La certification « Haute valeur environnementale » rencontre un vif succès parmi les grosses exploitations agricoles. Logique : elle permet de percevoir de l’argent public sans quasiment rien changer à ses pratiques peu vertueuses.
Les agriculteurs peuvent-ils utiliser des pesticides classés cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction tout en bénéficiant d’une certification « Haute valeur environnementale » (HVE) ? La réponse est oui. Le nouveau cahier des charges de cette certification – publié le 22 novembre – le permet, comme le permettait le précédent. La certification HVE inclut bien d’autres contradictions, dénoncées par les associations environnementales et certains syndicats agricoles, mais aussi par la Cour des comptes ou la Commission européenne. Elle est pourtant de plus en plus mise en avant dans les rayons des supermarchés, en particulier le vin, avec son logo rouge sur fond blanc, et sa ferme ensoleillée ornée d’un papillon.
« La HVE n’interdit ni l’utilisation des pesticides ni des OGM. Il ne faut pas laisser duper les consommateurs français. La HVE n’est rien d’autre qu’une haute volonté d’enfumage. »
À défaut de l'afficher bien visiblement sur la devanture, ce qui mettrait en péril ces restaurateurs, le bouche-à-oreille fait le boulot. Et les restaurateurs résistants, gagnant en popularité, ne manquent pas de travail comme en témoigne l'un d'eux.
Le Label Bio. Français Équitable se déploie dans le Sud-Ouest de la France, il est en expérimentation en partenariat avec l'entreprise Picard et assure aux acheteurs un produit bio, équitable, et local, et aux paysans un prix rémunérateur et une relation commerciale équitable. Le Conseil d'Administration du label « Bio équitable en France » est composé à 50% de représentants de regroupements de producteurs. Il garantit un écart salarial maximal, que les droits des travailleurs étrangers sont similaires aux Français etc.
« Créons le label "Courageux". Nous sortirons peut-être tous les bras cassés de la crise. »
Lève les yeux propose aussi des ateliers pour sensibiliser tous les publics. Ils utilisent notamment un jeu de société nommé « Planète déconnexion » créé spécialement pour apprendre à déconnecter, tester la dépendance au smartphone ou favoriser des débats. Leurs interventions se fondent sur l’échange et le jeu pour transmettre la valeur de l’attention et les risques des écrans, en évitant la culpabilisation des parents et un discours anxiogène sur les effets de la surexposition.
Trinque avec tes amis, pas avec ton écran.
L’écolabel aura bientôt un siècle, c'est le plus ancien a les directives les plus strictes. Quiconque achète un produit Demeter sait qu’il est soutenu par une agriculture et une transformation toujours naturelles et durables.
« Voyez la plante, sa forme exprime les souvenirs vivants de toute l'évolution.»