Mon Linky personnel a grillé en janvier dernier. Totalement grillé. Boum… d’un coup plus de jus dans la maison… Linky kaput !
Enedis a mis 7 mois pour venir le remplacer… en fait le technicien d’Enedis est venu le jour même nous remettre le courant, mais le nouveau compteur a mis 7 mois à être posé.
Alors je ne sais pas combien ils sont à la brigade de contrôle mais ça va mettre du temps d’aller vérifier à la main les 100 000 compteurs “suspects”.
Vous pouvez considérer que c’est du vol, mais quand on vous vend l’électricité en aucun cas au prix où elle devrait l’être, et où tous les citoyens de ce pays se font escroquer par un système inique, nous pouvons dire qu’il est compréhensible que certains, de plus en plus nombreux, fassent la distinction philosophique entre légalité et moralité. Ce n’est peut-être pas légal de tricher sur son Linky, mais cela n’étouffe plus la moralité des gens.
Vous avez donc sous les yeux, une amplification du rejet de l’ensemble du système par les gens.
C’est à bas bruit, mais c’est réel.
Et ce n’est pas la hausse de la fiscalité qui va arranger les choses.
En fait, il faudrait juste que les dirigeants fichent la paix au peuple et se souviennent qu’ils sont là pour nous servir, pas pour se servir.
« Chaque année, le groupe Enedis doit faire une croix sur 250 millions d’euros en raison de la fraude Linky, qui consiste à tromper le boîtier en y apposant par exemple un câble. Une pratique frauduleuse qui peut exposer à de la prison et une lourde amende. »
Enedis alerte sur la recrudescence d’actes de fraude au compteur Linky. Dans certains foyers, les appareils sont trafiqués pour que les compteurs ne détectent plus de consommation d’électricité.
Les appareils connectés Linky, aussi intelligents soient-ils, n’échappent pas à la fraude. Enedis l’a d’ailleurs constaté à ses dépens : contacté, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité s’inquiète de la hausse de trafics de compteurs Linky. L’objectif : faire baisser la note sur les factures d’électricité dans un contexte de hausse continue des prix dans le secteur de l’énergie.
Et pour ce faire, tous les moyens sont bons. Les trafiquants passent entre autres par des réseaux sociaux de type Snapchat ou Telegram pour trouver preneur. En échange de quelques centaines d’euros, ces derniers mettent en place un système de dérivation pour tromper le compteur. L’opération, qui ne nécessite qu’un tournevis et des gants isolants, ne prend que deux minutes. L’appareil est par la suite refermé à l’aide d’un scellé parfois volé chez Enedis, parfois reproduit à l’aide d’une imprimante 3D. Lorsque la procédure est achevée, Enedis n’est alors plus en mesure de détecter la consommation d’électricité du logement concerné. Les occupants peuvent dans certains cas économiser jusqu’à 75 % de la facture.
Des dizaines de milliers de compteurs concernés ?
L’opération elle, représente "un surcoût financier pour l’ensemble des clients", rappelle le gestionnaire, qui évoque par ailleurs une pratique dangereuse : "La modification non conforme d’une installation électrique présente un risque sérieux pour la sécurité des biens et des personnes, tant pour les clients que pour les techniciens intervenant sur les installations".
En 2023, le procureur de la République de Besançon estimait que le « vol d’énergie » concernait des « dizaines de milliers de compteurs » en France. Enedis affirme de son côté avoir répertorié plusieurs milliers de cas. Trafiquer un compteur Linky pour soi ou pour le bénéfice d’une autre personne est une pratique illégale passible d’un million d’euros d’amende et de dix ans d’emprisonnement, pour les peines les plus lourdes.
La Dépêche
The Verge rapporte que les documents qui ont fait l'objet de la fuite, soit 2 500 pages, donnent un aperçu sans précédent de la manière dont l'algorithme de recherche de Google classe les sites web, un processus qui a longtemps été entouré de mystère. La fuite a été communiquée à Rand Fishkin, un expert en référencement ayant plus de dix ans d'expérience, par une source qui espérait contrer ce qu'elle croyait être des « mensonges » répandus par les employés de Google sur la fonctionnalité de l'algorithme de recherche.
Bien que les informations divulguées soient très techniques et plus accessibles aux développeurs et aux professionnels du référencement, elles offrent des indications précieuses sur les données que Google recueille sur les pages web, les sites et les internautes. Bien que les documents ne prouvent pas définitivement que Google utilise les données et les signaux mentionnés pour le classement des recherches, ils fournissent des indices indirects sur ce que l'entreprise juge important, selon l'expert en référencement Mike King.
La fuite concerne divers aspects de l'algorithme de recherche de Google, notamment le traitement de sujets sensibles tels que les élections, le traitement des petits sites web et les types de données collectées et utilisées. Notamment, certaines informations semblent contredire les déclarations publiques faites par les représentants de Google, comme le soulignent Fishkin et King.
"Le terme « mensonge » est un peu fort, mais c'est le seul mot exact à utiliser ici", a écrit M. King dans son analyse des documents.
Google n'a pas contesté publiquement la légitimité des documents divulgués, malgré les nombreuses demandes de commentaires de The Verge. Toutefois, un employé de Google a contacté Fishkin pour lui demander de modifier certains termes de son article concernant la caractérisation d'un événement.
L'algorithme secret du géant de la recherche a donné naissance à toute une industrie de spécialistes du marketing qui suivent de près les conseils publics de Google pour optimiser les sites web de millions d'entreprises dans le monde. L'utilisation généralisée de ces tactiques a donné l'impression que les résultats de recherche de Google se détériorent, encombrés de contenus de mauvaise qualité que les exploitants de sites web se sentent obligés de produire pour maintenir leur visibilité.
Les documents ayant fait l'objet d'une fuite soulèvent des questions quant à l'exactitude des déclarations publiques de Google concernant le fonctionnement du moteur de recherche. Par exemple, alors que les représentants de Google ont indiqué à plusieurs reprises que les données de Chrome ne sont pas utilisées pour le classement des pages, les documents mentionnent spécifiquement Chrome dans les sections traitant de la manière dont les sites web apparaissent dans les résultats de recherche.
Un autre point de désaccord concerne le rôle de E-E-A-T (expérience, expertise, autorité et fiabilité) dans le classement. Bien que les représentants de Google aient précédemment déclaré que l'E-E-A-T n'était pas un facteur de classement, les documents suggèrent que Google recueille des données sur les auteurs des pages et dispose d'un champ indiquant si une entité figurant sur la page en est l'auteur.
« Si je ne reproche pas nécessairement aux représentants publics de Google d'avoir protégé leurs informations confidentielles, je m'insurge contre leurs efforts visant à discréditer activement les personnes du monde du marketing, de la technologie et du journalisme qui ont présenté des découvertes reproductibles »
Observé sur un média officiel français connecté en direct avec le Ministère de l'intérieur.
Le temps n’est plus à l’information mais à la communication et le "spinning" (l’angle ou interprétation des faits choisi) en est une pratique constante. L’importance de l’angle choisi permet de créer un biais qui enferme le lecteur ou auditeur dans un certain nombre de biais qui entraînent de "vraies vérités et de faux mensonges".
Et d’ailleurs, pour première preuve de l’enfermement de l’esprit, voyons l’usage de plus en plus croissant de l’Intelligence Artificielle qui telle la réalité virtuelle enferme le lecteur dans un biais de situation.
Autant, au cinéma, on paie un billet pour aller voir une histoire et peu importe si la personne dans la voiture qui conduit à réellement les cheveux au vent ou si elle est dans un studio enfermé à Bobigny, le spectateur sait à quoi s’en tenir.
Mais dans les médias, il devient de plus en plus critique de dépatouiller le vrai du faux, de dépolluer l’information. Pour autant, nos gouvernants devraient savoir que le mensonge visant à masquer leurs agissements est une voie sans issue. Albert Camus le savait : "La vérité jaillira de l'apparente injustice". La vérité ne saurait être éternellement confinée.
Et cette semaine encore nous avons quelques superbes exemples de cette fraude à la communication.
En guise de mise en bouche, un premier exemple est celui de Gabriel Attal, ministre de l'Action et des Comptes publics, qui s’exprime depuis plusieurs jours sur les fraudes liées à la carte Vitale et le nombre de cartes en circulation.
La « preuve de réserves » de Binance suscite des doutes face à un rapport Mazars élusif, et des procureurs américains envisagent une inculpation pour blanchiment.
Mais sinon, allez-y les amis, continuez de croire que l’éco-système de cryptos est sain. Et bien non. Non seulement il n’est pas sain, mais en plus il est malsain et enfin, avant de pouvoir investir sereinement dans ce monde délirant, il faudra d’abord passer par le grand nettoyage des écuries d’Augias.
« Dans la foulée de la faillite de FTX, CZ, le patron de Binance, la plus grosse plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde en termes de volumes d’échange, a lancé l’idée de la « proof of reserve », incitant les plateformes d’échange à dévoiler les détails de leurs réserves pour rassurer sur leur santé financière ». L’idée c’est de « prouver » que la société détient bien les bitcoins et les cryptos-actifs qu’elle dit détenir. Sauf que même cela ne prouve pas grand-chose.
La certification « Haute valeur environnementale » rencontre un vif succès parmi les grosses exploitations agricoles. Logique : elle permet de percevoir de l’argent public sans quasiment rien changer à ses pratiques peu vertueuses.
Les agriculteurs peuvent-ils utiliser des pesticides classés cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction tout en bénéficiant d’une certification « Haute valeur environnementale » (HVE) ? La réponse est oui. Le nouveau cahier des charges de cette certification – publié le 22 novembre – le permet, comme le permettait le précédent. La certification HVE inclut bien d’autres contradictions, dénoncées par les associations environnementales et certains syndicats agricoles, mais aussi par la Cour des comptes ou la Commission européenne. Elle est pourtant de plus en plus mise en avant dans les rayons des supermarchés, en particulier le vin, avec son logo rouge sur fond blanc, et sa ferme ensoleillée ornée d’un papillon.
« La HVE n’interdit ni l’utilisation des pesticides ni des OGM. Il ne faut pas laisser duper les consommateurs français. La HVE n’est rien d’autre qu’une haute volonté d’enfumage. »
Ou alors, très vaguement, comme d’une sorte de hold-up plus ou moins légal, dirigé à grande échelle par une minorité d’ultra-riches. De fait, La (Très) Grande Évasion représente sans doute, à ce sujet, le film qui manquait à notre siècle. Un film puissant, étonnamment limpide et exhaustif, s’offrant même le luxe d’un humour incisif, à propos d’un système déloyal qui ne cesse de se prétendre trop technique pour le commun des mortels.
La (Très) Grande Evasion est le nouveau film de Yannick Kergoat, écrit en collaboration avec Denis Robert (lanceur d’alerte dans l’affaire Clearstream) et produit/distribué par Wild Bunch, Le Bureau et La Grande Distribution.
Un film à présenter sans tarder, puisqu’il sera en salles dès ce 7 décembre.
Alors que la population qui a voté pour le président Jair Bolsonaro accuse le TSE de fraude, la FFAA promet de livrer un rapport plus tard dans la journée. Des informations en coulisses affirment que divers types de fraude ont été documentés, les rapports contiennent des preuves des trois dernières élections. Le Brésil attend, la tension continue.
Par téléphone ou par mail, ils se font passer pour des fonctionnaires en demandant le statut vaccinal de leur victime, ou bien en promettant des indemnités. Leur objectif : vos données personnelles.
Faciliter l'accès en ligne à plusieurs plateformes de l’administration publique (impôts, santé, caisse d’allocations…) avec un seul identifiant et mot de passe à retenir, tel était le projet de la Direction interministérielle du numérique de l’État français, qui a mis en place depuis quelques années déjà le service France Connect. Il a d'abord été critiqué pour son caractère invasif et monopolistique ; il l'est désormais pour ses brèches de sécurité, qui ouvrent la porte vers nos données personnelles aux peu scrupuleux.
Les lanceurs d’alerte qui les dénoncent sont, quant à eux, récompensés
Pfizer et les géants pharmaceutiques agissent-ils dans l’ombre pour museler tout lanceur d’alerte qui détiendrait des informations gênantes sur leurs pratiques malsaines? Difficile de répondre à cette question. Mais, d’après une révélation faite en novembre dernier par un très grand journaliste américain, c’est bien le cas.