Le 1er janvier 2025, Jean Molliné, Andrzej Linowiecki et Jean-Luc Robert étaient les invités de La Grande Émission, animée par Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.
Jean Molliné, auteur engagé et ancien professeur de philosophie, est connu pour “Apocalypse : On n’a rien vu venir”, un ouvrage prophétique dénonçant les dérives sociétales et spirituelles contemporaines. Sans surprise, ce livre est boycotté par les grandes maisons d’édition. Il vient nous en parler lors de cette émission.
Andrzej Linowiecki est un écrivain et historien polonais spécialisé dans les mouvements d’opposition en Europe de l’Est, notamment ceux qui ont lutté contre le communisme. Il a écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire de la Pologne, en particulier sur le mouvement Solidarnosc, et son rôle dans la chute du régime soviétique.
Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.
Les prophéties de l’Apocalypse selon Saint-Jean prennent vie
Saint-Jean annonçait une inversion des valeurs, où le mal se substitue au bien. Aujourd’hui, des signes visibles, comme les cérémonies des Jeux Olympiques ou la reconstruction de Notre-Dame, illustrent cette prophétie. Le mal agit à visage découvert, cherchant légitimation et acceptation.
Pourquoi ce silence face au mal ?
Le mal avance masqué sous des idéaux séduisants tels que le progrès et la liberté. L’idéologie transgenriste, sous couvert d’inclusivité, s’attaque à l’identité humaine dès l’enfance. Les médias et élites, en ridiculisant les opposants, facilitent l’acceptation d’idées autrefois impensables.
Les architectes d’un nouvel ordre immoral
Des lobbies, institutions et loges orchestrent cette chute en attaquant éducation, culture et religion. La pédocriminalité commence à être banalisée dans certaines œuvres, tandis que des symboles occultes imprègnent les cérémonies publiques, habituant les masses à l’inversion des valeurs.
L’Apocalypse : réalité ou avertissement ?
Les crises actuelles – sociales, économiques et spirituelles – rappellent les fléaux prophétisés. Ce chaos, fabriqué pour désorienter les peuples, vise à effacer tout ordre divin. Pourtant, les textes sacrés indiquent des solutions : un retour aux valeurs chrétiennes, un refus de la passivité et une reconstruction morale.
Résister face au chaos
La résistance commence par la prise de conscience et le rejet des narratifs imposés. Il faut préserver les symboles chrétiens, transmettre les valeurs traditionnelles et s’unir pour contrer les propagateurs de ces idéologies destructrices.
Pour explorer ces enjeux et comprendre les stratégies en cours, plongez dans votre revue mensuelle Géopolitique Profonde.
Ce n’est pas un concept. C’est une réalité inscrite dans chaque coup de cloche d’église orthodoxe, chaque murmure d’encens, chaque regard de sainte icône sur la corruption du monde.
Bien sûr, dans notre Wokistan européen, une telle attitude devant la vie vaut un ticket pour la lapidation sociale. L’Occident a oublié ce que résister signifie et la France, autrefois un phare de civilisation, incarne la vacuité de l’âme aux niveaux les mieux accrédités : la preuve par Jean-Noël Barrot au mont des Oliviers…
En Russie, front spirituel et front militaire, c’est tout un et c’est d’abord affaire d’âme collective.
Voyons.
Dans chaque église orthodoxe, les cloches jouent une symphonie de fer et de foi. L’Occident y a droit à une attention particulière : ce n’est pas par déférence que les cloches sont orientées vers l’ouest, mais pour proclamer la victoire du Christ sur les ténèbres. L’Ouest, symbole de l’obscurité spirituelle, lieu où le soleil se couche, où l’ombre s’étend. Les cloches appellent les âmes damnées et sonnent pour leur dire : « Repentez-vous. Revenez à l’est, à la lumière, à la résurrection. » Dans chaque église orthodoxe, les autels sont, en conséquence, orientés vers l’est, la lumière, la résurrection, le Christ. C’est bien cette lumière que l’Occident a troquée contre des néons colorés et des slogans creux.
Les stratèges de Washington feraient bien d’oublier la « solution » d’un gel du conflit ukrainien. Ce piège à ours inspiré du 38e parallèle coréen, cette cage de barbelés qui achèvera l’Europe, ne parviendra pas à broyer l’âme russe.
Vladimir Poutine n’a pas défié l’Occident pour se satisfaire d’un champ de patates ukrainien. Encore moins d’un champ de bataille figé, d’un permafrost stratégique qui entraînerait une saignée économique et militaire lente et certaine, mais, avant tout, une déroute spirituelle.
Invasions mongoles, guerres napoléoniennes, révolution bolchevique, Adolf Hitler, effondrement soviétique : la résilience russe ne vient pas de la géographie ou de l’histoire, mais de cette foi profonde que Staline lui-même a dû reconnaître. Elle ne pliera ni sous le poids de l’histoire, ni sous la pression d’un monde obsédé par le confort. La Sainte Russie peut accueillir, aimer, compatir ou sauver, mais elle ne sait pas plier. La guerre qu’elle mène aux tempêtes idéologiques de l’Occident est d’abord la défense de ses fondations spirituelles.
La Russie ne gèle jamais vraiment. Dans le froid, elle s’adapte. Dans l’obscurité, elle prie. Et quand le moment arrive, elle avance à nouveau, portée par cette flamme intérieure que rien, ni le gel, ni les pièges de l’Occident, ne peuvent éteindre.
La guerre teste sa foi en même temps qu’elle la purifie.
Сильные дух. Souvenez-vous de ces mots. L’Occident pourrait un jour avoir besoin de les apprendre.