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le sort de l'Allemagne et de la France

Réseau InternationalLe sort de l’Allemagne a été réglé, maintenant c’est au tour de la France

Réseau International - 15 sep 2023

Washington n’a jamais eu de scrupules à abandonner, voire à éliminer, les alliés une fois leur fonction au service de l’empire épuisée. L’occupation des Philippines, les abandons honteux de Hanoï et de Kaboul, les accords du Plaza avec le Japon, l’arrestation de Noriega et l’assassinat de Ben Laden, entre autres exemples, sont là pour le prouver.

   

N’en déplaise aux libéraux épris des mirages d’une communauté euro-atlantique, pour les États-Unis, entre le dictateur d’un pays du tiers-monde, le chef d’une milice extrémiste et un pays du Vieux Continent, il n’y a pas de différence substantielle. Les événements récents le prouvent. Avec le manque de marge de manœuvre garanti par les nécessités de la guerre froide, qui ont obligé les États-Unis à garantir la stabilité de l’Europe avec la carotte et le bâton, les pays du continent se sont retrouvés avec un maître de plus en plus encombrant derrière eux, inquiets d’un éventuel défi international représenté par l’euro, vite désamorcé, et surtout intéressés à éviter que, dans un monde qui désavoue formellement, ou renie, la politique des blocs, les États européens ne commencent à interagir avantageusement avec la Russie et la Chine.

Le cas de l’Allemagne est à cet égard emblématique. Du scandale Volkswagen à la destruction du Nord Stream, des sanctions anti-russes au soutien à la Pologne, les États-Unis ont sciemment ignoré les intérêts de leur soi-disant allié dans le double but d’éliminer un dangereux concurrent international et de renforcer le rideau de fer qu’ils voulaient à tout prix ériger aux frontières de l’Eurasie occidentale. Mission accomplie : l’Allemagne en récession et l’ennemi de ce qui aurait été un partenaire naturel, la Russie, ne représentent plus un danger. En même temps, on peut la piller sans craindre de porter atteinte à la dignité nationale. La flambée des prix de l’énergie et les milliards de dollars d’investissements attirés par l’Allemagne grâce à l’Inflation Reduction Act ont contribué à maintenir le système américain debout face à une criticité et une instabilité de plus en plus graves et manifestes.

Après avoir épuisé l’Allemagne, il faut nécessairement se tourner vers la France...

« Les États n’ont ni amis permanents ni ennemis permanents : ils n’ont que des intérêts stables »

Henry Kissinger

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Inde - G20

Égalité et RéconciliationRéunion du G20 en Inde : une grosse claque pour l’Occident

Égalité et Réconciliation - 13 sep 2023

Malgré l’éviction des deux mauvais élèves – selon le surgé américain – Poutine & Xi, le G20 n’a pas accouché d’un délire écologiste et d’une position antirusse dans le conflit en Ukraine.

   

Le G20, ce n’est pas les BRICS, mais l’Inde, courtisée par les grands pays occidentaux comme le nouveau pivot asiatique qui peut contrebalancer la puissance russo-chinoise, n’en a fait qu’à sa tête.

Biden croyait avoir acheté Modi avec sa fastueuse réception en juin 2023 à la Maison-Blanche et son intégration dans le Quad (USA, Australie et Japon, soit le front anti-Chine), mais ce dernier est resté ferme sur sa ligne neutre. Le grand perdant, ou le petit perdant plutôt, c’est encore Macron, qui repart avec rien dans sa valise en termes de condamnation de l’agression russe et de climat.

L’Inde a plus de poids diplomatique que la France, désormais, mais ce n’est pas parce que le pays de Modi est 21 fois plus peuplé que celui de Macron, c’est parce qu’il joue une partition que nous avons abandonnée, celle de l’indépendance, de l’équilibre et de la paix. Le Quai d’Orsay, grignoté par les néocons, peut se les bouffer.

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Le rejet de la France en Afrique francophone

VoltairenetLe rejet de la France en Afrique francophone sanctionne 12 ans de trahisons

Voltairenet - 13 sep 2023

Rien ne survient par hasard en politique. Les Français ne comprennent pas pourquoi les Africains francophones les rejettent soudainement.

   

Ils se consolent en accusant la Russie de sombres machinations. En réalité, ils récoltent uniquement les fruits de ce qu’ils ont semé depuis 12 ans. Cela n’a rien à voir avec ce que furent le colonialisme et la Françafrique. C’est exclusivement la conséquence de la mise à disposition de l’armée française à la stratégie états-unienne.

ace à la vague de changements de régimes en Afrique francophone, les médias français sont stupéfaits. Ils ne parviennent pas à expliquer le rejet de la France.

Les anciennes rengaines sur l’exploitation coloniale ne sont pas convaincantes. Par exemple, on note que Paris exploite l’uranium du Niger, non pas au prix du marché, mais à un autre ridiculement bas. Cependant, les putschistes n’ont jamais évoqué cet argument. Ils parlent de tout à fait autre chose. Les accusations de manipulation russe ne sont pas plus crédibles. D’abord parce que la Russie ne semble pas se tenir derrière les putschistes du Mali, de la Guinée, du Burkina-Faso, du Niger ou du Gabon, mais surtout parce que le mal est de loin antérieur à leur arrivée. La Russie n’est arrivée en Afrique qu’après sa victoire en Syrie, en 2016, alors que le problème date au moins de 2010, si ce n’est de 2001.

Comme toujours, ce qui rend la situation illisible, c’est d’oublier ses origines.

À partir des attentats du 11 septembre 2001, les États-unis ont assigné un rôle en Afrique à son vassal, la France. Il s’agissait d’y maintenir l’ordre ancien en attendant que l’AfriCom s’y installe et que le Pentagone puisse étendre au continent noir la destruction des institutions politiques à laquelle il procédait déjà dans le « Moyen-Orient élargi ». Progressivement, les politiques républicaines ont cédé le pas aux politiques tribales. D’un certain point de vue, c’était une émancipation de la pesante aide française, d’un autre, c’était un formidable retour en arrière.

En 2010, le président français, Nicolas Sarkozy, probablement sur les conseils de Washington, a pris l’initiative de trancher le conflit ivoirien. Alors que le pays était traversé par un conflit tribal, une opération conduite d’abord par la CEDEAO, puis par le Premier ministre kenyan cousin de Barack Obama, Raila Odinga, tente de négocier le départ du président ivoirien Laurent Gbagbo. Leur problème n’est pas le régime autoritaire de Gbagbo, mais le fait que, d’un agent soumis de la CIA, il se soit transformé en un défenseur de sa nation. Paris intervient militairement à l’issue de l’élection présidentielle pour arrêter Gbagbo —prétendument pour faire cesser un génocide— et lui substituer Alassane Ouattara, un ami de longue date de la classe dirigeante française. Par la suite, Laurent Gbagbo sera jugé par la Cour pénale internationale qui, après un procès interminable, reconnaîtra qu’il n’a jamais commis de génocide et que, de facto, la France n’était pas fondée à intervenir militairement.

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Stratpol : bulletin n°150

StratpolBulletin N° 150. Trois mois d'offensive pour rien, Huawei à 7nm, artillerie russe

Stratpol - 09 sep 2023

STARTPOL : Bulletin n°150 de Xavier Moreau

   

00:00 Bulletin 150
Poutine par lui-même
Géopolitique Profonde
Général Delawarde chez Soloviev
Logios

05:48 Économie
Huawei grave à 7nm
Barclays : Baril à $97 en 2024
Accélération de Force de Sibérie 2

12:10 Politico-diplomatique
Maximilien Krah, catholique et allemand toujours
Roustem Oumerov, güleniste intégral
Rencontre Poutine Erdogan
Vladimir Poutine young leader

21:20 Terrorisme
Occidental terrorist tour aux EAU
Terrorisme à Kherson
Bandero-terrorisme kiévien

25:18 Armement
Destruction d’un CAESAR blindé
Artillerie russe, limite et modernisation
Bombe planante FAB-1500
Destruction d’un Challenger 2

31:43 Considérations militaires générales
Scepticisme médiatique
Offensive kiévienne : 66 000 morts
Mobilisation kiévienne : la rafle

38:18 Carte des opérations militaires

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Eurasia 2023

VoltairenetLa CIA fait renaître le nazisme ukrainien

Voltairenet - 06 sep 2023

Il n’est pas étonnant que la CIA structure des organisations anti-Russes. Il est par contre surprenant qu’elle n’hésite pas à choisir des nazis et des nationalistes intégraux prétendument pour défendre la liberté et la démocratie.

   

u XIX° siècle, les Empires allemand et austro-hongrois projetaient de détruire leur rival, l’Empire russe. Pour cela, les ministères des Affaires étrangères allemand et austro-hongrois lancèrent une opération secrète commune : la création de la Ligue des peuples allogènes de Russie (Liga der Fremdvölker Rußlands - LFR).
Proclamation de l’Ukraine indépendante avec les dignitaires nazis. Derrière les orateurs, les trois portraits affichés sont ceux de Stepan Bandera, d’Adolf Hitler et de Yevhen Konovalets.

En 1943, le III° Reich créa le Bloc anti-bolchévique des nations (ABN) pour disloquer l’Union soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et les États-Unis récupèrent les nazis et leurs collaborateurs et entretinrent l’ABN. Cependant, compte tenu des millions de morts dont il s’était rendu coupable, Frank Wisner, le numéro 2 de la CIA, réécrivit son histoire. Il fit imprimer quantité de livrets prétendant que l’ABN avait été créé à la Libération. Il prétendit que les peuples d’Europe centrale et de la Baltique avaient tous, collectivement, lutté à la fois contre les nazis et contre les Soviétiques. C’est un énorme mensonge. En réalité, de nombreux partis politiques d’Europe centrale ont pris le parti des nazis contre les Soviétiques, constituant des divisions SS et fournissant la presque totalité des gardiens des camps d’extermination nazis.

John Loftus, le procureur spécial de l’Office of Special Investigations, unité du secrétariat états-unien à la Justice, a témoigné qu’il avait trouvé, en 1980, une petite ville dans le New Jersey, South River, abritant une colonie d’anciens SS Biélorusses. À l’entrée de la ville, un monument aux morts, orné des symboles SS, célébrait leurs camarades tombés au combat, tandis qu’à l’écart, un cimetière abritait la tombe du Premier ministre nazi biélorusse, Radoslav Ostrovski.

On croit souvent que les États-Unis ont combattu les nazis et les ont jugés à Nuremberg et à Tokyo. Mais c’est faux. Si le président Roosevelt était un libéral convaincu, il a cru possible de recruter des traitres et de les mettre à son service. Cependant comme il est mort avant la fin du conflit, les criminels dont il s’était entourés sont parvenus aux plus hautes fonctions. Ils ont détourné certaines administrations pour poursuivre leurs objectifs. C’est ce qui s’est passé avec la CIA.

Les efforts du Congrès avec la commission Church qui révéla les crimes de la CIA dans les années 50 et 60 n’ont pas servi à grand-chose. Tout ce monde opaque est retourné à la clandestinité, mais n’a pas cessé ses activités.

Les « nationalistes intégraux » ukrainiens de Dmytro Dontsov et ses hommes de main Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko ont suivi cette filière. Le premier, qui était déjà un agent secret du kaiser Wilhelm II, puis du führer Adolf Hitler, fut récupéré par la CIA, vécu au Canada et mourut en 1973 dans le New Jersey, à South River, contrairement à ce que prétend sa notice Wikipedia. C’était un des pires criminels de masse du Reich. Il avait disparu d’Ukraine pendant le Guerre et était devenu administrateur de l’Institut Reinard Heydrich à Prague. Il fut un des concepteurs de la solution finale des questions tsiganes et juives.
Tchang Kaï-Chek et Iaroslav Stetsko lors de la fondation de la Ligue anti-communiste mondiale.

Ses hommes de main, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko, ont été engagés par la CIA à Munich. Ils ont assuré les émissions en langue ukrainienne de Radio Free Europe et organisé des opérations de sabotage en Union soviétique. Stepan Bandera avait perpétré quantité de massacres et proclamé l’indépendance de l’Ukraine avec les nazis. Cependant, lui aussi, avait disparu d’Ukraine pendant la Guerre. Il assura avoir été emprisonné en « honorable captivité » dans un camp d’extermination. C’est peu probable puisqu’il ressurgit en 1944 et se vit confier par le Reich de gouverner l’Ukraine et de combattre les Soviétiques. Il est possible qu’il ait habité au siège de l’administration des camps, à Oranienbourg-Sachsenhausen, et qu’il y ait travaillé au projet nazi d’extermination des « races » sensées corrompre les Aryens. Durant la Guerre froide, il se promena dans le « monde libre » et vint au Canada proposer à Dmytro Dontsov de devenir le chef de son organisation.

Le temps a passé, ces criminels de masse sont morts sans jamais avoir eu à rendre de compte. Leurs organisations l’OUN et l’ABN auraient dû disparaître aussi. Il n’en est rien. L’OUN s’est reconstituée à la faveur de la guerre en Ukraine. L’ABN aussi. Il dispose désormais d’un site internet. On peut y lire les livrets de propagande d’après-guerre selon lesquels l’organisation n’a jamais existé avant la chute du Reich. L’ABN se prolonge aujourd’hui avec le « Free Nations PostRussia Forum » (Forum des nations libres de la Post-Russie) qui se tiendra les 26-27-28 septembre à Londres, à Paris, et possiblement à Strasbourg. Son objectif est toujours le même : disloquer la Fédération de Russie en 41 États distincts. Aucun doute n’est possible sur la filiation de ce forum : alors qu’il prétend s’exprimer pour les peuples de Russie, il ne se contente pas d’accuser Moscou, mais s’en prend aussi à la Chine populaire, à la Corée du Nord et à l’Iran. Dans ses documents il aborde aussi la question du Venezuela, de la Biélorussie et de la Syrie. Or l’ABN a participé à la création et à l’animation de la Ligue anti-communiste mondiale, où se réunissaient la plupart des dictateurs de la planète, désormais élégamment dénommée : Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie.

Ce Forum des nations libres de la Post-Russie a été créé par la CIA en réaction à l’intervention militaire russe en Ukraine. En un an et demi, il s’est déjà réuni 7 fois, en Pologne, en Tchéquie, aux États-Unis, en Suède et aux Parlements européen et japonais. Simultanément la CIA a créé des gouvernements en exil pour la Biélorussie et pour le Tatarstan, comme il l’avait fait pour l’Iraq et la Syrie. Personne ne les a encore reconnus, mais l’Union européenne les a déjà reçus avec déférence. Ces gouvernements en exil s’ajoutent à celui d’Itchkérie (comprendre Tchétchénie) déjà ancien.

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Stratpol : bulletin n°149

StratpolBulletin N°149. Spartiates russes, Scholz - Macron, infrastructures russes

Stratpol - 02 sep 2023

STRATPOL : Bulletin n° 149 de Xavier Moreau

   

00:00 Géopolitique profonde
– Cours de russe avec LOGIOS. Code promo : STRATPOL10
01:20 Economie
– Scholz, Macron et les sanctions
– €86 milliards pour l’Ukraine
– Nouriel Roubini : effondrement bancaire US
– Effondrement industriel allemand
– Pétrole à $300 et gaz russe
– Réparer Nord Stream ?
– Stagnation chinoise ?
– Russification du Superjet 100
– Ceinture routière de la mer d’Azov
– Pont sur l’Ienisseï
– Visa électronique russe
21:00 Politico-diplomatique
– Démission des ministres de la défense anglais et ukrainien
– Sarkozy persiste et signe
– Heisbourg & IISS contre la France & Russie
28:10 Terrorisme
– Saboteurs à Briansk
29:05 Armement
– Aide militaire US
– Leurres ukrainiens
– KA-52 + missiles
– R-37M : 400km + mach 6
– Pont de Crimée sous protection
34:40 Considération générales
– Attaques massives de drones ukrainiens
– Kievstar et les 400 000 morts
– « Le Monde » dit la vérité !
– Thermopyles 2.0
40:45 Carte des opérations militaires

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BRICS - un monde étonnant

Réseau InternationalBRICS : Un nouveau monde étonnant

Réseau International - 30 août 2023

L’élargissement de la zone des BRICS a laissé de nombreux analystes perplexes. Et a plongé les hommes politiques et les opérateurs économiques dans une sorte d’état de confusion.

   

La démonstration – s’il en était besoin – du vieil adage selon lequel les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre. Car ce qui se passe était évident et implicite dans l’évolution des choses. Mais, dans ce qu’il est convenu d’appeler l’Occident, nous avons continué à jouer avec l’idée que les BRICS n’étaient qu’un acronyme sans substance. Et que les désaccords entre les membres historiques ne déboucheraient sur rien de concret lors du sommet sud-africain.

Et au lieu de cela ?

Et bien, au lieu de cela, ce sommet a changé la carte du monde.

Essayez de la regarder.

Avec l’entrée de l’Égypte, les BRICS contrôlent effectivement Suez. Avec l’entrée de l’Éthiopie dans le club, ils dominent le détroit de Djibouti et les pays bordant la mer Rouge.

Avec l’Arabie saoudite, ils contrôlent non seulement la mer Rouge, mais aussi l’accès au golfe Persique. Une coopération jusqu’alors impensable avec l’Iran. Et les Émirats arabes contrôlent Ormuz et le passage entre le golfe Persique et l’océan Indien.

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Stratpol : bulletin n°148

StratpolBulletin N°148. Prigojine, Tytelman, Podoliaka, suprématie aérienne russe

Stratpol - 26 août 2023

STRATPOL : Bulletin n°148 de Xavier Moreau

   

Au sommaire de ce cent quarante-huitième bulletin :

01:48 – Censure :
• Thierry Breton à Bruxelles
• Pression des gauchistes sur les RS
• La pression sur Elon Musk
• Stratpol sur Odysee, Rumble, X et VK

05:00 – Histoire :
• Les 80 ans de la victoire de Koursk
• L’espoir d’un Koursk actuel

06:24 – Économie :
• Turbines russes
• Centrale nucléaire russe en Hongrie
• Uranium russe pour Washington
• Huawei contourne les sanctions
• Échec de Luna 25, succès de Chandrayaan-3
• Baerbrock : échec des sanctions économiques
• Poutine : économie russe sous contrôle, stabilisation du rouble
• Poutine : démographie et avortement

17:50 – Terrorisme :
• Mort de Prigojine

23:05 – Armement :
• Suprématie aérienne russe

25:25 – Considérations militaires générales
• Tytelman le sacrifié
• Goya : Gamelin fragile
• Armata, SU-35S, KA-52
• Interview du colonel Douglas Macgregor par Tucker Carlson
• Youri Podoliaka : retour du front

42:05 – Carte des opérations militaires

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OTAN war

Réseau InternationalLe monde se portera mieux sans l’OTAN

Réseau International - 26 août 2023

La paix et la solution aux défis (climatiques, environnementaux, d’emploi, de nourriture, d’éducation, de santé) est inconciliable avec le maintien de l’OTAN.

   

Si vous croyiez aux deux principes centraux du dogme occidental et de la propagande sur la guerre en Ukraine, à savoir que l’invasion de la Russie n’a pas été provoquée et que Moscou a des ambitions impériales au-delà des frontières de l’Ukraine, alors vous considéreriez naturellement l’OTAN comme la meilleure défense contre cette menace. Si, cependant, vous prêtiez attention à l’histoire et à ce que les responsables russes disent et ont réellement fait et à leur conduite initialement délibérément limitée de cette guerre, vous concluriez que la Russie a été massivement encouragée à envahir par l’absorption imminente de l’Ukraine par l’OTAN et par le nettoyage ethnique en cours par Kiev des russophones dans le Donbass. Une agression qui a connu une hausse considérable au début de 2022.

Si vous étudiiez les faits plutôt que les fictions, vous observeriez également que le récit des ambitions impériales de Moscou a été concocté après le putsch néo-nazi de 2014 soutenu par les États-Unis à Kiev. Avant cette époque, comme l’a noté le professeur John Mearsheimer, Poutine n’était pas considéré comme un impérialiste. Mais une fois que l’OTAN s’est installée, hérissée d’armes, sur le porche de la Russie, le récit de Moscou impérialiste s’est avéré très utile. L’OTAN a créé un danger qu’il fallait plus d’OTAN pour le résoudre. Maintenant, ce gâchis mal engendré a massacré des centaines de milliers de soldats ukrainiens et des dizaines de milliers de soldats russes, et grâce à l’OTAN, les États-Unis font presque la guerre à la Russie, tandis que l’humanité vacille au-dessus de l’abîme nucléaire.

Rien de tout cela ne serait arrivé sans l’OTAN et son expansion incessante et folle vers l’est de la Russie, rompant ainsi de nombreuses promesses officielles occidentales de ne pas le faire. Moscou a crié pendant des décennies que si Kiev rejoignait l’axe de l’OTAN, la Russie détruirait l’Ukraine. Et c’est ce qui se passe. Pourquoi ? Parce que Moscou considère l’Ukraine dans l’OTAN comme une menace existentielle, ce qu’elle est probablement. La vérité est que l’OTAN aurait dû mourir à la fin de la guerre froide. Des tonnes d’intellectuels américains de la défense et de sommités de la sécurité nationale l’ont dit. Mais au lieu de faire passer un pieu dans le cœur de ce vampire, l’Occident lui a permis de vivre, drainant l’argent de ses membres, engraissant les portefeuilles des profiteurs de guerre et des magnats de l’armement et faisant des ravages dans des endroits comme la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye, maintenant l’Ukraine et bientôt, comme le vampire nous l’informe, la mer de Chine. L’OTAN a même contribué à paralyser la démocratie, telle qu’elle était, ici aux États-Unis.

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Stratpol : bulletin n°147

StratpolBulletin N°147. Armée OTANO-TIK-TOK, Salon de l'armement, ROSATOM

Stratpol - 20 août 2023

STRATPOL : Bulletin n°147 de Xavier Moreau

   

00:00 Géopolitique profonde
LOGIOS Online
Mise au point
Village Russie

04:00 Economie
Baisse du rouble
Croissance russe
Rouble vs Yuan
Augmentation des profits pétroliers
La construction, moteur de l’économie russe
ROSATOM en pleine expansion -Industrie à Marioupol
Voiture chinoise à Kaliningrad
Dollar vs Roupie
LUNA-25 en orbite

17:03 Politico-diplomatique
Pas d’Ukraine au G20
Rencontre Erdogan-Poutine
Sarkozy le pragmatique

22:43 Sociétal
Kremlin vs LGBT
Douma vs avortement

25:28 Armement
Forum militaro-technique en Russie
Shoïgu : défaire militaro-politique de l’OTAN
Bombes planantes
Général Ignat : X-22 intouchable

30:20 Considérations générales
Armée OTANO-TIKTOK
Echec de l’offensive, à qui la faute ?
La guerre longue -Mobilisation générale ?
82e aéroportée, l’ultime brigade ?
Biletsky à Artëmovsk

41:20 Carte des opérations militaires

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Idriss Aberkane avec Xavier Moreau : « Ukraine : l’échec critique de l’Occident »

Idriss J AberkaneIdriss Aberkane avec Xavier Moreau : Ukraine, l'échec critique de l'Occident

Idriss J Aberkane - 15 août 2023

Le Colonel Douglas McGregor estime publiquement les pertes totales de cette guerre côté ukrainien à presque 500 000 tués et blessés (dont 300 000 tués), en se basant selon lui sur les dernières observations satellite du pays…

   

Les satellites d’ailleurs ont profondément changé cette guerre, où tous les mouvements de troupe sont devenus presque transparents, même de nuit, et où les défenseurs sont désormais largement favorisés. Pourquoi alors est-ce la Russie qui a adopté la tactique défensive que l’Ukraine aurait du déployer ? Cette guerre marquera-t-elle, comme l’espèrent certains analystes russes, l’implosion de l’OTAN ?

Idriss Aberkane fait le point avec Xavier Moreau.

« Etre l’ennemi des Etats-Unis est dangereux, mais être leur ami est fatal »

Henri Kissinger

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coup d'état au Niger

Géopolitique profondeAfrique : Le coup d'état au Niger pourrait faire dérailler le gazoduc

Géopolitique profonde - 14 août 2023

Le 26 juillet, le président du Niger, Mohamed Bazoum, a été renversé par sa garde présidentielle, et le commandant de la garde et chef du coup d’État, le général Abdourahmane Tchiani, a été nommé président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.

   

Il s’agit du septième coup d’État dans la région depuis 2020, sans compter une précédente tentative au Niger en 2021 qui a été réprimée par la même garde présidentielle.
Coup d'état au Niger

Le coup d’État a été condamné par les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, de nombreux gouvernements africains et la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Les généraux n’ont pas respecté le délai fixé par la CEDEAO pour rétablir le président Bazoum, et les nouveaux dirigeants du Niger ont fermé l’espace aérien du pays et accusé des puissances étrangères de se préparer à une attaque. Les dirigeants de la CEDEAO se sont réunis ce jeudi 10 août au Nigeria pour discuter des prochaines étapes.

La semaine dernière, les chefs militaires de la CEDEAO ont préparé un plan pour rétablir le président Bazoum, qui a été probablement discuté lors de la réunion du 10 août.

Cependant, le Sénat nigérian a rejeté l’intervention militaire au Niger et sans le Nigeria, qui a une frontière de 1 600 kilomètres et l’armée la plus importante de la région, rien ne se passera.

La semaine dernière, le chef adjoint du gouvernement militaire a visité le Mali pour demander le « déploiement rapide des forces Wagner au [Niger] » afin d’aider le régime militaire.

Et le chef de Wagner, Evgueni Prigozhin, a déclaré que ses troupes seraient en mesure d’aider le Niger : ce qu’un chercheur a qualifié de « scénario cauchemardesque » pour les États-Unis dans la région du Sahel en Afrique.

Le gouvernement militaire de Niamey a reçu des promesses de soutien de ses voisins du Burkina Faso, du Mali et de Guinée. L’Algérie a condamné le coup d’État, et la Libye a déclaré que la prise de pouvoir n’était « pas acceptable ».

Cependant, la semaine dernière, le chef d’état-major de l’armée algérienne a visité Moscou pour une réunion avec le ministre russe de la Défense Sergey Shoigu et la question du Niger a sûrement été discutée.

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