Chez Auto Plus, il y a peu, nous vous faisions un état des lieux de tous les systèmes d’aides à la conduite qui seront obligatoires dans toutes les voitures neuves vendues dans l’Union européenne d’ici au 1ᵉʳ juillet. Il est temps désormais d’étudier l’Intelligent Speed Assistance (ISA).
L’Intelligent Speed Assistance
Autant vous le dire tout de suite, l’ISA va limiter automatiquement la limite de vitesse de votre voiture. Dans certains cas, il prendra même la main pour vous faire décélérer de force. Le but est simple, vous faire respecter les limites de vitesses en vigueur. Ce dernier va analyser les données que lui envoient le GPS et les caméras d’aide à la conduite pour comparer la vitesse du véhicule avec les limites de vitesse affichées sur les panneaux. Dans le cas où vous ne respectez pas les limitations, attention à la sanction. Le système va alors émettre un premier avertissement sonore ainsi qu’une alerte sur le tableau de bord.
Pour les plus rebelles qui n’écouteront pas les avertissements, le système pourra, dans certains cas, réduire automatiquement la vitesse de votre voiture de deux façons possibles. Soit ce dernier va réduire la puissance du moteur ou renforcer la résistance de la pédale d’accélérateur. Cependant, vous pourrez toujours contrer l’ISA en appuyant encore plus fort sur la pédale de droite. Des informations que nous avons réunies, il semblerait que l’ISA change en fonction du constructeur. Certains, en effet, ne vont pas intégrer le durcissement de la pédale d’accélérateur. De plus, pas de panique, à l’instar du stop and start, vous pourrez le désactiver à chaque démarrage.
Au centre, le plan “Vision zéro”
Ce qui est sûr, c’est que ce système ISA va probablement faire l’objet de critiques de la part des conducteurs. Ce dernier fait partie de ces systèmes qui ont une incidence directe sur la conduite d’un véhicule. Pour l’instant, ce système sera bien désactivable. Peut-être une manière subtile pour faire passer plus facilement la pilule au niveau des automobilistes. Mais nous pouvons très bien imaginer que du jour au lendemain, après seulement une simple mise à jour du système, l’ISA soit intégré à la voiture indéfiniment. Là encore, l’objectif est simple, respecter le plan “vision zéro” de l’Union européenne.
Ce dernier vise à réduire à zéro le nombre de morts sur les routes de l’Europe d’ici à 2050. Et pour l’Union européenne, pour atteindre cet objectif, il faut s’attaquer à la vitesse excessive de certains automobilistes. Selon leur estimation, l’introduction de l’ISA va permettre de réduire de 20 % le nombre de morts sur les routes de l’Union. Si nous prenons un peu de recul, cet objectif de zéro mort sur les routes de l’Union semble être une utopie, car nous aurons beau implanter toutes les aides à la conduite dans nos voitures, le risque zéro n’existe pas.
À voir si ce système se révélera efficace. Mais le plaisir de conduire une voiture ne sera bientôt qu’un lointain souvenir.
EN BREF
- L'Intelligent Speed Assistance (ISA) limitera automatiquement la vitesse des voitures neuves dans l'UE dès le 1er juillet.
- L'ISA ajuste la vitesse en analysant les données GPS et les panneaux de limitation, avec des avertissements sonores et des ajustements de puissance ou de résistance de la pédale.
- Ce système s'inscrit dans le plan "Vision zéro" de l'UE visant à réduire le nombre de mort sur les routes d'ici 2050.
Le diable est le confusionniste par excellence, celui qui lance de la confusion en permanence. Le mot grec «diabolos» ne signifie rien d’autre. Le mensonge est donc ce qui est particulièrement diabolique. Il sème la discorde, dresse les hommes les uns contre les autres, bouleverse l’ordre naturel. Dans l’évangile de Jean 8, 44, le diable est à juste titre qualifié de «père du mensonge».
En Allemagne, le mensonge est devenu encore un peu plus loi depuis ces dernières semaines. Plus précisément, il est devenu une religion d’État qui exige la soumission. En effet, depuis vendredi, date à laquelle le Bundestag a adopté la loi dite «d’autodétermination», toutes les personnes vivant en Allemagne sont désormais tenues par la loi de croire les mensonges flagrants, de les tenir pour vrais, ou du moins de se taire à leur sujet.
Celui qui ouvre néanmoins la bouche et fait remarquer, à juste titre, que Gabriele s’appelle en réalité Hans-Günther, risque de payer une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros s’il appelle désormais une personne par son sexe biologique alors qu’il/elle souhaite être «perçu(e)» différemment. Grâce à la loi, il ne sera plus nécessaire de subir une opération pour changer de sexe et de faire certifier officiellement le changement. Les offices sont contraints par la loi d’apporter leur aide à la falsification de documents. Et tous les autres sont contraints de vivre dans et avec le mensonge et de s’y dérober.
C’est satanique. Depuis un vendredi d’avril, nous avons fait un bon pas en avant dans la construction d’un monde diabolique et contre nature, dont le fondement est la fausseté. La criminalisation de la vérité a maintenant été intronisée publiquement et frappe à la porte de tout le monde. Et comme le mal, pour se maintenir, ne peut pas s’arrêter, mais doit toujours aller plus loin, se soumettre à des domaines toujours plus larges, ce n’est qu’un début.
Il n’est pas nécessaire d’être un théoricien de la conspiration pour cela : il est maintenant explicite que ce qui est «normal», naturel, juste pour la vie, soit officiellement déclaré criminel et poursuivi en tant que tel, c’est-à-dire : l’hétérosexualité, la famille, la progéniture, le peuple. Le mal devient totalitaire. L’image biblique en est le règne de l’Antéchrist, qui doit nécessairement précéder la victoire finale du bien. Nous allons nous étonner de ce qui va suivre, à une fréquence de plus en plus rapprochée. La dictature coronaviresque était la répétition générale. Il y aura bientôt des martyrs.
Ce n’est certainement pas un hasard si le Parlement européen a demandé ces jours-ci, dans une résolution adoptée à une large majorité, que le droit à l’avortement soit déclaré droit fondamental (!). La législation ouvertement totalitaire sur le «discours de haine» dans de nombreux pays occidentaux, qui prévoit parfois des peines de prison de plusieurs années pour les crimes d’opinion (au nom de la «tolérance» !), relève également de ce domaine ; tout comme le fait que la Cour constitutionnelle fédérale, la plus haute instance juridique de la République fédérale, tente de définir la notion de peuple naturel, c’est-à-dire ethnique, comme «contraire à la Loi fondamentale», tant dans la procédure d’interdiction de la NPD que maintenant vis-à-vis de l’AfD – le tout librement inspiré d’Orwell la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, la mort, c’est la vie. C’est pervers. C’est la dictature du mensonge.
Il faut prendre acte de la dynamique interne de l’évolution, qui n’est pas humaine, mais finalement spirituelle : le mal contre le bien. C’est pourquoi ce n’est pas l’expression d’une croyance personnelle, mais la description adéquate de ce qui se passe, que d’introduire le diable dans le jeu, comme l’adversaire cosmique fondamental. Il laisse tomber son masque. Cela se voit dans tous les domaines de la vie. Apocalypse – la période que nous vivons actuellement – ne signifie rien d’autre que révélation.
La bonne nouvelle dans tout cela est que Satan n’a pas le dernier mot. Le mensonge, qui se fait une fausse idée du monde, n’est pas plus viable que le cancer. La République fédérale d’Allemagne a été fondée sur le mensonge dès le début, et le mensonge devient maintenant essentiel pour le simulacre qu’est l’État fédéral allemand. C’est pourquoi cette république-là arrive bientôt à sa fin. La «loi sur l’autodétermination» et toutes les aberrations à venir en sont les indispensables stigmates.
La loi anti-sectaire va faire du mal aux utilisateurs de Google, c'est-à-dire à peu près tout le monde. Google se réserve le droit de modifier et supprimer votre compte. Ne pas obéir aux fameuses « règles de la communauté » pourra même vous mener en Justice. Le naufrage de la liberté d'expression et d'information est annoncé. Pile pour la campagne aux élections européennes.
Google détient 93,18 % de la recherche en ligne. Ses nouvelles conditions de censure — pardon, ses nouvelles conditions d’utilisation — impliquent donc d’énormes répercussions dans toute l’Europe. À partir du 22 mai 2024, juste pendant la campagne des élections européennes — comme c’est bizarre ! — Google vous prévient : « […] si vous enfreignez nos conditions d’utilisation, nos recours ne se limitent pas à la suspension ou à la résiliation de votre accès aux services, mais peuvent inclure d’autres réparations en vertu de la loi applicable […] ».
Google sait ce qui est bon pour vous
« Nous poursuivons un programme d’études rigoureux sur les produits. Par conséquent, avant de modifier un service ou de ne plus le proposer, nous examinons attentivement vos centres d’intérêt en tant qu’utilisateur, vos attentes raisonnables, ainsi que leur impact potentiel sur vous et autrui. Nous ne modifions des services ou cessons de les proposer que pour de bonnes raisons. »
D’ailleurs c’est ça ou rien : « Si vous n’acceptez pas ces nouvelles conditions, supprimez vos contenus et cessez toute utilisation de nos services. Vous pouvez également mettre un terme à votre relation avec nous à tout moment en clôturant votre compte Google. » Et la menace se termine par : « Merci d’utiliser les services Google ! » Rompez !
Les sectes, c’est vous, les haineux
La loi « contre les dérives sectaires » vise à « imposer aux fournisseurs d’accès à internet (FAI) et aux hébergeurs de contenus en ligne de concourir à la lutte contre les abus de faiblesse et au délit de sujétion, à l’instar de ce qu’il leur est déjà imposé pour lutter contre le harcèlement scolaire ou moral ou encore la provocation à la haine. » Google se plie donc à la nouvelle législation.
Qualifié de charlatan par Olivier Véran, le Pr Didier Raoult est une des premières cibles de la loi anti-dérives sectaires qui vise, entre autres, les professionnels de santé « déviants ». Les députés n’étaient pas nombreux le jour du vote de la loi. Alors, qui s’y est vraiment intéressé ? qui l’a rédigée et finalement qui a édicté les nouvelles conditions de Google ? Peut-être McKinsey, mais sans aucun doute la secte Pfizer, Rockefeller, JPMorgan, Rothschild, Vanguard, BlackRock & Cie. Alors Google serait victime d’une conspiration sectaire ? Non, car Google appartient à ceux qui sont à l’origine de cette loi. Il en est donc un des responsables. Très officiellement, Google vous prévient : à partir du 22 mai 2024, désormais, la secte, c’est vous ! Et votez bien !
Le 29 novembre 2023, le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation relative à la révision partielle de la loi sur les épidémies. Peu débattu, le projet introduit pourtant des changements fondamentaux en faisant passer les mesures d’exception de la loi Covid dans le droit ordinaire. Avec les certificats de vaccination, le dépistage, le traçage et d’autres interventions controversées, la loi confirme le passage de la surveillance des maladies à la surveillance des personnes.
Elle opère aussi un transfert d’autorité à l’OMS dans le cadre du «traité» sur les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international, dont les textes ne seront communiqués qu’à la veille du vote lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé, le 27 mai 2024. «La santé mondiale» évoquée dans la loi viendrait discrètement supplanter les politiques nationales et les droits constitutionnels, qui garantissent la liberté du choix des patients et la pluralité des approches thérapeutiques. C’est pourquoi de nombreux citoyens lancent l’alerte en invitant la population et les parties concernées à réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Nouvelles atteintes aux libertés
La nouvelle version de la loi sur les épidémies semble bétonner dans la loi les mesures prises lors de la crise du Covid, sans se soucier des droits et libertés inscrits dans la Constitution. Le texte énumère une série de menaces potentielles sur la santé publique auxquelles seul un lourd régime de centralisation, de numérisation, de surveillance, et d’obligations semble pouvoir répondre.
Plusieurs dispositions vont plus loin que les contraintes imposées lors de la période Covid. L’on voit par exemple se profiler discrètement les obligations vaccinales, alors qu’elles constituent une violation de l’intégrité physique, un droit fondamental pourtant considéré comme inviolable en Suisse.
Un autre renforcement des mesures concerne la liberté de se réunir (article 22 de la Constitution). L’article 40 de la nouvelle loi entend à présent réglementer de manière plus systématique et restreinte la collecte des coordonnées des personnes, les activités de travail à domicile ou les manifestations dans l’espace public.
Le retour du certificat sanitaire
Sans trop de surprise, le certificat sanitaire fait son retour, malgré l’opposition de près de la moitié des Suisses à son utilisation et le rejet par la population de l’identité numérique. La loi confère au Conseil fédéral la possibilité de définir un document pour entrer et sortir d’un autre pays, et il pourra bien entendu être relié à des systèmes étrangers correspondants. De plus, elle compte y ajouter d’autres données de santé que les médecins, hôpitaux et institutions sanitaires publiques et privées seraient obligées de déclarer.
L’on bascule ainsi de l’actuelle logique de déclaration des maladies à une obligation de déclarer des personnes. L’article 12 prévoit la déclaration «d’informations permettant d’identifier les personnes malades, présumées malades, infectées, présumées infectées ou qui excrètent des agents pathogènes» (lit. a), ainsi que «notamment les données sociodémographiques et relatives aux comportements, y compris les données sur la sphère intime» (lit. c).
Pour le Dr Philippe Vallat, expert indépendant en santé publique, il s’agit d’un véritable changement de paradigme :
«Nous ne serons plus considérés comme malades parce que nous le ressentons ainsi, ou parce qu’un médecin l’aura déterminé, mais administrativement par défaut. Cela établirait un nouveau paradigme médical basé sur une suspicion généralisée, tout un chacun étant a priori «présumé» malade ou infecté. Cela conduirait à la nécessité de devoir prouver qu’on n’est pas contagieux, et donc pas dangereux pour les autres. Comment ? Le projet n’en dit rien, mais l’expérience covidienne du certificat a montré comment un dispositif administratif se basant sur des mesures scientifiquement inadéquates ouvrait la porte à l’arbitraire et à la discrimination».
Dans sa proposition de motion sur le projet de loi, le journaliste Guy Mettan estime lui aussi qu’il s’agit plus d’une mesure de contrôle que d’une intervention de santé :
«L’article 49b prévoit le maintien du certificat sanitaire, établi à l’origine comme moyen d’éviter la propagation du virus, alors que la réalité de la crise Covid a montré qu’il s’agissait d’un document administratif inopérant en matière de santé publique, la vaccination ne prévenant pas la transmission.
L’identité numérique remise sur le métier par le CF, le certificat sanitaire intronisé dans le projet de révision de la loi sur les épidémies et le dossier électronique du patient concourent à l’abolition de la sphère privée et à l’instauration d’un contrôle mondialisé de nos vies».
L’exemple de la Belgique confirme ces hypothèses : les pouvoirs locaux et le fédéral y ont voté le retour du certificat sanitaire en date du 8 février. Ils ont autorisé la remise de ses clés de vérification à l’OMS et prolongé la validité des anciens documents avec effet rétroactif. Officiellement, le certificat sanitaire (Covid Safety Ticket) est à nouveau opérationnel depuis le 1er juillet 2023, date à laquelle l’Union européenne a cédé son système à l’OMS en vue de la constitution d’un certificat numérique mondial.
Le certificat s’inscrira bientôt dans le portefeuille numérique européen qui contiendra d’autres données de santé et sera lié à l’identité numérique européenne et aux données biométriques. D’autres documents administratifs devraient s’y ajouter, par exemples les assurances, le permis de conduire, et fort probablement les données bancaires.
Transferts de pouvoirs
Bien que les principes d’autonomie soient réaffirmés dans les textes, dans la pratique on assiste à une centralisation des pouvoirs autour de la santé. Ainsi, la loi sur les épidémies définit 32 «compétences déléguées» au fédéral, ce qui réduira le pouvoir des cantons à une coquille vide, tout en continuant à payer la moitié de la facture.
Mais c’est surtout, l’atteinte à la souveraineté nationale qui inquiète. On trouve dans la loi une clause de déclenchement par l’OMS de «la situation particulière en Suisse» (art. 6b). Et, selon l’article 12 modifié du RSI, le directeur général de l’OMS, après consultation d’un comité d’urgence, aurait le pouvoir d’annoncer seul et sans possibilité de contestation l’apparition potentielle ou actuelle d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), notamment une pandémie, et d’en déclarer la fin.
Par ailleurs, la loi semble reprendre des contenus du Traité pandémique CA+ de l’OMS et de la révision du règlement sanitaire international, alors que ceux-ci ne seront connus qu’à l’issue des négociations en cours.
Pour les détracteurs de la loi, la volonté de l’OMS est claire : avec la modification des articles 1, 13a, 42, 53a, 54bis du RSI, toutes les recommandations de l’OMS (par ex : les certificats obligatoires, la quarantaine, les attestations de vaccination ou la constitution de stocks de médicaments) deviendraient contraignantes pour les Etats signataires.
L’OMS étendrait aussi son champ de compétences, en particulier avec des concepts fourre-tout comme «One Health», la notion «une seule santé» grâce à laquelle elle pourrait s’occuper aussi du climat, des animaux, de l’agriculture, de l’éducation ou des transports pour ne citer que quelques domaines concernés.
C’est pareil avec la notion d’«infodémies» et de sa stratégie de «la lutte contre la désinformation». L’organisation semble vouloir se transformer en «ministère de la vérité scientifique», avec ses campagnes de censure et de propagande. Elle compte obliger les États à combattre les sources de «désinformation» et leurs auteurs dans les divers médias et sur les réseaux sociaux.
Dans une lettre aux députés intitulée « projet de loi sur les dérives sectaires », l’association BonSens.org alerte la représentation nationale sur les clauses inacceptables pour la démocratie, les libertés fondamentales, la liberté d’expression qui vont des débats scientifiques à la liberté d’expression des scientifiques et médecins et la protection des lanceurs d’alerte.
Le courrier a été envoyé ce 9 février 2024 aux présidents de groupes de l’Assemblée Nationale ainsi qu’aux non inscrits et par mail à chaque député français afin qu'ils prennent conscience de cette situation critique. A savoir le fait que la commission des lois a trouvé bon de restaurer des "ces articles qui n’ont trouvé droit de cité que dans les pires dictatures."
"Avec ce projet de loi que vous vous préparez à voter, et notamment les articles 4 et 5, ces alertes médicales et scientifiques ne pourraient plus être lancées sous peine de risque d’emprisonnement et d’amendes pour qui s’y risquerait."
Le courrier en entier est reproduit ci-après.
Madame la Députée, Monsieur le Député
L’heure est très grave pour notre démocratie, nos libertés fondamentales, la liberté des débats scientifiques, la liberté de s’exprimer des médecins et des scientifiques, et la protection des lanceurs d’alerte.
Vous allez devoir voter prochainement un projet de loi [1] visant à « renforcer la lutte contre les dérives sectaires ». Dans ce texte de loi, pourtant récemment expurgé par le Sénat de trois articles dangereux pour notre vie républicaine et démocratique, notamment l’article 4 et 5, visant à instaurer des nouveaux délits dans le Code Pénal, la commission des lois a jugé bon de restaurer ces articles qui n’ont trouvé droit de cité que dans les pires dictatures.
Si vous n’êtes pas convaincus du danger que représentent ces articles 4 et 5 il faut vous rappeler que l’histoire récente a révélé, grâce à un presse libre et des lanceurs d’alertes courageux, de nombreux scandales sanitaires où les autorités elles-mêmes ont été condamnées. Voici deux exemples assez récents que vous n’avez certainement pas encore oubliés.
Dans l’affaire du MEDIATOR des laboratoires SERVIER [2] , médicament commercialisé pendant 33 ans de 1976 à 2009, accusé d’avoir causé la mort de 1 500 à 2 100 personnes en France, sans compter celles souffrant encore des conséquences des effets secondaires.
La Lanceuse d’alerte de l’époque, était la pneumologue IRÈNE FRACHON.
Les CONDAMNATIONS ont été prononcés en 2021, (et en 2023 après appel du Groupe Servier)
Le Groupe Serviera été reconnu coupable de mise en danger de la santé, escroquerie, homicides et blessures involontaires, trafic d’influence et d’obtention indue de mise sur le marché et condamné à hauteur de 180 millions d’euros versés aux victimes et 415 millions d’euros aux organismes sociaux/ Mutuelles
L’ANSMa été condamnée pour négligences à 303 000 euros d’amende. (à l’époque Afssaps pour Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé)
Dans l’affaire du LEVOTHYROX [3] , le changement de formule du médicament en 2017 par Merck avait entrainé de nombreuses déclarations d’effets indésirables en pharmacovigilance et des victimes avaient porté plainte. L’ANSM avait assuré que les effets indésirables étaient dus à un déséquilibre thyroïdien causé par le changement de traitement et pas à la nouvelle formule. Pourtant en mars 2018, une enquête au pénal était ouverte. Des chercheurs de l’Université de Toulouse concluaient que la nouvelle formule ne présentait pas de garanties suffisantes pour les patients. Merck était condamnée en 2020 pour avoir commis une faute lors du changement de formule et a dû verser 3,3 millions d’euros aux plaignants.
Fin 2022, Merck a été mis en examen pour tromperie aggravée et l’ANSM a également été mise en examen pour tromperie.
Il y a également eu les affaires du sang contaminé, de la Dépakine, du Distilbène, des hormones de croissance, de l’Isoméride, du Vioxx, du Thalidomide que les français ont en mémoire.
Avec ce projet de loi que vous vous préparez à voter, et notamment les articles 4 et 5, ces alertes médicales et scientifiques ne pourraient plus être lancées sous peine de risque d’emprisonnement et d’amendes pour qui s’y risquerait.
Il est critique que vous preniez conscience de cela.
Même le Conseil d’État s’est prononcé contre ces dispositions.
Dans un avis du 9 novembre 2023 [4], le CONSEIL D’ÉTAT avait estimé que les faits ciblés étaient déjà couverts par la répression de l’exercice illégal de la médecine. Selon cet avis, la mesure pourrait porter atteinte à la liberté d’expression, quand elle s’exerce au travers d’ « un discours général et impersonnel, par exemple tenu sur un blog ou un réseau social » et remettre en cause, « par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte« .
Ce qui est vrai un jour en science, ne l’est pas toujours le lendemain, et c’est ainsi depuis que le monde est monde car la science est en perpétuelle évolution par les nouvelles données qui émergent.
La critique constructive et la remise en question des informations sont des aspects essentiels du processus scientifique, et cela doit être fait de manière transparente et respectueuse. Un consensus scientifique n’a de valeur que sur une période limitée et que s’il prend en compte des opinions divergentes La science est un débat permanent, étouffer ce débat au nom d’un faux consensus revient à tuer à la fois tout progrès ou tout mécanisme correctif. C’est le pluralisme des idées – et non la censure – qui nous fait progresser.
Face à l’influence anormale et souvent illégale (pratiques connues de corruption et prise d’intérêt) des laboratoires pharmaceutiques dans les décisions de Santé Publique, il est essentiel de préserver le garde-fou qu’est la liberté d’expression sur ces questions de santé, et notamment pour les médecins, les scientifiques, et les associations de défense des citoyens ou les associations de victimes d’effets indésirables des médicaments.
Par exemple, parce que les autorisations de mise sur le marché des vaccins Covid-19 l’ont été uniquement sur la base d’essais cliniques menés par les fabricants de vaccins eux-mêmes, qu’aucune étude clinique randomisée n’avait été réalisée de manière indépendante, alors nous assistons à un échec retentissant mettant à mal la parole publique, changeant de discours au gré des nouvelles données. Malheureusement aujourd’hui la vaccination classique souffre de ces erreurs, de ces annonces erronées par les autorités sanitaires qui se sont décrédibilisées.
Rappelez-vous, dans la crise Covid-19 que nous avons traversée, le discours des autorités sanitaires a évolué de : « Tous vaccinés, Tous protégés » avec des vaccins « sûrs et efficaces » avec 95% d’efficacité vers un discours où les vaccins finalement ne protégeaient pas de l’infection, mais seulement des formes graves et, enfin plusieurs mois après le début des vaccinations, des effets indésirables graves reconnus de myocardites et péricardites surtout chez les jeunes hommes, population non à risque qui n’avait pas besoin d’être vaccinée et à qui on a fait courir un risque inutile d’une maladie chronique potentiellement d’évolution très grave, ou des troubles menstruels hémorragiques (reconnus tardivement par les autorités de santé) nécessitant potentiellement des hospitalisations chez des jeunes femmes dont à cette heure il n’y a aucune certitude sur l’impact que cela a pu avoir sur leur fertilité.
Rappelez-vous, il y a même eu abandon de certains vaccins (AstraZeneca, Johnson et Johnson) pour les moins de 55 ans à cause de risques très graves de thromboses, dont le décès du jeune Anthony Rio, 24 ans, qui a été reconnu lié à la vaccination [5]. Sans les alertes de médecins, scientifiques, associations de victimes, combien de morts ces vaccins auraient pu provoquer chez les jeunes ?
Dans l’Histoire c’est toujours ainsi que les scandales sanitaires ont été mis à jour : par la parole libre des médecins, des scientifiques, des citoyens, des associations de victimes, associations de citoyens, qui se battent, des mois ou même des années durant, avant que les autorités sanitaires ne réagissent ou que la justice ne puisse se prononcer.
Avez-vous pensé cette loi d’un point de vue international ? Savez-vous que des traitements contre certaines pathologies sont autorisés dans certains pays ( Covid19 [6] [7], Cancer [8] [9], Maladie de Lyme [10] etc) et pas dans d’autres comme la France ? Que penser des autorités sanitaires de ces pays ? Que ce sont des sectes ? Juste parce que leurs protocoles nationaux sont différents de ceux décidés en France par l’ANSM et la HAS9 ? Voyez-vous le non-sens de cette loi ?
Et enfin avez-vous pensé à la Recherche scientifique française ?
Lorsque l’article 4 du projet annonce « Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. », mais qu’en est-il de la presse et des médias étrangers ?
Juridiquement les scientifiques français qui publieront dans un journal étranger pourront-ils être passibles de poursuites selon le contenu de leur étude ou leur prise de position scientifique ?
L’article 4 de ce projet de loi [11] empêcherait les scientifiques français de publier leurs travaux, y compris dans des revues scientifiques françaises et internationales, et cela serait un risque majeur pour la crédibilité de la recherche française.
Certes l’Ordre des médecins n’y a pas pensé car il ne fait pas de recherche scientifique, mais VOUS, vous devez y penser et empêcher cela.
Il est essentiel de voter contre les articles 4 et 5 du projet de loi contre « les dérives sectaires » car ces articles n’ont rien à voir avec le sujet des sectes, ils ne sont que censure dangereuse pour la science et pour la santé publique.
Pour conclure, il nous semble important de rappeler que la liberté d’expression a été consacrée successivement dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (24 août 1789 [12], l’article 10 de 1950 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales [13] et l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme [14].
Les articles 4 et 5 de ce projet de loi rappellent également des heures sombres de l’histoire et notamment la Loi des Suspects [15].
Votée le 12 août 1793, en pleine Terreur dont elle devient le meilleur instrument, cette loi permettait l’arrestation immédiate, sans motif comme sans preuve, de tous ceux qui « n’ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution » ou de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle».
Ici, ces articles permettront de poursuivre sans preuve, tous ceux qui auront une opinion différente de celle des autorités sanitaires sur les vertus thérapeutiques de produits (éventuellement nouveaux) mis sur le marché par les laboratoires pharmaceutiques. Aucune critique n’en sera permise et à la fin seront suspects de dérives sectaires, non seulement ceux qui douteront de la qualité de ces produits, mais aussi tous ceux qui refuseront de les prescrire.
Il faut cependant se souvenir que la « loi des Suspects a emporté les révolutionnaires eux-mêmes, qui ont fini par tomber à leur tour sous le coup de cette loi à double tranchant qu’ils ont faite pour se débarrasser de leurs ennemis.»
N’oublions jamais cela.
Nous vous remercions d’avoir pris connaissance de notre alerte sur ce qu’il convient de nommer une dérive législative – a minima – sur le plan de la science et de son évolution.
Bien respectueusement,
Toute l’équipe de BonSens.org
Les mois d’été ou la période entre Noël et le jour de l’an sont des moments propices au relâchement pour la majeure partie de la population, les polémiques et oppositions disparaissent soudainement comme neige qui fond au soleil. Il faut donc se méfier des lois votées dans ces moments qui sont opportuns pour les gouvernements pour faire voter discrètement des projets. L’embrasement des banlieues qui fait peur aux citoyens et politiques présente les caractéristiques idéales pour faire passer des textes à caractère liberticide. Sous couvert d’une demande accrue de sécurité de peur d’un embrasement généralisé, certains textes liberticides peuvent facilement être votés en toute discrétion. Que cache la nouvelle loi de programmation militaire ?
Une procédure inhabituelle
La nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 actuellement en discussion comporte des dispositions surprenantes et inquiétantes en matière de réquisitions, profondément attentatoires aux libertés publiques laissées à la discrétion de l’exécutif, dispositions qui commencent à faire réagir ici et là.
La LPM est un exercice qui revient tous les cinq ans depuis la fin des années 1990 qui a vu la suspension du service national militaire et l’instauration de l’armée professionnelle. Les lois de programmation, prévues à l’article 34 de la Constitution de 1958, « déterminent les objectifs de l’action de l’État ». Contrairement aux lois ordinaires ou aux lois organiques, les lois de programmation n’ont normalement pas d’effet autre qu’indicatif. La LPM n’est donc pas prévue par la Constitution pour être une loi impérative, elle n’a pas vocation à inscrire dans le marbre des dispositions pérennes. Essentiellement un outil de prévision budgétaire, la LPM, dans ses constats et prévisions, entend donner une visibilité à moyen terme pour permettre la préparation et le vote des lois de finances annuelles et par suite, conférer aux armées les moyens nécessaires pour remplir leur mission.
Le propre des LPM est au demeurant d’être rarement respectées dans les faits, toujours au détriment des armées.
L’actuel Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense, comporte en application de la seconde partie de son titre, des cavaliers législatifs modifiant de manière profonde et pérenne le Code de la défense en s’attaquant de front aux libertés publiques.
Au Royaume-Uni, le Centre de sécurité nationale, alias « SitCen », un organisme gouvernemental, a conclu un contrat avec la société de télécommunications espagnole Telefonica, dans le but d’utiliser les données mobiles pour obtenir des « informations » sur un éventail assez large de comportements de personnes. Et il s’agit de millions de personnes. Un tiers de la population du Royaume-Uni, en fait – si l’on en croit les télécoms.
L’accord consiste à permettre à SitCen, avide de big data, d’accéder aux informations du service O2 Motion Data & Insights de Telefonica au Royaume-Uni.
Pendant cette période, le SitCen – créé l’année dernière en tant que lieu centralisé géré par le Cabinet Office pour les interventions d’urgence – et O2 travailleront ensemble pour transformer les données extraites des téléphones des utilisateurs en « insights » concernant leurs mouvements (localisation), leurs habitudes de mobilité (mode de transport), ainsi que des informations liées au comportement et à la démographie.
Ces données seront à la fois en temps réel et anonymes, promettent les promoteurs du projet.
S’il est incontestable que la liberté a un prix encore faut-il analyser où et par qui la liberté est menacée, qui sont les responsables des atteintes à cette liberté, qui en sont les défenseurs et finalement quel en est le prix et qui doit payer.
Oui votre responsabilité engagée dans cette crise et votre faute est énorme.
Le 28 mai, jour de clôture de la 75e Assemblée mondiale de la santé, grand-messe annuelle qui a rassemblé à partir du 22 mai les 194 États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève en vue de décider de sa politique, l'Alliance internationale pour la justice et la démocratie a organisé au Club de la presse de Genève une conférence de presse intitulée "La centralisation du pouvoir dans les mains de l'OMS menace la démocratie".
Retransmise sur le site Internet de l’association Children’s Health Defense, fondée par l’avocat Robert Kennedy Jr., l’objectif de l’évènement visait à sonner l’alerte sur les amendements au règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS proposés par Washington, pour l’instant rejetés, et sur le "traité sur les pandémies" en cours d’élaboration par l’institution.