Ceci posé, d’ici là, d’autres jalons seront posés pour continuer l’âpre combat contre les méchants bouseux et autres pauvres, ces grands pollueurs avec leurs engins bruyants, puants et sales.
Et dans ces jalons, il y a bien sûr les Jeux Olympiques de 2024 qui deviennent progressivement, à mesure que l’échéance approche, d’excellentes raisons pour passer de plus en plus de petites lois contraignantes. Et pour préparer ces lois, pour réduire les résistances inévitables des gueux qui ne comprennent pas la nécessité de se faire calmement aplatir par l’élite auto-proclamée, rien de mieux qu’un peu de propagande pas toujours discrète mais délicatement enrobée avec une étude qui sent la science (et l’inévitable titraille à base de “selon une étude”) ou un petit sondage mitonné (mythonné ?) avec des chiffres à virgule et un écart-type balancé nonchalamment.
Par exemple, on pourra prendre le sujet de la sécurité et le triturer comme il faut sous tous les angles possibles, par exemple en laissant BFMTV lourdement pondérer dessus, et aboutir à la conclusion pratique que les Français sont particulièrement favorable à la multiplication de caméras de surveillance de plus en plus intrusives.
Bien sûr, tout ceci fait mine de s’inscrire dans le contexte pratique de ces Jeux Olympiques qui promettent de grands moments d’organisation pour la Mairie de Paris Et De Ses Surmulots, et d’aussi grands moments de récupération par le gouvernement qui y trouvera largement matière à dépasser ce contexte pour appliquer les bonnes recettes développées bien au-delà.
Il suffit pour s’en convaincre de noter que la question porte sur l’expérimentation de “caméras intelligentes” (adjectif derrière lequel on pourra tout mettre, depuis chatGPT jusqu’à Bruno Le Maire, c’est dire) – caméras que les Français adouberaient donc à 74% et plus en fonction de l’endroit où on les pose – alors que l’article de BFM s’empresse de noter que cette expérimentation durera bien au-delà des Jeux et jusqu’en 2025 (et plus si affinités qu’on trouvera certainement), suite à l’accord commode d’un Sénat décidément pas trop gêné par l’extension du flicage permanent des citoyens.
Nous avons récemment alerté nos lecteurs sur la convocation de soignants suspendus par la police, pour des interrogatoires qui relèvent tous de l’intimidation. Olivier Soulier, fondateur du syndicat Liberté et Santé, fait le point de la situation avec nous et rappelle quelques conseils de précaution à suivre pour éviter d’être piégé. Il nous fait, au passage, quelques révélations ahurissantes.
Quelques points saillants :
• Le document de cadrage publié par le gouvernement en 2014 fixait des orientations très générales et invitait les autorités locales à prendre des initiatives en vue de l’application généralisée du dispositif d’ici 2020.
• Pourtant, il n’y a actuellement aucun dispositif de crédit social au niveau national, et l’auteure de la conférence estime que la généralisation du système est impossible.
• En Occident, on confond souvent ce dispositif avec le système des points de fidélité mis en place par des entreprises privées.
• L’application du crédit social est complètement décentralisée au niveau provincial, régional ou municipal.
Décidément, la sécurité et la bonne santé de chacun d’entre nous, notre protection (voire notre capacité à correctement produire de la valeur ajoutée facilement taxable) est consciencieusement et régulièrement mise en avant pour nous transformer avec la plus parfaite onctuosité en bétail docile et lucratif.
Ce mois de juillet verra donc le déploiement de cette boîte noire sur les nouveaux véhicules européens, afin, là encore, de garantir officiellement la sécurité des conducteurs, l’apprentissage des causes d’accidents aidant à les prévenir, et, plus réalistement, à assurer un cheptel de contribuables de roses et frais incapables de se mettre dans la moindre situation de danger qui pourrait écourter malencontreusement les bonnes années productives (quelle horreur).
Les chiffres publiés par l'OMS montrent en effet que les pass favorisent les contaminations. Une quinzaine de pays ont instauré des pass. Partout leur installation a été suivie d'une augmentation des cas et d'une épidémie échappant à tout contrôle.
Avant l'instauration des pass, en dix-sept mois d'épidémie, nous avions recensé un peu moins de 6 millions de contaminés. Depuis les pass en 12 mois, ce chiffre est passé à plus de trente millions. Il faut être vraiment négationniste des faits établis pour croire encore que cette mesure puisse être bénéfique contre l'épidémie.
Même l'INSERM reconnaît la nocivité du pass qui aggrave la méfiance contre la vaccination
« Rien ne laisse penser que le laissez-passer sanitaire a convaincu de nombreux sceptiques quant aux avantages de cette vaccination, et il reste une proportion faible, mais considérable (environ 5 à 10 % de la population) qui a décidé de ne pas se faire vacciner contre le COVID-19. La vaccination des personnes hésitantes ou réticentes a des conséquences potentiellement négatives, qui peuvent renforcer la méfiance à l'égard des institutions et du système de santé »