Le Comité international olympique a dès à présent écarté les dossiers de candidature de la Suisse, de la Suède et des États-Unis. Il semble privilégier l’option des Alpes françaises portée par le président sarközyste de la région Auvergne – Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et le président macroniste de la région Provence – Alpes – Côte d’Azur, Renaud Muselier.
La candidature hivernale alpine tablerait sur un budget insignifiant d’un milliard et demi d’euros, car pourraient servir 90% des infrastructures construites pour les JO d’hiver d’Albertville en 1992. Ces jeux de 2030 se dérouleraient sur quatre territoires qui n’auraient plus qu’à bâtir les 10% restants. Gageons que ce montant s’amplifiera au fil des mois.
Il paraît par ailleurs étonnant d’investir dans des endroits déjà nantis (Haute-Savoie, Savoie, Hautes-Alpes avec le Briançonnais et Alpes-Maritimes avec la métropole Nice – Côte d’Azur). Il est vrai que pratiquer le ski de fond sur la Canebière à Marseille ou organiser des descentes de ski à Super-Besse dans la chaîne des Puys en Auvergne relèveraient de situations incongrues.
Ce divertissement – détournement sportif mobilisera quand même des sommes gigantesques alors que le pays est surendetté et qu’il manque des moyens financiers tant pour les services publics vitaux (hôpitaux, Poste, armée, police, justice, prison) que pour les infrastructures ferroviaires indispensables rien qu’en Provence – Alpes – Côte d’Azur et en Auvergne – Rhône-Alpes. Outre le dépassement financier prévisible, la tenue des JO de l’été 2024 et de l’hiver 2030 permet au Régime d’améliorer le flicage généralisé de la population. Les réclusions covidiennes de 2020 – 2021 ont déjà montré la très grande passivité d’une population de plus en plus bovine. Les décisions prises pour assurer la sécurité maximale des JO à Paris constituent une nouvelle expérience de gestion des foules dans un cadre de plus en plus cosmopolite.
Le mercredi 29 novembre dernier, à côté de la mairesse socialiste de la capitale, Anne Hidalgo, du maire socialiste de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et de Tony Estanguet, président de Paris 2024, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, au moment des Gilets Jaunes, exposait les premières mesures du plan de sécurité et de circulation pendant la période olympique. En plus du doublement prévu du prix du ticket des transports en commun (train, tram, métro et bus) en Île-de-France et du risque de paralysies fréquentes de certaines lignes saturées, Parisiens et Franciliens subiront une surveillance permanente qui se prolongera jusqu’en 2025 !
La préfecture de police de Paris prévoit en effet la mise en place de quatre périmètres d’accès. Le premier – compréhensible – concernera les sites olympiques proprement dits et le village des sportifs situé en Seine – Saint-Denis, ce nouvel Eldorado départemental fantasmé. Pour y pénétrer, des fouilles individuelles seront réalisées avant de montrer une accréditation officielle. Le deuxième périmètre ne sera accessible qu’aux titulaires de billet (ou aux personnes accréditées) qui assisteront aux compétitions dans les tribunes. Le troisième périmètre s’exercera hors des terrains sportifs.
Les zones rouges interdiront la circulation de tout véhicule motorisé, sauf si l’engin appartient aux riverains détenteurs d’une place permanente de stationnement chez eux, aux aidants de personnes âgées ou dépendantes, aux personnes qui travaillent dans le coin, aux services de livraisons et de dépannage sans oublier les taxis et les VTC. Pour pouvoir circuler en voiture dans ces zones rouges, il faudra au préalable s’enregistrer sur une plate-forme numérique en fournissant une quantité incroyable de justificatifs. En revanche, ces contraintes ne devraient pas toucher les piétons et les cyclistes. Attendons néanmoins le printemps pour leur finalisation. Toutefois, inviter des amis à assister depuis son balcon ou derrière ses fenêtres aux cérémonies d’ouverture et de clôture impliquerait que l’hôte donnât à cette plate-forme d’enregistrement l’identité complète de ses invités, ce qui rabote la liberté de réunion dans un lieu privé. Rappelons que le Conseil constitutionnel avait censuré à l’époque covidienne la limite du nombre d’invités présents à son domicile. Toutes les personnes enregistrées obtiendraient sur leur téléphone intelligent un QR-code, forme sophistiquée de l’attestation de sortie covidienne de sinistre mémoire.
Jean-François Fallacher, directeur général d’Orange France, avait prédit que « plus on va vers la fin, plus ça va être compliqué ». Les difficultés concernent les malfaçons, les raccordements complexes, le ralentissement dans les zones
denses. Le remplacement du réseau cuivre ce n’est pas pour demain.
A qui la faute ?
Le ministre Jean-Noël Barrot rappelle que apporter la fibre à des millions de Français ce n’est pas de la magie, « Il n’est pas acceptable que les élus se retrouvent en première ligne pour trouver des solutions à des problèmes que les acteurs de la filière ne résolvent pas toujours suffisamment à temps ».
Jean-François Fallacher constate que quand « On arrive sur les raccordements les plus complexes et les plus coûteux », « la situation est bloquée sur le domaine privé » notamment sur les « derniers mètres ».
La filière a besoin de moyens financiers. « Les Français souffrent avec l’inflation mais nous (Orange) avons augmenté nos tarifs au début de l’année pour compenser la moitié de l’inflation. Il faudra trouver plus de marges de manœuvre pour travailler davantage la qualité à l’avenir ». Une hausse du prix des abonnements doit financer le génie civil.
Le responsable investissements de la Caisse des dépôts admet que « Soit on attend que l’État fasse quelque chose soit on prend en main le problème ». Un système de financement doit intervenir où « tout le monde met la main à la poche ».
Un tel projet dans une crise économique et un tel manque de financement ne va pas aider pour que la fibre puisse être accessible partout. Une des solution reste le satellite mais la concurrence est très importante surtout avec le service d’Elon Musk, qui propose cette alternative depuis un bon moment avec une facilité d’installation et un cout accessible.
Comme le 100 % fibre ne verra pas le jour les opérateurs envisagent le 100 % très haut débit.
L’exploitation du réseau cuivre pose problème puisque les sous traitants ont fermé boutique et que Orange peine à réparer les infrastructures. L’ARCEP indique que ceux qui sont concernés depuis le début et inclus dans la fermeture du réseau cuivre n’auront pas d’alternative ni de dérogation.
On risque d’avoir des déserts numériques, laissant les français se débrouiller dans leurs démarches administratives ou dans la prise de rendez vous avec le médecin.
Pourquoi l’Etat panique devant l’enjeu de son projet de transition écologique et de la cohésion territoriale ?
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taux du crédit qui augmentent, pouvoir d’achat immobilier en régression, prêts bancaires à l’accession en baisse, inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, surcoût de construction du neuf estimé à +7 % avec la norme RE 2020, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif (nouveau dispositif Pinel), prix élevés faiblement en repli, construction en recul... Autant d’éléments qui font craindre une crise profonde.
La Première ministre dans sa feuille de route des 100 jours a d’ores et déjà annoncé un certain nombre de mesures pour aider les collectivités à construire en zone tendue. Elle souhaite aussi mobiliser la Caisse des dépôts.
Dans le cadre du Conseil national de la refondation, le ministre du Logement doit livrer ses recommandations issues des propositions des groupes de travail. La plupart des préconisations relèvent de la simplification et de l’amélioration des aides et dispositifs fiscaux. D’autres propositions introduiraient des changements majeurs, comme l’encadrement des prix du foncier, l’instauration dans certaines zones d’une densité minimale pour les nouvelles constructions, afin de limiter l’étalement urbain, ou encore des incitations financières pour les maires bâtisseurs, ou la création d’un statut du bailleur privé. La Fondation IFRAP suggère de ne pas en rajouter avec des réglementations qui contribuent déjà à paralyser le marché du logement.
Interrogé récemment, le Président du Medef déclarait « ce que je vois, c’est des entreprises qui fonctionnent, une économie qui tient plutôt bien. À l’exception d’un problème de logement. La construction neuve est en train de ralentir à toute vitesse. L’année 2023 ne va pas être bonne et l’année 2024 va être catastrophique », évoquant même « une bombe à retardement ». Il faut rappeler que le BTP emploie 1,592 million de salariés en France au quatrième trimestre 2022. Comme en écho au patron du Medef, le ministre du Logement, Olivier Klein, récemment auditionné au Sénat, annonçait « la situation n’est pas bonne », n’hésitant pas à parler de « bombe sociale de demain ! » Véronique Bédague, PDG de Nexity, premier groupe de promotion immobilière français parle elle d’un « choc d’une violence folle ». Il faut dire qu’en moins d’un an de nombreux nuages se sont amoncelés sur le secteur du logement, frappant autant l’offre que la demande. Un sujet d’inquiétude, car selon l’INSEE, le logement représentait en moyenne 22 % des dépenses des 20 % des ménages les plus modestes devant l’alimentation (18 %), les transports (14 %).
Imaginer un seul instant que des imbéciles incultes vont devenir plus intelligents avec l’intelligence artificielle alors qu’ils n’auront pas développé leur intelligence naturelle est une énorme erreur.
Wikipédia n’a pas rendu plus cultivés les gens, alors que la culture n’a jamais été aussi accessible de même que toutes les formes de connaissances.
Pire.
Croyant que tout est disponible on en perd l’utilité d’apprendre et de retenir puisque « YAKA » regarder sur Internet.
Sauf, que l’on ne peut regarder que ce dont on a connaissance le reste étant de la chance !
Si vous vous penchez un peu sur l’IA ou le fonctionnement de ChatGPT, vous vous rendrez compte très rapidement que l’IA va changer le monde exactement comme Internet a changé le monde.
La culture et les connaissances des masses n’y ont pas gagné ! Loin de là même.
Jamais le niveau n’autant décroché que depuis que nous avons tous les outils numériques.
Les outils numériques sont une immense fabrique à crétins et notre effondrement n’en fini pas.
C'est une excellente nouvelle que de constater ce désastre de la campagne de vaccination extrêmement coûteuse contre le papillomavirus malgré une propagande phénoménale du gouvernement qui a utilisé les médias et la peur pour pousser des jeunes enfants pas du tout concernés par la maladie à se faire injecter des soupes douteuses fabriquées par l’industrie pharmaco-chimique. Il est donc très utile d’informer nos concitoyens et de continuer à faire ce travail de contre propagande. Il n’est pas question d’imposer quoi que ce soit mais de proposer aux gens de réfléchir et de se renseigner correctement avant de faire un choix sanitaire qui peut avoir des conséquences graves sur leur santé. Il est possible à chacun de vérifier ces informations en multipliant les lectures et les recherches.
Nous en profitons du coup pour vous rappeler l’existence de la conférence du Dr Gérard Délépine présentant son livre Hystérie vaccinale. Gardasil et cancers : un paradoxe, dans lequel il parle longuement de cette mascarade sanitaire qui n’a absolument aucune base scientifique et qui est dangereuse pour la santé de nos enfants.
Certes, dit ainsi, cela est un peu alarmant mais rassurez-vous : la situation est sous contrôle puisque la direction, ne reculant devant aucune solution temporaire, a fait installer quelques équipements frigorifiques sur le parking de l’hôpital et, à condition de tasser un peu les cadavres ici ou là, c’est bon, ça tient.
Cependant que le Tétris macabre continue à Toulouse, notons que les solutions post-mortem se multiplient du côté post-moderne puisqu’on propose maintenant de faire composter son cadavre : grâce à ce qu’on pourrait appeler le compost-mortem, le cadavre n’occupe plus autant de place (bonne chose pour Toulouse) et, bonus écologique évident, permet d’aller alimenter des arbres ou même (pourquoi pas ?) un potager en sels minéraux, oligo-éléments et micro-plastiques aussi, si l’on s’en tient aux rumeurs écoconscientes.
En attendant qu’un champ bien meuble soit ménagé derrière l’hôpital toulousain, les autorités ont cependant prévu – de façon assez conformiste, on en conviendra – de simplement augmenter la capacité de la morgue de 32 à 80 corps, ce qui devrait aider.
On s’intéressera cependant aux raisons invoquées pour ce trop-plein qu’on espère passager : d’après la direction, il s’agit d’un problème essentiellement administratif, puisque le souci proviendrait essentiellement d’une “récente augmentation du nombre de corps ‘indigents'”. En somme, la morgue déborderait parce que les procédures administratives sont trop nombreuses, trop complexes et prennent trop de temps.
Devant cette information, nul doute que le Français moyen ne pourra être qu’étonné, lui qui sait que toute l’administration française, faite à part égale d’efficacité et de diligence, ne pourrait tolérer une telle dérive. Et puis, cette explication en vaut une autre et permet de ne pas trop se pencher sur les chiffres généraux de la surmortalité en France qui sont, l’INSEE est formel, si normaux qu’ils se rangent dans la catégorie du “Circulez, il n’y a rien à frigorifier sur un parking”.
Dès lors, on regardera les assertions des compagnies d’assurance-vie d’un œil si ce n’est goguenard, au moins serein.
En charge de payer les contrats d’assurance lorsqu’un de leurs souscripteurs calanche, ces derniers semblent persuadés d’observer une surmortalité persistante. Déjà, l’année dernière, ils avaient expliqué la baisse de leurs bénéfices par un niveau record de sinistres en 2021, l’augmentation ayant été de 10,8% par rapport à l’année 2019, l’année 2020 (celle de la pandémie) montrant elle aussi une augmentation notable (de 15,4%). Pour 2022, l’accroissement des versements de primes semble moins fort mais reste, selon eux, à des niveaux étrangement élevés alors que la situation médicale mondiale est officiellement revenue à la normale.
De façon un peu plus inquiétante, c’est le taux de mortalité chez les jeunes adultes qui interpelle puisqu’il est en 2023 près de 20% au dessus de ce à quoi on peut s’attendre selon le CDC, avec notamment une augmentation de la mortalité cardiaque à tous les âges. Même si les causes liées au COVID ont diminué en 2022, d’autres ont augmenté, en particulier les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les maladies rénales et hépatiques. Du reste, ceci se constate sur une large quantité de pays dont les données sont relativement fiables, comme le mentionne le Dr Campbell qui revient en détail sur ces chiffres pour l’Angleterre et d’autres pays de l’OCDE.
Charge aux autorités d’expliquer cette surmortalité élevée et ces coïncidences troublantes. Manifestement, le changement climatique fait des ravages et c’est là que le compost-mortem prend toute son importance, n’est-ce pas : au moins peut-on espérer sa faute carbonée à moitié pardonnée avec ce procédé écosensible.
C’était donc juste pour la rime et aussi pour une provocation intellectuelle invitant à une réflexion sur le logement en général.
Le mieux est toujours l’ennemi du bien.
Nos politiques sont dans une espèce de fuite en avant normative et idéologique, et aussi démagogique.
Toujours faire plaisir aux uns, mais toujours avec l’argent des autres.
Alors construire devient terriblement coûteux.
Des normes complexes et multiples au service de la sécurité, du climat, des PMR, des ABF, d’Enedis, des Pompiers, … Il y a toujours une bonne excuse. Toujours une bonne raison bien évidement.
Des coûts de la construction toujours plus élevés, en production mais également en conception.
Jamais les logements n’ont été théoriquement aussi qualitatifs.
Aussi qualitatifs et aussi confortables.
Ainsi chaque fauteuil roulant peut se rendre dans les WC ne n’importe quel logement neuf, même au 16ème étage à condition que l’ascenseur de soit pas en panne. Tout ceci est très louable. Le problème c’est le coût de la massification de la « perfection ». Comme nous n’avons pas les moyens et bien c’est simple, il n’y a pas assez de logements HLM pas cher.
Résultat ?
En Bretagne, une commune invente le premier village de tiny-houses dont certaines en HLM !
Au nom de la productivité, du sentiment d’appartenance ou d’une meilleure collaboration entre les équipes, de nombreuses entreprises commencent à serrer la vis sur le télétravail et à exiger un plus large retour au bureau des salariés, parfois même total.
C’est le cas chez Groupama Immobilier, où les salariés reviennent travailler tous les jours au bureau depuis le 14 novembre. La filiale immobilière de l’assureur teste pour trois mois ce retour au monde d’avant la crise du Covid , après avoir instauré, comme la majorité des entreprises concernées, deux jours de télétravail par semaine. « On a un effectif de 130 collaborateurs, il y en a 30 qui ont rejoint l’entreprise depuis 2020 et qui n’ont jamais connu le présentiel ‘full time’ (à 100 %, NDLR) », justifie auprès de l’ AFP le directeur général, Éric Donnet. « Pour eux, ça va être l’expérimentation de ce qu’ont connu les collègues par le passé . Ils nous prennent pour des dinosaures ! »
« Ce qui se joue aujourd’hui, c’est un gros débat sur la notion de productivité », confirme Flore Pradère, directrice recherche et prospective bureaux chez le spécialiste de l’immobilier d’entreprise JLL, qui a mené deux études à l’échelle internationale sur l’articulation télétravail-bureau. « Au départ, on s’est dit : formidable gain de temps, (on va) optimiser l’espace, les gens vont pouvoir travailler plus et peut-être qu’on va économiser des mètres carrés. » Désormais, « il y a un petit rétropédalage, où on se dit : quid de la transversalité, du sentiment d’appartenance, de la collaboration entre les équipes et des capacités à innover ? », explique-t-elle à l’ AFP .
Je vois bien la difficulté pour les entreprises et il n’est pas seulement question de « productivité ».
Par exemple le sentiment d’appartenance, n’a rien à voir avec la productivité. Bien au contraire. « l’appartenance », cela prend du temps, et cela coûte très cher en séminaires, restaurants et autres couillonnades de « team-building » où il faut danser ensemble, jouer au babyfoot et toutes les âneries d’usage.
L’idée, c’est l’endoctrinement et la libre pensée...
Sur un rythme enlevé et dans une démarche didactique, mêlant analyses, témoignages d’experts et graphiques, le documentaire 3 000 milliards : les secrets d’un État en faillite a pour objectif d’expliquer aux Français l’engrenage de la dette et comment nous en sommes arrivés là. Mais aussi de pousser les responsables politiques à agir, tant l’heure est grave.
SOMMAIRE
00:00 Introduction
11:28 Chapitre 1 : Impôt, élus, service public
24:47 Les collectivités locales
37:35 Chapitre 2 : Le contrôle des dépenses
53:46 La gestion de l'Etat
1:08:33 Chapitre 3 : La matrice de la dépense publique
1:18:46 Le système de santé Français
1:27:48 Chapitre 4 : La dette
1:36:58 Les conséquences du non-paiement de la dette
INTERVENANTS
Jean-Marc Daniel - Économiste et essayiste - Professeur à l'ESCP
Christian Saint-Etienne - Économiste et essayiste - Professeur au CNAM
Marc Touati - Économiste et essayiste - Directeur ACEDFI
François Ecalle - Ancien rapporteur général de la Cour des comptes - Président de FIPECO
Édouard Balladur – Ancien Premier ministre (1993-1995)
Benoît Perrin – Directeur de Contribuables Associés
Virginie Pradel - Avocate fiscaliste - Présidente de l'Institut Vauban
Olivier Babeau - Économiste et essayiste - Président de l'Institut Sapiens
Jean-Michel Fourgous - Maire d'Élancourt, ancien député
François Facchini – Professeur de sciences économiques à l'Université Paris-Sorbonne
François Lainée – Consultant, Data Expert
Jean-Baptiste Leon – Directeur des publications de Contribuables Associés
Benoîte Taffin - Ancien maire du 2e arrondissement de Paris
Paul-Antoine Martin – Ingénieur et essayiste
Hervé Novelli - Ancien ministre, député et maire
Charles Prats - Ancien magistrat de la Délégation Nationale à la lutte contre la Fraude (DNLF)
Pr. Michaël Peyromaure - Chef du service d'Urologie à l'hôpital Cochin et essayiste
Lisa Kamen-Hirsig - Enseignante et essayiste
Auteur-Réalisateur : Charles Thimon - Producteur : Charles Guillemin
Une tendance inquiétante enracinée depuis le début de la "pandémie" de Covid-19. Selon les données fournies par Santé publique France, l'utilisation des soins d'urgence pour des problèmes liés à l'humeur, aux idées suicidaires et aux gestes suicidaires demeure à un niveau alarmant cette année.
Les mesures dites sanitaires liées à la pseudo pandémie de Covid-19 ont laissé des cicatrices profondes dans le domaine de la santé mentale des Français, en particulier chez les jeunes. Santé publique France a souligné cette réalité inquiétante. L’agence sanitaire a constaté une forte augmentation des recours aux soins d’urgence pour des troubles de l’humeur, des idées suicidaires et des gestes suicidaires en 2021 et 2022, une tendance qui persiste en 2023. Chez les jeunes de 18 à 24 ans, cette augmentation s’est même accentuée au cours de cette année.
En septembre 2023, il a été observé une augmentation des admissions aux urgences liées à des gestes et des idées suicidaires, des troubles de l’humeur (notamment des épisodes dépressifs) et des troubles anxieux chez les moins de 18 ans, en particulier chez les 11-17 ans, ce qui est habituel en période de rentrée scolaire.
Bien que les niveaux observés restent élevés dans ces groupes d’âge, ils sont comparables à ceux des années 2021 et 2022, à l’exception des cas d’idées suicidaires chez les 11-17 ans, qui affichent des niveaux plus élevés que les années précédentes.
Santé publique France a également divulgué les résultats des dernières enquêtes Coviprev, menées depuis 2020 pour suivre l’évolution de la santé mentale de la population. Entre mai et septembre 2022, plus de 70 % des personnes interrogées ont déclaré prendre soin de leur santé mentale. Cependant, les jeunes de 18 à 24 ans semblent moins préoccupés par leur santé mentale et leur bien-être que leurs aînés, avec seulement 64 % d’entre eux déclarant y accorder de l’importance.
Parmi les jeunes, les principaux obstacles à la consultation d’un professionnel de la santé mentale sont le coût des consultations, la difficulté à se confier et la crainte de découvrir des aspects troublants de leur propre psyché, ainsi que la peur que leur entourage soit informé de leur démarche, selon Santé publique France.
« Les données recueillies depuis 2020 témoignent d’une dégradation de la santé mentale chez les adolescents et les jeunes adultes, ainsi que d’une persistance du tabou entourant ces problèmes. »
Et quoi de mieux, pour se rassurer et s’autocongratuler avec une gourmandise un peu obscène que de s’attribuer goulûment d’excellentes notes et des indicateurs économiques rutilants ? C’est en tout cas l’impression, pardon, le ressenti qu’on peut dégager lorsqu’on prend connaissance au travers d’un article des Echos d’un nouvel indicateur de richesse, pondu par l’inénarrable INSEE et qui vise à corriger le décalage entre la progression du produit intérieur brut et celle du niveau de vie, “en valorisant la dimension monétaire du bien-être national à partir d’informations sur la diffusion de la croissance au sein de la population et des données d’enquêtes relatives à la satisfaction dans la vie des ménages”.
Bien-être national, diffusion de la croissance, richesse ressentie, snif, snif, pas de doute, ça sent un peu le foutage de gueule.
Et lorsqu’on découvre qu’avec l’introduction de ce nouvel indicateur bidulotronesque, la France passe alors au top niveau mondial, le doute n’est plus permis. En substance, en triturant habilement certaines statistiques et en introduisant du “niveau moyen de satisfaction” (imaginez la précision diabolique du concept), on parvient à montrer que les Français n’ont certes ni pétrole, ni idées, mais qu’ils sont assez benoîtement contents de leur situation.
Voilà qui est d’autant plus réjouissant que tout ceci est calibré sur le PIB, c’est-à-dire un indicateur lui-même réputé pour être d’une fiabilité douteuse surtout que des petits malins y ont précédemment introduit la coke et les putes le trafic de drogues et la prostitution, estimant sans doute dommage de ne pas intégrer la richesse générée par ces marchés juteux et qui permettront probablement à des pays comme la Colombie ou l’Ukraine de tenir un rang envié dans le concert des nations…
Ce bricolage grotesque, qui mobilise quelques statisticiens au sein de l’INSEE et doit consterner un paquet d’économistes sérieux, permet néanmoins en réhaussant ainsi l’image générale du pays de justifier un peu tous les interventionnismes de l’État qui se traduiront par de nouveaux prélèvements obligatoires, actuellement au-dessus de 48% du PIB (soit 120% en prélèvements ressentis ou pas loin).
Alors que l’Etat français se tient prêt pour entamer une nouvelle campagne de vaccination si besoin, les médecins qui seront chargés d’immuniser les citoyens seront-ils responsables en cas d’accidents?
Pour rappel, en 2021, le média LCL nous apprenait qu’une note de l’Elysée les déchargeait de toute responsabilité.
Lecourrier-du-soir.com vous explique tout
Excellente lecture
Une note de l’Etat transmis au Conseil National de l’Ordre des Médecins par le Ministère de la Santé décharge les médecins de toute responsabilité pénale
En pleine campagne de vaccination contre le Covid-19 en France et au moment où les effets secondaires se multiplient, l’Etat français ne veut surtout pas exposer les médecins qui sont appelés à injecter le vaccin à des millions de citoyens, surtout dans un contexte où des voix appellent à accélérer la vaccination.
Ainsi, pour éviter que les médecins ne deviennent à leur tour les prochaines victimes d’une campagne de vaccination qui n’a pas encore obtenu les résultats escomptés, le ministre de la Santé a adressé une note confidentielle au Conseil National de l’Ordre des Médecins pour les rassurer que l’Etat se portera garant d’indemniser les éventuelles victimes.
« L’ONIAM se charge de dédommager les victimes »
C’est la révélation faite ce 31 décembre par le média LCI qui cite un courrier daté du 23 décembre. Dans le courrier en question adressé à Patrick Bouet, président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, « Olivier Véran informe les professionnels de santé qu’ils ne seront pas tenus pour responsables ‘au motif qu’ils auraient délivré une information insuffisante aux patients sur les effets indésirables méconnus à la date de vaccination » », note la source.
Autrement dit, un patient vacciné qui a développé des effets secondaires ne pourra pas se retourner contre le médecin qui l’a vacciné. Dans un tel scénario, ajoute LCI, c’est l’Etat qui sera entièrement chargé de payer les dommages via son fonds d’indemnisation connu sous l’acronyme de ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux), organisme qui prend en charge toutes les indemnisations en cas de vaccination obligatoire.
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