Le président syrien Bashar El-Assad a affirmé en début de semaine qu’il n’existait aucune preuve que six millions de Juifs avaient été tués pendant la Shoah et a accusé les États-Unis d’avoir financé le parti nazi allemand.
Dans la vidéo d’un discours d’El-Assad traduite et diffusée par l’Institut de recherche sur les médias du Moyen-Orient (MEMRI) lundi, on voit El-Assad déclarant à une foule attentive « qu’il n’existe aucune preuve que six millions de juifs ont été tués » pendant la Shoah. « Il est vrai qu’il y avait des camps de concentration, mais ce qui prouve qu’il s’agit en réalité d’une revendication politique, et non d’une question humanitaire ou réelle, c’est que nous parlons de ces six millions, mais pourquoi ne parlons-nous pas des 26 millions de Soviétiques qui ont été tués pendant cette guerre ? Les six millions sont-ils plus précieux ? »
Plus de 8,5 millions de Soviétiques, morts pendant la Seconde Guerre mondiale, ont péri lors de combats au front.
Caucase, Ukraine, Israël. Dans les trois cas, il nous explique que la situation est essentiellement due à l’intervention américaine… dont la suprématie et la domination deviennent des facteurs perturbateurs pour l’équilibre planétaire. Une excellente synthèse de l’actualité internationale qui permet d’y voir plus clair.
Eric Dénecé, directeur bien connu du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, a bien voulu dressé un tableau de la situation internationale actuelle :
- dans le Caucase, Israël a rappelé que l’Arménie n’avait pas subi un génocide et soutient l’Azerbaïdjan
- en Ukraine, les USA portent l’armée ukrainienne à bout de bras après avoir suscité l’intervention russe en Ukraine en annonçant la nucléarisation du pays
- en Israël, les USA appuient massivement la purification ethnique en cours à Gaza
Au final, la politique agressive américaine conduit à une contestation grandissante de l’Occident.
«À Gaza même, les militaires sont stupéfaits par l’ampleur de la force du Hamas dans la région, qui a construit une armée terroriste de facto stationnée à 50 minutes de Tel-Aviv au cours des 14 dernières années, possédant des centaines de milliers d’armes allant de divers types de RPG qui constituent l’arme principale pour cibler les soldats, des lance-roquettes avancés, des drones de frappe et des drones de frappe modélisés pour contrer ceux des Israéliens.
Cela comprend notamment des obus de mortier, des fusils AK-47, des fusils de sniper Dragunov, des dispositifs de communication, des lignes téléphoniques opérationnelles et des charges explosives de différentes tailles».
La résistance est obstinée. Elle n’abandonne pas, même dans les zones que les forces d’occupation israéliennes prétendent avoir nettoyées :
«À Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, situé à quelques mètres de Sderot, les FDI ont opéré dès les premiers jours de l’opération, remportant des succès tactiques. Toutefois, les risques demeurent. La semaine dernière, des terroristes du Hamas sont sortis d’une mosquée de la ville et de nouvelles caches d’armes ont été découvertes.
Les FDI ciblent les commandants du Hamas, et la plupart de ces cellules terroristes sont locales et de petite taille, mais comme Beit Hanoun peut en témoigner, il faudra des mois pour la débarrasser complètement des forces ennemies – et ce n’est pas l’endroit où le Hamas est le plus fort».
Les forces d’occupation ont des pertes relativement élevées, bien plus élevées qu’elles ne l’admettent. Via Haaretz :
«Les FDI font état de 1593 blessés depuis le 7 octobre, mais les données des hôpitaux sont bien plus élevées (archivé)
Pour la première fois depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, Israël a déclaré dimanche que 1593 soldats israéliens avaient été blessés au cours de cette période.
L’armée a précisé que 255 soldats avaient subi des blessures graves, 446 des blessures modérées et 892 des blessures légères. L’armée a publié ces informations sur le nombre de soldats blessés et leur état de santé après que Haaretz ait rapporté il y a deux semaines qu’elle refusait de le faire. (…)
Une bévue de sa ministre, Lolwah Al-Khater, venue suivre les négociations à Tel-Aviv, montre, au contraire, que Doha exerce une autorité sur le Hamas. Les nouveaux membres du cabinet de guerre israélien ont découvert avec surprise que le Qatar avait participé au complot de Benjamin Netanyahu pour préparer l’attaque contre Israël, le 7 octobre 2023.
La bévue de Lolwah Al-Khater
Lolwah Al-Khater, ministre qatarie à la Coopération internationale, s’est rendue à Tel-Aviv, le 25 novembre 2023. C’était la première fois qu’un officiel qatari visitait Israël. Elle a été reçue par le cabinet de guerre pour résoudre les problèmes d’application de l’accord sur les échanges d’otages. Elle s’est également rendue à Gaza.
Habituée aux discussions avec David Barnea, directeur du Mossad, elle ne semble pas avoir saisi que le cabinet de guerre ne comprend pas seulement des fidèles du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Sans se cacher, elle a alors, pour gagner du temps, pris des décisions au nom du Hamas, sans en référer à lui.
Les membres de l’ancienne opposition qui ont rejoint le cabinet d’urgence et ont assisté à cette discussion, ont été choqué de la voir sortir de son rôle de médiatrice et de laisser entrevoir ses liens d’autorité sur le Hamas, branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans.
À la sortie de cette réunion, Joshua Zarka, directeur général adjoint des Affaires stratégiques du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré qu’Israël « réglera ses comptes avec le Qatar » dès qu’il aura terminé son rôle de médiateur. En effet, si le Qatar a la possibilité de donner des ordres au Hamas, il ne peut masquer plus longtemps sa responsabilité dans l’attaque du 7 octobre. Non seulement, ce n’est pas un médiateur, mais c’est un ennemi des Israéliens.
Revenons un instant sur l’identité du Qatar.
Face à quelques milliers de combattants (2000/3000), sous les yeux du monde entier, cette armée n’a rien pu faire de significatif contre des hommes à moto et en parapentes qui ont réussi à anéantir son mythe d’invulnérabilité en se permettant de faire des prisonniers, mettant aussi dans l’embarras leurs soutiens occidentaux qui voient s’annihiler leurs fables humanistes tant vantées.
Les sionistes et leurs mentors sont conscients que sans les aides anglo-saxonnes (principalement américaines), Israël se désagrège !
Un génocide ! Incapables d’affronter les combattants, ils bombardent les civils !
Les Israéliens ne seront désormais jamais tranquilles si les Palestiniens ne recouvrent pas leurs droits imprescriptibles. Notamment, cette fois-ci, lorsqu’on observe ces bombardements de vengeance, défiant les règles de la guerre en détruisant les infrastructures civiles, tuant des milliers de civils ! Ils en sont, selon diverses sources, à plus 14 500 personnes tuées, dont près de 6000 enfants et 4000 femmes ainsi que plus de 35 000 blessés ; au moins 200 membres du personnel soignants tués ; une centaine de personnes de l’UNRWA tuées ; 64 journalistes ; 18 000 enfants déclarés orphelins ; plus de 75 hôpitaux, cliniques et Centres de soins endommagés ; 200 000 logements détruits ; 250 écoles bombardées ! Selon le rapport présenté par la Directrice exécutive de l’ONU-femmes, Sima Sami Bahous, «67% des morts sont des femmes et des enfants… toutes les heures, on tue deux mères, et sept femmes toutes les deux heures». Des monstres ! Toutes les manipulations de l’information consistant à falsifier la réalité du génocide – aidé par la presse sioniste ou servile, européenne en particulier française – n’ont pas eu d’effet sur le soutien de la majorité des États qui savent qu’Israël est une entité colonialiste et que les Palestiniens défendent leur pays spolié et leur dignité en luttant contre une colonisation de peuplement des plus démoniaque. Une colonisation qui vise, stratégiquement, à éliminer les descendances (bébés, enfants et les femmes) pour dissoudre la «cause palestinienne» par la disparition du Palestinien. «Une terre sans peuple» quoi ! L’écueil, voire le piège, est que les Palestiniens ne seront jamais seuls !
Les génocidaires seront traqués jusqu’à payer pour leurs crimes !
Tous les responsables directs et indirects identifiés seront traqués jusqu’à ce qu’ils paient leurs crimes ! Aucune force alliée de l`axe Anglo-Saxon et de France ne pourra leur porter secours. Même avec le concours de tous les milliardaires de la diaspora juive et autres qui tiennent la finance internationale, ils ne pourront pas s’échapper ou dévier le processus d’évolution historique du monde ! En plus, ils ne sont pas stupides pour ne pas distinguer les économies virtuelles spéculatives des économies réelles et s’adapter suivant des cadres appropriés. Quand la «cause sioniste» s’opposera à leurs intérêts, elle ne sera plus leur priorité. Les langues se délient déjà comme celle de Derek Penslar, professeur d’histoire juive à Harvard qui affirme dans un entretien1 que : «Les juifs américains considèrent désormais Israël comme un enfant à charge et à risque».
Le monde sait que ces êtres arrogants et sans morale sont une espèce humaine démoniaque qui ne reconnaît le droit à la vie qu’à leur catégorie. Les autres êtres n’ont aucune valeur, ou ne le sont que le temps de les exploiter, les dépouiller, jusqu’à les rendre esclaves ou mourir ! Même les chrétiens arméniens font l’objet d’expropriation2 à Jérusalem par la force de police aidée par les colons en armes !
Si la situation infernale a fait réagir des États et autres associations ou personnalités par des dépôts de plaintes à la Cour Internationale de Justice (on cite 500) et par une lettre de démission de Craig Mokhiber3, directeur du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, c’est que ce système unilatéral de domination du monde est en train de finir ! On peut donc déduire qu’après l’échec magistral acté des Atlantistes en Ukraine, l’impossibilité de mener la guerre vers l’Asie du fait de la puissance de la Chine, la fin de l’Hégémon va se jouer en Palestine – berceau des religions monothéistes – pour cause d’imposture érigée en système impérial de domination du monde ! Le Sommet extraordinaire des BRICS, du 21 novembre, sur le génocide à Gaza4, auquel ont participé également l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats arabes unis et le secrétaire général des Nations unies, doit donner à réfléchir sérieusement aux conséquences qui peuvent en découler.
Les Palestiniens ne se plieront jamais, car ils n’ont plus rien à perdre après avoir perdu leurs parents, leurs enfants, leurs proches. Ils ne leur restent que mourir en martyrs. Dans ces conditions, ils ne peuvent que souhaiter une guerre globale dans cette région.
Toute opinion dissidente est censurée.
Comme toutes les guerres, celle opposant l’État d’Israël à la population palestinienne fait l’objet d’un combat médiatique. La Résistance palestinienne n’a pas besoin de raconter l’injustice contre laquelle elle se bat : il suffit de regarder pour constater. Elle vise plutôt à magnifier telle ou telle de ses composantes. Israël doit, par contre, convaincre de sa bonne foi, ce qui après trois quarts de siècle de violation du Droit international n’est pas une mince affaire.
Avant l’attaque
Depuis l’attaque de la Résistance palestinienne, le 7 octobre 2023, Israël déploie donc tous ses services pour nous faire croire que cette attaque est une opération des jihadistes du Hamas ; et qu’il ignorait tout de sa préparation.
Or, cette attaque a été conduite par l’ensemble des factions palestiniennes, à l’exception du Fatah. Le Hamas se définissait jusqu’il y a peu comme la « Branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans », ainsi qu’indiqué sur tous ses documents. À ce titre, il a combattu contre les laïques du Fatah de Yasser Arafat et du FPLP de George Habache, puis contre ceux de la République arabe syrienne du président Bachar el-Assad. Tous, à ses yeux, n’étaient que des « ennemis de Dieu ». Le Hamas était financé par Israël et, en Syrie, ses combattants étaient encadrés par des officiers du Mossad et de l’Otan. Cependant, après l’échec de la Confrérie en Égypte et leur défaite en Syrie, le Hamas s’est divisé entre une partie fidèle aux Frères musulmans, conduite par Khaled Mechaal et poursuivant toujours l’instauration d’un Califat mondial, et une autre qui s’est recentrée sur la libération de la Palestine. Cette seconde tendance, à l’initiative de l’Iran, a renoué avec la Syrie jusqu’à ce que son leader, Khalil Hayya, soit reçu, à Damas, par le président Bachar el-Assad. Elle a également renoué avec le Hezbollah libanais, jusqu’à participer, à Beyrouth, à des réunions avec lui et les autres composantes de la Résistance palestinienne.
[...]
Les États-Unis et Israël, qui ont uni leur sort depuis longtemps, seront tous deux tenus pour responsables des massacres de masse commis à Gaza. Partout, sauf en Europe, les alliés de Washington retirent leurs ambassadeurs à Tel-Aviv. Demain, ils le feront à Washington. Tout se passe comme lors de la dislocation de l’URSS et se terminera de la même manière : l’Empire américain est menacé dans son existence. Le processus qui vient de s’enclencher ne pourra pas être stoppé.
lors que nous avons les yeux rivés sur les massacres de civils en Israël et à Gaza, nous ne percevons ni les divisions internes en Israël et aux USA, ni le changement considérable que ce drame provoque dans le monde. Pour la première fois dans l’Histoire, on tue massivement et en direct des civils à la télévision.
Partout — sauf en Europe — les juifs et les arabes s’unissent pour crier leur douleur et appeler à la paix.
Partout, les peuples réalisent que ce génocide ne serait pas possible si les États-Unis ne fournissaient pas en temps réel des bombes à l’armée israélienne.
Partout, des États rappellent leurs ambassadeurs à Tel-Aviv et se demandent s’ils doivent rappeler ceux qu’ils ont envoyés à Washington.
Il va de soi que les États-Unis n’ont accepté ce spectacle qu’à contre-cœur, mais ils ne l’ont pas simplement autorisé, ils l’ont rendu possible avec des subventions et des armes. Ils sont effrayés de perdre leur Pouvoir après leur défaite en Syrie, leur défaite en Ukraine et peut-être bientôt leur défaite en Palestine. En effet, si les armées de l’Empire ne font plus peur, qui continuera à effectuer des transactions en dollars au lieu de sa propre monnaie ? Et dans cette éventualité, comment Washington fera-t-il payer aux autres ce qu’il dépense, comment les États-Unis maintiendront-ils leur niveau de vie ?
Mais que se passera-t-il à la fin de cette histoire ? Que le Moyen-Orient se révolte ou qu’Israël écrase le Hamas au prix de milliers de vies ?
Nous retiendrons que le président Joe Biden avait d’abord sommé Israël de renoncer à son projet de déplacer vers l’Égypte ou, à défaut, d’éradiquer le peuple palestinien de la surface de la Terre, et que Tel-Aviv ne lui a pas obéi.
Les « suprémacistes juifs » se comportent aujourd’hui comme en 1948.
Lorsque les Nations unies votèrent la création de deux États fédérés en Palestine, un hébreu et un arabe, les forces armées auto-proclamèrent l’État hébreu avant qu’on en ait fixé les frontières. Les « suprémacistes juifs » expulsèrent immédiatement des millions de Palestiniens de chez eux (la « Nakhba ») et assassinèrent le représentant spécial de l’Onu venu créer un État palestinien. Les sept armées arabes (Arabie saoudite, Égypte, Iraq, Jordanie, Liban, Syrie et Yémen du Nord) qui tentèrent de s’opposer à eux furent rapidement balayées.
Aujourd’hui, ils n’obéissent pas plus à leurs protecteurs et massacrent encore, sans se rendre compte que, cette fois, le monde les observe et que plus personne ne viendra à leur secours. Au moment où les chiites admettent le principe d’un État hébreu, leur folie met en péril l’existence de cet État.
Nous nous souvenons de la manière dont l’Union soviétique s’est effondrée. L’État n’avait pas été capable de protéger sa propre population lors d’un accident catastrophique. 4 000 Soviétiques sont morts à la centrale nucléaire de Tchernobyl (1986), en sauvant leurs concitoyens. Les survivants s’étaient alors demandés pourquoi ils continuaient à accepter, 69 ans après la Révolution d’Octobre, un régime autoritaire. Le Premier secrétaire du PCUS, Mikhail Gorbachev, a écrit que c’est lorsqu’il a vu ce désastre, qu’il a compris que son régime était menacé.
Puis ce furent les émeutes de décembre au Kazakhstan, les manifestations d’indépendance dans les pays baltes et en Arménie. Gorbatchev modifia la Constitution pour écarter la vieille garde du Parti. Mais ses réformes ne suffirent pas à arrêter l’incendie qui se propagea en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Moldavie, en Ukraine et en Biélorussie. Le soulèvement des Jeunes communistes est-allemands contre la doctrine Brejnev conduisit à la chute du Mur de Berlin (1989). L’effritement du Pouvoir à Moscou conduisit à l’arrêt de l’aide aux alliés, dont Cuba (1990). Enfin ce furent la dissolution du Pacte de Varsovie et le déchirement de l’Union (1991). En un peu plus de 5 ans, un Empire, que tous pensaient éternel, s’est effondré sur lui-même.
Ce processus inéluctable vient de débuter pour l’« Empire américain ». La question n’est pas de savoir jusqu’où les « sionistes révisionnistes » de Benjamin Netanyahu iront, mais jusqu’à quand les impérialistes états-uniens les soutiendront. À quel moment, Washington estimera qu’il a plus à perdre à laisser massacrer des civils palestiniens qu’à corriger les dirigeants israéliens ?
Le même problème se pose pour lui en Ukraine. La contre-offensive militaire du gouvernement de Volodymyr Zelensky a échoué. Désormais, la Russie ne cherche plus à détruire les armes ukrainiennes, qui sont immédiatement remplacées par des armes offertes par Washington, mais à tuer ceux qui les manient. Les armées russes se comportent comme une gigantesque machine à broyer qui, lentement et inexorablement, tue tous les soldats ukrainiens qui s’approchent des lignes de défense russe. Kiev ne parvient plus à mobiliser de combattants et ses soldats refusent d’obéir à des ordres qui les condamnent à une mort certaine. Ses officiers n’ont d’autre choix que de fusiller les pacifistes.
Déjà de nombreux leaders US, ukrainiens et israéliens évoquent un remplacement de la coalition « nationaliste intégrale » ukrainienne et de la coalition « suprémaciste juive », mais la période de guerre ne s’y prête pas. Il va pourtant falloir le faire.
Le président Joe Biden doit remplacer sa marionnette ukrainienne et ses alliés barbares israéliens, comme le Premier secrétaire Mikhail Gorbachev avait dû remplacer son insensible représentant au Khazakhstan, ouvrant la voie à la généralisation de la contestation des dirigeants corrompus. Lorsque Zelensky et Netanyahu auront été renvoyés, chacun saura qu’il est possible d’obtenir la tête d’un représentant de Washington et chacun de ceux-ci saura qu’il doit fuir avant d’être sacrifié.
Ce processus n’est pas seulement inéluctable, il est inexorable. Le président Joe Biden peut juste faire tout ce qui est en son pouvoir pour le ralentir, pour le faire durer, pas pour l’arrêter.
[...]
Si l’on en croit le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre, était “entièrement le fruit de la détermination et de l’exécution palestiniennes, méticuleusement dissimulées à tous, y compris aux factions de la résistance basées à Gaza […] et libres de tout enchevêtrement avec des acteurs régionaux ou internationaux“.
Dans son discours historique prononcé vendredi à Beyrouth, Nasrallah a souligné que l’attaque du Hamas contre Israël “a démontré sans équivoque que l’Iran n’exerce aucun contrôle sur les factions de la résistance, les véritables décideurs étant les chefs de la résistance et leurs combattants dévoués“.
Le discours de Nasrallah était très attendu dans les capitales du monde entier, principalement pour obtenir des indices sur les intentions du Hezbollah pour l’avenir. Mais le maître tacticien s’est plutôt concentré sur la situation dans son ensemble, car, comme il l’a dit, le 7 octobre “annonce un changement de paysage, nécessitant une responsabilité partagée de la part de toutes les parties“.
Ainsi, l’arrêt de l’agression israélienne contre Gaza et la victoire du Hamas dans la région devraient être les objectifs actuels, ce qui est dans l’intérêt national de l’Égypte, de la Jordanie et de la Syrie et d’une “importance capitale” pour le Liban. Bien entendu, la bande de Gaza a toujours été au cœur du conflit israélo-palestinien et est depuis longtemps liée au nationalisme palestinien.
Le Hezbollah est entré dans la bataille pour Gaza dès le 8 octobre, car “ce qui se passe sur notre front libanais ne s’y limitera pas, il s’étendra au-delà“, a souligné Nasrallah. Par conséquent, les opérations de résistance menées dans le sud du Liban ont un effet dissuasif et toute attaque contre le Liban ou opération préventive “serait la plus grande folie dans l’histoire de l’existence d’Israël“. Il a ajouté que l’escalade dépendait de deux “facteurs fondamentaux” : le déroulement des événements à Gaza et la conduite de l’armée israélienne à l’égard du Liban.
“Toutes les possibilités restent ouvertes sur notre front libanais, chaque option étant envisagée et pouvant être mise en œuvre à tout moment, il est impératif que nous restions prêts à faire face à tous les scénarios possibles” a ajouté Nasrallah.
“Nous nous sommes également préparés à contrer la flotte américaine“, a-t-il ajouté. Rappelant l’humiliation subie par les États-Unis au début des années 1980 au Liban, Nasrallah a déclaré : “Ceux qui veulent éviter une guerre américaine devraient agir rapidement pour mettre fin à l’agression contre Gaza… En cas de conflit régional, les flottes navales et la guerre aérienne s’avéreront futiles et sans réel intérêt… vos intérêts et vos soldats seront ceux qui souffriront le plus et subiront les plus grandes pertes.”
Quelle est donc la situation dans son ensemble ? Nasrallah résume la situation : “Même si nous avons besoin de plus de temps, nous remportons des victoires dans différents domaines, comme nous l’avons fait dans différents domaines à Gaza et comme la résistance en Cisjordanie… Cette bataille est caractérisée par la résilience, la patience, l’endurance et l’accumulation de réalisations, qui visent toutes à empêcher l’ennemi d’atteindre ses objectifs“.
Il semble que le contenu du discours de Nasrallah n’ait pas pris par surprise le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui était en voyage à Tel-Aviv. On peut supposer que les canaux de communication ont été actifs. Pour faire le lien, le chef de la Force Quds des Gardiens de la révolution iranienne, le général Esmail Qaani, s’est rendu à Beyrouth mardi dernier et a rencontré Nasrallah.
Le même jour, le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, rencontrait l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani, à Doha, puis le chef du Hamas, Ismail Haniyeh. (Il s’agissait de la deuxième visite d’Amir-Abdollahian au Qatar en l’espace de quinze jours).
Dans la chronique de l’Axe de la Résistance, des personnages comme Nasrallah (ou Moqtada al-Sadr, le religieux chiite irakien) sont tout sauf des figures unidimensionnelles. Le succès de l’Iran réside dans son tact, sa patience infinie et sa capacité à s’adapter aux exigences externes et internes de la politique de résistance. C’est en grande partie l’héritage du général Qasem Soleimani, qui a été pris pour cible et tué par une attaque de drone américain près de l’aéroport de Bagdad en janvier 2000.
Selon Scott Ritter, célèbre ex-inspecteur de l’ONU pour avoir dénoncé les mensonges de George Bush : “L’armée israélienne n’est pas si bonne. Le Hamas les attend, Gaza est une embuscade géante. Ils vont être massacrés et ils le savent. Et si le Hezbollah ouvre un front nord, il ne restera plus rien. Ils ne peuvent pas le battre.” ! Il ajoute que Tel-Aviv a réalisé des exercices militaires ces dernières années qui ont démontré qu’ils étaient incapables de faire face à 2 fronts, un en Cisjordanie et l’autre au Sud Liban contre le puissant Hezbollah ; que dire contre 3 fronts avec le Hamas au sud, dans la bande de Gaza ! Ils ne peuvent espérer une victoire qu’avec l’aide de la force militaire des USA et encore ce n’est pas garanti selon Scott Ritter.
En Palestine, les personnes armées se trouvent dans des abris, les civils meurent dans des immeubles résidentiels.
Nous avons vécu cela en Syrie, lorsqu’à Damas, par exemple, ils s’assoient dans des tunnels souterrains et n’en sortent que lorsque cela est nécessaire.
Le Hamas s’est préparé à 100%, ce n’est pas sans raison qu’il l’a fait, il a des réserves d’armes et de nourriture.
Israël frappe, détruit des bâtiments, le Hamas peut immédiatement l’exploiter avec précaution, ce sera une bonne zone fortifiée, idéale.
Les Israéliens sont représentés en colonnes sur des chars, sur des véhicules de combat d’infanterie, qu’attendent-ils ? Ils attendent que des drones les survolent ?
Nous avons vécu cela lors de l’opération militaire spéciale. Les chars dans les zones urbaines sont pratiquement inefficaces. L’essentiel ici est l’action des troupes d’assaut. Qu’est-ce que c’est ? Rappelez-vous comment ils ont pris Artemovsk (Bakhmout). Rappelez-vous quelles pertes il y a eu. Quelque chose de similaire attend les Israéliens ; ça ne marchera pas différemment ici.
Si l’on regarde de manière plus large, les Américains tentent d’entraîner le Moyen-Orient dans la guerre ; apparemment, ils ont décidé de ne pas simplement se tenir cérémonieusement aux côtés d’Israël ; dans ce cas, les dommages causés à Israël seront considérés comme inacceptables. Lorsqu’ils disent qu’aujourd’hui des missiles ont été introduits d’Iran, je vous assure que de telles déclarations sont fausses, car dans le domaine militaire, tout ce qui était prévu il y a longtemps que toutes les cibles sont déterminées.
La visite de notre leader Vladimir Poutine en Chine, du ministre des Affaires étrangères en RPDC (Corée du Nord), la visite du président à notre poste de commandement à Rostov sont des événements synchronisés.
Le président a entendu le rapport du chef d’état-major, probablement des commandants de district, et a personnellement écouté les rapports afin de comprendre quels sont les problèmes et les moyens de les résoudre.
Je pense que le sujet principal était la présence de deux groupes de porte-avions en Méditerranée.
À bord de ces navires, selon mes calculs, il y a environ 750 à 800 missiles Tomahawk, qui couvrent une bonne partie du territoire de la Fédération de Russie. C’est une quantité de puissance décente. Notre président a immédiatement décidé de mettre en service de combat le Mig-31 équipé de missiles Kinjal.
Pour une raison quelconque, tout le monde imagine qu’un avion avec un Kinjal volera quelque part, survolera la mer Noire, mais tout est beaucoup plus global.
Il s’agit d’abord de l’utilisation de tous les systèmes de reconnaissance reliés en un seul système d’information avec émission d’instructions cibles spécifiques aux points de contrôle. Si un avion pénètre dans l’espace aérien de la mer Noire, il doit alors disposer d’un échelon de soutien le protégeant des attaques aériennes ennemies, des systèmes de défense aérienne et de tout le reste.
Il s’agit d’un ensemble global de mesures visant à dissuader l’agresseur américain d’envisager une attaque sur le territoire de la Fédération de Russie. Devant nous se trouvent deux groupes de porte-avions, équipés jusqu’aux dents, capables de toucher des cibles sur le territoire de notre pays, devrions-nous rester là et nous curer le nez ?
Il faut réagir normalement.