Rappel : Silvio Berlusconi, qui défendait les Italiens, a été littéralement saboté par la Banque Centrale Européenne et Bruxelles en lui faisant payer des dizaines de milliards d’euros de plus chaque semaine en intérêts sur la dette italienne.
Silvio a fini par démissionner pour éviter à son pays une banqueroute « à la grecque »…
Il n’y a pas longtemps, vous avez vu dans cette Revue de Presse comment la PM anglaise Liz Truss a été littéralement sabrée par Goldman Sachs qui l’a remplacée par son… propre banquier, Rishi Sunak, AVEC LA MÊME MÉTHODE !
Je pourrai donner d’autres exemples, mais il importe de rappeler (suite aux résultats des législatives de ce dimanche 30 juin) que désormais l’avenir du RN — en tant qu’éventuel futur gouvernement — se trouve entre les mains des marchés et des banquiers, en particulier la BCE.
Le meilleur candidat pour cette situation, selon eux, n’est ni plus moins que Christine Lagarde.
Si Challenges a choisi de mettre cela à la « Une », ne vous y trompez pas, elle a été choisie avec une garantie de 80 % dans le cadre d’une crise financière massive en France qui se transformerait dès lors en Grèce. (Lire ici Challenges de 2023).
La France vivra ce qu’ont vécu Chypre (spoliation de tous les comptes bancaires. Voir mon reportage sur place) et la Grèce, amenant la destruction des retraités et l’interdiction de retirer son argent des banques pendant des semaines (y compris l’accès aux coffres)… (pour le principe, je rappelle que seuls les Grecs qui avaient de l’or ont pu traverser leur mega-crise, mais ils s’y étaient préparés avant).
Et donc la situation montrera aux Français (comme on l’a vu à Athènes) que seul un financier international pourra sauver leur situation. DSK étant disqualifié, Mme Lagarde est dès lors « LE » phare dans la nuit.
Donc derrière le cirque de la campagne électorale se trouvent tapis dans l’ombre les spécialistes mondiaux des Bons du Trésor qui s’en donneront à cœur joie dès qu’ils en recevront l’ordre de Bruxelles et/ou Washington si le RN ne se soumet pas à leurs désirs. C’est hélas là que se trouve le futur de la France.
Pierre Jovanovic
« Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International, a déclaré qu’une victoire de Le Pen causerait “un désordre et une désorganisation majeurs” »
Il y a encore des fous – les électeurs – des qui votent pour placer au pouvoir des psychopathes. Des psychopathes qui, par la suite, leur feront des misères, des psychopathes qui leur feront avaler des couleuvres.
La France, comme tous les pays d’ailleurs, est un train lancé à toute vitesse. Elle suit les rails parce qu’elle ne peut pas faire autrement que de suivre les rails. Les voyageurs élisent un conducteur qui ne sert à rien puisque le train ne peut pas faire autrement que suivre les rails. Il va où ? Il va traverser quoi ? personne n’est au courant… Les électeurs sont des fous qui votent pour des conducteurs fous qui croient diriger un train que personne ne peut ni arrêter ni diriger… Allez les copains, faut aller voter ! C’est BFM qui vous l’ordonne.
Yoann - Le >Media en 4-4-2
L’inquiétude qu’ils manifestent et la violence qu’ils suscitent ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Chacun relève les erreurs passées des autres, mais aucun n’analyse les raisons de la profonde crise de société que traverse le pays et avec lui tout l’Occident. Or, le problème n’est pas de résoudre tel ou tel manquement, mais de changer radicalement le paradigme de l’action politique et de l’adapter à une société dont l’économie est désormais fondée sur l’informatique et non plus sur l’industrie.
La dissolution de l’Assemblée nationale
La dissolution de l’Assemblée nationale française, annoncée par le président Emmanuel Macron à l’annonce des résultats des élections européennes, plonge la France dans le chaos. Les commentateurs s’interrogent pour savoir pourquoi le président de la République, dont le parti devrait être laminé lors des élections législatives, commet un tel suicide. Ils n’ont évidemment pas de réponse, probablement parce qu’ils posent mal la question.
Pour ma part, j’envisage l’hypothèse selon laquelle ce n’est pas Emmanuel Macron qui a pris cette décision, mais les investisseurs qui l’ont placé à l’Élysée. Leur problématique n’est pas de faire durer l’actuel président. Il est complétement démonétisé. Mais de lancer le suivant : un successeur capable de poursuivre la même politique tout en tenant un nouveau discours. Arrivé au Pouvoir, il poursuivra la même œuvre au détriment des Français.
Déjà, les élections européennes ont permis de tester Raphaël Glucksmann. Ancien époux d’Eka Zgouladze, ministre de l’Intérieur de Mikheil Saakachvili (Géorgie), puis ministre-adjointe de l’Intérieur de Petro Porochenko (Ukraine), il vit aujourd’hui avec la journaliste franco-libanaise Léa Salamé, petite-fille du joaillier arménien Robert Boghossian et fille de l’ancien ministre libanais Ghassan Salamé. Raphaël Glucksmann est le petit-fils de la philosophe Jeannette Colombel, ex-stalinienne devenue amie de Jean-Paul Sartre, de Michel Foucault et de Gilles Deleuze. Raphaël est aussi le fils du «nouveau philosophe» André Glucksmann, lui-même ancien employé de la Freedom House1. Il professe la même russophobie primaire que sa grand-mère après 1968 et que son père. Il ferait un bon successeur d’Emmanuel Macron selon ses «donateurs».
Rappelons ici que nous ne croyons pas qu’Emmanuel Macron soit un Rothschild Boy, mais un produit d’Henry Kravis, ainsi que je l’ai écrit, il y a six ans2. Depuis ce moment-là, l’épouse d’Henry Kravis est devenue la présidente du Groupe de Bilderberg et notre ami Xavier Niel (Free), qui joua un rôle central dans l’exploitation des données qui firent élire Emmanuel Macron3, devenu le gendre de Bernard Arnault (LVMH), a été nommé administrateur du fonds de placement des Kravis (KKR).
L’inévitable chaos
La période qui s’annonce est celle du chaos. Trois forces politiques semblent s’affronter, mais aucune des trois n’offre d’analyse de la situation : la France est bloquée. Il vaut mieux vivre d’allocations que de travailler pour un petit salaire. La dette publique s’élevait à 3101 milliards d’euros à la fin de l’année 2023, soit 110,6% du PIB. Les administrations coûtent très cher, mais rendent des services de mauvaise qualité. Les armées ne tiendraient pas trois jours face à la Russie. La police est dépassée dans les colonies de Nouvelle-Calédonie et de Mayotte4 et s’abstient d’entrer dans certains quartiers en métropole. La justice met des années avant de juger un crime et les prisons sont surpeuplées, parfois à plus de 250% pour les prisons d’hommes5. De très nombreux élèves, titulaires du baccalauréat, peuvent déchiffrer un texte, mais ne savent pas lire un livre. Le personnel hospitalier passe un tiers de son temps à remplir des formulaires et n’a plus de temps de s’occuper de ses patients. Les fraudes, notamment à la sécurité sociale et aux impôts, semblent atteindre des records. La vente illégale de drogue joue un rôle économique si important (environ 3 milliards d’euros) qu’elle est incluse dans le calcul du PIB. Les inégalités sont telles qu’alors que près de 3 millions de Français (4,25% de la population) sont millionnaires en dollars6, près d’un tiers des Français vit avec moins de 100 euros dès le 10 du mois.7
Personne en particulier n’est responsable de ce résultat désastreux. Mais nul n’a entrepris quoi que ce soit pour l’empêcher. Nous vivons une période de transition, vers la société informatisée, dans laquelle les principes d’organisation de la société industrielle ne fonctionnent plus. On ne peut donc pas gouverner, même en gérant les choses avec maestria. Il faut inventer ce que nous ne connaissons pas encore.
Les partis politiques et les syndicats, organisés de manière pyramidales, sur le modèle industriel, ne proposent que des solutions de l’ère industrielle, c’est-à-dire conçues dans le passé dont précisément la prolongation est le problème.
Cette situation n’est pas propre à la France, mais à tous les pays qui ont été les gagnants de l’ère industrielle et qui, à l’exception de la Russie, constituent l’«Occident collectif». La Russie est un cas particulier dans la mesure où elle a fait partie de ces gagnants, mais s’est effondrée lors de la dissolution de l’Union soviétique et s’est reconstruite depuis hors du modèle ancien. Elle ne sait pas pour autant ce que sera la suite, mais y est ouverte. C’est peut-être cette particularité qui explique l’actuelle russophobie ambiante.
Nous disons trois forces : l’Union des droites autour du Rassemblent national, la préservation du système autour d’Emmanuel Macron, et le Front populaire qui prépare une ère Glucksmann.
• L’union des droites traverse deux crises : d’une part «Reconquête» est divisé entre son fondateur Éric Zemmour et ses vedettes qui, autour de Marion Maréchal-Le Pen, s’allient au «Rassemblent national», de l’autre, «Les Républicains» qui se divisent entre d’un côté ses militants et son président, Éric Ciotti, qui aspirent à cette union et, de l’autre, ses notables qui s’y refusent. Le sort de Reconquête est jeté car Éric Zemmour est seul, tandis que celui des Républicains se joue devant les tribunaux, son Bureau politique ayant, à l’issue d’une discrète réunion maçonnique, décidé illégalement l’exclusion de son président.
• Le camp d’Emmanuel Macron, baptisé «Ensemble pour la République», ne peut pas compter sur son bilan – catastrophique – pour faire campagne. Il mise donc sur la peur que suscitent les autres. Pas plus qu’eux, il n’apporte de solution, mais assure qu’il freine la chute du pays.
• Le «Nouveau Front populaire» rassemble des partis politiques qui assuraient, il y a peu, être irréconciliables. La peur de leur propre chute les a pourtant conduits à conclure un accord. La division n’est pas venue entre les partis, mais à l’intérieur de l’un d’entre eux. Quelques heures après avoir diffusé leur liste de candidats, cinq anciens députés de «La France insoumise» (LFI) qui ne s’y trouvaient pas ont dénoncé la dictature du fondateur de leur parti. C’est leur manière de voir. On pourrait aussi constater qu’ils étaient les seuls opposants de gauche à Raphaël Glucksmann à refuser d’accepter son irrésistible ascension.
Aucune de ces trois coalitions ne propose d’adapter les règles du jeu aux exigences de l’époque. Tous leurs militants, désorientés, s’accrochent à quelques idées qui ne correspondent plus à l’époque, voire à des croyances qu’ils ne partagent pas avec la majorité des autres citoyens.
Sur son site internet, le Rassemblent national pose trois sujets en exergue :
– il dénonce une étude gouvernementale sur les économies qui seraient faites en désindexant les prestations sociales et les pensions de retraite ;
– il dénonce l’interdiction par le gouvernement des entreprises israéliennes au salon de la Défense et de la Sécurité, Eurosatory ;
– enfin, il annonce le dépôt d’une plainte devant la Cour de Justice l’Union européenne contre les décisions du Conseil européen de répartition des nouveaux immigrés dans les États membres et les amendes instituées aux États les refusant. Trois communiqués qui ont pour objet de montrer le soin porté par le parti à défendre le niveau de vie des Français et à lutter contre l’immigration, ainsi qu’un message subliminal selon lequel sa xénophobie l’emporte aujourd’hui sur l’antisémitisme de ses fondateurs.
«Renaissance», le parti d’Emmanuel Macron, ne dispose que d’un site internet succinct. Il souligne 12 valeurs, dont le progrès, l’initiative des territoires et le féminisme ; des valeurs qu’il définira ultérieurement. On ignore comment il réconciliera certaines d’entre elles, comme l’Europe avec la Nation, la République et la laïcité. Peu importe, ses militants ont besoin de slogans, pas de réflexion.
Les 12 partis politiques de gauche ou écologistes s’invectivaient encore il y a une semaine. Ils sont cependant parvenus à former une coalition, le Nouveau Front populaire, en quatre jours. Ils ont également signé un programme commun, qui a le mérite d’exister, mais dont on comprend bien qu’il a été hâtivement rédigé. Chacun y a glissé ses thèmes de prédilection, sans que les contradictions aient été résolues. Peu importe, les électeurs réagiront aux nombreux slogans qu’il contient. Au passage, le soutien à l’Ukraine contre la Russie a été validé par tous. Les 12 sites internet des partis membres mettent en scène leur croyance commune dans l’origine humaine des changements du climat et leurs références historiques aux luttes sociales, mais ils évitent de noter leurs oppositions aux programmes des autres composantes de la coalition. On est quelque peu surpris de voir une milice trotskyste, «La Jeune Garde antifasciste» (JGA), et un parti indépendantiste, «Euskal Herria Bai» (EHB), figurer dans cette coalition.
Au demeurant, la division en trois blocs correspond à l’offre électorale, pas à des clivages réels. Chacun produit des publicités thématiques, pas d’analyse de la crise de civilisation et encore moins de réponse à celle-ci. La rhétorique identitaire qui a refleuri durant la campagne présidentielle ne portait pas sur la Nation face à l’Europe ou à l’immigration, mais bien sur les repères qui resteront dans la société à venir.
Projection
Il est évident que les partis politiques ne seront pas en mesure de répondre à la crise actuelle, juste de panser telle ou telle blessure.
La période de transition sera probablement longue. La fin de l’Ancien régime et le début d’une société égalitaire en droit ont demandé 92 ans, dont 10 ans de Révolution. Durant cette période, les citoyens ont été plus ballotés par leurs passions que par leur raison. Il y a donc un besoin urgent de formation accélérée aux sciences politiques et de diffusion d’informations pluralistes.
Psychologue clinicienne, docteure en psychopathologie et écrivain, Ariane Bilheran est une spécialiste reconnue des dérives sectaires et des mécanismes de manipulation mentale.
Dans son dernier livre, « Psycho-pathologie du Totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?« , paru aux éditions Guy Trédaniel, elle s’intéresse aux ressorts psychologiques et sociaux qui conduisent à l’émergence de régimes totalitaires et à la soumission des individus à ces systèmes de domination.
Au cours de cet entretien, elle revient sur les principales thèses de son livre et sur les signes avant-coureurs qui doivent nous alerter sur les risques de dérive totalitaire. Elle nous parle également de son expérience de conférencière et de formatrice, et de la nécessité de développer une culture de la résistance et de la liberté pour faire face aux défis de notre temps.
Une interview passionnante à découvrir dès maintenant sur Le Média en 4-4-2.
Monsieur Arthur BOIX-NEVEU qui a pris ses fonctions à la mairie de Barberaz le 06 juillet 2020 est un maire plein de courage, et a déjà reçu 14 médecins qui ont prêté le “serment d’Asclépios”.
Comment est né le Serment d’Asclépios ? :
Beaucoup trop de médecins et de pharmaciens ont trahit le serment qu’ils avaient pourtant solennellement prêté.
L’honneur et la probité médicale ont été gravement corrompus, par les conflits d’intérêts cachés, les consentements éclairés bafoués, l’autonomie des personnes non respectée.
En prêtant le Serment d’Asclépios, les professionnels de santé s’engagent à respecter des valeurs telles que l’intégrité, la bienveillance, la dignité des personnes, la confidentialité, l’humilité, et à exercer leur métier avec compétence et conscience professionnelle. Il s’agit ainsi de renforcer la confiance entre les professionnels de santé et les patients, et de contribuer à l’amélioration de la qualité des soins.
Le Serment d’Asclépios vise également à sensibiliser le grand public sur l’importance de l’éthique dans le domaine de la santé, et à encourager les patients à être des acteurs pleinement informés et impliqués dans leur prise en charge.
Qui peut prêter le Serment d’Asclépios ?
Le Serment d’Asclépios peut être librement prêté par toutes les personnes exerçant déjà ou désirant exercer une profession de santé quelle qu’elle soit, afin de les aider à se relier entre elles autour de valeurs éthiques communes :
Tout professionnel de santé diplômé (en possession d’un diplôme d’Etat) y compris les professionnels retraités.
Tout étudiant dans l’une des professions de santé (reconnues par un diplôme d’Etat), même s’il n’est pas encore diplômé (Le futur professionnel peut prêter serment une première fois « en tant qu’étudiant en ….. », puis plus tard, une seconde fois, en tant que diplômé « dans la profession de …. ». Rappel : « Au moment d’être admis(e) à exercer mon art dans la profession d’(e)…………..…………………… je promets de rester fidèle aux lois de l’honneur et de la probité »).
Tout professionnel exerçant un métier au contact direct de personnes malades et dont l’activité, ou l’une des activités, relève de soins aux personnes malades.
Toute personne exerçant régulièrement une activité reconnue de secourisme (exemple de prérequis en France : formation intitulée « Premiers Secours en Equipe de niveau 1 et 2 »)auprès de personnes malades.
Pour qu’un professionnel puisse prétendre prêter le Serment d’Asclépios, les actes qu’il réalise auprès de personnes malades doivent être curatifs et/ou préventifs.
Sont donc inclus les praticiens exerçant des soins holistiques énergétiques et/ou traditionnels dont la finalité est de maintenir ou d’améliorer la santé des personnes malades.
Pour toute personne exerçant une profession « non soignante » qui souhaiterait tout de même prêter le Serment d’Asclépios, il suffit :
Que l’une de ses activités fasse partie de la chaine du soin et lui permette d’être au contact direct des personnes malades, comme par exemple : pompier, assistante sociale, secrétaire médicale, diététicienne, etc.
Ou bien, à minima, si ses actes s’avèrent bénéfiques pour les personnes malades, qu’ils soient impérativement réalisés dans un cadre dédié ou adapté à l’accueil de ces personnes, comme par exemple : socio-esthéticienne, coiffeur, clowns (intervenant en établissement de soin et de santé, type hôpitaux, cliniques, Ehpad, Centres Médico-Psychologiques, Foyers d’Accueil Médicalisé, etc.), professeur d’éducation physique (sport sur ordonnance), etc.
[...]
La Banque Centrale Européenne (BCE) s'apprête à secourir les finances publiques françaises, mais ce geste de solidarité européenne cache un tour de passe-passe financier au profit des sociétés allemandes...
Selon les analystes Tom Benoit et Philippe Béchade, la BCE va imprimer de la monnaie pour financer la dépense publique française, ce qui fera baisser la valeur de l’euro. Les Allemands, qui verront leur monnaie commune se déprécier, réclameront leur part du gâteau. C’est là qu’intervient l’Union des marchés de capitaux : elle permettra de mobiliser l’épargne privée des Européens pour financer des contrats de transition écologique et numérique, dont les sociétés industrielles allemandes seront les principaux bénéficiaires.
Un scénario qui met en péril nos démocraties libérales et annonce un avenir sombre pour l’Europe…
Yoann
La vidéo traite de l’obscurcissement planétaire, un phénomène où la lumière solaire atteignant la Terre diminue, influencé par la pollution et les traînées d’avion.
Le journaliste et photographe partage ses observations personnelles sur la baisse de luminosité depuis les années 90, attribuant cela en partie aux traînées persistantes laissées par les avions, formant un voile dans le ciel. Il mentionne un documentaire diffusé en 2007 qui souligne comment plusieurs scientifiques à travers le monde ont constaté une réduction significative de l’ensoleillement.
Ces observations ont été corroborées par des climatologues américains, allemands, australiens et russes, qui ont tous constaté une diminution du rayonnement solaire. David Trevis, climatologue américain, a mené une étude post-11 septembre 2001, lors de l’interdiction de vol aux États-Unis, et a observé un changement thermique significatif, confirmant l’impact des traînées d’avion sur le climat.
Le journaliste explore ensuite les concepts de géoingénierie, une série de techniques envisagées pour contrer le réchauffement climatique, telles que l’injection de particules dans l’atmosphère pour réfléchir le rayonnement solaire ou la fertilisation des océans pour augmenter la capture du CO2.
Ces technologies, bien que principalement théoriques, soulèvent des questions éthiques et environnementales. Il rencontre Patrice Hernu, économiste et écologiste, qui explique divers procédés de géoingénierie et leur impact potentiel. Hernu évoque des méthodes comme la pulvérisation de particules pour réfléchir les rayons du soleil ou la création de plasmas en haute atmosphère pour influencer le climat.
La vidéo aborde également le projet HAARP, un programme de recherche américain controversé visant à manipuler l’ionosphère pour des applications militaires et climatiques. Le journaliste découvre des initiatives similaires en Russie et dans d’autres pays, illustrant une volonté globale de contrôler les phénomènes climatiques.
La discussion s’étend aux implications sanitaires de ces modifications climatiques, notamment l’acidification des eaux, la réduction de la lumière solaire et les carences en vitamine D. Des experts expliquent comment ces changements environnementaux peuvent affecter la santé humaine, provoquant des maladies et perturbant les écosystèmes.
La vidéo se termine en soulignant la nécessité d’un débat citoyen sur ces questions et la transparence des projets de géoingénierie. Le journaliste appelle à une prise de conscience collective pour évaluer les impacts des interventions humaines sur le climat et l’environnement, tout en critiquant l’influence des lobbies industriels et militaires dans ce domaine.
Emmanuel Moulin ancien directeur du Trésor et adjoint de Gabriel Attal à Matignon avait préconisé de lever l’épargne des français pour les pousser à investir dans des livrets qui financeraient la future dette de la transition climatique et les guerres en Ukraine et à Gaza.
Le levier sera non pas notre dynamisme économique mais l’épargne des français placée en investissement ou bien en augmentant les impôts, seul moyen légal de voler l’argent des français.
Il faut distinguer le déficit public, qui est le flux, c’est-à-dire la différence entre les recettes et les dépenses, et la dette publique, qui est le stock, c’est-à-dire la somme des déficits accumulés.
Pour comprendre l’état de nos finances en France, il faut calculer le déficit public par rapport au P.I.B. et celui de la dette publique par rapport au P.I.B.
La France a levé 8 mds d’euros au moyen d’une nouvelle OAT à échéance en mai 2055 auprès de la BNP Paribas, Citi, Deutsche Bank, HSBC et Société Générale. Les OAT (obligations assimilables du Trésor) sont des valeurs assimilables du Trésor à moyen et long terme, de maturité de 2 à 50 ans.
De là à dire que nous sommes détenus par des banques il n’y a qu’un pas.
Le rôle de Macron à la banque Rothschild est crucial pour comprendre la hausse de l’endettement français.
Les OAT sont désormais la forme unique du financement à moyen et long terme de l’État, une fuite en avant pour un endettement perpétuel.
Pour résumer, ces levées de fonds augmentent le flux, c’est à dire le déficit budgétaire pour se transformer en stock c’est à dire en dette.
Quand on remplace les stocks de marchandises par la dette, on comprend comment fonctionne notre économie, financée uniquement par la dette détenue par des banques et des fonds de gestion d’actifs comme BlackRock et Vanguard.
La seule garantie de cette dette est notre épargne, convoitée par Emmanuel Moulin, l’ancien directeur du Trésor français.
« Il y a 35 000 milliards d’euros d’épargne privée en Europe, a martelé le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, lors d’un déplacement à Berlin, lundi 18 mars. L’argent est là, mais il ne va pas là où il faut… Un tiers dort sur des comptes et un tiers finance l’économie américaine. »
C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère la dette de l’État. La dette publique correspond à l’ensemble des engagements financiers pris sous forme d’emprunts par l’État, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement. (soit 5500 milliards d’euros).
La dette publique évolue constamment au rythme des remboursements d’emprunts effectués par l’État et les administrations publiques et des nouveaux emprunts qu’ils contractent pour financer leurs déficits.
Si le déficit est un flux, la dette est un stock
Les ressources sont constituées par les impôts, les taxes, et autres recettes non fiscales (par les dividendes des entreprises dont l’État est actionnaire).
Les dépenses intègrent non seulement les dépenses courantes de fonctionnement (salaires, achats de fournitures et de services…), les opérations de redistributions (aides, bourses, minimas sociaux…) mais aussi les investissements (travaux d’équipement, acquisitions immobilières et mobilières des collectivités locales…) et les dépenses en capital (charges de la dette des différentes administrations publiques par exemple).
Répartition de la dette par administrations publiques
À la fin du quatrième trimestre 2023, la dette publique s’établit à 3 101,2 milliards d’euros. Comme le montre le graphique ci-dessus, 81 % de la dette publique provient de l’État. Si l’on ajoute les autres organismes d’administration centrale, le total de l’État représente 83,4 %.
Les organismes de Sécurité sociale et les administrations publiques locales (collectivités territoriales) représentent respectivement 8,5 % et 8,1 % de la dette publique. L’État a, à cette date, accumulé à lui seul 2 513,5 milliards d’euros de dettes.
Rappelons que les critères européens exigent que la dette publique des pays membres ne dépasse pas la norme de 60 % du PIB (alors qu’elle est de 110,6 % du PIB en France).
La crise du Covid-19 a entraîné un fort accroissement de l’endettement public en France.
Pour rembourser la part de sa dette arrivant à échéance, L’État emprunte de l’argent sur les marchés financiers notamment par le biais d’obligations du Trésor (OAT) pour financer son déficit. L’argent nécessaire pour couvrir ces besoins est appelé besoin de financement. En 2024, le besoin de financement de l’État est anticipé à 299,7 milliards d’euros (pour financer le déficit et refinancer la dette arrivée à maturité). C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère la dette de l’État.
Mesurer l’endettement public
Pour mesurer la dette publique, on la rapporte au produit intérieur brut (PIB). Ainsi, on peut comparer la dette publique à la taille de l’économie.
Depuis quinze ans, la dette publique s’est largement accrue. Elle était de 60 % du PIB au début des années 2000, a dépassé le seuil des 100 % du PIB en 2017 et atteint désormais 110,6 % du PIB.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques
Qui détient la dette publique ?
À la différence des entreprises ou des ménages, les collectivités publiques ne financent pas leur dette principalement en faisant appel à du crédit bancaire mais en émettant des titres financiers (surtout des obligations) sur les marchés financiers.
Une forme d’endettement spécifique
Contrairement aux particuliers, les organismes publics, lorsqu’ils s’endettent, ne remboursent à chaque échéance que les intérêts, car ils émettent des obligations.
S’il émet une OAT à 10 ans, l’État remboursera les intérêts (par exemple 0,5 % du montant de l’obligation émise) chaque année ou chaque semestre pendant 10 ans, mais remboursera le capital en une seule fois, à l’échéance. Pour cela il se réendettera. En période d’intérêts très faibles, il semble facile de s’endetter, puisque cela ne coûte rien et parfois même rapporte (intérêts négatifs). Mais à l’échéance il faudra se réendetter pour le même montant et si les taux d’intérêt ont monté fortement, cela pourra devenir difficile pour l’Etat et son budget de faire face à la charge de la dette (coût des emprunts).
Pour financer la dette publique, l’État émet des titres de créances négociables sur les marchés financiers sur une durée plus ou moins longue. Plus précisément, deux types de titres sont émis par l’État : les Bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF) et les Obligations Assimilables du Trésor (OAT). Les OAT constituent la forme privilégiée du financement à long terme de l’État (échéances pouvant dépasser dix ans). Créés en 1985, les Bons du Trésor à intérêts annuels (BTAN) ne sont plus proposés et ne circulent plus sur le marché depuis 2017.
Les non-résidents sont les principaux détenteurs de la dette publique française.
Qui détient la dette de l’état
Selon les chiffres publiés par l’Agence France Trésor (AFT), parmi les détenteurs de la dette publique, on trouve, fin 2023, 53,2 % de non-résidents. Une proportion en hausse sensible depuis la fin du XXe siècle (en 1993, seul un tiers de la dette publique française était détenu par des non-résidents), mais en baisse par rapport à 2009 (67 %).
Pour l’essentiel il s’agit d’investisseurs institutionnels (fonds de pensions et fonds d’assurance notamment), mais aussi de fonds d’investissements souverains, de banques, voire de fonds spéculatifs.
On retrouve au sein de l’Union européenne une certaine hétérogénéité entre les pays. Fin 2022, selon les données d’Eurostat, 93 % de la dette chypriote était ainsi détenue par des non-résidents, contre moins de 25 % au Danemark.
Les particuliers, détenteurs indirects de la dette publique française
Ce sont d’ailleurs également des banques et des investisseurs institutionnels que l’on retrouve parmi les principaux détenteurs résidents de la dette publique française.
L’État français emprunte donc environ un tiers de sa dette auprès des banques et des sociétés financières nationales. 9,5 % de la dette publique est détenue par des compagnies d’assurance, qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d’assurance-vie. Les particuliers sont donc indirectement détenteurs d’une partie significative de la dette publique française. Les banques françaises en détiennent environ 7,7 %.
La Finance pour tous
Aujourd’hui je vais faire mon « coming-out ».
Je suis de gauche.
Je suis totalement, viscéralement de gauche. Vous allez me dire quel est le rapport avec la pénurie de médicaments et la « gauchitude » de Charles ?
Vous savez pourquoi ? Parce que je suis très sensible à la souffrance des autres. On appelle cela empathie. Je pense que lorsque l’un d’ente nous chute, nous devons lui tendre la main. Je pense sincèrement, viscéralement, que ce qui définit fondamentalement une société et son degré d’avancement de « civilisation » diraient certain, c’est sa manière de prendre soin des plus faibles, des plus fragiles, des « sans défense ». Alors, oui, je suis de gauche.
Pour autant, je ne suis pas socialiste.
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres ».
Mais encore plus grave…
« Il n’existe pas de socialisme sans danger. Si c’est sans danger ce n’est pas du socialisme. Et si c’est du socialisme ce n’est pas sans danger. Le chemin du socialisme nous entraîne vers le bas, vers moins de liberté, moins de prospérité, nous abaisse vers plus de confusion, plus d’échec. Si nous le suivons à destination, nous mènerons ce pays à la ruine. »
C’est ainsi que nous n’avons plus de médicaments, que nous, en France, dans cette France « développée » de l’an 2024, cette France qui fait la guerre à la Russie avec un professeur Trouposol à sa tête et un « Mozart » de la finance à Bercy qui veut mettre l’économie russe à genou, nous n’avons plus de médicament dans nos officines.
C’est la pénurie.
Le socialisme c’est toujours la pénurie.
Il se termine toujours dans un drame.
Toujours.
L’égalitarisme mène toujours à la ruine et à la dictature.
« Nous croyons qu’ils devraient être des personnes. Nous sommes tous inégaux. Personne, grâce au ciel, n’est pareil à un autre, contrairement à ce que peuvent prétendre la plupart des socialistes. Nous croyons que chacun a le droit d’être différent mais pour nous chaque être humain est d’une importance égale. »
Je suis de gauche parce que je crois sincèrement que chaque être humain à une importance égale, mais je ne suis pas socialiste parce que je crois à la nécessité des inégalités pour maintenir la liberté et la diversité !
L’égalité est une dictature qui écrase toute diversité et toute liberté. Si nous sommes tous égaux alors… nous sommes tous pareil, et quand on est tous pareil, il n’y a plus aucune liberté, plus aucune différence.
Je suis donc de gauche mais pas socialiste.
Je ne suis pas socialiste, parce que cet ersatz de doctrine politique est faisandée.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils confondent égalitarisme et égalité des droits et des devoirs.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils confondent assistanat et juste solidarité et nécessaire entraide.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils nient la différence et la liberté au nom de la dictature de l’égalitarisme et d’une fausse justice sociale.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils pensent que l’Etat « magique », avec une pensée » magique » et de l’argent « magique » peut fantasmer un monde et s’abstraire du réel.
Je ne suis pas socialiste, parce que le réel revient toujours au galop et que quand le réel revient ce ne sont pas les riches socialistes du portefeuille à droite et qui habitent la rive gauche qui souffrent. Non ce sont les petits, les sans-grade, les fragiles.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils font la générosité avec l’argent des autres sans vergogne et jamais avec le leur refusant la vraie générosité pour eux et l’imposant aux autres.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils pensent qu’ils peuvent, dans un monde ouvert à tous, dans un monde où il y a la libre circulation des biens et des marchandises, encadrer et fixer les prix des médicaments.
Ils pensent ces imbéciles, parce qu’ils sont « l’Etat » qu’ils peuvent dire aux laboratoires pharmaceutiques, « votre boîte je l’achète à 1 euro » et le Labo répond, pas de problème, je vais la vendre aux Hongrois, parce que là-bas, à 10 euros, « hongrois que c’est pas cher quand même »… ou aux Tchèques avec provisions et pas aux chèques sans provision de l’Etat français.
Alors nous n’avons plus de médicaments.
Nous avons une pénurie de médicaments.
Pas parce que les usines à médicaments ne produisent plus.
Il n’y a aucune pénurie de médicaments en Hongrie ou en Tchéquie, des anciens pays camarades des républiques bien socialistes. Ils y ont passé 70 ans dans la félicité socialiste.
Il y a une pénurie de médicaments en France.
La France, ce pays si brillant, si merveilleux, qui est devenu la… Corée de l’Ouest.
En Corée de l’Ouest on ne peut plus se soigner et pourtant, tout cela coûte un pognon de dingue.
Alors après 40 ans de socialisme et d’économie administrée socialiste nous sommes dans le mur.
Nous sommes ruinés.
La capitale et ses habitants se réjouissent très manifestement des festivités et jamais le mot “épreuves olympiques” n’aura trouvé une aussi belle résonance avec ce que traversent actuellement les Parisiens qui goûtent maintenant chaque minute d’anticipation de ces futurs grands moments.
Futurs grands moments qu’il faut minutieusement préparer et qui ont déjà été l’occasion, notamment pour la maire de Paris, d’aller visiter les lieux des différentes épreuves dans lesquels on trouve – assez commodément – Papeete, cette petite localité qui jouxte Paris et qui accueillera notamment les épreuves de surf.
Moyennant un petit déplacement en avion (cela jouxte à 15.000 kilomètres près) dont la compensation carbone n’a pas été évoquée – mais dont on peut être sûr qu’elle a été réalisée tant Anne Hidalgo est forcément éco-consciente – et une petite facture pour le contribuable parisien de l’ordre de 60.000 euros, les installations ont pu être vérif…ah non, finalement, le voyage déclenchant des démangeaisons pour l’opposition, les contribuables parisiens, une partie de la presse et pas mal de Français en général, la maire n’aura pas poussé jusqu’au site de l’épreuve de surf.
Tout ceci nous amènera quelques mois plus tard à une petite enquête et des perquisitions pour ramasser les éléments de preuve d’une éventuelle prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics (oh, ça alors) dont on ne doute pas qu’elles permettront de totalement laver l’honneur de l’équipe municipale.
La préparation ne s’arrête pas là puisque, rappelons-le, elle comporte aussi le déménagement furtif des encombrants étudiants qui prennent le pain le logement des athlètes : les expulsions ont commencé. Ouf, la place est libérée, les sportifs sont soulagés, l’Olympisme respire.
De même, la déportation le déplacement discret des centaines de migrants et autres vagabonds en dehors de la ville et leur relocalisation, toujours aux frais du contribuable, un peu partout dans le reste du pays, se passe plutôt bien même si certains maires (celui d’Orléans par exemple) s’en offusquent de façon un peu verte. Ouf, la place est nettoyée, les organisateurs se détendent, l’Olympisme retrouve le sourire.
Mais que serait cette belle cérémonie sans une belle organisation et surtout une solide sécurité garantissant à tous de profiter d’un spectacle à nul autre pareil ?
Et justement, en la matière, on sait déjà que tout sera mis en oeuvre pour obtenir un niveau de sécurisation des individus. Comme jamais auparavant… ou presque, puisqu’on va finalement remettre en place ce qui fut une véritable réussite en 2021 et 2022, à savoir affubler les Parisiens et les spectateurs d’un solide petit QR code lors de leurs déplacements (l’auto-attestation ne devrait plus tarder, maintenant).
On se réjouit déjà de savoir qu’une plateforme internet sera bientôt disponible, qui laissera à tous les Parisiens concernés l’opportunité de saisir tout un tas de petites informations pertinentes sur leurs allées et venues, et on souhaite un courage olympique à tous nos seniors dont la maîtrise des outils numériques est largement suffisante pour garantir que ces petits QR codes seront correctement distribués.
Et franchement, qui ne se réjouit pas déjà d’un retour des contrôles et des patrouilles policières dans une partie de la capitale ? Voilà qui permettra d’assurer la légendaire sécurité des rues parisiennes au moins pendant la période des jeux. Les habitants concernés vont a-do-rer !
Enfin, toutes ces considérations ne seraient pas complètes sans mentionner que tout ceci se déroulera avec une maîtrise presque totale des coûts et des dépenses.
En effet, lorsqu’on lit l’article consacré aux coûts de ces Jeux Olympiques, il apparaît que le calcul du total est particulièrement pointu : entre le budget initial, le budget courant, les dépassements, les cautions de l’État, les différents postes de dépenses et de recettes, on est tout à fait rassuré sur ce qui sera inévitablement du ressort final du contribuable.
Mais si.
Il apparaît cependant que le total devrait osciller autour de 11 milliards d’euros selon différentes estimations, dont 3, 4 ou 5 milliards resteraient à la charge des moutontribuables pardon de l’État selon Moscovici, l’actuel président de la Cour des Comptes, le tout pour un budget initial de 3,8 milliards d’euros, déjà supérieur au 3,2 milliards du dossier de candidature. On ne pourra qu’admirer la précision véritablement diabolique de ces chiffres et de l’organe officiel chargé des Comptes : pour un total à 11 milliards, cela nous fait 7 milliards de petits dépassements dodus, et de 3 à 5 milliards d’euros d’argent public, ça nous fait une enveloppe qui varie allègrement de plus de 60% sur des dépassements de plus de 100%. C’est coquet.
Rassurez-vous cependant : les équipes de propag journalistiques sont déjà sur le pont pour bien nous rappeler que même avec une facture de 11 milliards d’euros (que la Nation Française tout entière peut très bien se permettre en ces temps de croissance et d’opulence macronienne), ces jeux seront probablement parmi les moins coûteux de l’histoire récente.
Mais si.
En fait, on se demande même, devant ces chiffres si modestes, pourquoi on mégote tant, à tel point même que la région Île-De-France a par exemple refusé de prendre à sa charge les déplacements de 200.000 accrédités (athlètes, officiels, journalistes…) alors qu’elle avait été courtoisement sollicitée par le comité officiel des Jeux et que ce budget ne représente qu’un peu moins de 10 petits millions d’euros.
Il n’y a pas à dire, cet événement fleure bon la précision millimétrique et la maîtrise des coûts jusqu’au plus petit poste de dépense ! Voilà qui met dans les meilleures dispositions pour imaginer ce que pourrait donner l’organisation des épreuves elles-mêmes, de la cérémonie d’ouverture et celle de clôture, et qui laisse présager d’un niveau de qualité exceptionnel pour la sécurité et l’accompagnement des joueurs, des spectateurs et de l’ensemble des corps de métiers autour de cet événement. Les supporters anglais vont a-do-rer !
Pas de doute, cela va très très bien se passer. Tout va même être olympique, pour sûr.
Cette information est essentielle pour vous… enfin pour vos impôts !
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, la France ne fera pas faillite.
La France est solide grâce à vous, grâce à nous, et pour être plus précis grâce à votre argent, à votre épargne.
Le HCFP juge peu crédible le plan de réduction du déficit du gouvernement
Le HCFP c’est le Haut Conseil des finances publiques l’organe de la Cour des comptes et qui a estimé dans un avis que l’objectif du gouvernement d’un retour à un déficit public sous 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2027 « manque de crédibilité » au regard de la dégradation actuelle des finances publiques et des prévisions de croissance économique!
Sans blague. Le HCFP ne va pas jusqu’à dire que nous sommes dirigés par des Mozart de la finance qui jouent des fausses notes et une mauvaise partition mais presque.
L’institution alerte sur le manque de cohérence de cette nouvelle trajectoire. Son premier président, Pierre Moscovici, dans un entretien exclusif au Figaro, juge que les promesses de l’exécutif manquent de crédibilité, notamment sur la réduction des dépenses…
Moscovici. Il est défavorablement connu de mes services de police avicoles (des poulets quoi).
Depuis des années mes poules de cristal accumulent un dossier épais comme le bras sur Pierre Moscovici. Ministre de l’économie qui défaille et des finances qui dérapent, camarade commissaire européen, puis président de la basse-cour des comptes qui tombent pas ronds. N’oublions non pas plus son amour pour la belle Marie-Charline et son chat à qui Moscovici faisait prendre son bain. Vous remarquez que cette dernière avait eu le goût exquis d’avoir un chat nommé Hamlet et pas une chatte ce qui évitera de nombreux propos grivois. Bref, ce n’est pas les mentions au casier de ce mamamouchi qui manquent !
Alors écoutons ces derniers propos au sujet justement de cette gestion ciselée à la Mozart.
« On ne réduit pas aussi massivement les dépenses publiques sans effet sur la croissance économique. Un scénario cohérent supposerait donc de changer soit la prévision macroéconomique, soit celle des finances publiques. »
Là nous sommes d’accord. D’un point de vue technique, il y a une grosse coquille dans le potage.
Mais le mieux c’est quand le Figaro l’interroge sur ce qu’il faudrait faire… et là on sent les années d’expérience dans le rien qui remontent à la surface
« Nous devons retrouver des marges de manœuvre. Pour cela, il faut de la volonté politique, du courage, car c’est sans doute impopulaire, de l’intelligence pour définir les économies qui ne nuisent pas à la croissance indispensable, et de la pédagogie. »…
Nous y voilà.
L’effort indispensable de pédagogie.
Quand on nous parle de pédagogie c’est que nous allons avoir des problèmes !
Vous avez compris je suppose, depuis le temps que nous vivons en Macronie.
En Macronie, qui est une grande démocratie, celle de la Corée de l’Ouest, on fait toujours preuve de pédagogie avant de vous envoyer les Brav-M et les CRS si vous n’avez pas compris la pédagogie. Phase 1, la pédagogie qui explique pourquoi il faut que vous obéissiez. Gilets Jaunes ? Pédagogie puis flashballs. Mouvement sur les retraites ? D’abord de la pédagogie bien évidemment, puis flashballs. Les vaccins ? D’abord de la pédagogie (tous vaccinés, tous protégés) puis…passe sanitaire.
Ici nous parlons de sous. De dettes. De déficits.
Donc la pédagogie c’est vous expliquer pourquoi vous allez devoir faire plein d’efforts. Travailler plus, gagner moins, travailler plus longtemps, retraite plus petite. Moins d’hôpital et évidemment payer plus d’impôts. Pour vous faire payer plus d’impôts… de la pédagogie. Puis après la taxation d’office puisque vous serez d’accord.
Ici vous ne risquez pas d’être éborgné par un flashball, rassurez-vous, c’est juste votre épargne qui va se faire amputer, vos revenus qui seront éborgnés, et vous qui souffrirez d’une belle hernie fiscale au niveau L1,L2, L3, L4, L5 mais aussi L6, 7, 8, 9, 10… c’est fou le nombre de vertèbres que nous avons !
La hernie fiscale inévitable…
« Compte tenu de la dégradation du solde public enregistrée en 2023 par rapport à la prévision de la LPFP [loi de programmation des finances publics] et d’hypothèses de croissance moins élevées, le retour du déficit public sous trois points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 », pointe le HCFP.
« Le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité: alors qu’un tel effort en dépenses n’a jamais été réalisé par le passé, sa documentation reste à ce stade lacunaire et sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse », ajoute-t-il.
Et quand un effort de réduction de dépenses de cette ampleur n’a jamais été fait, sachez qu’il n’a aucune raison de l’être cette fois.
Donc, et c’est une résolution logique, d’un problème logique. Si nous ne sommes pas capable de faire cet effort de réduction des dépenses, nous ferons, enfin, nous subirons la seule chose facile qu’ils sachent faire depuis que je suis né dans ce pays… augmenter les impôts.
Poursuivons le raisonnement logique et rationnel.
Ils vont donc tondre un peu plus les épargnants.
Faisons une analogie avec les moutons. Espèce animale bien connue de tous les contribuables français.
Pour tondre un mouton, il faut qu’il ne bouge pas !
Si vous appliquez ce principe aux contribuables français, vous pouvez en déduire assez facilement ce qui ne bouge pas ou difficilement. L’immobilier par exemple évidemment. Donc nous pouvons déjà avoir une bonne idée de ce qui va être taxé plus.
C’est la première bonne nouvelle.
Anticiper la future tonte, avec quelle tondeuse, et qui sera le tondeur…
Résumons : la dette française est aujourd’hui de 3200 milliards d’euros, soit 3425 milliards de $.
Certaines sources parlent même de 3690 milliards de $
La dette russe n’était que de 358 milliards de $ au 1er avril 2023. Un an de guerre après, au 1er avril 2024, cette dette russe a été réduite à 304 milliards de $.2
La Russie a donc encore une capacité d’endettement que n’a plus notre pays, au bord de l’effondrement et de la faillite.
Pour les Mozarts français de la politique et de la finance qui prétendaient effondrer l’économie russe (Lemaire) ou la mettre en état de cessation de paiement (Macron), la gifle est gigantesque et l’on attend avec impatience le verdict du FMI et celui des agences de notation qui devraient tomber dans quelques jours. Mais pas de panique, les médias grand public sont là pour occulter le problème et calmer nos douleurs par anesthésie avant les élections européennes, afin de limiter la casse électorale. Ils nous parleront JO Paris 2024, inondations, dérèglement climatique et le moins possible d’économie…