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All eyes on Rafa

Revolution 2030 : autre sourceSurveillance militaire absolue au service d’une "usine d’assassinats de masse"

Revolution 2030 : autre source - 14 août 2024

L'Etat israélien utilise, pour assassiner les palestiniens, les outils de surveillance qu'il vend à des villes ou à l'Etat français.

   

Le slogan "All eyes on Rafah" est employé par les manifestants dénonçant les massacres qui se répètent à Gaza depuis dix mois. Il prend aujourd’hui un autre sens : celui de la surveillance militaire absolue des Palestiniens avec les moyens de Google, Microsoft et Amazon, désormais au service d’une "usine d’assassinats de masse".

Le "panoptique" de Jeremy Bentham, rendu célèbre par Michel Foucault, est l’un des "passages obligés" dès que l’on s’intéresse aux questions de la surveillance ou du numérique, qui sont désormais peu ou prou la même chose. On parle de "société de surveillance", de "capitalisme de surveillance", et l’on cite donc Surveiller et Punir.

De là, l'effet majeur du Panoptique : induire chez le détenu un état conscient et permanent de visibilité qui assure le fonctionnement automatique du pouvoir. Faire que la surveillance soit permanente dans ses effets, même si elle est discontinue dans son action ; que la perfection du pouvoir tende à rendre inutile l'actualité de son exercice ; que cet appareil architectural soit une machine à créer et à soutenir un rapport de pouvoir indépendant de celui qui l'exerce ; bref que les détenus soient pris dans une situation de pouvoir dont ils sont eux-mêmes les porteurs. Pour cela, c'est à la fois trop et trop peu que le prisonnier soit sans cesse observé par un surveillant : trop peu, car l'essentiel c'est qu'il se sache surveillé ; trop, parce qu'il n'a pas besoin de l'être effectivement. [1]

Gaza correspond aujourd’hui, assez littéralement, à une prison sous surveillance pan-optique : avec des yeux qui voient tout, partout, tout le temps. Avec un élément supplémentaire : cette surveillance qui emploie les outils des plus grandes entreprises américaines du numérique, sert à pointer les cibles qui sont ensuite bombardées. Si vous lisez l’actualité, vous savez que l’armée israélienne (Tsahal) a bombardé des camps de réfugiés [2], des hôpitaux [3], des écoles [4], des zones dites "sûres" [5], des journalistes [6] et des travailleurs humanitaires [7].

La guerre "propre"

Il faut d’abord que je vous parle rapidement de Yuval Abraham, que l’on connaît surtout en France pour une polémique lors du festival de cinéma de Berlin de 2024. Co-réalisateur avec Basel Adra du documentaire "No other land", il avait déclaré, au moment de recevoir le prix du meilleur documentaire : "Basel et moi avons le même âge. Je suis Israélien, il est Palestinien. Dans deux jours, nous retournerons sur une terre où nous ne sommes pas égaux : je vis sous une loi civile, Basel est soumis à une loi militaire. Nous habitons à trente minutes l’un de l’autre, mais j’ai le droit de vote, Basel ne l’a pas. Je peux me déplacer librement sur cette terre. Basel, comme des millions de Palestiniens, est bloqué dans la Cisjordanie occupée. Cette situation d’apartheid entre nous, cette inégalité, doit cesser". [8]

Pour ce discours, Yuval Abraham a été menacé de mort en Israël, mais également critiqué par la classe politique allemande, dont le maire de Berlin : "L'antisémitisme n'a pas de place à Berlin, et cela vaut aussi pour les artistes", a dénoncé le maire de la capitale allemande, Kai Wegner, sur son compte X (ex-Twitter). "Ce qui s'est déroulé (dimanche) à la Berlinale a constitué une relativisation insupportable", a-t-il ajouté. [9]

Pourtant, Abraham sait de quoi il parle. C’est à lui que l’on doit un premier article dans la revue +972, en novembre 2023, qui révèle pour la première fois l’existence d’un logiciel d’IA employé par Tsahal à Gaza : "Un ancien officier du renseignement explique que le système Habsora permet à l’armée de mettre en place une « usine d’assassinats de masse » dans laquelle on met l’accent sur la quantité et non la qualité. Un humain « jettera un œil » aux cibles avant chaque attaque, mais il n’a pas besoin d’y consacrer énormément de temps. Puisqu’Israël estime qu’il y a environ 30 000 membres du Hamas à Gaza, et qu’ils sont tous marqués pour être tués, le nombre de cibles potentielles est énorme." [10]

Car les dispositifs techniques déployés par l’armée israélienne sont pléthore. C’est que la sophistication des moyens de tuer sert d’abord à justifier la guerre que l’on fait, prétextant que les uns tuent comme des barbares, les autres comme des êtres civilisés, moraux, respectueux de leurs victimes.

Dont acte : en France, les plateaux-télé ont fourmillé de commentateurs expliquant que les morts israéliens du 7 octobre, et ceux, palestiniens, qui s’en sont suivis, ça n’était pas pareil. Raphaël Enthoven dit sur BFMTV le 10 octobre 2023 : "Il y a une différence à faire entre des gens qui sont des civils, qui sont assassinés dans la rue par des commandos islamistes et les victimes collatérales de bombardements consécutifs à cette attaque. Il faut marquer cette différence, c'est même très important de la faire." [11]

Caroline Fourest reprend en écho le 29 octobre: "On ne peut pas comparer le fait d'avoir tué des enfants délibérément comme le Hamas, et le fait de les tuer involontairement comme Israël" [12] . Elle insiste encore le lendemain : "Je maintiens, malgré la meute, qu’il existe une différence d’intention fondamentale entre cibler des enfants pour les décapiter et perdre la tête au point de bombarder le Hamas au milieu d’enfants." [13]

François Hollande, désormais député PS, bafouillait en répondant aux questions qui lui étaient posée sur France Info le 7 février 2024 : "Puisqu’on a parlé de l’hommage rendu aux victimes françaises en Israël lors de l’attaque du 7 octobre, est-ce qu’il faudra rendre un même hommage aux victimes à Gaza ?

Bien entendu, cette proposition, ça ne peut pas être le même hommage. Une vie est une vie, et une vie est équivalente à une autre vie. Mais il y a les victimes du terrorisme et il y a les victimes de guerre. […] Les victimes collatérales, vous êtes dans une guerre, vous êtes une victime collatérale, il y en a en Ukraine. [14]

Enfin, Céline Pina, le 6 novembre 2023 sur Cnews est celle qui l’exprime le plus clairement : "Une bombe qui explose et qui va détruire et qui va faire des dégâts collatéraux tuera sans doute des enfants. Mais ces enfants ne mourront pas en ayant l’impression que l’humanité a trahi tout ce qu’ils étaient en droit d’attendre. Là ce qui est horrible, c’est d’imaginer ces enfants qui avaient 8, 9, 10 ans, ces femmes qui sont parties en emportant comme dernière image, une image d’inhumanité, d’atrocité et de mépris de ce qu’ils sont. C’est là où se niche le crime contre l’humanité, la négation absolue. Je pense qu’on aurait intérêt à l’expliquer beaucoup plus parce que sinon le règne de l’émotion met des signes "égal" entre toutes les victimes. Or c’est vrai, un mort Palestinien, un mort Israélien, ça reste deux morts, mais la manière dont ils ont été tués, elle, elle parle de notre inhumanité ou de notre humanité. [15]

Ces déclarations sont à comparer aux témoignages du personnel soignant revenu de Gaza. Citons par exemple le chirurgien Feroze Sidhwa, qui était à l’hôpital de Khan Younis entre le 25 mars et le 8 avril :

A quel point-est-ce difficile pour les enfants qui sont là-bas ?
"Il y a plusieurs aspects à cela. Mais l’un d’eux est la manière dont ces enfants sont morts. La plupart ont été tués dans des explosions où beaucoup d’entre eux se sont probablement retrouvés piégés dans les décombres. Certains vont mourir immédiatement d’un bloc de béton qui leur tombe sur la tête, ou quelque chose de ce genre. Mais beaucoup d’entre eux se retrouvent la jambe coincée dans les gravats, et comme il n’y a pas de machinerie lourde, il n’y a aucun moyen d’aller les chercher ; ils meurent lentement de septicémie alors qu’ils sont enterrés dans ces tombes obscures, seules, gelés pendant la nuit, brûlant pendant la journée. Et ça doit prendre des jours pour chacun d’eux. Trois, quatre, cinq jours pour qu’ils meurent de cette façon. C’est horrible de penser à l’ampleur de leur souffrance." [16]

La rhétorique de la "guerre propre" a déjà été mise en évidence par Grégoire Chamayou dans son livre Théorie du Drone, dans lequel il raconte ce phénomène de distanciation et ses effets sur la doctrine militaire.

"Le drone chasseur-tueur, prétendent ses partisans, représente un « progrès majeur dans la technologie humanitaire ». Par là, ils ne veulent pas dire que cet engin pourrait par exemple servir à acheminer des vivres ou des médicaments dans des zones dévastées. Ils veulent dire tout autre chose : que le drone est humanitaire en tant qu’arme, en tant que moyen de tuer." […]

"Les armées modernes utilisant déjà des logiciels d’aide à la décision censés assurer leur meilleure adéquation aux exigences du droit de la guerre – et, par là, les rendre plus « éthiques » –, on peut se faire une petite idée de la façon dont peuvent, en pratique, se fixer les valeurs pertinentes : aux premiers jours de l’invasion en Irak, ils ont fait tourner des logiciels. Ils ont appelé ça le programme « moucheron écrasé » [bugsplat]. Ce programme informatique estimait le nombre de civils qui seraient tués dans un raid aérien donné. Les résultats présentés au général Tommy Franks indiquaient que vingt-deux des bombardements aériens prévus allaient entraîner ce qu’ils avaient défini comme étant un fort taux de moucherons écrasés – soit plus de trente civils tués par attaque. Franks dit : « allez-y, les gars, on les fait tous les vingt-deux »." [17]

La "guerre propre" est une rhétorique de déculpabilisation et de déresponsabilisation, car on "minimise le nombre de victimes collatérales". C’est tout l’inverse en réalité : les systèmes de surveillance et de ciblage de masse sont utilisés de manière totalement indiscriminée. Au lieu de tuer "moins et mieux", ces dispositifs techniques produisent l'effet inverse.

Surveiller, cibler, bombarder

C’est ce que montre un deuxième article de Yuval Abraham, en avril 2024, révélant l’existence de deux autres systèmes d’IA, "Lavender" et "Where’s Daddy" : "Lavender a joué un rôle central dans les bombardements inédits des Palestiniens, en particulier au début de la guerre. D’après nos sources, son influence sur les opérations militaires était telle que les résultats de la machine d’IA étaient traités « comme si c’était une décision humaine »." […]

"Selon deux de ces sources, l’armée a également fait le choix inédit pendant les premières semaines de la guerre d’autoriser à tuer, pour tout agent subalterne du Hamas marqué par Lavender, jusqu’à 15 ou 20 civils ; par le passé, l’armée n’autorisait aucun "dégât collatéral" pour les assassinats de militants en bas de la hiérarchie. Les sources précisent que, dans l’éventualité où la cible serait un haut-gradé du Hamas, un commandant de bataillon ou de brigade, l’armée a autorisé à plusieurs reprises l’assassinat de plus de 100 civils pour l’assassinat d’un seul commandant." […]

"Afin d’assassiner Ayman Nofal, le commandant de la Brigade Central de Gaza du Hamas, une source affirme que l’armée a autorisé le meurtre d’environ 300 civils, détruisant plusieurs bâtiments dans le camp de réfugiés d’Al-Bureij le 17 octobre, en se basant sur une géolocalisation peu précise de Nofal. Les images satellitaires et les vidéos sur place montrent que plusieurs grands immeubles résidentiels à plusieurs étages ont été détruits." [18]

Cette doctrine de bombardement, non pas aveugle, mais au contraire quasi omnisciente est donc à l’origine de "la mort de 15 000 Palestiniens — presque la moitié du décompte jusqu’à présent [en Avril] — dans les six premières semaines de la guerre". Ces méthodes sont rendues possibles par deux choses : la première, une surveillance de masse de tous les instants. La seconde, qui est son corollaire, la collecte et l’emploi de masses de données sans précédent.

Le journaliste Antony Loewenstein (que j’ai interviewé en novembre ici) l’a expliqué en détail dans son livre, The Palestine laboratory, publié en 2023. La totalité du livre pourrait servir d’exemple. Je n’en citerai qu’un extrait : "L’ IDF [Israeli Defense Forces] utilise la reconnaissance faciale à grande échelle avec un nombre croissant de caméras et de téléphones portables afin de ficher chaque Palestinien en Cisjordanie. À partir de 2019, les soldats israéliens se servent de l’application Blue Wolf pour prendre les visages des Palestiniens en photo, qui étaient ensuite comparés à une base de données gigantesque, surnommée « le Facebook des Palestiniens ». Les soldats étaient mis en compétition pour prendre le plus grand nombre de photos de Palestiniens et les plus prolifiques gagnaient des prix."

"Le système est particulièrement extrême dans la ville d’Hebron, où la reconnaisance faciale et de nombreuses caméras sont employées pour surveiller les Palestiniens, parfois même dans leurs foyers, contrairement aux colons juifs qui habitent là et lancent des menaces génocidaires envers les Palestiniens avec régularité. L’IDF affirme que ce programme était conçu pour « améliorer la qualité de vie » de la population palestinienne."

Ce que corrobore le témoignage d’un ancien soldat de Tsahal en poste à Hébron, rapporté par l’ONG Breaking the Silence en 2020 : "On sort avec Blue Wolf (un système de détection biométrique et de fichage) avec pour objectif : collecter dix visages, collecter dix correspondances avec Blue Wolf."

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boycott de McDonald's

Le Media en 4-4-2Boycott de McDonald’s suite à son soutien à Israël

Le Media en 4-4-2 - 30 juil 2024

McDonald’s subit les foudres du Boycott israélien provoqué par le Génocide à Gaza : 6,49 milliards de dollars de perte.

   

Les résultats financiers de McDonald's pour le deuxième trimestre ont chuté de 8%, principalement à cause d'un boycott mondial en réaction à son soutien à Israël dans le conflit à Gaza.

La célèbre chaîne de restauration rapide américaine, McDonald’s, a annoncé lundi des résultats financiers bien en deçà des attentes pour le deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a chuté de 8%, atteignant 6,49 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a plongé de 12%, s’établissant à 2,02 milliards de dollars. Cette contreperformance est largement attribuée à une baisse de la fréquentation, exacerbée par le boycott généralisé en réponse au conflit à Gaza.

Depuis le début du conflit à Gaza, McDonald’s est devenu une cible privilégiée dans les pays musulmans et ceux à forte population musulmane, en raison de son soutien affiché à Israël. En novembre, sa franchise israélienne a généreusement offert des milliers de repas gratuits à l’armée israélienne, ce qui a provoqué une vague d’indignation et un appel au boycott mondial de la marque.

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Gaza 2035 utopia

Aube DigitaleNetanyahou dévoile un plan utopique pour « Gaza 2035 »

Aube Digitale - 07 mai 2024

Le plan israélien en trois étapes vise à faire de Gaza un grand centre commercial et à l’intégrer dans l’économie du Moyen-Orient.

   

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a publié vendredi un plan utopique pour une Gaza reconstruite, intitulé « Gaza 2035 ».

Le bureau du Premier ministre a publié un fichier PowerPoint de 9 pages décrivant un avenir où Gaza serait déradicalisée de l’islamisme, transformée en un centre commercial de prospérité et d’innovation et intégrée dans l’économie du Moyen-Orient.

Le plan « Gaza 2035 » cherche à tirer parti du rôle géopolitique de Gaza sur les routes commerciales entre Le Caire et Bagdad, et entre l’Europe et le Yémen.

Les documents présentent trois étapes pour permettre à Gaza de retrouver l’autonomie et la croissance économique.

La première étape consisterait en 12 mois d’aide humanitaire, au cours desquels Israël créerait lentement des zones sûres dans la bande de Gaza, du nord au sud.

Deuxièmement, un processus de reconstruction de 5 à 10 ans supervisé par une coalition d’États arabes (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte, Bahreïn, Jordanie et Maroc).

« Le plan consiste à transférer la responsabilité de la sécurité israélienne à Israël, tandis que la coalition arabe créera un organisme multilatéral appelé Autorité de réhabilitation de Gaza (GRA) pour superviser les efforts de reconstruction et gérer les finances de la bande », a rapporté le Jerusalem Post.

« La GRA sera dirigée par des Palestiniens de Gaza et sera responsable de la gestion des zones de sécurité. Cela se fera en coordination avec la mise en œuvre d’un « plan Marshall » et d’un programme de déradicalisation ».

La troisième étape, appelée « Autogouvernance », verrait Israël conserver le droit d’agir contre les « menaces à la sécurité ».

« Le pouvoir serait lentement transféré soit à un gouvernement local de Gaza, soit à un gouvernement palestinien unifié (incluant la Cisjordanie). Toutefois, cela dépend de la réussite de la déradicalisation et de la démilitarisation de la bande de Gaza et sera soumis à l’accord de toutes les parties », a rapporté le JPost.

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Gaza - peuple soumis au génocide

VoltairenetNon-assistance à Peuple en danger de génocide

Voltairenet - 26 mar 2024

Hassan Hamade, personnalité intellectuelle du monde arabe, qui joua un rôle de premier plan dans le camp de la paix, hurle sa douleur face au nettoyage ethnique en cours à Gaza.

   

Pour les lecteurs du Réseau Voltaire, il appelle à sauver dans l’urgence le peuple palestinien et à résoudre enfin le problème israélo-arabe. À le résoudre sur le fond, en proclamant l’égalité de chaque homme, qu’il soit juif ou arabe.

Il est des vérités encore plus assassines que tous les complots qui visent la vérité , surtout dans cette terrible époque où règnent le mensonge , la terreur et l’injustice . Désormais tout un chacun parmi vous pourrait oser, s’il le voudrait, dire la vérité sans crainte aucune de subir la redoutable correction « guillotinaire » qui n’est autre que l’accusation d’antisémitisme et ses conséquences douloureuses que se soit sur sa vie professionnelle ou sur sa vie familiale et sociale ; accusation dont on use et on abuse.

Cette fois-ci la vérité est sortie d’où on ne l’attendait pas et d’une personne censée ne jamais l’avouer : le général israélien Yitztshak Barik. Fidèle aux pratiques inhérentes à ses fonctions à la tête du service de sécurité intérieure, le général Barik représentait, aux yeux des Palestiniens, la cruauté personnifiée. C’est la poignée de fer de l’entité étatique sioniste en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Et pourtant c’est bien lui, l’homme par qui la surprise arrive.

Barik ose justifier l’attaque palestinienne du 7 octobre 2023, ose reconnaître, implicitement et par ricochet, la vocation résistante du mouvement Hamas tout en attaquant le duo chef de file de l’extrémisme sioniste gouvernementale en la personne du ministre de la Sécurité, Itamar Ben-Gvir, et de son collègue des Finances, Bezalel Smotrich, dont l’influence sur les décisions officielles est prépondérante et décisive.

Ce sont bien ces deux ministres qui ont imposés comme principale priorité dans l’action de l’Exécutif israélien l’accélération de l’éradication de la présence palestinienne, sur la terre de Palestine — d’abord les zones occupées en 1967, suivies de celle occupées en 1948, c’est à dire la purification ethnique de l’ensemble du territoire de la Palestine historique, entre la rivière du Jourdain et le littoral de la Méditerranée ; « From the river to the sea », selon la fameuse chanson devenu mondialement célèbre grâce aux manifestations gigantesques contre le génocide perpétré au vu et au su de tous les habitants de la planète Terre —

Fort de ses performances guerrières de 1973, dont témoignent ses blessures au visage et au corps, lors des batailles du Sinaï, ce général connu pour son franc-parler se considère en plein droit de se porter donneur de leçons pour les jeunes générations de son peuple guidées tout droit vers l’abime par leurs dirigeants actuels qu’ils qualifié de ... « menteurs ».

Dans une récente interview accordée, il y a quelques jours, à la chaine AI-Jazira d’expression anglaise, le général Barik résume l’état des lieux de la population palestinienne en général et gazaouie en particulier en des termes on ne peut plus clairs :
— Barik : « Ils rêvent de la liberté, mais ils n’arrivent pas à la saisir. Qu’on le veuille ou non, nous contrôlons la vie de millions [d’entre eux ] ».
— Al-Jazeera :« Si vous étiez Palestinien et si vous viviez en Cisjordanie ou à Gaza comment jugeriez-vous Israël ? »
— Barik : « Je combattrais Israël pour obtenir ma liberté ».
— Al-Jazeera : « Jusqu’où vous iriez dans votre combat ? ».
— Barik :« Je ferais tout pour obtenir ma liberté ».

Voilà.

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situation à Gaza

VoltairenetLa situation mondiale au regard du massacre à Gaza

Voltairenet - 08 fév 2024

À chaque instant, les hommes se demandent si le massacre à Gaza ne va pas dégénérer en Guerre mondiale.

   

Ce pourrait être le cas, mais cela ne l’est pas. Tous les protagonistes du Levant agissent avec retenue, chacun évitant l’irréparable, tandis que les suprémacistes juifs de la coalition de Benjamin Netanyahu avancent inexorablement leurs pions.

A l’issue de quatre mois de guerre à Gaza contre le peuple palestinien et contre le courant du Hamas appartenant à la Résistance palestinienne, mais jamais contre celui obéissant à la Confrérie des Frères musulmans, les différents acteurs ont affiché leur position.

Tout en prétendant à ses citoyens lutter contre le Hamas en général, la coalition de Benjamin Netanyahu œuvre à terroriser les Gazaouis pour les faire fuir. Les privations, les tortures et les massacres ne sont pas une fin en soi, juste des moyens pour parvenir à annexer cette terre.

Ansar Allah, le puissant parti politique yéménite, a pris l’initiative d’attaquer en mer Rouge des navires israéliens ou faisant escale en Israël, en exigeant l’arrêt du massacre à Gaza. Progressivement, il a également attaqué des navires liés à des États soutenant ce massacre. Le Conseil de Sécurité des Nations unies a rappelé que le Droit international interdit d’attaquer des navires civils tout en reconnaissant que le problème ne sera pas résolu tant que le massacre se poursuivra.

Les États-Unis, tout en s’opposant au massacre des civils palestiniens, se sont montrés solidaires de la population israélienne juive dans sa vengeance aveugle contre eux. Ils ont continué à fournir les FDI en obus, tout en appelant Tel-Aviv à laisser entrer l’aide humanitaire requise. Sur cette même ligne politique, ils ont pris en charge le problème posé par la résistance des Yéménites en créant l’Opération « Gardien de la Prospérité ». Ils y ont fait participer leurs affidés occidentaux en violation de l’autorité du Conseil de Sécurité des Nations unies qui n’a jamais autorisé d’intervention militaire au Yémen. Cependant l’état-major militaire français s’est retiré de cette alliance au bout de deux jours, mettant en avant son objection de conscience à couvrir le massacre de Gaza. Au demeurant les bombardements des Occidentaux ne sont pas parvenus à toucher les centres militaires d’Ansar Allah.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui viennent de livrer une longue guerre au Yémen, se sont abstenus de rejoindre « Gardien de la Prospérité » et ont, au contraire, signé un accord de paix avec Ansar Allah. Tous se sont retrouvés sur la position de la Ligue arabe, formulée en 2002 : reconnaissance et normalisation avec Israël dès la création d’un État palestinien.

L’Égypte qui, par effet domino a perdu 45 % de ses revenus du Canal de Suez, ne s’est pas retourné contre Ansar Allah. Au contraire, Le Caire a pris contact avec lui et a publiquement salué son effort en faveur du peuple palestinien. Tout au plus a-t-il appelé ses interlocuteurs à ne pas bloquer totalement la mer Rouge. Les navires chinois et russes continuent à circuler librement et Ansar Allah a annoncé qu’il restreignait ses cibles.

L’Iran, après avoir appelé ses différents partenaires de l’Axe de la Résistance à ne pas envenimer la situation, est soudain sorti de sa réserve. Téhéran a bombardé des sites liés à Israël ou aux États-Unis dans trois États distincts : la Syrie occupée illégalement par les États-Unis, l’Iraq où leur présence est légale mais pas certaines de leurs activités, et le Pakistan où ils soutiennent un mouvement séparatiste balouchte.

La Maison-Blanche a répondu que ces attaques ne resteraient pas impunies, mais n’a rien fait dans l’immédiat. Si sa riposte est légère, tous les protagonistes en concluront que Washington n’est qu’un « tigre de papier », si elle est forte, elle risque d’ouvrir la voie à une Troisième Guerre mondiale.

La Syrie a applaudi. L’Iraq a protesté, assurant du bout des lèvres qu’il n’y a jamais eu de base du Mossad dans sa région autonome du Kurdistan. Puis il a demandé aux Forces occidentales de se retirer du pays.
Le Pakistan, dont Washington espérait que le nouveau gouvernement se tiendrait prêt à entrer en guerre contre l’Iran, s’est, sous l’influence de son armée, rallié à Téhéran dans sa lutte contre les séparatistes pro-US

C’est dans ce contexte que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu son ordonnance provisoire dans le cadre de l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël qu’elle accuse de laisser perpétrer un génocide sous la responsabilité de certains de ses dirigeants. La Cour, présidée par une ancienne fonctionnaire du département d’État US, est parvenue à une majorité écrasante de 15 juges contre 2, à une décision correspondant en tout point à la position des États-Unis : elle a reconnu qu’il y avait une suspicion de génocide et a ordonné à Israël de veiller à laisser entrer à Gaza l’aide humanitaire requise, mais elle s’est bien gardée d’aller plus loin. Elle n’a rien dit sur les demandes de réparation vis-à-vis des victimes, ni sur la condamnation par Israël des individus coupables de génocide. Surtout, elle s’est abstenue de dire que « l’État israélien doit suspendre immédiatement ses opérations militaires à l’intérieur et à l’encontre de Gaza ».

Faisant mine d’accepter de se conformer à cette ordonnance, Israël a libéré le passage de Rafah et annoncé des mesures en faveur du passage de l’aide humanitaire internationale. Cependant simultanément, il a accusé l’Office des nations unies chargé de distribuer cette aide (l’UNRWA) d’être une annexe des « terroristes ». Il a envoyé à Washington des preuves de la participation de 12 employés de l’Agence à l’opération du 7 octobre. Sans attendre, les États-Unis ont suspendu leur aide et convaincu une douzaine d’États affidés de les imiter. Soudain dépourvue de moyens, l’UNRWA n’a donc plus la possibilité d’acheminer cette aide dans Gaza et de la distribuer.

Washington, qui jusqu’à présent plaidait pour l’aide humanitaire aux civils, a donc durci sa position en participant à la destruction de l’agence idoine des Nations unies. Il poursuit cependant son rêve d’une « solution à deux États ». En se dirigeant vers une dissolution de l’UNRWA, les Occidentaux privent les apatrides palestiniens des passeports que seuls les Nations unies peuvent leur délivrer. De fait, ils empêchent aussi l’exil « volontaire » de cette population bombardée et affamée que l’Union européenne s’apprêtait déjà à recevoir.

Enhardie par ce soutien, 11 ministres de la coalition de Benjamin Netanyahu se sont affichés lors d’un événement festif, organisé par la radio Kol Barama au Centre international des congrès de Jérusalem. Il était intitulé : « Conférence pour la victoire d’Israël - les colonies apportent la sécurité : retourner dans la bande de Gaza et le Nord de la Samarie ». Les orateurs, dont Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale et président du parti Force juive (Otzma Yehudit), ont assuré qu’il n’y aurait jamais de paix avec les Arabes et que seule la colonisation de l’ensemble de la Palestine pouvait apporter la sécurité aux juifs. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, présent sur place, a approuvé.

Ces propos belliqueux ont choqué l’opposition à la coalition, qu’elle soit hors du gouvernement de guerre (comme Yaïr Lapid) ou qu’elle y siège (comme Yaakov Margi ou le général Benny Ganz). Surtout, ils ont exaspéré Washington qui a réagi de deux manières à cette gifle. D’abord, il a prié ses affidés de ne pas recevoir de suprémacistes juifs (comme Amichai Chikli, ministre des Affaires de la diaspora, qui était attendu à Berlin), puis il a décrété des sanctions contre certains d’entre eux. Ces mesures sont plus importantes qu’il n’y paraît puisqu’elles interdisent immédiatement toute levée internationale de fonds et transfert bancaire. Elles devraient rapidement affaiblir les suprémacistes juifs et, par contrecoup, favoriser les autres.

Rapidement, on a appris que Washington avait d’abord envisagé de faire figurer les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich sur la liste des personnes sanctionnées avant d’y renoncer. Ce dernier s’est alors contenté de rétorquer que l’accusation de Joe Biden selon laquelle des colons de Cisjordanie seraient violents est « un mensonge antisémite répandu parmi les ennemis d’Israël ».

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Gaza la faillite morale

Réseau InternationalLe silence des damnés

Réseau International - 05 fév 2024

Les principales institutions humanitaires et civiques des États-Unis, y compris les principales institutions médicales, refusent de dénoncer le génocide israélien à Gaza. Cela révèle leur hypocrisie et leur complicité.

   

Il n’existe plus de système de santé efficace à Gaza. Des nourrissons meurent. Des enfants sont amputés de membres sans anesthésie. Des milliers de patients atteints de cancer et de personnes nécessitant une dialyse manquent de traitement. Le dernier hôpital oncologique de Gaza a cessé de fonctionner. On estime que 50 000 femmes enceintes n’ont pas d’endroit sûr où accoucher. Elles subissent des césariennes sans anesthésie. Les taux de fausses couches ont augmenté de 300 pour cent depuis le début de l’assaut israélien. Les blessés se vident de leur sang. Il n’y a pas d’assainissement ni d’eau potable. Les hôpitaux ont été bombardés et bombardés. L’hôpital Nasser, l’un des derniers hôpitaux fonctionnels à Gaza, est «sur le point de s’effondrer». Des cliniques ainsi que des ambulances – 79 à Gaza et plus de 212 en Cisjordanie – ont été détruites. Quelque 400 médecins, infirmières et agents de santé ont été tués – soit plus que le total de tous les agents de santé tués dans les conflits dans le monde réunis depuis 2016. Plus de 100 autres ont été détenus, interrogés, battus et torturés, ou ont disparu par des soldats israéliens.

Les soldats israéliens entrent régulièrement dans les hôpitaux pour procéder à des évacuations forcées – mercredi, les soldats sont entrés dans l’hôpital al-Amal à Khan Younis et ont exigé que les médecins et les Palestiniens déplacés partent – ​​ainsi que pour rassembler les détenus, y compris les blessés, les malades et le personnel médical. Mardi, déguisés en employés de l’hôpital et en civils, des soldats israéliens sont entrés dans l’hôpital Ibn Sina de Jénine, en Cisjordanie, et ont assassiné trois Palestiniens pendant leur sommeil.

Les réductions du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) – une punition collective pour l’implication présumée dans l’attaque du 7 octobre de 12 de ses 13 000 employés de l’UNRWA – vont accélérer l’horreur, car les attaques, la famine, le manque de soins de santé et la propagation des maladies infectieuses à Gaza se sont transformés en un raz-de-marée de morts.

Des accusations sans preuves, qui incluent l’accusation selon laquelle 10 pour cent de tout le personnel de l’UNRWA à Gaza ont des liens avec des groupes militants islamistes, ont été publiées dans le Wall Street Journal. La journaliste, Carrie-Keller Lynn, a servi dans les Forces de défense israéliennes (FDI). Compte tenu des nombreux mensonges qu’Israël a utilisés pour justifier son génocide, notamment les «bébés décapités» et les «viols massifs», il est raisonnable de supposer qu’il s’agit peut-être d’une autre fabrication.

Les allégations, dont les détails restent rares, sont apparemment basées sur des aveux de détenus palestiniens – très certainement après avoir été battus ou torturés. Ces allégations ont suffi à voir 17 pays, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Australie et le Japon, réduire ou retarder le financement de cette agence vitale des Nations Unies. L’UNRWA est tout ce qui sépare les Palestiniens de Gaza de la famine. Une poignée de pays, dont l’Irlande, la Norvège et la Turquie, maintiennent leur financement.

Huit des employés de l’UNRWA accusés d’avoir participé à l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël, où 1 139 personnes ont été tuées et 240 enlevées, ont été licenciés. Deux ont été suspendus. L’UNRWA a promis une enquête. Ils représentent 0,04 pour cent du personnel de l’UNRWA.

Israël cherche à détruire non seulement le système et les infrastructures de santé de Gaza, mais également l’UNRWA, qui fournit de la nourriture et de l’aide à 2 millions de Palestiniens. L’objectif est de rendre Gaza inhabitable et de nettoyer ethniquement les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza. Des centaines de milliers de personnes meurent déjà de faim. Plus de 70 pour cent des logements ont été détruits. Plus de 26 700 personnes ont été tuées et plus de 65 600 ont été blessées. Des milliers de personnes sont portées disparues. Environ 90 pour cent de la population de Gaza d’avant-guerre a été déplacée, la plupart vivant à découvert. Les Palestiniens en sont réduits à manger de l’herbe et à boire de l’eau contaminée.

Noga Arbell, un ancien responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré lors d’un débat au parlement israélien le 4 janvier : «Il sera impossible de gagner la guerre si nous ne détruisons pas l’UNRWA, et cette destruction doit commencer immédiatement.»

«L’UNRWA est une organisation qui perpétue le problème des réfugiés palestiniens», a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu en 2018. «Elle perpétue également le récit du soi-disant «droit au retour» dans le but d’éliminer l’État d’Israël, et l’UNRWA doit donc disparaître.»

Un haut responsable israélien anonyme a salué la suspension du financement de l’UNRWA, mais a insisté mercredi sur le fait que le gouvernement n’appelait pas à sa fermeture.

Plus de 152 employés de l’UNRWA à Gaza – dont des directeurs d’école, des enseignants, des agents de santé, un gynécologue, des ingénieurs, du personnel de soutien et un psychologue – ont été tués depuis le début des attaques israéliennes. Plus de 141 installations de l’UNRWA ont été détruites par les bombardements. Il s’agit de la plus grande perte de personnel lors d’un conflit dans l’histoire de l’ONU.

La destruction des établissements de santé et le ciblage des médecins, du personnel infirmier et du personnel médical sont particulièrement répugnants. Cela signifie que les plus vulnérables, les malades, les nourrissons, les blessés et les personnes âgées, ainsi que ceux qui les soignent, sont souvent condamnés à mort.

Les médecins palestiniens implorent les médecins et les organisations médicales du monde entier de dénoncer l’attaque contre le système de santé et de mobiliser leurs institutions pour protester.

«Le monde doit condamner les actes contre les professionnels de la santé qui se produisent à Gaza», écrit le directeur de l’hôpital Al-Shifa, Muhammad Abu Salmiya, qui a été arrêté avec d’autres membres du personnel médical par les Israéliens en novembre 2023 alors qu’il était évacué avec l’aide de l’Organisation mondiale de la santé du convoi, et qui reste en détention. «Cette correspondance est un appel lancé à chaque être humain, à toutes les communautés médicales et à tous les professionnels de la santé du monde entier pour qu’ils demandent que ces activités anti-hospitalières à l’intérieur et autour des hôpitaux cessent, ce qui est une obligation civile selon le droit international, l’ONU et l’OMS.»

Mais ces institutions – à quelques exceptions notables près, comme l’Association américaine de santé publique qui a appelé à un cessez-le-feu – soit sont restées silencieuses, soit, comme le Dr Matthew K. Wynia, directeur du Centre de bioéthique et de sciences humaines de l’Université du Colorado, a tenté de justifier les crimes de guerre israéliens. Ces médecins – qui trouvent acceptable qu’à Gaza un enfant soit tué toutes les 10 minutes en moyenne – sont complices du génocide et violent la Convention de Genève. Ils considèrent la mort comme une solution, pas la vie.

Robert Jay Lifton, dans son livre «The Nazi Doctors: Medical Killing and the Psychology of Genocide», écrit que «les projets génocidaires nécessitent la participation active de professionnels instruits – médecins, scientifiques, ingénieurs, chefs militaires, avocats, membres du clergé, professeurs d’université et autres enseignants». – qui se combinent pour créer non seulement la technologie du génocide, mais aussi une grande partie de sa justification idéologique, de son climat moral et de son processus organisationnel.

En novembre 2023, un groupe de 100 médecins israéliens a défendu le bombardement d’hôpitaux à Gaza, affirmant qu’ils étaient utilisés comme centres de commandement du Hamas, une accusation qu’Israël n’a pas pu vérifier.

Les doyens des facultés de médecine américaines et les principales organisations médicales, notamment l’American Medical Association (AMA), ont rejoint les rangs des universités, des facultés de droit, des églises et des médias pour tourner le dos aux Palestiniens. L’AMA a mis fin au débat sur une résolution de cessez-le-feu entre ses membres et a appelé à la «neutralité médicale», bien qu’elle ait abandonné la «neutralité médicale» pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Il y a un coût à dénoncer ce génocide, un coût qu’ils n’ont pas l’intention de payer. Ils ont peur d’être attaqués. Ils craignent de détruire leur carrière. Ils craignent de perdre leurs financements. Ils craignent une perte de statut. Ils craignent d’être persécutés. Ils craignent l’isolement social. Cette peur les rend complices.

Et qu’en est-il de ceux qui s’expriment ? Ils sont qualifiés d’antisémites et de partisans du terrorisme. Lara Sheehi, professeure de psychologie clinique à l’Université George Washington, a été licenciée. L’ancien directeur de Human Rights Watch, Kenneth Roth, s’est vu refuser une bourse au Carr Center for Human Rights Policy de Harvard en raison de son prétendu «parti pris anti-israélien». Rabab Abdulhadi, professeur à San Francisco, a été poursuivi en justice pour avoir soutenu les droits des Palestiniens. Shahd Abusalama a été suspendue de l’Université Sheffield Hallam au Royaume-Uni après une vicieuse campagne de diffamation, bien que l’institution ait par la suite accepté sa plainte pour discrimination à son encontre. Le professeur Jasbir Puar de l’Université Rutgers est une cible permanente du lobby israélien et subit un harcèlement constant. Les étudiants et professeurs de médecine au Canada risquent d’être suspendus ou expulsés s’ils critiquent publiquement Israël.

Le danger n’est pas seulement que les crimes israéliens soient dénoncés. Le danger, plus important encore, est que la faillite morale et la lâcheté des institutions et de leurs dirigeants soient révélées.

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UE non morale

Réseau InternationalDéputée irlandaise : L’Union européenne n’a aucune autorité morale

Réseau International - 23 jan 2024

La députée irlandaise Claire Daly a déclaré que «les efforts de l’Union européenne pour prendre une décision sur le Yémen plutôt que sur Israël sont la preuve que l’UE n’a aucune autorité morale».

   

C’est ce qui ressort de son discours lors d’une session du Parlement européen, dimanche, sur les attaques des Houthis en mer Rouge.

«Alors qu’Israël est jugé pour génocide à La Haye, ses complices, les pays de l’Union européenne et nos supposés partenaires partageant les mêmes idées, tels que les États-Unis et le Royaume-Uni, commettent un crime illégal et injustifié contre le Yémen, en violation flagrante de l’accord des Nations unies», a-t-elle souligné.

Et d’ajouter, «les Yéménites n’ont tué personne, mais 25 000 Palestiniens ont été tués et vous êtes tous en colère contre l’interruption des chaînes d’approvisionnement internationales. L’Union européenne n’a aucune autorité morale. Si vous voulez résoudre le problème, arrêtez le génocide à Gaza».

En «solidarité avec la bande de Gaza», en proie à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain depuis le 7 octobre 2023, les Houthis ciblent, avec des missiles et des drones, les cargos en mer Rouge qui appartiennent ou sont exploités par des Israéliens, ainsi que des entreprises qui transportent des marchandises vers et depuis Israël.

Les tensions en mer Rouge sont entrées dans une remarquable phase d’escalade depuis que les Houthis ont directement visé, le 9 janvier, un navire américain.

Il est à noter que les perturbations du transport maritime en Mer rouge ont déstabilisé des pays de l’UE, où de nombreuses usines automobiles en Europe ont arrêté leur production en raison de ces tensions qui font craindre une nouvelle poussée d’inflation et une perturbation des chaînes d’approvisionnement.

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en plein génocide palestinien

Égalité et RéconciliationEn plein génocide palestinien, Arte diffuse La Shoah des ghettos

Égalité et Réconciliation - 21 jan 2024

La chaîne franco-allemande de la Shoah a mis ses très gros sabots, en pleine guerre Israël/Hamas et en plein génocide palestinien (déjà 26 000 morts, 60 000 blessés et 1 800 000 « déplacés ») : elle diffuse La Shoah des ghettos, une variante de la Shoah après la Shoah dans les camps, la Shoah par balles, etc.

   

Il y a de la Shoah à gogo mais les internautes, au vu des commentaires non trafiqués, n’ont pas apprécié le timing. Nous en avons sélectionné une vingtaine. Mais d’abord, le doc qui tombe bien.

La voix off à 30’08 : « L’espoir d’une existence autonome à l’abri de la terreur allemande n’est que de courte durée. Les ghettos ne sont pas conçus par les nazis comme des lieux de vie. Qualifiés de caissons de la mort par Josef Goebbels, ce sont des espaces où l’occupant expérimente une mise à mort lente par la faim, la maladie et le travail forcé. Les habitants sont à la merci des décrets et limitations qu’impose l’administration allemande, à commencer par l’approvisionnement de la nourriture, strictement réglementé. »

Naturellement, il nous vient une idée farfelue :

« L’espoir d’une existence autonome à l’abri de la terreur juive n’est que de courte durée. Gaza n’est pas conçu par les Israéliens comme un lieu de vie. Qualifié de caisson de la mort par Benjamin Netanyahou, c’est un espace où l’occupant expérimente une mise à mort lente par la faim, la maladie et le travail forcé. Les Gazaouis sont à la merci des décrets et limitations qu’impose l’administration israélienne, à commencer par l’approvisionnement de la nourriture, strictement réglementé. »

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Cutting of the head of the snake

Profession GendarmeCouper la tête du serpent

Profession Gendarme - 31 oct 2023

Cette vidéo a été publiée en anglais le 19 octobre 2023 sur le compte X de Pascal NAJADI qui a été fermé définitivement le 26 octobre 2023 pour « non respect des règles de X ».

   

Pour Profession Gendarme, qui suit cet ex banquier Suisse depuis son entrée en résistance, il ne fait aucun doute que cette vidéo visant tous les malfaisants installés à Genève a provoqué la fermeture de son compte.

Nous vous laissons apprécier le contenu non équivoque de son message.

La belle Genève a une partie sombre. L’ombre du démon y règne.

Jugez plutôt...

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génocide vaxxination Covid

GéopolintelLa vaccination Covid est un génocide plus silencieux et plus efficace que la guerre

Géopolintel - 30 oct 2023

Si vous vous posez la question de savoir quand la troisième guerre mondiale a commencé, il n’y a pas de réponse claire sauf des indices parsemés dans les analyses sanguines des patients qui souffrent d’effets secondaires multiples des injections Covid.

   

En 2021, les médecins ont été informés par les Agences Régionales de Santé que ces injections étaient susceptibles de provoquer des péricardites et des myocardites.

Une analyse des données des essais cliniques du vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech, publiée ce mois-ci dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, montre que les fabricants de vaccins ont caché aux autorités de réglementation des données sur les décès afin de pouvoir bénéficier d’une autorisation d’utilisation d’urgence.

Pfizer-BioNTech a différé la publication des décès associés au vaccin parmi les participants à l’essai clinique BNT162b2 jusqu’à ce que la Food and Drug Administration (FDA) ait délivré une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour ce vaccin.

Le COVID 19 étant considéré comme une urgence sanitaire nationale, les autorités de réglementation ont abandonné le processus d’approbation établi, axé sur le patient et fondé sur la sécurité, qui exige des années d’essais précliniques sur les animaux qui par ailleurs sont presque tous morts pendant les essais.

Les médecins connaissaient les risques.

Quand à la vaccination covid obligatoire pour le corps médical, certains médecins ont préféré recevoir l’injection dans les cuisses plutôt que dans le bras. L’épaule est une zone corporelle plus proche du cœur et la migration du produit injecté peut potentiellement toucher la zone cardiaque et engendrer des péricardites et des myocardites.

Les inconvénients des injections dans les cuisses se sont révélés être différents au point de vue effets secondaires.
Un médecin généraliste dont on ne peut révéler le nom en raison de sa possible suspension par l’ordre des médecins a constaté une coagulation intravasculaire disséminée sur ses cuisses après avoir reçu sa troisième injection.
Les signes cliniques étaient des varicosités sur les jambes ainsi qu’une gène à la marche avec une sensation de lourdeur et une peine à l’effort.

La coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) se traduit par un excès de génération de thrombine et de fibrine dans la circulation. Les manifestations des CIVD sont des phénomènes thrombo-emboliques veineux qui entrainent une insuffisance cardiaque.

Bon nombre de vaccinés ont vu leur taux de D-dimères augmenter après l’injection. (Les D-dimères sont issus de la dégradation de la fibrine, une protéine impliquée dans la coagulation sanguine). Il est constaté sur leurs analyses de sang que si leur taux de D-dimères était fortement élevé, il y avait un risque de faire une thrombose. D’autres cas de CIVD ont produit des saignements dans le nez, dans les oreilles et dans les voies intimes.

Thrombose et cancer

La coagulation intravasculaire disséminée est une anomalie complexe de l’hémostase aux conséquences dramatiques et depuis longtemps décrite comme associée aux pathologies tumorales. Le bilan de dépistage du cancer au décours d’une maladie thromboembolique veineuse (MTEV) reste actuellement controversé. Le constat sérologique de la thrombose et des D-dimères supérieurs à 3,8μg/mL sont hautement associés à la pathologie carcinologique.

Le stroma tumoral est un terreau fertile pour la cellule cancéreuse, il se compose d’un tissu conjonctif servant de soutien ou de tissu nourricier à la prolifération tumorale dans lequel celle-ci se développe.

En 2017, l’INSERM constate que la fibronectine (fibrine) est nécessaire et essentielle pour la progression de la tumeur. La fibronectine est une glycoprotéine présente sous forme soluble dans les fluides physiologiques comme le plasma sanguin. Elle est impliquée dans le processus de la thrombose et de la cicatrisation. La fibronectine est utilisé comme un facteur d’attachement cellulaire lorsqu’elle est utilisée dans la culture des cellules.

Pour résumer, si après une injection covid votre taux de D Dimères augmente, c’est que vous activez la fabrication de fibrine avec un risque potentiel de stroma tumoral.
Dans la formation d’une cellule cancéreuse ; on constate que le réseau vasculaire est anarchique et présente une perméabilité élevée.

Les problèmes vasculaires sont donc un facteur majeur de risque de cancer, si une injection vaccinale entraine soit une thrombose, une CIVD ou un stroma tumoral.

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nous tuer en douceur

Nouveau MondeNous tuer en douceur

Nouveau Monde - 19 juin 2023

Depuis un certain temps, nous sommes exposés à une myriade de tueurs silencieux. Il s’agit des assassins subtils du corps physique et de l’esprit.

   

J’avais l’habitude de penser que la plupart de ces tueurs n’étaient pas intentionnels et qu’ils étaient simplement le résultat de l’ignorance ou d’une compréhension inexistante du monde non matériel de l’esprit. Je pensais également que la science était plutôt inapte à détecter les changements subtils d’émotions, comme la dépression ou le fait de « ne pas se sentir bien ». Toutes ces « mesures » étaient tout simplement trop nuancées pour être prises en compte dans leurs calculs.

Aujourd’hui, je pense qu’une grande partie de ce dont je parle est intentionnelle. Nous sommes intentionnellement éliminés ou, à tout le moins, intentionnellement rendus malades. L’humanité est délibérément assassinée.

C’est une hypothèse plutôt radicale, n’est-ce pas ? Mettons-la de côté pour l’instant si cela vous dérange. Je peux avancer de bons arguments même si vous n’êtes pas prêt à accepter cette notion extrême. Et, comme l’éminent psychiatre suisse Carl Jung le disait souvent à ses patients, « Je peux me tromper ».

Il y a beaucoup de choses évidentes dans le monde qui nous tuent en douceur… et pas toutes en douceur. La pollution en est une importante : l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons sont toxiques, et probablement plus toxiques que ce que l’on veut bien nous faire croire (c’est la partie « en douceur »). Ensuite, sur la liste des produits toxiques, il y a la plupart des aliments que nous mangeons, le plus évident étant la restauration rapide, le moins évident étant les aliments transformés, et le coupable le plus discret étant les OGM. Il existe également d’autres « tueurs évidents », mais je n’ai pas la place de les inclure tous.

Parmi les éléments moins évidents, qui peuvent poser problème à certains d’entre vous, il y a des choses comme la 5G et, en fait, toute pollution par les CEM [champs électromagnétiques], y compris les ondes radio. La plupart des médicaments sont toxiques, les médecins eux-mêmes peuvent être très toxiques et coupables de nous tuer en douceur, même si je parierais que la plupart d’entre eux le font involontairement (combien de fois avez-vous lu des statistiques selon lesquelles les « décès dus aux médecins, aux hôpitaux et aux produits pharmaceutiques » se classent parmi les cinq premières causes de mortalité dans le monde ?) Il y a tellement de choses sur cette liste qu’il faudrait des volumes pour les présenter toutes.

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Matt Walsh - conférence sur l'idéologie transgene

Égalité et RéconciliationMatt Walsh : Comment l’idéologie transgenre détruit la vie humaine et le bon sens

Égalité et Réconciliation - 02 mai 2023

Matt Walsh : Comment l’idéologie transgenre détruit la vie humaine et le bon sens

   

Conférence de Matt Walsh organisée par la Young America’s Foundation.

Le mouvement trans est le plus grand mal auquel notre pays est confronté. Elle sape la vérité et la moralité fondamentales, elle déchire les familles et, pire que tout, elle nuit physiquement et psychologiquement à des enfants innocents. Depuis l’université d’État du Nouveau-Mexique, Matt Walsh est le fer de lance de la charge contre l’idéologie radicale du genre.

Matt Walsh est un écrivain populaire, un conférencier et l’une des voix les plus influentes du mouvement conservateur. Il est l’hôte de The Matt Walsh Show du Daily Wire et l’auteur du livre pour enfants à succès Johnny the Walrus. Son documentaire Qu’est-ce qu’une femme ? est devenu un phénomène culturel et l’un des documentaires dont on a le plus parlé en 2022.