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habitat léger attaqué

ReporterrePrès de Nantes, un habitat léger et paysan attaqué par la préfecture

Reporterre - 12 oct 2024

Près de Nantes, la préfecture conteste l’installation d’un habitat léger, car elle craint « un appel d’air ». La commune, elle, assure que cet habitat est nécessaire pour la reprise d’une exploitation agricole.

   

À 50 kilomètres au nord de Nantes, la tranquille commune de Plessé est connue jusqu’à Bruxelles. Et pour cause : sa Politique agricole communale (PAC) accompagne du début à la fin, logement de fonction compris, les porteurs et porteuses de projet qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Une initiative unique, et réussie : les 26 derniers agriculteurs partis ont ainsi tous été remplacés.

Las, l’enthousiasme de la Ville est douché par la préfecture de Loire-Atlantique. Elle a déposé un recours contre l’installation d’un habitat léger. Pas question que des gens vivent dans un dôme géodésique (une structure ronde en bois) près d’un habit participatif. Et ce, même si cela vise à soutenir l’installation d’un agriculteur sur une ferme voisine, située à 400 mètres.

Lors de l’audience du jeudi 10 octobre au tribunal administratif de Nantes, la préfecture a laissé entrevoir son scepticisme sur la définition d’habitat participatif. Pour Thierry Lohr, adjoint à l’urbanisme de Plessé, il s’agit pourtant simplement « d’un projet de vie porté par un collectif d’habitants et d’habitantes, un peu comme une famille ».

En d’autres termes, il s’agit d’un terrain acheté à plusieurs, ici cinq adultes (et cinq enfants), permettant à la fois de réduire le coût pour chacun et chacune, mais aussi de faire vivre l’exploitation agricole tout comme le territoire. Parmi les membres de ce projet d’habitat, le paysan qui a repris l’élevage adjacent compte en effet profiter du soutien — garde d’enfants, coups de main — de ses voisins et voisines pour faciliter son activité.

Oui mais voilà, en plus d’une longère déjà existante, le groupe concerné par cet achat a commencé la construction d’un dôme géodésique pour y loger un des couples. Le tout avec l’accord de la mairie qui a délivré un permis précaire — une autorisation de construire limitée dans le temps — aux porteurs du projet.
La préfecture craint « l’appel d’air »

« Ce type de projet serait un appel d’air pour nombre de citoyens en difficulté d’accès à la propriété, a assuré la préfecture à l’audience. Et quel est le lien entre ce projet d’habitation et l’exploitation agricole puisqu’il n’est pas pour l’agriculteur ? » Face à une présidente visiblement passionnée par ce dossier pouvant déboucher sur une jurisprudence, l’avocate de la mairie de Plessé a défendu le « travail de fond exemplaire de la commune, primée pour ses vertus » et le côté « dérogatoire » du permis précaire. En clair : l’autorisation accordée pour faciliter une installation agricole ne sera pas délivrée à tout-va.

« Ce n’est donc pas un appel d’air puisque tout est encadré, a argumenté Me Bardoul. On parle ici d’un habitat modulaire, transitoire et démontable, qui s’inscrit dans l’habitat participatif autour de ce projet d’exploitation agricole et s’inscrit dans la loi Climat et résilience qui prône des bâtiments sans empreintes. »

« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus »

L’habitat participatif se veut « un échange de bons procédés et une question d’intérêt général pour la commune », a soulevé la juriste, puisque chacun aiderait pour le bien-être des habitants et mettrait la main à la pâte pour la bonne marche de la ferme. La préfecture, elle, maintient que la règle du logement de fonction est ici « détournée », dévoilant sa hantise d’une possible cabanisation des territoires, craignant même un élargissement de ces habitats légers au-delà de terres agricoles.

« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus, résume Thierry Lohr. L’utilisation du permis précaire ne concerne que les exploitations agricoles, on l’a évidemment bordé. » Le risque, en cas de suspension de l’arrêté de la mairie de Plessé ? La fin du projet et la nécessité pour la commune de construire davantage de logements « en dur », plus éloignés des terres agricoles. La décision du tribunal est attendue dans le mois.

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calvaire du personnel soignant

France SoirCalvaire des personnels soignants réintégrés

France Soir - 11 sep 2023

Calvaire des personnels soignants suspendus : "La réintégration, c’est pire que la suspension"

   

Avril dernier. Les nouvelles paraissent alors favorables. La Haute autorité de santé (HAS) laisse enfin entrevoir la réintégration du personnel soignant, après plus de 500 jours de suspension. Ces catégories de personnels, qui ont refusé dès septembre 2021 de se soumettre à l’obligation vaccinale contre la Covid-19 avec un produit expérimental non éprouvé, l’ont payé durement. Ni salaire, ni accès au chômage, ni autres ressources. Une véritable mise au ban de la société sous une impulsion bien plus politique que scientifique ou médicale. Nous avions interrogé Jean-Louis, photographe, engagé au sein du collectif Les Essentiels, dont le but a été, et demeure, de venir en aide à ces soignants abandonnés, maltraités, démunis. Si nous nous interrogions à l'époque sur la nature et les conditions de ce revirement, Jean-Louis a préféré immédiatement rester plus prudent : "Au risque de jouer les trouble-fêtes, je ne considère pas encore, à ce stade, que la réintégration des soignants soit vraiment une victoire". Sa méfiance s'est-elle avérée être justifiée ?

Gilles Gianni, France-Soir - En avril dernier, de nombreuses personnes se réjouissent de la fin de la suspension des soignants qui ont refusé le vaccin expérimental anti-Covid-19. Pas vous. Lors d’un entretien à France-Soir, vous exprimez même une prudence, voire une méfiance envers cet apparent relâchement. Avez-vous eu raison de rester sur la défensive ?

Jean-Louis, les Essentiels - C’est bien l’une des rares fois où je regrette d’avoir vu juste, car comme je le pressentais ce sont les conditions dans lesquelles s’opère la réintégration qui sont déterminantes. Pour quelques cas isolés elle s’est bien passée, elle leur a permis de souffler, de revivre un peu, mais pour beaucoup le calvaire est loin d’être terminé, il est même plus douloureux que jamais. Il l’est d’autant plus que leur problème est aujourd’hui réglé dans l’esprit de tous, alors que c’est bien souvent le coup de grâce, la mise à mort finale.

« La réintégration c’est pire que la suspension, moi je l’appelle la désintégration. »

soignant suspendu

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Linky

Égalité et RéconciliationLes Français qui refusent le Linky devront payer 5 euros par mois dès janvier

Égalité et Réconciliation - 16 déc 2022

Les réfractaires au fameux boîtier jaune vont devoir s’acquitter d’une facture pour la relève des compteurs à partir de janvier 2023.

   

La décision avait été prise il y a quelques mois : les Français réfractaires à l’installation de leur compteur Linky devront payer une somme allouée à compter de ce 1er janvier 2023.

[...]

D’après les chiffres, près de 10 % des compteurs en France ne seraient pas des Linky, soit environ 3,8 millions d’anciens compteurs toujours en fonction.

Parmi ces 10 %, il faut distinguer ceux qui le refusent délibérément et qui devront payer et ceux pour qui il n’a pas encore été possible de le poser.

Pour ceux qui ont refusé le compteur, Enedis va facturer les relevés opérés par des techniciens, pour un montant annuel de 61 euros, ce qui équivaut à environ 5 euros par mois [...].

Un autorelevé possible jusqu’en 2025

Cependant ceux qui refusent le compteur Linky, pourront s’abstenir de payer ce coût, seulement pendant deux ans.

Il leur suffira de relever eux-mêmes leur compteur et de le communiquer à Enedis. Résultat aucun technicien ne se déplacera et donc aucun frais ne sera imputé.

Mais cette méthode ne fonctionnera que jusqu’à fin 2024. Dès janvier 2025, il faudra choisir : le compteur Linky ou la facture.

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Violence étatique

Anthropo-LogiquesLe harcèlement des opposants ne passera pas !

Anthropo-Logiques - 30 août 2022

La débâcle intellectuelle, politique, philosophique et éthique est poignante : l’Occident n’est déjà plus qu’un champ de ruines en plein suicide de ses valeurs, de son identité et forcément de son histoire.

   

Le propre du déferlement totalitaire, c’est justement que l’idéologie prime la réalité. Peu importent les faits, le discours délirant des élites se suffit à lui-même. Elles peuvent dire tout et son contraire, tordre le bras autant qu’elle veulent aux données et aux faits, affirmer en rafales des mensonges éhontés, who cares ? La beauté du délire est qu’il anéantit notre humaine condition et donc précisément notre soumission au réel !

Le fait est tout sauf anodin : dans ses fonctions de ministre de la santé, Olivier Véran avait ainsi multiplié les mensonges et les expressions honteuses sans la moindre vergogne et avec les encouragements sonores de la petite frappe qui lui tient lieu de chef (« Tiens bon, on les aura ces connards !« ).

« La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence. »

Alexandre Soljenitsyne

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Documentaire - Disparaître sous le radar des algorithmes

Le Media en 4-4-2Disparaître – Sous les radars des algorithmes

Le Media en 4-4-2 - 30 nov 2021

Comment protéger ses activités numériques de la surveillance et de la malveillance ? Un panorama didactique des solutions alternatives à la portée de tous.

   

Au travers des témoignages d’un performer berlinois désireux de s’émanciper de Facebook, d’enseignants du lycée français de Casablanca sensibilisant leurs élèves au harcèlement en ligne, de journalistes d’investigation qui s’ingénient à protéger leurs sources ou encore d’une jeune Hongkongaise, cible potentielle des autorités chinoises, ce documentaire didactique dresse un panorama des solutions pratiques alternatives pour échapper à la toute-puissance des algorithmes et protéger sa vie privée sur le Web.

« Nos libertés sont en train de s’évaporer sous nos yeux »

jeune chercheuse hongkongaise

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Les amendes sans contact

TechnopoliceLes amendes sans contact : une stratégie de harcèlement policier

Technopolice - 30 nov 2021

La verbalisation sans contact humain devrait-elle un outil de répression des populations ciblées par la police ? De plus en plus de citoyens reçoivent des amendes, parfois par dizaines, sans qu’il n’y ait de contrôle policier ou d’infractions.

   

Cette tendance, sans qu’elle soit nouvelle, s’est accélérée et dénote bien la volonté politique et policière de surveiller et cibler certaines populations pour les exclure d’un espace public de plus en plus aseptisé et vidé de ses habitants.
Le terme « amendes sans contact » signifie que les policiers et gendarmes rédigent et adressent des contraventions sans jamais contrôler physiquement la personne visée. On pourrait aussi parler d’amende à distance ou d’amende sans contrôle. Et cela va plus loin que ça : il s’agit dans un certain nombre de cas d’amendes sans aucune infraction.

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