« Était » car le collectif évolue fortement. Louis Fouché nous propose de nous expliquer ces grands changements : nous lui laissons donc la parole.
« Merci au Média en 442 de m’accueillir. Et merci de me permettre de préciser clairement les choses, si je peux...
Dans un récent article, l’écrivain américain Joe Allen, spécialiste du transhumanisme, commence sa réflexion en déclarant que les croyants surmontent la peur de la mort grâce à leur foi. Pour les croyants, « le mystère de la mort est un rite de passage« , écrit Joe Allen. Au lieu de cela, explique-t-il, « pour le matérialiste, il n’y a que ce monde, au-delà duquel ceux qui meurent rencontrent l’anéantissement total. Le cerveau se dissout dans le néant. La conscience s’arrête avec le Big Zero à la fin de nos vies. Et tous les êtres sensibles et tous les souvenirs de notre existence attendent le Grand Zéro à la fin de l’univers. »
Mais, pour que le “Je”, ou esprit individuel, prenne le contrôle de l’être qu’il habite, il doit parcourir un long chemin.
Pendant la première partie de ce sentier, le “Je” se tient à l’arrière-plan de l’individu, en retrait, car il ne peut accéder directement à la personnalité (pensée, sentiment ou parole et volonté) pour en prendre la direction. Celle-ci est, dans un premier temps, sous la domination de l’égo.
Avec tout ce qui nous tombe dessus, depuis les crises manipulées par les gouvernements jusqu'au retour de bâton d'une société qui a toujours privilégié la rapidité technologique et les valeurs du commerce de masse au détriment de la propriété et de la souveraineté individuelles, les jeunes d'aujourd'hui sont confrontés à l'une des plus grandes menaces pour la liberté que le monde ait jamais connue.
« Voix ou pas voix, le peuple peut toujours être amené à se plier aux exigences des dirigeants. C'est facile. Il suffit de leur dire qu'ils sont attaqués et de dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme et pour le risque qu'ils font courir au pays. Cela fonctionne de la même manière dans n'importe quel pays. »