuisé et exsangue, trop sonné pour se défendre contre le plus violent des systèmes de finance ultralibérale qu’on puisse imaginer.
Il laissera tomber tout le monde. Le pays comme ceux qu’il aura manipulés pour en faire ses pires factotums et qui, seuls, devront affronter la vengeance populaire. Voilà pourquoi il ne cède et ne cédera pas, et voilà pourquoi la seule façon de le faire céder est de nous montrer plus obstinés, plus jusqu’au-boutistes, plus tenaces et plus violents que lui.
Nous ne pouvons plus rester sur le terrain politique. Le seul mouvement qui l’ait ébranlé, c’est celui des Gilets Jaunes, parce qu’il l’a désarçonné là , politiquement et sur le terrain, où il ne s’y attendait pas.
Émission officielle de la revue Faits & Documents, lettre bimensuelle de 12 pages fondée par Emmanuel Ratier, qui traite essentiellement de l’actualité politique, économique et culturelle, française et internationale.
Au sommaire de cet épisode qui donne la parole à Xavier Poussard, rédacteur en chef de F&D :
- 01:17 Qu’est-ce que l’opposition contrôlée ?
- 02:24 L’exemple de l’écologie politique
- 08:26 L’opposition contrôlée et le pouvoir
- 12:26 Le principe du candidat Mandchou
- 16:40 Deux cas d’opposition incontrôlée : Gaël Giraud et Jean-Philippe Tanguy
- 41:10 Autres figures
- 46:19 Le non-dit du pouvoir macronien
- 01h07:13 L’opposition politique du RN et de La France insoumise
- 01h20:23 Prospective
- 01h28:32 Conclusion