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école en forêt - 2024

Nouveau MondeUne prof en France : Pour la nouvelle année, si on faisait classe en forêt ?

Nouveau Monde - 07 jan 2024

Des enfants courent dans une forêt, grimpent à un arbre puis le mesurent, observent son écorce et ses feuilles, le dessinent et composent un poème le décrivant.

   

Ils ont renforcé leur confiance en soi, géré une prise de risque raisonnable, respiré le bon air, sollicité leurs sens, tonifié leur corps tout en faisant des sciences naturelles, des mathématiques et du français. Ils sont scolarisés dans une des rares Écoles de la forêt que l’on peut trouver en France, celles qui ont réussi, grâce à la persévérance et à l’énergie de leurs fondateurs, à surmonter tous les obstacles que l’administration et la société ont mis sur leur chemin.

Apparue au début du XXe siècle, l’École dans la Forêt a connu un succès notable dans les mondes anglo-saxon et scandinave. On en trouve de nombreuses aux États-Unis, en Allemagne, en Hollande ou en Suède. Au Danemark, près de 20 % des classes maternelles passent leur journée en forêt, repas et sieste compris, quel que soit le temps. Et les enfants s’en portent très bien, quand nos salles de classe surchauffées leur font enchaîner les rhumes et qu’on leur interdit de sortir en récréation quand il pleut… L’Angleterre compte aujourd’hui plusieurs centaines de Forest Schools publiques dans le primaire.

Déconnecter les enfants des écrans et les reconnecter avec la nature devient un enjeu de santé publique autant qu’une urgence sociétale. La Suisse suit le même mouvement et les collectivités locales y soutiennent la création d’écoles, qu’elles soient privées ou publiques.

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Enedis - Linkysition

France SoirLe Puy-du-Dôme, cobaye du premier test de limitation de puissance électrique

France Soir - 05 jan 2024

C'était sur les planches depuis trois mois, dans les têtes depuis longtemps. Le 30 décembre 2023, un décret permettant l'expérimentation de limitation de puissance électrique a été publié au Journal Officiel. Pour l'instant, c'est le département du Puy-du-Dôme qui sera seul cobaye.

   

Certains particuliers le voient venir gros comme une maison depuis des années. Les compteurs Linky permettant à Enedis d'avoir accès à toutes les données de consommation, mais aussi et surtout de contrôler à distance la puissance électrique fournie, c'est (encore) la France rurale qui va payer les pots cassés d'un pays qui a malmené sa production.

Entre sobriété et efficacité énergétique, voilà plus d'un an que le gouvernement essaie tant bien que mal de responsabiliser les Français pour faire face aux besoins énergétiques du pays. Sur le papier, de nombreuses mesures ont d'ores et déjà été prises pour contraindre les entreprises à moins consommer, mais toutes ne sont pas respectées.

Aussi faut-il trouver une autre idée pour serrer la vis... Enedis !

Ainsi que l'explique l'article 1er du décret, les "clients résidentiels raccordés au réseau public de distribution d'électricité, de puissance inférieure ou égale à 36 kVA et équipés d'un dispositif de comptage" pourront subir "une mesure de limitation temporaire de la puissance". Comme le rapporte Le Figaro, il leur restera " au moins 3 kilovoltampères (kVA), de quoi allumer une ampoule, un radiateur électrique et recharger un smartphone", et "la durée de cette limitation n'excédera pas deux heures consécutives".

Pour le moment, seul le département du Puy-du-Dôme est concerné par cette expérimentation. "Les participants seront informés par Enedis au moins trois semaines avant l'expérimentation, par courrier postal. Ils seront à nouveau prévenus du jour et du créneau précis 5 jours avant, par mail, SMS ou courrier postal", précise le ministère de la Transition énergétique. Et d'ajouter, consolant : "Ils toucheront une prime de 10 euros pour les 2 heures concernées. Ceux refusant d'y participer pourront se signaler à Enedis pour être sortis de l'expérimentation."

D'aucuns y voient un pas de plus vers une toute puissance de l'État.

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Brigittologie

Faits et DocumentsÉmission Faits & Documents — Les enseignements de l’affaire Brigitte

Faits et Documents - 31 déc 2023

Pour suivre les dernières avancées de la « brigittologie ». Ce que révèlent l'écho de l'enquête dans la société française et dans les médias internationaux.

   

Émission officielle de la revue Faits & Documents, lettre bimensuelle de 12 pages fondée par Emmanuel Ratier et rédigée par Xavier Poussard, qui traite essentiellement de l’actualité politique, économique et culturelle, française et internationale.

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confinement olympique 2024

Réseau InternationalConfinement olympique

Réseau International - 19 déc 2023

L’Hexagone cumule les malheurs ! Avant que débutent les fumisteries parisiennes du 26 juillet au 11 août appelées «Jeux olympiques» (JO) et du 28 août au 8 septembre 2024 pour des Jeux dits «paralympiques», les Jeux olympiques d’hiver de 2030 reviendraient encore une fois à la France.

   

Le Comité international olympique a dès à présent écarté les dossiers de candidature de la Suisse, de la Suède et des États-Unis. Il semble privilégier l’option des Alpes françaises portée par le président sarközyste de la région Auvergne – Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et le président macroniste de la région Provence – Alpes – Côte d’Azur, Renaud Muselier.

La candidature hivernale alpine tablerait sur un budget insignifiant d’un milliard et demi d’euros, car pourraient servir 90% des infrastructures construites pour les JO d’hiver d’Albertville en 1992. Ces jeux de 2030 se dérouleraient sur quatre territoires qui n’auraient plus qu’à bâtir les 10% restants. Gageons que ce montant s’amplifiera au fil des mois.

Il paraît par ailleurs étonnant d’investir dans des endroits déjà nantis (Haute-Savoie, Savoie, Hautes-Alpes avec le Briançonnais et Alpes-Maritimes avec la métropole Nice – Côte d’Azur). Il est vrai que pratiquer le ski de fond sur la Canebière à Marseille ou organiser des descentes de ski à Super-Besse dans la chaîne des Puys en Auvergne relèveraient de situations incongrues.

Ce divertissement – détournement sportif mobilisera quand même des sommes gigantesques alors que le pays est surendetté et qu’il manque des moyens financiers tant pour les services publics vitaux (hôpitaux, Poste, armée, police, justice, prison) que pour les infrastructures ferroviaires indispensables rien qu’en Provence – Alpes – Côte d’Azur et en Auvergne – Rhône-Alpes. Outre le dépassement financier prévisible, la tenue des JO de l’été 2024 et de l’hiver 2030 permet au Régime d’améliorer le flicage généralisé de la population. Les réclusions covidiennes de 2020 – 2021 ont déjà montré la très grande passivité d’une population de plus en plus bovine. Les décisions prises pour assurer la sécurité maximale des JO à Paris constituent une nouvelle expérience de gestion des foules dans un cadre de plus en plus cosmopolite.

Le mercredi 29 novembre dernier, à côté de la mairesse socialiste de la capitale, Anne Hidalgo, du maire socialiste de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et de Tony Estanguet, président de Paris 2024, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, au moment des Gilets Jaunes, exposait les premières mesures du plan de sécurité et de circulation pendant la période olympique. En plus du doublement prévu du prix du ticket des transports en commun (train, tram, métro et bus) en Île-de-France et du risque de paralysies fréquentes de certaines lignes saturées, Parisiens et Franciliens subiront une surveillance permanente qui se prolongera jusqu’en 2025 !

La préfecture de police de Paris prévoit en effet la mise en place de quatre périmètres d’accès. Le premier – compréhensible – concernera les sites olympiques proprement dits et le village des sportifs situé en Seine – Saint-Denis, ce nouvel Eldorado départemental fantasmé. Pour y pénétrer, des fouilles individuelles seront réalisées avant de montrer une accréditation officielle. Le deuxième périmètre ne sera accessible qu’aux titulaires de billet (ou aux personnes accréditées) qui assisteront aux compétitions dans les tribunes. Le troisième périmètre s’exercera hors des terrains sportifs.

Les zones rouges interdiront la circulation de tout véhicule motorisé, sauf si l’engin appartient aux riverains détenteurs d’une place permanente de stationnement chez eux, aux aidants de personnes âgées ou dépendantes, aux personnes qui travaillent dans le coin, aux services de livraisons et de dépannage sans oublier les taxis et les VTC. Pour pouvoir circuler en voiture dans ces zones rouges, il faudra au préalable s’enregistrer sur une plate-forme numérique en fournissant une quantité incroyable de justificatifs. En revanche, ces contraintes ne devraient pas toucher les piétons et les cyclistes. Attendons néanmoins le printemps pour leur finalisation. Toutefois, inviter des amis à assister depuis son balcon ou derrière ses fenêtres aux cérémonies d’ouverture et de clôture impliquerait que l’hôte donnât à cette plate-forme d’enregistrement l’identité complète de ses invités, ce qui rabote la liberté de réunion dans un lieu privé. Rappelons que le Conseil constitutionnel avait censuré à l’époque covidienne la limite du nombre d’invités présents à son domicile. Toutes les personnes enregistrées obtiendraient sur leur téléphone intelligent un QR-code, forme sophistiquée de l’attestation de sortie covidienne de sinistre mémoire.

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la fibre pour 2025 ?

GéopolintelLa numérisation de la France a du « plomb dans l’aile »

Géopolintel - 12 déc 2023

Atteindre le 100 % fibre à l’échéance 2025, c’est de plus en plus compliqué.

   

Jean-François Fallacher, directeur général d’Orange France, avait prédit que « plus on va vers la fin, plus ça va être compliqué ». Les difficultés concernent les malfaçons, les raccordements complexes, le ralentissement dans les zones
denses. Le remplacement du réseau cuivre ce n’est pas pour demain.

A qui la faute ?

Le ministre Jean-Noël Barrot rappelle que apporter la fibre à des millions de Français ce n’est pas de la magie, « Il n’est pas acceptable que les élus se retrouvent en première ligne pour trouver des solutions à des problèmes que les acteurs de la filière ne résolvent pas toujours suffisamment à temps ».

Jean-François Fallacher constate que quand « On arrive sur les raccordements les plus complexes et les plus coûteux », « la situation est bloquée sur le domaine privé » notamment sur les « derniers mètres ».
La filière a besoin de moyens financiers. « Les Français souffrent avec l’inflation mais nous (Orange) avons augmenté nos tarifs au début de l’année pour compenser la moitié de l’inflation. Il faudra trouver plus de marges de manœuvre pour travailler davantage la qualité à l’avenir ». Une hausse du prix des abonnements doit financer le génie civil.

Le responsable investissements de la Caisse des dépôts admet que « Soit on attend que l’État fasse quelque chose soit on prend en main le problème ». Un système de financement doit intervenir où « tout le monde met la main à la poche ».

Un tel projet dans une crise économique et un tel manque de financement ne va pas aider pour que la fibre puisse être accessible partout. Une des solution reste le satellite mais la concurrence est très importante surtout avec le service d’Elon Musk, qui propose cette alternative depuis un bon moment avec une facilité d’installation et un cout accessible.

Comme le 100 % fibre ne verra pas le jour les opérateurs envisagent le 100 % très haut débit.
L’exploitation du réseau cuivre pose problème puisque les sous traitants ont fermé boutique et que Orange peine à réparer les infrastructures. L’ARCEP indique que ceux qui sont concernés depuis le début et inclus dans la fermeture du réseau cuivre n’auront pas d’alternative ni de dérogation.
On risque d’avoir des déserts numériques, laissant les français se débrouiller dans leurs démarches administratives ou dans la prise de rendez vous avec le médecin.

Pourquoi l’Etat panique devant l’enjeu de son projet de transition écologique et de la cohésion territoriale ?

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logement

GéopolintelLogement : la « bombe sociale » de demain ?

Géopolintel - 12 déc 2023

Dans le secteur du logement, de nombreux indicateurs sont au rouge.

   

taux du crédit qui augmentent, pouvoir d’achat immobilier en régression, prêts bancaires à l’accession en baisse, inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, surcoût de construction du neuf estimé à +7 % avec la norme RE 2020, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif (nouveau dispositif Pinel), prix élevés faiblement en repli, construction en recul... Autant d’éléments qui font craindre une crise profonde.

La Première ministre dans sa feuille de route des 100 jours a d’ores et déjà annoncé un certain nombre de mesures pour aider les collectivités à construire en zone tendue. Elle souhaite aussi mobiliser la Caisse des dépôts.

Dans le cadre du Conseil national de la refondation, le ministre du Logement doit livrer ses recommandations issues des propositions des groupes de travail. La plupart des préconisations relèvent de la simplification et de l’amélioration des aides et dispositifs fiscaux. D’autres propositions introduiraient des changements majeurs, comme l’encadrement des prix du foncier, l’instauration dans certaines zones d’une densité minimale pour les nouvelles constructions, afin de limiter l’étalement urbain, ou encore des incitations financières pour les maires bâtisseurs, ou la création d’un statut du bailleur privé. La Fondation IFRAP suggère de ne pas en rajouter avec des réglementations qui contribuent déjà à paralyser le marché du logement.

Interrogé récemment, le Président du Medef déclarait « ce que je vois, c’est des entreprises qui fonctionnent, une économie qui tient plutôt bien. À l’exception d’un problème de logement. La construction neuve est en train de ralentir à toute vitesse. L’année 2023 ne va pas être bonne et l’année 2024 va être catastrophique », évoquant même « une bombe à retardement ». Il faut rappeler que le BTP emploie 1,592 million de salariés en France au quatrième trimestre 2022. Comme en écho au patron du Medef, le ministre du Logement, Olivier Klein, récemment auditionné au Sénat, annonçait « la situation n’est pas bonne », n’hésitant pas à parler de « bombe sociale de demain ! » Véronique Bédague, PDG de Nexity, premier groupe de promotion immobilière français parle elle d’un « choc d’une violence folle ». Il faut dire qu’en moins d’un an de nombreux nuages se sont amoncelés sur le secteur du logement, frappant autant l’offre que la demande. Un sujet d’inquiétude, car selon l’INSEE, le logement représentait en moyenne 22 % des dépenses des 20 % des ménages les plus modestes devant l’alimentation (18 %), les transports (14 %).

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niveau math en baisse

InsolentiaeEffondrement du niveau de math des adolescents français

Insolentiae - 07 déc 2023

Il n’y a aucune économie développée, saine, et dynamique sans une sécurité assurée à tous et sans une éducation massive de la population.

   

Imaginer un seul instant que des imbéciles incultes vont devenir plus intelligents avec l’intelligence artificielle alors qu’ils n’auront pas développé leur intelligence naturelle est une énorme erreur.

Wikipédia n’a pas rendu plus cultivés les gens, alors que la culture n’a jamais été aussi accessible de même que toutes les formes de connaissances.

Pire.

Croyant que tout est disponible on en perd l’utilité d’apprendre et de retenir puisque « YAKA » regarder sur Internet.

Sauf, que l’on ne peut regarder que ce dont on a connaissance le reste étant de la chance !

Si vous vous penchez un peu sur l’IA ou le fonctionnement de ChatGPT, vous vous rendrez compte très rapidement que l’IA va changer le monde exactement comme Internet a changé le monde.

La culture et les connaissances des masses n’y ont pas gagné ! Loin de là même.

Jamais le niveau n’autant décroché que depuis que nous avons tous les outils numériques.

Les outils numériques sont une immense fabrique à crétins et notre effondrement n’en fini pas.

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hystérie vaccinale en échec

Le Libre PenseurFlop intégral de la campagne de vaccination contre le papillomavirus

Le Libre Penseur - 04 déc 2023

2,5% des collégiens de 5e ont reçu une première dose de vaccin, loin des 30% voulus par le gouvernement.

   

C'est une excellente nouvelle que de constater ce désastre de la campagne de vaccination extrêmement coûteuse contre le papillomavirus malgré une propagande phénoménale du gouvernement qui a utilisé les médias et la peur pour pousser des jeunes enfants pas du tout concernés par la maladie à se faire injecter des soupes douteuses fabriquées par l’industrie pharmaco-chimique. Il est donc très utile d’informer nos concitoyens et de continuer à faire ce travail de contre propagande. Il n’est pas question d’imposer quoi que ce soit mais de proposer aux gens de réfléchir et de se renseigner correctement avant de faire un choix sanitaire qui peut avoir des conséquences graves sur leur santé. Il est possible à chacun de vérifier ces informations en multipliant les lectures et les recherches.

Nous en profitons du coup pour vous rappeler l’existence de la conférence du Dr Gérard Délépine présentant son livre Hystérie vaccinale. Gardasil et cancers : un paradoxe, dans lequel il parle longuement de cette mascarade sanitaire qui n’a absolument aucune base scientifique et qui est dangereuse pour la santé de nos enfants.

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merci de mourir

HashtableLa mort vous va si bien

Hashtable - 26 nov 2023

Horreur et désespoir : alors que la France continue toujours de croire que son système de santé est le meilleur du monde, on apprend que certains hôpitaux traversent quelques difficultés qui laissent penser que tout ne serait pas si rose dans le meilleur des mondes. Pire : le CHU de Rangueil à Toulouse déborde de cadavres !

   

Certes, dit ainsi, cela est un peu alarmant mais rassurez-vous : la situation est sous contrôle puisque la direction, ne reculant devant aucune solution temporaire, a fait installer quelques équipements frigorifiques sur le parking de l’hôpital et, à condition de tasser un peu les cadavres ici ou là, c’est bon, ça tient.

Cependant que le Tétris macabre continue à Toulouse, notons que les solutions post-mortem se multiplient du côté post-moderne puisqu’on propose maintenant de faire composter son cadavre : grâce à ce qu’on pourrait appeler le compost-mortem, le cadavre n’occupe plus autant de place (bonne chose pour Toulouse) et, bonus écologique évident, permet d’aller alimenter des arbres ou même (pourquoi pas ?) un potager en sels minéraux, oligo-éléments et micro-plastiques aussi, si l’on s’en tient aux rumeurs écoconscientes.

En attendant qu’un champ bien meuble soit ménagé derrière l’hôpital toulousain, les autorités ont cependant prévu – de façon assez conformiste, on en conviendra – de simplement augmenter la capacité de la morgue de 32 à 80 corps, ce qui devrait aider.

On s’intéressera cependant aux raisons invoquées pour ce trop-plein qu’on espère passager : d’après la direction, il s’agit d’un problème essentiellement administratif, puisque le souci proviendrait essentiellement d’une “récente augmentation du nombre de corps ‘indigents'”. En somme, la morgue déborderait parce que les procédures administratives sont trop nombreuses, trop complexes et prennent trop de temps.

Devant cette information, nul doute que le Français moyen ne pourra être qu’étonné, lui qui sait que toute l’administration française, faite à part égale d’efficacité et de diligence, ne pourrait tolérer une telle dérive. Et puis, cette explication en vaut une autre et permet de ne pas trop se pencher sur les chiffres généraux de la surmortalité en France qui sont, l’INSEE est formel, si normaux qu’ils se rangent dans la catégorie du “Circulez, il n’y a rien à frigorifier sur un parking”.

Dès lors, on regardera les assertions des compagnies d’assurance-vie d’un œil si ce n’est goguenard, au moins serein.

En charge de payer les contrats d’assurance lorsqu’un de leurs souscripteurs calanche, ces derniers semblent persuadés d’observer une surmortalité persistante. Déjà, l’année dernière, ils avaient expliqué la baisse de leurs bénéfices par un niveau record de sinistres en 2021, l’augmentation ayant été de 10,8% par rapport à l’année 2019, l’année 2020 (celle de la pandémie) montrant elle aussi une augmentation notable (de 15,4%). Pour 2022, l’accroissement des versements de primes semble moins fort mais reste, selon eux, à des niveaux étrangement élevés alors que la situation médicale mondiale est officiellement revenue à la normale.

De façon un peu plus inquiétante, c’est le taux de mortalité chez les jeunes adultes qui interpelle puisqu’il est en 2023 près de 20% au dessus de ce à quoi on peut s’attendre selon le CDC, avec notamment une augmentation de la mortalité cardiaque à tous les âges. Même si les causes liées au COVID ont diminué en 2022, d’autres ont augmenté, en particulier les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les maladies rénales et hépatiques. Du reste, ceci se constate sur une large quantité de pays dont les données sont relativement fiables, comme le mentionne le Dr Campbell qui revient en détail sur ces chiffres pour l’Angleterre et d’autres pays de l’OCDE.

Charge aux autorités d’expliquer cette surmortalité élevée et ces coïncidences troublantes. Manifestement, le changement climatique fait des ravages et c’est là que le compost-mortem prend toute son importance, n’est-ce pas : au moins peut-on espérer sa faute carbonée à moitié pardonnée avec ce procédé écosensible.

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Tiny-house

InsolentiaeDemain tous manouches ? Pardon, tous en « Tiny House » !

Insolentiae - 23 nov 2023

J’aime beaucoup le camping-car, les caravanes et la liberté, je ne me permettrais donc pas de critiquer le mode de vie de nos « gens du voyage » comme on dit pudiquement et de nos « manouches » comme on dit de manière moins politiquement correcte.

   

C’était donc juste pour la rime et aussi pour une provocation intellectuelle invitant à une réflexion sur le logement en général.

Le mieux est toujours l’ennemi du bien.

Nos politiques sont dans une espèce de fuite en avant normative et idéologique, et aussi démagogique.

Toujours faire plaisir aux uns, mais toujours avec l’argent des autres.

Alors construire devient terriblement coûteux.

Des normes complexes et multiples au service de la sécurité, du climat, des PMR, des ABF, d’Enedis, des Pompiers, … Il y a toujours une bonne excuse. Toujours une bonne raison bien évidement.

Des coûts de la construction toujours plus élevés, en production mais également en conception.

Jamais les logements n’ont été théoriquement aussi qualitatifs.

Aussi qualitatifs et aussi confortables.

Ainsi chaque fauteuil roulant peut se rendre dans les WC ne n’importe quel logement neuf, même au 16ème étage à condition que l’ascenseur de soit pas en panne. Tout ceci est très louable. Le problème c’est le coût de la massification de la « perfection ». Comme nous n’avons pas les moyens et bien c’est simple, il n’y a pas assez de logements HLM pas cher.

Résultat ?

En Bretagne, une commune invente le premier village de tiny-houses dont certaines en HLM !

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télétravail - contre-offensive des patrons

InsolentiaeContre-offensive générale des patrons contre le télétravail

Insolentiae - 21 nov 2023

La véritable raison de l’offensive générale des patrons contre le télétravail enfin dévoilée.

   

Au nom de la productivité, du sentiment d’appartenance ou d’une meilleure collaboration entre les équipes, de nombreuses entreprises commencent à serrer la vis sur le télétravail et à exiger un plus large retour au bureau des salariés, parfois même total.

C’est le cas chez Groupama Immobilier, où les salariés reviennent travailler tous les jours au bureau depuis le 14 novembre. La filiale immobilière de l’assureur teste pour trois mois ce retour au monde d’avant la crise du Covid , après avoir instauré, comme la majorité des entreprises concernées, deux jours de télétravail par semaine. « On a un effectif de 130 collaborateurs, il y en a 30 qui ont rejoint l’entreprise depuis 2020 et qui n’ont jamais connu le présentiel ‘full time’ (à 100 %, NDLR) », justifie auprès de l’ AFP le directeur général, Éric Donnet. « Pour eux, ça va être l’expérimentation de ce qu’ont connu les collègues par le passé . Ils nous prennent pour des dinosaures ! »

« Ce qui se joue aujourd’hui, c’est un gros débat sur la notion de productivité », confirme Flore Pradère, directrice recherche et prospective bureaux chez le spécialiste de l’immobilier d’entreprise JLL, qui a mené deux études à l’échelle internationale sur l’articulation télétravail-bureau. « Au départ, on s’est dit : formidable gain de temps, (on va) optimiser l’espace, les gens vont pouvoir travailler plus et peut-être qu’on va économiser des mètres carrés. » Désormais, « il y a un petit rétropédalage, où on se dit : quid de la transversalité, du sentiment d’appartenance, de la collaboration entre les équipes et des capacités à innover ? », explique-t-elle à l’ AFP .

Je vois bien la difficulté pour les entreprises et il n’est pas seulement question de « productivité ».

Par exemple le sentiment d’appartenance, n’a rien à voir avec la productivité. Bien au contraire. « l’appartenance », cela prend du temps, et cela coûte très cher en séminaires, restaurants et autres couillonnades de « team-building » où il faut danser ensemble, jouer au babyfoot et toutes les âneries d’usage.

L’idée, c’est l’endoctrinement et la libre pensée...

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la France en faillite

Contribuables AssociésTrois mille milliards : les secrets d'un État en faillite

Contribuables Associés - 11 nov 2023

Le film de Contribuables Associés

   

Sur un rythme enlevé et dans une démarche didactique, mêlant analyses, témoignages d’experts et graphiques, le documentaire 3 000 milliards : les secrets d’un État en faillite a pour objectif d’expliquer aux Français l’engrenage de la dette et comment nous en sommes arrivés là. Mais aussi de pousser les responsables politiques à agir, tant l’heure est grave.

SOMMAIRE

00:00 Introduction
11:28 Chapitre 1 : Impôt, élus, service public
24:47 Les collectivités locales
37:35 Chapitre 2 : Le contrôle des dépenses
53:46 La gestion de l'Etat
1:08:33 Chapitre 3 : La matrice de la dépense publique
1:18:46 Le système de santé Français
1:27:48 Chapitre 4 : La dette
1:36:58 Les conséquences du non-paiement de la dette

INTERVENANTS

Jean-Marc Daniel - Économiste et essayiste - Professeur à l'ESCP
Christian Saint-Etienne - Économiste et essayiste - Professeur au CNAM
Marc Touati - Économiste et essayiste - Directeur ACEDFI
François Ecalle - Ancien rapporteur général de la Cour des comptes - Président de FIPECO
Édouard Balladur – Ancien Premier ministre (1993-1995)
Benoît Perrin – Directeur de Contribuables Associés
Virginie Pradel - Avocate fiscaliste - Présidente de l'Institut Vauban
Olivier Babeau - Économiste et essayiste - Président de l'Institut Sapiens
Jean-Michel Fourgous - Maire d'Élancourt, ancien député
François Facchini – Professeur de sciences économiques à l'Université Paris-Sorbonne
François Lainée – Consultant, Data Expert
Jean-Baptiste Leon – Directeur des publications de Contribuables Associés
Benoîte Taffin - Ancien maire du 2e arrondissement de Paris
Paul-Antoine Martin – Ingénieur et essayiste
Hervé Novelli - Ancien ministre, député et maire
Charles Prats - Ancien magistrat de la Délégation Nationale à la lutte contre la Fraude (DNLF)
Pr. Michaël Peyromaure - Chef du service d'Urologie à l'hôpital Cochin et essayiste
Lisa Kamen-Hirsig - Enseignante et essayiste

Auteur-Réalisateur : Charles Thimon - Producteur : Charles Guillemin