Selon un rapport de l’agence de presse française The Connexion, la CNIL affirme que la reconnaissance faciale rendra l’application de la carte de santé plus “sûre”. Cependant, la reconnaissance faciale sur l’application Carte Vitale ne sera utilisée que jusqu’à ce que la future carte nationale d’identité numérique du pays, France Identité, soit disponible.
France Identité remplacera ou complétera les cartes d’identité physiques traditionnelles.
La carte Vitale vise à remplacer les cartes de santé physiques. L’automne dernier, l’application a été testée dans plusieurs régions. Au cours de cet essai, les utilisateurs ont vérifié leur identité à l’aide de selfies.
Pour accéder aux services de santé, ils ont scanné leur carte de santé numérique à l’aide d’un QR code ou de la technologie NFC (communication en champ proche).
En plus d’approuver l’utilisation de la reconnaissance faciale dans la carte Vitale, la CNIL a également approuvé son déploiement à grande échelle. Le gouvernement prévoit de mettre l’application de santé à la disposition de tous les assurés sociaux vivant en France d’ici à la fin de 2025.
Ils mettent en péril l’emploi paysan et l’agriculture biologique. La France a perdu plus de 100 000 fermes en dix ans et 80 000 emplois agricoles, d’après le dernier recensement agricole datant de 2020.
En France, chaque année, de plus en plus de sociétés financiarisées font main basse sur des milliers d’hectares de cultures agricoles. Un accaparement qui progresse et qui inquiète les associations environnementales Terre de liens et Les Amis de la Terre. Car, qui dit agrandissement des terres, dit généralement destruction de l’emploi paysan et ralentissement des pratiques agroécologiques. Celles-ci détaillent le phénomène dans deux rapports publiés ce mardi 28 février, en marge du Salon de l’agriculture.
L’étude de Terre de liens dévoile des chiffres inédits sur l’état de la propriété des terres agricoles françaises, les derniers rapports sur le sujet remontant à 1982 et 1992. Alors qu’à l’époque, l’accaparement des terres était quasiment inexistant, le phénomène de concentration est aujourd’hui en pleine expansion. Pour l’analyser, l’association a agrégé les rares données disponibles. Deux conclusions s’en dégagent. La première est que quatre millions de petits propriétaires privés, dont la majorité ne sont pas des agriculteurs et ne connaissent pas le métier, se partagent 85 % des surfaces agricoles françaises. Le terrain qu’ils possèdent tourne en général autour des cinq hectares seulement.
N’oubliez pas ce que disait Coluche, il suffit que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende pas !
Simple et frappé au coin du bon sens.
Lorsque les gens en auront assez de payer 30 % plus cher le même produit parce que c’est dimanche, et bien ils l’achèteront soit à d’autres moment, soit plus du tout. Quand les supermarchés seront vides le dimanche, ils les fermeront faute de rentabilité.
Aidons-les à redonner au plus grand nombre le repos dominical !
« Les hypermarchés Casino testent une tarification dynamique en proposant des produits plus chers le dimanche qui est pourtant un jour de faible fréquentation des magasins. Un essai mis en pause depuis la fin-janvier.
Combien coûte le lot de 4 Danettes pistache dans un hypermarché Géant ? Cela dépend du jour où vous l’achetez. Dans le même magasin, vous la paierez 2,10 euros le samedi à 18h. Mais revenez le dimanche matin à 10h et vous devrez débourser 2,85 euros pour le même produit, soit une augmentation de 36 %.
Révélée par le spécialiste de la consommation Olivier Dauvers qui a mesuré l’évolution des prix de 676 produits dans cinq hypermarchés du groupe Casino (dont Angers, Lanester ou encore Aix-en-Provence), cette pratique peut s’apparenter à de la tarification dynamique (ou yield management) largement utilisée dans les secteurs de l’aérien et de l’hôtellerie.
L’idée est d’optimiser le chiffre d’affaires en faisant varier les prix en fonction de la demande et du comportement des consommateurs. Si dans les transports, la stratégie paraît logique (faire payer plus cher quand l’avion est plein, moins cher quand il est vide), elle est inverse dans les hypermarchés Casino qui sont bien plus fréquentés le samedi que le dimanche.
Il y a quelques semaines notre Bruno Lumière de Bercy, notre phare de l’économie, notre timonier des sanctions qui marchent contre la Russie, que dis-je l’as des as des finances, nous disait justement à propos des finances de la France qu’il n’y avait aucun problème d’argent puisque les Français en avait plein… des sous et de l’épargne s’entend.
Du coup pour Bruno, la question centrale c’est comment vous prendre vos sous ?
En langage pudique de mamamouchi on dit « l’argent n’est pas un problème, on le trouvera toujours, ce qui est important c’est la manière dont les flux financiers sont orientés ». J’adore le sens de la litote de notre vedette sans moteur du ministère. Il est délicieux notre Bruno.
Et donc, comme il faut (enfin) construire quelques centrales nucléaires en plus (plutôt que de dépenser des centaines de milliards à mal isoler les logements actuels), on se demande en haut lieu comment trouver l’argent ailleurs que sur les marchés financiers.
Et la lumière fut (nucléaire bien évidemment).
Ceci posé, d’ici là, d’autres jalons seront posés pour continuer l’âpre combat contre les méchants bouseux et autres pauvres, ces grands pollueurs avec leurs engins bruyants, puants et sales.
Et dans ces jalons, il y a bien sûr les Jeux Olympiques de 2024 qui deviennent progressivement, à mesure que l’échéance approche, d’excellentes raisons pour passer de plus en plus de petites lois contraignantes. Et pour préparer ces lois, pour réduire les résistances inévitables des gueux qui ne comprennent pas la nécessité de se faire calmement aplatir par l’élite auto-proclamée, rien de mieux qu’un peu de propagande pas toujours discrète mais délicatement enrobée avec une étude qui sent la science (et l’inévitable titraille à base de “selon une étude”) ou un petit sondage mitonné (mythonné ?) avec des chiffres à virgule et un écart-type balancé nonchalamment.
Par exemple, on pourra prendre le sujet de la sécurité et le triturer comme il faut sous tous les angles possibles, par exemple en laissant BFMTV lourdement pondérer dessus, et aboutir à la conclusion pratique que les Français sont particulièrement favorable à la multiplication de caméras de surveillance de plus en plus intrusives.
Bien sûr, tout ceci fait mine de s’inscrire dans le contexte pratique de ces Jeux Olympiques qui promettent de grands moments d’organisation pour la Mairie de Paris Et De Ses Surmulots, et d’aussi grands moments de récupération par le gouvernement qui y trouvera largement matière à dépasser ce contexte pour appliquer les bonnes recettes développées bien au-delà.
Il suffit pour s’en convaincre de noter que la question porte sur l’expérimentation de “caméras intelligentes” (adjectif derrière lequel on pourra tout mettre, depuis chatGPT jusqu’à Bruno Le Maire, c’est dire) – caméras que les Français adouberaient donc à 74% et plus en fonction de l’endroit où on les pose – alors que l’article de BFM s’empresse de noter que cette expérimentation durera bien au-delà des Jeux et jusqu’en 2025 (et plus si affinités qu’on trouvera certainement), suite à l’accord commode d’un Sénat décidément pas trop gêné par l’extension du flicage permanent des citoyens.
Inconnu du grand public en 2016, François Ruffin n'arrête pas de monter depuis lors. Au point que ce communiquant hors pair couvre désormais tout le spectre de la gauche, avec la particularité d'être à la fois très ancré localement et totalement connecté à l'intelligentsia parisienne.
D'aucuns voient en cette personnalité complexe le futur chef de file d'une « gauche plurielle » ressuscitée, ralliant, à l'intérieur comme à l'extérieur de la NUPES, tous ceux qui s'opposent à Jean-Luc Mélenchon.
Mardi 20 décembre dernier, au début des vacances de Noël les plus chaudes jamais enregistrées, le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité que Mr Mondialisation soutient, et relaie.
Ce « virage radical » des écolos serait donc le fait des manœuvres cachées d’un regroupement d’« ultra-gauche » récemment converti à la cause écologiste, sournoisement dissimulé sous l’enseigne « Les Soulèvements de la Terre », et non le signe de la radicalité de la situation dans laquelle nous sommes toutes et tous prises jusqu’au cou.
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Lorsque je parle autour de moi, je n’entends pas grand monde se réjouir de cette réforme des retraites poussant l’âge à 65 ans.
Pour quoi?
Tout simplement parce que l’écrasante majorité des gens sait très bien qu’au delà même des capacités physiques, il y a une évidente lassitude qui s’installe avec le temps, l’âge et les années.
Evidemment quand on gagne 50 000 euros par mois, la lassitude est souvent moindre.
Vous avez en effet, comme pour la météo, la température réelle et la température ressentie.
A 50 K€ par mois, le ressenti est nettement plus favorable, mais comme cela concerne 0.01 % de la population excluons ces cas-là et parlons des vrais gens.
Le prof qui va jeter ses élèves par la fenêtre bien avant l’âge de 65 ans d’ailleurs ou partir en dépression .
Reprenons quelques chiffres avant d’aller faire travailler ceux qui travaillent déjà.
Elisabeth Borne doit présenter ce 10 janvier le projet de réforme des retraites. Ardemment souhaitée par Emmanuel Macron, la réforme vise à reculer l’âge légal de départ à taux plein à 65 ans. Cela fait des semaines que les membres du gouvernement et de la majorité avancent des arguments parfois fallacieux pour tenter de justifier cet allongement de la durée de travail.
Basta! est allé regarder de plus près.
Lorsqu’un gouvernement est incapable d’organiser ou d’assurer les conditions d’un bon approvisionnement, il rationne et organise la pénurie.
Comme pour tout bon gouvernement socialisto-communiste, en France nous ne faisons pas exception à la règle et tout se termine toujours dans la pénurie, le manque, et l’absence.
Cette pénurie actuelle de médicament ne doit strictement rien au hasard et tout à l’action publique, et les médias cachent l’essentiel de la vérité.
Oui.
C’est le gouvernement qui est responsable des pénuries.
Pourquoi ?
Parce que dans un monde globalisé, mondialisé, où l’on a délocalisé volontairement nos usines, et où l’on a abandonné volontairement tous les droits de douane, on a décidé (en réalité on nous l’a imposé) de laisser jouer la concurrence internationale.
Le marché français du médicament n’est plus qu’un petit marché de 67 millions d’habitants dans un océan de 8 milliards de gens à soigner. Dans un tel monde et quand la demande est forte, l’ajustement se fait toujours par le prix… et la pénurie.
Ceux qui peuvent payer ou veulent payer sont servis. Les autres, se voient imposer la pénurie.
La décision était très attendue, même si l’issue du verdict ne faisait aucun doute, aux lendemains justement des condamnations d’autres municipalités – celle de Béziers (Hérault) notamment -, qui se trouvaient dans le même cas de figure. Le verdict est donc tombé tard, dans la nuit d’hier mardi à ce mercredi 21 décembre 2023 : la Municipalité de Perpignan devra donc démonter la crèche installée dans le patio de l’Hôtel-de-Ville, place de la Loge.
Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, par ailleurs conseiller départemental des P-O et vice-président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), n’a pas tardé à réagir, annonçant le maintien en l’état et in situ de la crèche de Noël, qui est actuellement faut-il le préciser le site municipal le plus visité ! La tradition du Pessebre (crèche de Noël) est un héritage propre à la Catalogne qui comporte des figurines semblables aux santons de Provence, dont un personnage appeler le caganer. En France cette tradition catalane incontournable en période de fêtes de d’année se retrouve par exemple à Perpignan avec le Pessebre de Sant Vicens.
« Beaucoup de Perpignanais nous ont sollicité au nom de la tradition catalane, certains d’entre eux se sont d’ailleurs déjà manifesté pour nous aider à régler les amendes s’il le faut (…) ».