Des politiques de tous bords évoquent la nécessité pour les citoyens de participer au redressement de la France, y compris par le biais de leur épargne. Mais qu'en est-il réellement ? Réponses avec Romain Gougeon.
Une dette abyssale
La France n’a plus de budget à l’équilibre depuis les années 70. Cela signifie que pour financer ses besoins annuels, l’État doit emprunter sur les marchés. Ces emprunts servent non seulement à payer les fonctionnaires, entretenir les infrastructures et les hôpitaux, mais aussi à rembourser la dette existante. Cette situation crée un cercle vicieux où chaque année, la dette s’accroît. Aujourd’hui, la dette de l’État s’élève à 3200 milliards d’euros, un montant colossal qui représente neuf fois la dette totale du continent africain.
Les outils juridiques à disposition de l’État
L’État dispose de plusieurs outils juridiques pour ponctionner l’épargne des Français. Parmi eux, l’Avis à Tiers Détenteur (ATD) et le SATD permettent de saisir directement sur les livrets ou les contrats d’assurance vie en cas de non-paiement d’impôts ou d’amendes. La loi Sapin 2, via son article 21 bis, autorise le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) à contrôler les retraits et les mouvements des particuliers en cas de perturbation bancaire. Enfin, en situation de crise ou de guerre, l’État peut réquisitionner des biens mobiliers ou immobiliers, comme ce fut le cas durant la Seconde Guerre mondiale.
Une question de transparence et de droit de propriété
La question de la réquisition de l’épargne soulève des interrogations sur la transparence de l’État et le respect du droit de propriété. Bien que certains outils aient été initialement conçus pour régler des dettes fiscales, leur utilisation pour ponctionner l’épargne des citoyens pose des problèmes éthiques et juridiques. L’État doit faire preuve de transparence et garantir que toute réquisition serait accompagnée de contreparties claires, telles que des rendements ou des remboursements à terme. La résilience des citoyens face à des mesures exceptionnelles, comme le confinement de 2020, montre que des scénarios jugés improbables peuvent devenir réalité.
par Yoann
Il semblerait que le président de la FNSEA l’ai reconnu et que cette fois-ci il a été filmé. Affaire à suivre.
On vous interdit d’enterrer un gros chien mais là on va faire des trous immenses pour cacher le massacre. Là, la nappe phréatique ne risque rien ! Pourquoi n’entend-t-on pas les escrologistes ?
Décidément on veut éliminer les paysans !
vidéo : https://vk.com/video623355650_456240448
La société Aubriat, impliquée dans le traitement des poutres de la cathédrale, a appliqué un gel anti-champignons. Le choix de faire intervenir cette société interroge d’autant plus que le logo de l’entreprise présente des similitudes troublantes avec des symboles ésotériques, renforçant les spéculations sur une conspiration. Cette intervention soulève des doutes sur la sécurité des travaux réalisés sur ce patrimoine emblématique, écho aux controverses historiques liées à la restauration des monuments en France.
Le phénomène de la fumée jaune durant l’incendie, attribué par certains au plomb fondu, a nourri des interprétations plus mystiques. Cette couleur inhabituelle a conduit certains à y voir des signes d’influences occultes, évoquant la symbolique associée à la fumée dans des rituels magiques. Notre-Dame, chargée d’histoire et de spiritualité, est souvent associée à des événements au-delà du rationnel, et son aura a longtemps captivé l’imaginaire collectif. Ces éléments renforcent l'idée que des forces symboliques ou culturelles pourraient être à l'œuvre autour de cet événement.
Enfin, les prophéties de Nostradamus, qui auraient annoncé cet incendie avec une étonnante précision, ajoutent une dimension intrigante. Des interprétations lient même certains passages de ses écrits à Emmanuel Macron et son rôle dans la reconstruction de la cathédrale. L’utilisation supposée d’un langage codé dans ses discours évoque des pratiques ésotériques. Ce drame dépasse donc sa réalité matérielle pour devenir un carrefour d’interprétations mêlant histoire, politique et mysticisme, un sujet qui continue de fasciner et d’alimenter les débats.
On analyse ce sujet important avec Ludovic Malot, Marc Daoud, Frigide Barjot, Andrzej Linowiecki et Mike Borowski sur GPTV.
Ludovic Malot, franco-suisse, est économiste et entrepreneur. Il est un expert sur les fondamentaux d’une monnaie saine adossée à l’or et l’argent métal et détaille dans son ouvrage "Le suicide monétaire", le système actuel frauduleux avec ses nombreuses implications notamment politiques, économiques, financières, sociales et environnementales.
Mon Linky personnel a grillé en janvier dernier. Totalement grillé. Boum… d’un coup plus de jus dans la maison… Linky kaput !
Enedis a mis 7 mois pour venir le remplacer… en fait le technicien d’Enedis est venu le jour même nous remettre le courant, mais le nouveau compteur a mis 7 mois à être posé.
Alors je ne sais pas combien ils sont à la brigade de contrôle mais ça va mettre du temps d’aller vérifier à la main les 100 000 compteurs “suspects”.
Vous pouvez considérer que c’est du vol, mais quand on vous vend l’électricité en aucun cas au prix où elle devrait l’être, et où tous les citoyens de ce pays se font escroquer par un système inique, nous pouvons dire qu’il est compréhensible que certains, de plus en plus nombreux, fassent la distinction philosophique entre légalité et moralité. Ce n’est peut-être pas légal de tricher sur son Linky, mais cela n’étouffe plus la moralité des gens.
Vous avez donc sous les yeux, une amplification du rejet de l’ensemble du système par les gens.
C’est à bas bruit, mais c’est réel.
Et ce n’est pas la hausse de la fiscalité qui va arranger les choses.
En fait, il faudrait juste que les dirigeants fichent la paix au peuple et se souviennent qu’ils sont là pour nous servir, pas pour se servir.
« Chaque année, le groupe Enedis doit faire une croix sur 250 millions d’euros en raison de la fraude Linky, qui consiste à tromper le boîtier en y apposant par exemple un câble. Une pratique frauduleuse qui peut exposer à de la prison et une lourde amende. »
À 50 kilomètres au nord de Nantes, la tranquille commune de Plessé est connue jusqu’à Bruxelles. Et pour cause : sa Politique agricole communale (PAC) accompagne du début à la fin, logement de fonction compris, les porteurs et porteuses de projet qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Une initiative unique, et réussie : les 26 derniers agriculteurs partis ont ainsi tous été remplacés.
Las, l’enthousiasme de la Ville est douché par la préfecture de Loire-Atlantique. Elle a déposé un recours contre l’installation d’un habitat léger. Pas question que des gens vivent dans un dôme géodésique (une structure ronde en bois) près d’un habit participatif. Et ce, même si cela vise à soutenir l’installation d’un agriculteur sur une ferme voisine, située à 400 mètres.
Lors de l’audience du jeudi 10 octobre au tribunal administratif de Nantes, la préfecture a laissé entrevoir son scepticisme sur la définition d’habitat participatif. Pour Thierry Lohr, adjoint à l’urbanisme de Plessé, il s’agit pourtant simplement « d’un projet de vie porté par un collectif d’habitants et d’habitantes, un peu comme une famille ».
En d’autres termes, il s’agit d’un terrain acheté à plusieurs, ici cinq adultes (et cinq enfants), permettant à la fois de réduire le coût pour chacun et chacune, mais aussi de faire vivre l’exploitation agricole tout comme le territoire. Parmi les membres de ce projet d’habitat, le paysan qui a repris l’élevage adjacent compte en effet profiter du soutien — garde d’enfants, coups de main — de ses voisins et voisines pour faciliter son activité.
Oui mais voilà, en plus d’une longère déjà existante, le groupe concerné par cet achat a commencé la construction d’un dôme géodésique pour y loger un des couples. Le tout avec l’accord de la mairie qui a délivré un permis précaire — une autorisation de construire limitée dans le temps — aux porteurs du projet.
La préfecture craint « l’appel d’air »
« Ce type de projet serait un appel d’air pour nombre de citoyens en difficulté d’accès à la propriété, a assuré la préfecture à l’audience. Et quel est le lien entre ce projet d’habitation et l’exploitation agricole puisqu’il n’est pas pour l’agriculteur ? » Face à une présidente visiblement passionnée par ce dossier pouvant déboucher sur une jurisprudence, l’avocate de la mairie de Plessé a défendu le « travail de fond exemplaire de la commune, primée pour ses vertus » et le côté « dérogatoire » du permis précaire. En clair : l’autorisation accordée pour faciliter une installation agricole ne sera pas délivrée à tout-va.
« Ce n’est donc pas un appel d’air puisque tout est encadré, a argumenté Me Bardoul. On parle ici d’un habitat modulaire, transitoire et démontable, qui s’inscrit dans l’habitat participatif autour de ce projet d’exploitation agricole et s’inscrit dans la loi Climat et résilience qui prône des bâtiments sans empreintes. »
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus »
L’habitat participatif se veut « un échange de bons procédés et une question d’intérêt général pour la commune », a soulevé la juriste, puisque chacun aiderait pour le bien-être des habitants et mettrait la main à la pâte pour la bonne marche de la ferme. La préfecture, elle, maintient que la règle du logement de fonction est ici « détournée », dévoilant sa hantise d’une possible cabanisation des territoires, craignant même un élargissement de ces habitats légers au-delà de terres agricoles.
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus, résume Thierry Lohr. L’utilisation du permis précaire ne concerne que les exploitations agricoles, on l’a évidemment bordé. » Le risque, en cas de suspension de l’arrêté de la mairie de Plessé ? La fin du projet et la nécessité pour la commune de construire davantage de logements « en dur », plus éloignés des terres agricoles. La décision du tribunal est attendue dans le mois.
“La France des yourtes et des cabanons illicites : un fléau qui se propage” C’est un le titre d’un article du Figaro (source ici).
“Travailleurs pauvres, retraités sans ressources, néoruraux, gens du voyage… Ils sont de plus en plus nombreux à vivre en toute illégalité dans des chalets ou des camionnettes installés dans des champs ou au milieu des bois. Un casse-tête pour les préfectures et maires qui tentent de freiner le phénomène.
Comme beaucoup d’autres en France, cette région rurale, à cheval sur plusieurs départements, est touchée par un phénomène grandissant : la « cabanisation ». Un vocable que les maires ne connaissent désormais que trop bien, eux qui ont affaire à toujours plus de personnes vivant dans l’illégalité sur leur territoire. Dans les bois, les champs, au milieu de sites naturels protégés où tout habitat est pourtant interdit, celles-ci ont décidé d’y élire domicile en se construisant un toit. Et les habitants de ces logements de fortune n’ont pas tous le souci de se cacher. « Il y a des installations isolées au milieu de nulle part mais il y a aussi de véritables lotissements abritant des dizaines d’habitations illicites comme dans l’Hérault », relate le géographe Max Rousseau.”
La cabanisation ? C’est la tiers-mondisation de notre pays !
Voilà la triste réalité.
Le mieux est toujours l’ennemi du bien.
Toujours plus de normes, de qualité, de contraintes.
Résultat ?
Une crise du logement sans précédent… et les gens qui terminent dans des cabanes ou des mobil-home. Des étudiants sans le sou et qui ne peuvent plus manger une fois payé le loyer.
Le tout dans un pays où 60 % du PIB correspond à de la dépense publique et aux prélèvements et impôts les plus élevés du monde.
“Avec 1 500 euros net de salaire mensuel, Morgane Jaunay est candidate pour pouvoir installer l’un de ces chalets qu’elle va elle-même acheter et choisir. Avec un budget de 35 000 euros environ, elle compte trouver son modèle sur le marché de l’occasion. « J’en serai propriétaire mais je louerai le terrain à la ville, soit environ 100 euros par mois à verser », raconte cette salariée dans le transport écologique. Cet habitat correspond aussi à sa philosophie de vie : « Il y aura des lieux partagés, une vie en communauté ».”
La misère est plus facile au soleil… et en groupe.
Cela permet de donner du sens à des vies difficiles.
La réalité derrière cet “habillage”, c’est que tout le monde préfère une vraie maison à un mobil-home ou à un chalet en bois sans confort d’hiver ni d’été.
La réalité c’est que de plus en plus de nos concitoyens sont exclus du logement.
Nous marchons sur la tête.
Nous interdisons la location des logements classés G et prochainement F alors qu’un G ou un F restent de bien meilleure qualité, qu’un chalet en bois à 30 000 euros.
Enedis alerte sur la recrudescence d’actes de fraude au compteur Linky. Dans certains foyers, les appareils sont trafiqués pour que les compteurs ne détectent plus de consommation d’électricité.
Les appareils connectés Linky, aussi intelligents soient-ils, n’échappent pas à la fraude. Enedis l’a d’ailleurs constaté à ses dépens : contacté, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité s’inquiète de la hausse de trafics de compteurs Linky. L’objectif : faire baisser la note sur les factures d’électricité dans un contexte de hausse continue des prix dans le secteur de l’énergie.
Et pour ce faire, tous les moyens sont bons. Les trafiquants passent entre autres par des réseaux sociaux de type Snapchat ou Telegram pour trouver preneur. En échange de quelques centaines d’euros, ces derniers mettent en place un système de dérivation pour tromper le compteur. L’opération, qui ne nécessite qu’un tournevis et des gants isolants, ne prend que deux minutes. L’appareil est par la suite refermé à l’aide d’un scellé parfois volé chez Enedis, parfois reproduit à l’aide d’une imprimante 3D. Lorsque la procédure est achevée, Enedis n’est alors plus en mesure de détecter la consommation d’électricité du logement concerné. Les occupants peuvent dans certains cas économiser jusqu’à 75 % de la facture.
Des dizaines de milliers de compteurs concernés ?
L’opération elle, représente "un surcoût financier pour l’ensemble des clients", rappelle le gestionnaire, qui évoque par ailleurs une pratique dangereuse : "La modification non conforme d’une installation électrique présente un risque sérieux pour la sécurité des biens et des personnes, tant pour les clients que pour les techniciens intervenant sur les installations".
En 2023, le procureur de la République de Besançon estimait que le « vol d’énergie » concernait des « dizaines de milliers de compteurs » en France. Enedis affirme de son côté avoir répertorié plusieurs milliers de cas. Trafiquer un compteur Linky pour soi ou pour le bénéfice d’une autre personne est une pratique illégale passible d’un million d’euros d’amende et de dix ans d’emprisonnement, pour les peines les plus lourdes.
La Dépêche
Pour faire de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques la plus « gay de tous les temps », les responsables parisiens ont également présenté une parodie LGBTQ de la « Cène » ainsi qu'un défilé de mode « woke » mettant en scène des mannequins transgenres et des vêtements qui ne respectent pas le genre.
Nombreux sont ceux qui se sont demandés ce que les Jeux olympiques voulaient dire aux téléspectateurs à propos de Paris.
Nombreux sont celles et ceux qui ont été dégoutés par ce spectacle nauséabonde, quelques réactions sur les réseaux sociaux...
Et le tout en musique...
Dans cette vidéo, nous explorons le phénomène inquiétant de l’accaparement des terres agricoles en France. Alors que les agriculteurs français font face à une crise de vocation et au vieillissement, de grandes multinationales et des fonds d’investissement s’approprient des hectares de bonnes terres cultivables. Ce phénomène, observé dans de nombreux pays, menace l’avenir de l’agriculture française, sa diversité et la qualité de ses produits. Nous discutons également des limitations de la SAFER et des propositions pour mieux protéger nos terres.
Nous sommes dans une société congénitalement répressive et tous ceux qui ne pensent pas selon la Doxa dominante sont victimes de pressions et d’élimination. Le cas de François Dubois qui témoigne aujourd’hui est emblématique de la chasse aux sorcières qui sévit en France.
Durant 20 ans, François Dubois a servi en tant que gendarme, naviguant entre diverses unités d’intervention et missions judiciaires. Son parcours professionnel l’a conduit à assurer la protection rapprochée de deux premiers ministres : François Fillon et Jean-Marc Ayrault. Par la suite, il a occupé des postes tels qu’officier de police judiciaire et commandant de brigade adjoint.
L’événement marquant du COVID-19 a été l’obligation vaccinale au sein des forces armées, ce qui a finalement motivé sa décision de quitter l’institution. Durant cette période, il a subi une pression intense et été témoin de pratiques illégales dans la gestion des effectifs.
Grâce à ses relations, il a pu postuler à un poste d’enseignant contractuel à temps plein dans deux établissements de la filière professionnelle des métiers de la sécurité. Et voici que contre toute attente, il reçoit un courrier laconique, il y a quelques jours, lui annonçant que son contrat ne serait pas renouvelé pour la rentrée.
Cette nouvelle a laissé l’inspectrice et les deux chefs d’établissements incrédules. Il apprend du rectorat que sa non reconduction était liée à ses prises de position (mot pour mot), celles-ci prises à l’extérieur et jamais dans ses cours, mais que ses supérieurs n’étaient pas tenus de justifier le non-renouvellement de son contrat.
Le Comité international olympique (CIO) envisagerait-il d'annuler les JO de Paris ? Cette folle rumeur, avancée dans un article du Journal du dimanche (JDD) et dans un édito du Point signé par Nicolas Baverez, parus respectivement les 3 et 4 juillet, s'est propagée comme une traînée de poudre.
À l'origine : les récentes déclarations du président Macron, qui s'est attiré les foudres des oppositions, en prédisant une «guerre civile» en cas d'arrivée au pouvoir du Rassemblement national ou de LFI à l'issue des élections législatives anticipées.
D’après Le Point, les propos du chef de l'État auraient «effaré» Thomas Bach, le président du CIO, qui se serait donné jusqu’à la mi-juillet pour prendre une décision et acter une éventuelle annulation.
Démenti du Comité international olympique
Une telle annonce serait en soi un séisme mais ne constituerait pas un précédent pour autant. Dans l’histoire des Jeux olympiques, pointe le JDD, les éditions de Berlin en 1916, Tokyo en 1940, Londres en 1944 et de nouveau Tokyo en 2020 ont été grandement affectées par la «situation extra-sportive du monde». Les trois premières ont été annulées en raison des deux guerres mondiales, alors que la dernière a été reportée d’un an à cause de la pandémie de Covid-19.
Le CIO a toutefois formellement démenti ce 4 juillet cette hypothèse dans un communiqué, dénonçant une «campagne de désinformation en cours contre la France». De son côté, la ministre française des Sports Amélie Oudéa-Castéra s'est empressée de dénoncer sur le réseau social X (ex-Twitter) des «fake news indécentes».
Baisse du tourisme
Au-delà du tollé provoqué par les propos du président Macron, la capitale parisienne est menacée pendant les JO par plusieurs risques sécuritaires, favorisés par une foule incontrôlable. À cela s'ajoutent les prix exorbitants qui, d’après les prédictions de la presse française et internationale, entraîneraient une baisse du tourisme.
Une enquête du magazine américain Forbes publiée le 2 juillet a mis l’accent sur les prévisions de l’hôtellerie et du secteur aérien français revus très nettement à la baisse pour la période des Jeux olympiques.
Citée par Forbes, la compagnie aérienne d’État française Air France-KLM a annoncé le 1er juillet qu'elle s'attendait à une perte pouvant atteindre 180 millions d'euros au cours du trimestre financier en cours, les touristes évitant Paris pendant les JO, organisés entre le 26 juillet et le 11 août.
Le secteur aérien anticipe ses pertes
«Les marchés internationaux montrent une tendance à éviter Paris», a déclaré le transporteur dans un communiqué. Avant d'ajouter : «Les voyages entre la ville et d'autres destinations sont également inférieurs à la moyenne habituelle de juin à août, car les résidents en France semblent reporter leurs vacances après les Jeux olympiques ou envisager d'autres projets de voyage.»
En conséquence, Air France-KLM s'attend à «un impact négatif sur ses prochaines recettes de 160 à 180 millions d'euros pour la période de juin à août 2024». Les voyages vers la France devraient revenir à la normale après la fin des JO, «avec des niveaux de demande encourageants prévus pour la fin août et le mois de septembre».
Pour rappel, Air France-KLM a déclaré un chiffre d'affaires de plus de 9,3 milliards de dollars au troisième trimestre 2023, porté par une forte demande estivale.
L’hôtellerie compte ses chambres vides
Le communiqué d’Air France concorde avec les données de l’Office du tourisme de Paris, qui prévoyait récemment une baisse de 14,8% des arrivées étrangères en juillet 2024 par rapport au même mois de 2023.
La même tendance se retrouve dans l’industrie hôtelière, relève encore Forbes. À un mois du début des Jeux olympiques d’été, les taux d’occupation des hôtels parisiens culminent à 77,8% le 27 juillet, selon les dernières données Forward STAR de CoStar.
La soirée d'ouverture arrive juste derrière, puisque le 26 juillet affiche actuellement un taux d'occupation de 77,7%. Le taux d’occupation le plus bas de la période olympique de cet été est de 59,8% le 11 août, dernière soirée de la compétition.
Mais l'ensemble de la période olympique reste en dessous de la moyenne d'occupation de 81,4% que la ville a connue en juillet 2023, comme le rapporte l'Insee, l'Office officiel des statistiques de France.
Impact positif malgré tout
Malgré tout cela, tempère Forbes, les Jeux olympiques d'été de 2024 devraient être nettement positifs pour Paris, générant un impact économique prévu de 8,9 milliards d'euros (9,6 milliards de dollars américains) pour la ville, selon une étude indépendante du Centre pour le droit et l'économie de Paris. Entre 2,3 et 3,1 millions de visiteurs munis d'un billet pour les JO sont attendus à Paris pendant les Jeux, dont environ deux tiers de Français. Ces visiteurs devraient dépenser 2,8 milliards de dollars, selon l'Office du tourisme de Paris.
En somme, les experts du secteur s’accordent à penser que les touristes reviendront à Paris dès la fin des Jeux olympiques. «La baisse de la demande que nous observons au début de l'été peut être considérée comme un ajustement temporaire», a déclaré à Forbes Christina Choueifaty, directrice de comptes senior chez STR, une société qui fournit des données d'analyse comparative des hôtels.