Nous connaissons tous ce sentiment : maintenant, nous avons élu nos «représentants», mais nous n’avons pas de réelle influence sur les événements. «Ils» font ce qu’ils veulent, que nous applaudissions dans les gradins ou que nous émettions un «bouh» désapprobateur. À quoi sert alors la façade d’un gouvernement populaire ? Rainer Mausfeld considère la démocratie représentative comme un moyen de prévention des révolutions. Elle sert à faire avancer le processus de notre privation de droits quasiment avec notre consentement. La croix, que nous traçons le jour du vote, n’est donc pas un symbole du pouvoir du citoyen en tant que souverain d’une démocratie ; au contraire, l’acte de voter confie le pouvoir à des «représentants», de sorte que ce dernier s’éloigne aussitôt du peuple. L’histoire de la démocratie est aussi l’histoire de tentatives de plus en plus imaginatives pour empêcher les élites d’être influencées par une majorité supposée incompétente.
En transposant une conception précapitaliste de la liberté à des rapports de force capitalistes inédits, pour lesquels cette conception de la liberté était pour ainsi dire aveugle aux limites, le libéralisme a pu se transformer en «démocratie libérale», c’est-à-dire en une forme de démocratie qui exclut le domaine de l’économie du contrôle démocratique et libère ainsi le pouvoir capitaliste de tout contrôle et de toute limitation extra-économiques.
Ce faisant, l’idée directrice traditionnelle de la démocratie en tant que socialisation radicale de la domination est remplacée par une expression inédite de la démocratie qui raccourcit à l’extrême le concept initial et va à l’encontre des intentions qui lui étaient initialement associées, à savoir un garde-fou civilisationnel contre un pouvoir du plus fort. Plus encore :
«La caractéristique de l’approche de la démocratie libérale vis-à-vis de cette nouvelle sphère de pouvoir n’est pas de la contrôler, mais de la libérer».
La «démocratie libérale» est une démocratie extrêmement limitée, car l’influence du peuple est étroitement limitée par la Constitution et les domaines centraux de la société sont soustraits à toute volonté et organisation démocratiques.
Le libéralisme a redéfini le sens de la «démocratie» comme étant la garantie de «zones d’autonomie privée sans État» pour les citoyens propriétaires et la mise à disposition d’élections libres de représentants d’intérêts politiques issus d’un éventail d’élites prédéfini. Comme le fait remarquer l’historienne sociale Ellen Meiksins Wood, «la démocratie a été récupérée par le libéralisme».
Cette réduction, ce vidage et cette distorsion du concept de démocratie sous l’influence du libéralisme et du capitalisme ont été si profondément ancrés dans la pensée collective qu’aujourd’hui, le mot «démocratie» est presque exclusivement associé aux libertés civiles telles que la protection de la vie privée et de la propriété privée, la liberté d’expression, la liberté de la presse et de réunion, la protection et la reconnaissance des groupes sociaux particuliers, en particulier ceux qui font l’objet de discriminations, et ainsi de suite. Par conséquent, l’expression «démocratie libérale» apparaît aujourd’hui à la plupart presque comme un pléonasme, alors qu’elle est de facto une contradiction dans les termes.
Le mépris des masses – les élections dans le libéralisme
L’idée d’une souveraineté populaire est profondément étrangère au libéralisme, qui se caractérise depuis ses origines historiques par un profond mépris pour le peuple. L’élitisme et le darwinisme social sont inhérents au libéralisme.
«La souveraineté de l’individu libéral, marquée par l’idée de sélection et fondée sur l’élite, constitue donc en réalité une opposition à la «souveraineté du peuple» radicalement démocratique».
Cette position antidémocratique était déjà exprimée par John Stuart Mill (1806-1873), économiste national, réformateur social, partisan d’une éthique de l’utilité et l’un des penseurs libéraux les plus influents du XIXe siècle :
«Jamais un gouvernement n’a été ou n’a pu être élevé au-dessus de la médiocrité par une démocratie ou une aristocratie nombreuse, dans ses actions politiques ou dans les opinions, les qualités et l’état d’esprit qu’elles nourrissent, à moins que les nombreux gouvernants – comme ils l’ont toujours fait dans leurs meilleurs moments – ne se laissent guider par les conseils et l’influence d’un ou de quelques-uns plus doués et plus instruits».
Au sens du libéralisme, le citoyen est le propriétaire de biens, les non-propriétaires restant exclus des droits civiques. Seul celui qui est économiquement indépendant peut se permettre de porter un jugement indépendant. Seul le propriétaire dispose du loisir et de l’éducation nécessaires pour comprendre le contexte social, ce qui lui permet d’exercer des droits politiques. C’est pourquoi les premières constitutions libérales limitaient le droit de vote à ceux qui possédaient, ou plus précisément à l’homme blanc qui possédait. Par conséquent, le libéralisme favorisait le suffrage censitaire traditionnel, dans lequel le droit de vote, le poids électoral et l’accès aux fonctions politiques étaient liés à la possession de biens.
Le libéralisme européen du XIXe siècle se caractérisait également par une attitude hostile au suffrage universel.
Le libéralisme a toujours eu pour objectif de protéger une classe de personnes instruites et possédantes contre les exigences d’une politique déterminée par la «médiocrité du grand nombre».
Dans le libéralisme traditionnel, la propriété et l’éducation s’allient contre l’ennemi commun d’une démocratie égalitaire.
«En fait, le libéralisme a essentiellement servi les intérêts d’une classe de privilégiés néo-féodale».
Au cœur du libéralisme se trouvait donc toujours un ressentiment antidémocratique déterminé. Il a hérité de l’Antiquité la «misodemia», la haine de la démocratie, ainsi que le mépris des masses qui en découle, et l’a associée à un élitisme de l’éducation et de la propriété, qui cherchait à justifier les prétentions au pouvoir sur la base des performances individuelles. Avec le passage du féodalisme au capitalisme, les titres de domination traditionnels tels que l’ascendance, la richesse héritée ou les références à des constellations de domination de fait ont été de plus en plus remplacés par des titres de domination découlant de critères de «performances» individuelles. Cela a donné naissance à une nouvelle idéologie, la méritocratie, selon laquelle ceux qui ont acquis un mérite par des réalisations sont légitimés à exercer le pouvoir.
Dans le capitalisme, le mérite individuel consiste notamment à se procurer les moyens d’accumuler du capital. L’idéologie capitaliste de la «méritocratie» suggère que la position sociale de chacun est déterminée par le talent et le mérite et que, dans ce sens, la société est juste. Dans une démocratie libérale, selon l’idéologie méritocratique, chaque membre de la société occupe la position sociale qu’il mérite ; les riches ont mérité leur richesse et leur position sociale par leur talent et les pauvres sont pauvres à juste titre pour la même raison. L’idéologie méritocratique contribue à masquer le fait qu’il existe une relation sociale entre les deux.
Ce n’est qu’au XXe siècle que le mouvement ouvrier a imposé le suffrage universel et égal à grande échelle. Il existe une tension fondamentale avec l’idéologie méritocratique. Le libéralisme n’a pu accepter l’universalisation de sa conception particulariste de la liberté, adaptée aux besoins de la bourgeoisie, et donc le suffrage universel, que dans la mesure où il pouvait garantir, par d’autres mécanismes, que l’influence politique du peuple était maintenue dans des limites très étroites.
De tout temps, les élites au pouvoir ont eu tendance à compenser et à neutraliser en quelque sorte une perte de pouvoir résultant de conquêtes émancipatrices socialement acquises, en créant des mécanismes juridiques et institutionnels appropriés.
De l’Antiquité à nos jours, en passant par la naissance de la Constitution américaine, une telle régularité historique de la dynamique de stabilisation du pouvoir peut être mise en évidence. Elle est même constitutive du libéralisme. Pour stabiliser et étendre l’influence politique de la classe possédante, il a développé un large éventail de mécanismes abstraits et donc largement invisibles pour le public, qui vont entre autres du droit fiscal aux mécanismes constitutionnels en passant par la privatisation des médias.
La démocratie représentative comme prophylaxie de la révolution
Le principal mécanisme constitutionnel qui permet de limiter très efficacement l’influence politique du peuple est le concept de «démocratie représentative». Ce terme a été introduit pour la première fois en 1777 par Alexander Hamilton, l’un des pères de la Constitution américaine. Le principe de la représentation parlementaire visait à créer un mécanisme de rassemblement des volontés pour l’exercice du pouvoir social, en combinant deux objectifs.
D’une part, il s’agissait de satisfaire le besoin du peuple de se gouverner lui-même. Dans le même temps, un tel mécanisme de représentation était perçu, selon les termes de l’historienne sociale américaine Ellen Meiksins Wood, «comme un moyen de tenir le peuple à l’écart de la politique» et de «maintenir au pouvoir une oligarchie possédante avec le soutien de la masse de la population par le biais des élections». Cela nécessitait une «redéfinition de la démocratie» qui devait masquer la forme réelle d’une oligarchie électorale d’élite.
L’objectif stratégique d’une telle redéfinition était en fait évident dès le départ. Par exemple, dès 1786, le juriste de Halle Christian Daniel Voss (1761-1820) expliquait que le néologisme «démocratie représentative» contenait une contradiction en soi et que cette expression devait donc être classée parmi les mots dépourvus de sens12. «Rien n’est plus étrange, constatait Voss, que de croire qu’un peuple qui élit les personnes physiques de son gouvernement, en totalité ou pour une ou quelques branches du gouvernement, se gouverne lui-même». Au contraire, en élisant des représentants, les électeurs «admettent (implicitement) un contrat de soumission totale».
«Une fois que les électeurs ont choisi leur représentant, c’est-à-dire qu’ils se sont soumis, ils n’ont plus aucune part au gouvernement, seule la tromperie et l’illusion peuvent entretenir l’idée que le citoyen qui a donné son vote pour l’élection d’un représentant dans le corps législatif, donne aussi par lui son vote pour l’élection des lois, se donne à lui-même ses lois, impose ses contraintes, et ainsi de suite. Car ce vote n’était rien d’autre, à proprement parler, que son consentement au contrat de soumission que les électeurs passaient avec l’élu».
De plus, «le représentant se fait le plus souvent élire lui-même, c’est-à-dire qu’il détermine par sa puissance d’esprit les volontés des électeurs à se soumettre à la sienne parmi plusieurs concurrents».
Dès l’invention de la «démocratie représentative», il était donc clair que cette idée n’était rien de plus qu’un substitut rhétorique de la démocratie, destiné à neutraliser les besoins émancipateurs d’autodétermination. Néanmoins, ce terme a également déployé une grande force de suggestion auprès des personnes soumises au pouvoir, ce qui a permis à cette idée d’entamer sa marche triomphale dans le monde.
«Nous nous sommes tellement habitués à la formule de la «démocratie représentative» que nous oublions le plus souvent que cette idée américaine était une nouveauté. Dans sa forme fédéraliste, elle signifiait en tout cas que ce qui était jusqu’alors conçu comme l’antithèse de l’autodétermination démocratique était désormais non seulement compatible avec la démocratie, mais constitutif de celle-ci : non pas l’exercice du pouvoir politique, mais le fait d’y renoncer, de le transférer à d’autres, c’est-à-dire de s’en aliéner».
L’idée de démocratie représentative a donc servi dès le départ à repousser la démocratie. C’est pourquoi cette conception de la démocratie des pères fondateurs américains était également caractérisée par un suffrage censitaire. Au XIXe siècle, les démocraties représentatives privilégiaient encore tout naturellement les citoyens possédants.
La démocratie libérale, née comme forme de domination de la bourgeoisie éduquée et possédante, et qui a d’abord tenu la majorité de la population à l’écart de l’influence politique par le biais du suffrage censitaire, a pu intégrer sans risque le suffrage universel sur la base d’une «démocratie représentative». Comme le montre Wood, cela s’explique aussi essentiellement par le fait que «la structure sociale du capitalisme modifie la signification de la citoyenneté, car l’universalité des droits politiques – en particulier le suffrage universel des adultes – laisse intacts les rapports de propriété et le pouvoir d’appropriation sous une forme inconnue jusqu’alors.
Le capitalisme permet une forme de démocratie dans laquelle l’égalité formelle des droits politiques n’a qu’un impact minimal sur les inégalités ou les rapports de domination et d’exploitation dans d’autres domaines». Dans les structures oligarchiques, comme celles qu’incarne une démocratie d’élite, les élections ne sont pas l’expression d’une socialisation de la domination, mais un instrument de protection de la domination particulièrement adapté pour neutraliser les besoins de changement et les orienter dans la direction souhaitée.
Les élites au pouvoir, malgré leur méfiance fondamentale à l’égard du peuple, font donc volontiers usage des élections pour exploiter la fonction de pacification sociale qui leur est associée.
La stratégie consistant à faire des concessions démocratiques de façade aux mouvements émancipateurs tout en les «désamorçant» par d’autres moyens s’est révélée extrêmement efficace jusqu’à présent. Comme le concept de démocratie, en tant que socialisation radicale de la domination, est chargé de grandes promesses émancipatrices, il peut être utilisé psychologiquement de manière très efficace comme instrument de domination par une redéfinition appropriée.
Cette redéfinition doit être telle qu’elle donne l’impression d’une autodétermination politique, mais qu’elle déplace en même temps la signification initiale du terme «démocratie» d’une manière à peine perceptible pour le public, de sorte que la «démocratie» ne signifie justement plus une autodétermination politique du peuple, mais une détermination étrangère par des élites politico-économiques.
C’est exactement ce que fait l’idée de «démocratie représentative». Elle suggère en effet que le besoin de liberté des personnes soumises au pouvoir a été pris en compte et que les rapports sociaux existants sont précisément l’expression de la volonté du peuple. Il est difficile d’imaginer une forme plus efficace de prophylaxie de la révolution que l’illusion de l’autodétermination politique.
Ainsi commence l’offre d’emploi – non rémunéré – de balance pour l’Arcom. L’Arcom est le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique. C’est le nouveau nom de l’officine gouvernementale de surveillance et de punition des pensées non conformes à la ligne officielle.
Le DSA, Digital Service Act, c’est le nouveau projet anti-liberté d’expression de la maison mère, pondu par le couple diabolique Breton-Leyen, à la tête de l’Union soviétique européiste, qui peut s’enorgueillir de trois grandes réalisations :
- la paupérisation de dizaines de millions de travailleurs européens ;
- une invasion migratoire délirante et dénaturante ;
- l’entrée dans une guerre apocalyptique contre la Russie.
L’Arcom cherche donc des individus à l’âme sordide pour dénoncer ceux qui seraient taxés de complotisme, par exemple les Français qui ne croient pas que
- Armstrong a marché sur la Lune
- BHL est un philosophe humaniste
- Haziza est un grand journaliste odieusement blacklisté sur une radio communautaire sans audience
- Israël a raison de riposter jour après jours contre tous ses voisins antisémites
- la fonte vertigineuse de notre caddy moyen correspond à l’inflation de l’INSEE
- Macron est un président sain de corps et d’esprit
- Brigitte est une femme dont on tombe automatiquement amoureux
- le gouvernement est sexuellement neutre
- Séjourné a obtenu son poste grâce à ses compétences intellectuelles
- Karine Lacombe a énormément souffert du harcèlement sexuel
- l’UE c’est la paix, la croissance et la démocratie
- la pédocratie n’existe que dans l’imagination des paranoïaques
- la presse mainstream est l’amie du peuple
- il faut mourir pour l’Ukraine
- Breton ne s’est jamais fait changer le sang en Italie
- Leyen a sauvé 450 millions d’Européens d’une mort certaine grâce à Bourla et son injection Pfizer miracle
N’est pas balance qui veut
Les signaleurs de confiance auront priorité sur les particuliers en matière de signalement. Par exemple, si un BHL ou un Enthoven vous insulte ou insulte votre communauté, votre religion, sur Twitter (X), vous aurez peu de chance de voir votre signalement accepté si un signaleur de confiance décide de ne pas le faire. Les balances sont donc choisies par le pouvoir.
La liste des balances autorisées à dénoncer les mal-pensants nous a bien fait rire, on a vu se dessiner les visages de nos quatre cavaliers de l’apocalypse communautaire !
Entités publiques, organisations non-gouvernementales, organismes privés ou semi-publics tels que (liste non exhaustive) :
- fédérations industrielles et des associations commerciales
- ONG
- membres de réseaux établis de vérificateurs de faits
- syndicats
- entités publiques non réglementaires (ex : Europol) ou de réglementation
- organismes semi-publics
- réseaux ou alliances d’entités, aux niveaux national et européen.
Pour devenir une sale balance-Système, une qualité principale est requise :
Disposer d’une expertise et de compétences particulières aux fins de détecter, d’identifier et de notifier des contenus illicites
Il faut avoir un flair de chien policier ! Ensuite, une fois que la balance aura détecté le résistant, il faudra monter un petit dossier clair et net pour la maison mère :
- Soumettre des signalements respectant certaines conditions : explication étayée, indication claire de l’emplacement du contenu, nom et adresse du signalant, déclaration de bonne foi.
- Publier un rapport annuel détaillé avec des informations sur le nombre de signalements effectués (classés par plateforme, type de contenu illicite et action prise)
On imagine que nos 4 balances déjà stipendiées par le Système, Tristan Mendès, Rudy Rends l’argent Reichstadt, Julien Pain et Thomas Huchon se sont bousculés pour obtenir leur étoile de shérif, leur droit de dénoncer les résistants.
« Le ministère de la Paix fait la guerre,
le ministère de la Vérité produit des mensonges,
le ministère de l’Amour pratique la torture,
et le ministère de l’Abondance crée la famine »
La raison derrière cette ruée inhabituelle est la proposition de Worldcoin, une cryptomonnaie qui offre des paiements périodiques aux participants via une application dédiée.
Bien que cette initiative attire de plus en plus de jeunes, elle suscite également des préoccupations croissantes.
La semaine dernière, le prix du token Worldcoin a connu une augmentation significative, passant d’une valeur proche de deux euros, où il avait stagné pendant la majeure partie de son existence, à plus de sept euros. Ce pic de croissance coïncide avec les longues files d’attente pour le scan de l’iris, mais il a également éveillé l’inquiétude de plusieurs citoyens.
Selon la confirmation de l’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD), plusieurs plaintes liées au traitement des données de Worldcoin ont été déposées. Ces plaintes sont actuellement « en phase d’analyse », et aucune décision officielle n’a encore été prise quant à la légalité et à la conformité de Worldcoin en Espagne.
En France, les régulateurs locaux ont décidé de bloquer cette initiative, tout comme au Kenya, au Brésil ou en Inde, en raison de préoccupations liées à la vie privée. Derrière Worldcoin se trouve l’entreprise Tools for Humanity, cofondée par Sam Altman, le PDG de OpenAI. »
Ricardo Macieira, le responsable régional européen chez Tools for Humanity, explique que le scan de l’iris est la méthode la plus infaillible pour vérifier notre identité en tant qu’être humain. L’objectif de l’application est de créer un système mondial d’identification, en se basant sur un élément aussi unique et valable que l’iris. Cependant, l’entreprise assure ne pas chercher à connaître l’identité réelle de la personne derrière l’iris scanné. »
Il se passe quelque chose qui reste assez flou concernant la Tools for Humanity. « En Espagne, Worldcoin a enregistré un pic de 10.000 inscriptions hebdomadaires en novembre 2023. Actuellement, il compte 360.000 utilisateurs vérifiés. L’enregistrement se fait via plus de 20 stands répartis dans les centres commerciaux les plus populaires de villes telles que Barcelone, Madrid, Valence, Malaga ou Bilbao. »
Les volumes d’inscriptions sont impressionnants et il est légitime de se demander ce que Tools for Humanity va faire de toutes ces données et de tous ces iris.
Quand on sait que le créateur de ce machin est également le patron de Chat GPT l’intelligence artificielle la plus célèbre, il y a de quoi être inquiet.
Cette horreur tue mais aussi se diffuse, tel un nuage dans le monde entier qui devient un peu plus sombre. L’espoir s’en va, le désespoir s’installe partout. La solution est complexe et quasiment insoluble. Rien qu’au niveau idéologique, comment expliquer que trois religions qui ont au départ une base biblique commune, arrivent à s’entre-déchirer. C’est absurde.
Si les grands n’y comprennent rien, comment l’expliquer aux enfants ? Faut-il les laisser dans l’ignorance et l’impuissance toute leur vie ? N’y a-t-il pas un moyen de leur offrir une porte de sortie. Sans entrer dans la théologie ne peut-on pas leur expliquer les choses simplement.
C’est dans cet esprit, que je présente à chaque enfant ce petit problème de calcul mathématique et philosophique.
Combien il y a t il d’enfants dans ta classe et dans ton école ? Combien il y a t il d’écoles dans ton pays et dans le monde ? Combien d’enfants sont allés à l’école depuis 100 ans ? Cela fait un nombre impressionnant. Si chaque heure d’enseignement représente une petite pierre carrée d’un centimètre de coté, qu’elle serait la taille de la pyramide que l’on pourrait construire avec toutes ces pierres ? En réalité, elle est immense.
Depuis la nuit des temps, les parents cherchent à enseigner le meilleur à leurs enfants qui sont tous plus ou moins, avides de savoirs. Si la masse d’enseignements et de savoirs augmentent ainsi naturellement comment se fait-il que le monde reste aussi mauvais, aussi barbare ? Pourquoi ce décalage ? Pourquoi n’y a t il aucune évolution ?
La réponse est liée à la nature humaine. Depuis la nuit des temps, la dignité humaine ne peut s’acquérir que d’une seule manière qui est la reconnaissance de notre propre conscience. Dès que l’homme dit «JE», il a conscience de sa liberté de penser. C’est la condition nécessaire et suffisante pour une reconnaissance totale et entière de la dignité humaine. Il n’existe pas de demi-mesure. C’est d’ailleurs cette simplicité qui garantit l’égalité entre chaque homme.
La liberté est une valeur très particulière. Tout d’abord, c’est la plus simple de toutes les valeurs. Elle est aussi facile à appréhender qu’un mur. D’autre part, elle est universelle dans le monde animal. Même une amibe examinée au microscope cherche à s’échapper de là où on l’a placée. Mais surtout, la valeur liberté est une valeur exclusive. Il est important de noter que le facteur humain importe peu. C’est juste une question de vocabulaire. Par définition, la Liberté ne peut dépendre d’aucune autre valeur. Elle se doit d’être Libre, donc seule.
S’il n’y a pas d’évolution dans la nature humaine, c’est à cause de son rapport avec la valeur liberté.
Nous avons le plaisir d'accueillir Hayssam et Matthieu, les esprits visionnaires derrière CrowdBunker. Au cours de cette interview, nous plongerons dans la genèse de CrowdBunker, son modèle de fonctionnement financièrement atypique reposant exclusivement sur des dons volontaires, les défis rencontrés et les aspirations futures de cette plateforme, véritable rempart pour la liberté d'expression.
Le Média en 4-4-2 : Bonjour Hayssam et Matthieu, bienvenue sur Le Média en 4-4-2 ! Avant de nous pencher sur CrowdBunker qui sera le sujet principal de notre entretien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
Matthieu : Bonjour Yoann, merci pour cet entretien. Pour ma part, je suis Matthieu, entrepreneur et ingénieur informatique. Passionné par les technologies depuis très jeune, j’essaye de les mettre au service de l’humain en créant des projets utiles et impactants. Fin 2020, j’ai donc créé CrowdBunker. Quelques semaines après son lancement, j’ai eu la chance de croiser la route d’Hayssam, que je laisserai se présenter, sans qui cette plateforme n’aurait, très probablement, pas pu évoluer et atteindre une telle audience aussi rapidement.
Hayssam : Hello Yoann! Merci de nous permettre de parler de CrowdBunker, un projet remarquable et vital pour notre avenir ! Je suis coach holistique, basé au Maroc, et je suis partisan d’un monde sans argent où l’Être est au Cœur de Tout. J’accompagne des individus, des projets du Nouveau Monde et des entreprises en quête d’Esprit pour co-créer Ensemble un nouveau paradigme sociétal où l’Amour – le vrai, notre Nature, la Conscience – redevient la Loi universelle, remplaçant toutes les règles tordues qui ont déréglé le monde.
Les livres sont parfois l’étincelle qui déclenchera des initiatives bénéfiques aux biens communs. Ainsi, les librairies itinérantes et d’occasion, les villages du livre et les cafés-librairies sont précieuses et à protéger… face aux mastodontes du capitalisme comme Amazon.
Le plaisir semble être le maître-mot des petits libraires qui proposent une alternative aux grandes enseignes du produit culturel. Du bouquiniste qui lit deux à trois heures par jours et s’extasie de faire des découvertes tous les jours à la libraire itinérante qui voit son métier à l’image d’un marchand de glaces, les occasions de savourer l’instant pour le vendeur comme pour le client ne manquent pas.
Pleine de gratitude d’offrir un espace de discussions passionnantes entre ses clients sous les parasols de son stand en Charente-Maritime, Mariel Moulin, 58 ans, explique au journaliste de Kaizen que sa librairie itinérante valorise les petits éditeurs, propose ses sélections coups de cœur et écume les marchés, manifestations locales, festivals, et même les maisons de services pour personnes âgées. Les petites enseignes du livres peuvent survivre à la mise en concurrence globale grâce à une poignée de passionnés.
Imaginer, innover, réinventer, les férus de lecture devenus libraires ne sont pas à court d’idées et ne cessent de nous étonner par leur façon de combiner fraîcheur, bonne humeur et travail. Ces « passeurs de culture en milieu rural (…) amoureux des livres et des gens » comme l’affiche le numéro 39 du magazine, semblent s’amuser avec le livre comme avec les rencontres, jouer avec la vie et les mots…
Au nom de la productivité, du sentiment d’appartenance ou d’une meilleure collaboration entre les équipes, de nombreuses entreprises commencent à serrer la vis sur le télétravail et à exiger un plus large retour au bureau des salariés, parfois même total.
C’est le cas chez Groupama Immobilier, où les salariés reviennent travailler tous les jours au bureau depuis le 14 novembre. La filiale immobilière de l’assureur teste pour trois mois ce retour au monde d’avant la crise du Covid , après avoir instauré, comme la majorité des entreprises concernées, deux jours de télétravail par semaine. « On a un effectif de 130 collaborateurs, il y en a 30 qui ont rejoint l’entreprise depuis 2020 et qui n’ont jamais connu le présentiel ‘full time’ (à 100 %, NDLR) », justifie auprès de l’ AFP le directeur général, Éric Donnet. « Pour eux, ça va être l’expérimentation de ce qu’ont connu les collègues par le passé . Ils nous prennent pour des dinosaures ! »
« Ce qui se joue aujourd’hui, c’est un gros débat sur la notion de productivité », confirme Flore Pradère, directrice recherche et prospective bureaux chez le spécialiste de l’immobilier d’entreprise JLL, qui a mené deux études à l’échelle internationale sur l’articulation télétravail-bureau. « Au départ, on s’est dit : formidable gain de temps, (on va) optimiser l’espace, les gens vont pouvoir travailler plus et peut-être qu’on va économiser des mètres carrés. » Désormais, « il y a un petit rétropédalage, où on se dit : quid de la transversalité, du sentiment d’appartenance, de la collaboration entre les équipes et des capacités à innover ? », explique-t-elle à l’ AFP .
Je vois bien la difficulté pour les entreprises et il n’est pas seulement question de « productivité ».
Par exemple le sentiment d’appartenance, n’a rien à voir avec la productivité. Bien au contraire. « l’appartenance », cela prend du temps, et cela coûte très cher en séminaires, restaurants et autres couillonnades de « team-building » où il faut danser ensemble, jouer au babyfoot et toutes les âneries d’usage.
L’idée, c’est l’endoctrinement et la libre pensée...
Elle risque de se transformer en fantôme, au point de se fondre dans une nouvelle forme, non moins insidieuse que les précédentes, de totalitarisme, où les méthodes "dures" (contrainte physique, terreur, élimination des dissidents, interdictions explicites de penser, de parler, de s'associer, d'agir) sont remplacées par la séduction, le contrôle à distance, l'abolition progressive des idées non conformes. C'est la méthode de la grenouille ébouillantée, le rétrécissement lent et régulier des libertés concrètes, retirées une à une, toujours justifiées par de nobles motifs: sécurité, protection, défense des minorités, inclusion, discours de haine, etc. Nous n'avons pas encore basculé dans le totalitarisme pur et dur, mais les prémisses sont là.
Le titre de cette réflexion contient deux mots (liberté et totalitarisme) dont le sens n'est pas universellement partagé. La troisième catégorie - l'Occident - a depuis longtemps perdu toute connotation géographique pour devenir le nom de la civilisation articulée autour du libéralisme politique et du libéralisme économique, dirigée par les États-Unis, et composée de l'Europe occidentale, d'Israël et des satellites de l'ancien empire britannique, avec des ramifications de plus en plus indisciplinées en Amérique centrale et en Amérique du Sud. L'Occident est un système d'hégémonie sur l'humanité au nom d'une oligarchie internationale illégitime. Il est le contraire de l'Europe, dont il a détruit la culture, les racines et les traditions. Ayant atteint le pouvoir "impérial", il a inversé la prédiction de Lord Acton au 19e siècle : le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument.
Margaret Thatcher était une interprète cohérente de cette tendance, pour qui il n'y a pas d'alternative au modèle mondial occidental. L'acronyme TINA, there is no alternative, est devenu l'un des mantras d'un système de plus en plus oppressif au nom de la liberté économique et financière de quelques géants. La négation de la possibilité d'alternatives est en soi un concept totalitaire.
La définition la plus prégnante du totalitarisme est celle de Hannah Arendt. Pour la penseuse juive allemande, le totalitarisme contemporain est un modèle politique distinct des formes historiquement connues de pouvoir autoritaire telles que le despotisme, la tyrannie et la dictature. Là où il a pris le pouvoir, il a détruit les traditions politiques, écrasé l'ordre social antérieur et poussé à l'extrême les caractéristiques de la société de masse, telles que l'isolement et l'interchangeabilité des individus.
Le néo-totalitarisme n'exige pas seulement la subordination politique, il envahit et contrôle également la sphère privée et intime. Son objectif est de remplacer la société existante par une société radicalement différente, en construisant au fil du temps une autre humanité. En ce sens, il ne fait aucun doute que le libéralisme mondialiste qui a triomphé après la défaite du communisme et le discrédit de toute autre forme d'organisation politique, économique, sociale et de valeurs présente des traits totalitaires. Notamment en raison de son alliance avec l'appareil technologique et scientifique dont il est le moteur et le propriétaire. L'accusation portée contre le collectivisme d'État par Friedrich von Hayek, économiste ultra-libéral, se retourne contre le libéralisme - sorti de lui-même pour devenir le mondialisme - : celui qui possède tous les moyens, détermine toutes les fins. Les siennes, bien sûr. Encore un indice de totalitarisme.
Avec la même force argumentative, on peut soutenir qu'une société fondée sur des "droits" ne peut être totalitaire, que la liberté économique n'a jamais été aussi grande, et que jamais l'individu, dans ce coin du monde qu'est l'Occident, n'a bénéficié d'autant d'opportunités qui sont devenues des "droits". Les deux thèses sont valables. L'auteur de ces lignes aime la liberté et se méfie des droits. D'abord parce que proclamer des droits sans établir de devoirs correspondants engendre le cynisme, l'indifférence sociale, l'individualisme rancunier, le repli sur un "moi" capricieux, tyrannique comme un enfant gâté. Ensuite, la nature des droits: les droits sociaux et communautaires sont effacés, les droits subjectifs sont mis en exergue, notamment ceux liés à la sphère pulsionnelle et sexuelle. Plié dans un individualisme radical, pulvérisant la communauté, l'Occident détruit aussi la société, l'ordre qui régule les principes, les valeurs, les intérêts distincts mais non incompatibles.
Les droits proposés concernent toujours la sphère subjective et considèrent la liberté comme l'absence de contraintes (freedom 'from'), c'est-à-dire la libération. De la famille, de l'autorité, des appartenances naturelles, voire de l'identité la plus intime. Le modèle est le "trans", sujet fluide, changeant, provisoire, détaché de tout ce qui dépasse sa volonté, son plaisir, sa préférence, devenus incontestables. Le droit de ne plus être quelque chose de défini tout en en faisant un drapeau. Renoncer à tout héritage (sauf matériel; l'argent et les moyens deviennent des fins "il n'y a pas d'alternative"), considérer le bonheur - dont la poursuite est un droit - comme la satisfaction immédiate des pulsions, des désirs, des caprices.
Consommation, changement permanent de goûts, d'idées, de modes, de partenaires, de profession, de sexe, d'"orientation sexuelle" et d'existentialité. Fragiles girouettes sans souveraineté sur elles-mêmes, poussées dans le sens du vent. La temporalité comme projet de vie. Une absurdité logique qui produit de l'inconfort, de la tension, de l'insatisfaction jusqu'à la schizophrénie et l'insatisfaction permanente, dont le remède est tout aussi provisoire : le plaisir compulsif, la consommation de la vie - transformée en marchandise - à relancer sans cesse. Le bien et le mal, le juste et l'injuste ? Le concept de Calderòn de la Barca s'applique, dans la bouche du volage Sigismond : nada me parece justo, en siendo contra mi gusto. Rien ne me semble juste si c'est contre mon goût ou ma préférence.
Sans nous en rendre compte, nous avons dessiné la définition de l'addiction. La liberté des modernes est la suite des addictions rendues justes, auxquelles il n'est pas permis d'opposer des limites éthiques, des freins législatifs, des réprobations sociales, des jugements négatifs. L'issue ne peut être que l'équivalence, l'indifférence à tout élément commun au profit d'un subjectivisme égoïste. Le relativisme qui en résulte devient un absolu, la pensée faible interdisant la pensée forte. Selon Benjamin Constant, la liberté des anciens était une étroite autonomie politique vécue dans le droit-devoir de participation à la polis. Celle des modernes est la liberté privée individuelle, y compris le droit à l'indifférence sociale. Résultat : dissolution des limites et des liens, remplacée en fait par l'imperium du plus fort, celui qui souffle sur la girouette en lui imprimant la direction souhaitée.
« À chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez... »
Imaginez ne serait-ce que 30 secondes, un monde où toutes vos pensées, vos désirs, vos fantasmes, vos bêtises, vos écarts petits et grands seraient connus.
Imaginez un peu ceci.
Ce serait un enfer absolu.
Un monde de transparence totale serait un monde infernal.
La vie en société nécessite bien souvent une certaine forme d’hypocrisie et l’hypocrisie est d’ailleurs exigée par les normes sociales.
Imaginez un seul instant dire à tous et chacun exactement ce que vous pensez d’eux, comment vous les sentez, comment vous les jugez ?
Dans un tel monde, au bout d’une heure nous serions tous en train de nous entretuer sur fond d’insultes ou de sentiments de trahison.
Concernant les gens « dangereux ».
Estrosi veut plus de caméras et plus de reconnaissance faciale, même dans les écoles où l’on fouille désormais déjà les sacs de nos enfants d’une manière ahurissante et totalement contre-productive.
Croyez-vous un seul instant que le terroriste en Kalachnikov se masque ? Pensez-vous une seule seconde qu’une caméra va l’arrêter ?
C’est d’une naïveté confondante et confinant à la stupidité la plus totale à moins et c’est plus grave que ce soit de la manipulation basée sur des mensonges.
Et c’est évidemment cette solution hélas.
Réalisé juste avant la guerre dévastatrice que mène Israël contre le Hamas et la population civile, il devient un précieux document d’alerte et de mobilisation.
Lorsqu’après son éclatant documentaire «Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine» (2019), Roland Nurier veut rendre compte de la vie sous blocus à Gaza, il n’imagine pas que Yallah Gaza sortira durant la guerre la plus meurtrière qu’ait connu le territoire palestinien. «Renvoyer Gaza à l’âge de pierre» est pourtant une obsession israélienne. Dès que colons et militaires s’en retirent, sous la conduite du premier ministre Ariel Sharon, en 2005, ils ouvrent la voie à la victoire électorale du Hamas, en 2006, à laquelle les gouvernements israéliens successifs vont répondre sans relâche par des sièges – terrestres, maritimes et aériens – effroyables. Aux encerclements viennent s’ajouter les guerres : 2008-2009, 2012, 2014, 2021, 2022… une autre manière de continuer l’occupation de Gaza en l’encerclant et en l’asphyxiant.
Malgré quelques déprogrammations dans le contexte inflammable ayant suivi l’attaque du Hamas en Israël du 7 octobre, Yallah Gaza sort en salle le 8 novembre. Le documentaire (1h41) s’ouvre par une contextualisation historique qui se révèle absolument nécessaire tant les Palestiniens de Gaza n’ont pas de nom, pas de visage, pas d’histoire pour le grand public. Avant de devenir «une prison à ciel ouvert» et aujourd’hui un pays-cimetière, cette bande de terre de 40 km sur 12 km où vivent quelque 2,2 millions de personnes «entassées entre le sable du désert et l’eau de la Méditerranée» fut «un carrefour de peuples et de culture». La ville de Gaza (qui a donné́ son nom à l’ensemble du territoire) a été fondée vers 1500 av. J.C. La Bible y fait de nombreuses références, notamment dans la célèbre histoire de passion et de trahison de Samson et Dalila. Cet ancrage dans la terre et l’histoire, le rappel des événements géopolitiques majeurs qui ont bouleversé le Proche-Orient avec la création de l’État d’Israël en 1948 et l’occupation de la bande de Gaza en 1967 éclairent la spécificité de la résistance palestinienne dans cette enclave.
Le film aborde également les questions de droit international, à travers notamment la figure de Amina, qui fut la première Gazaouie à déposer plainte pour «crime de guerre» auprès de la Cour pénale internationale (CPI) après l’assassinat de son père, de son frère et de sa sœur lors des bombardements israéliens de 2014 (une plainte qui n’a toujours pas été traitée…). Quelques images des pique-niques israéliens à la frontière de Gaza lors de ces bombardements ou lors des «marches du retour» montrent le point culminant de l’assentiment des Israéliens à cette répression à grande échelle. Populaires et non violentes, ces marches, initiées en mars 2018, ont fait près de 30 000 blessés. L’armée israélienne y a répondu par des tirs à balles réelles et explosives qui mutilent à vie leurs cibles de manière délibérée.
Children’s Health Defense (CHD) Europe et le groupe suédois de défense de la liberté médicale Doctors’ Appeal se réuniront le 30 septembre à Stockholm pour un symposium sur la liberté médicale.
Le symposium, intitulé “En garde pour la liberté de l’humanité“, fait partie d’un événement plus large de trois jours qui réunira plus de 25 intervenants – des personnalités éminentes du mouvement mondial pour la liberté en matière de santé. L’événement sera également retransmis en direct.
Les principaux thèmes du symposium sont les suivants:
“Il se passe tellement de choses en ce moment – des développements au sein de l’Union européenne, du Parlement européen, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et dans toute l’Europe”, a déclaré Mary Holland, présidente de la CHD. “Je suis très heureuse qu’un groupe clé de dirigeants du secteur de la liberté de la santé se réunisse pour analyser les développements et élaborer des solutions pour l’avenir.
Le Dr Michael Palmer, microbiologiste canadien qui est l’un des signataires fondateurs de Doctors for COVID Ethics, sera l’un des orateurs du symposium. Il a déclaré au Défenseur: “The Doctors Appeal a organisé un grand symposium sur le Covid-19 en janvier. Il est formidable de les voir s’associer à la CHD pour ce symposium dont le programme est plus vaste.
Doctors Appeal (l’appel des médecins), lancé en mars 2021, s’oppose aux restrictions liées au Covid-19 et aux passeports vaccinaux. Le groupe demande une protection accrue des groupes à risque. Récemment, elle a lancé une initiative pour que les pays quittent l’OMS.
Catherine Austin Fitts, ancienne commissaire fédérale au logement du ministère américain du logement et du développement urbain et éditrice du “rapport Solari“, interviendra également lors du symposium. Elle a indiqué que l’Appel des médecins avait déjà “organisé une conférence sur la médecine et la santé en Suède avec CHD Europe”, qui “a connu un grand succès”.
“Nous voulons prolonger ce succès en réunissant des dirigeants dans les régions clés où le contrôle est mis en œuvre (…) pour discuter des possibilités de modifier le cours des événements et pour discuter et partager des tactiques susceptibles d’inverser la tendance vers la liberté”, a déclaré Mme Fitts.
De nombreuses lois visant à combattre la désinformation et la mésinformation sont en cours d’adoption dans les pays occidentaux, à l’exception partielle des États-Unis, où le premier amendement est en vigueur. Cette situation a conduit à la mise en œuvre de méthodes de censure plus discrètes.
Une réponse inattendue à ces lois restrictives pourrait provenir de la critique littéraire. Les termes utilisés, tels que les préfixes ajoutés au mot « information », sont trompeurs. L’information, qu’elle soit contenue dans un livre, un article ou autre, demeure un artefact passif. Elle ne peut agir par elle-même, et donc, elle ne peut enfreindre aucune loi. Les nazis ont peut-être brûlé des livres, mais ils ne les ont pas arrêtés ni emprisonnés. Ainsi, lorsque les législateurs cherchent à interdire la « désinformation », ils ne peuvent pas viser l’information en tant que telle, mais plutôt la création de sens.
Les autorités emploient des variantes du terme « information » pour insinuer qu’il s’agit de vérités objectives, mais ce n’est pas le cœur du problème. Ces lois, par exemple, s’appliquent-elles aux prévisions des économistes ou des analystes financiers, qui font régulièrement des prédictions erronées ? Bien sûr que non. Pourtant, des prévisions économiques ou financières crédibles pourraient avoir un impact significatif sur les populations.
Ces lois sont davantage conçues pour cibler l’intention des auteurs, visant à créer des significations non conformes à la position officielle du gouvernement. La « désinformation » est généralement définie dans les dictionnaires comme une information intentionnellement trompeuse et préjudiciable. En revanche, la « malinformation » implique la diffusion de faits véridiques, mais avec une intention malveillante. La détermination de l’intention de l’auteur est souvent cruciale dans ces cas.