Thierry Meyssan est un écrivain, journaliste et analyste politique controversé, connu pour ses théories du complot et sa critique des politiques étrangères américaines et occidentales.
Lors de cette interview Thierry Meyssan aborde des sujets comme la géopolitique, la politique internationale, l'histoire, la guerre, le terrorisme et les relations internationales. Il nous éclaire sur les événements mondiaux allant de la guerre en ex-Yougoslavie jusqu'au conflit entre l'Ukraine et la Russie.
Il ne nous semble guère faire de doute que Rupert Murdoch, le propriétaire de la chaîne, a fini par céder aux instances de ses amis, tous membres respectés de l’establishmentSystème ; par exemple, – que ce soit Mitch McConnell, chef de la minorité républicaine au Sénat et archétype du RINO (‘Republican In Name Only’), que ce soit le sénateur démocrate Schumer, chef de la majorité démocrate dans la même assemblée.
Les deux hommes, qui dirigent les deux ailes du “parti unique” au Sénat, ont récemment fait des interventions publiques après des émissions de Carlson, chacun demandant à sa façon, – son départ pour des propos provocateurs évoquant quelques vérités qui ne sont pas bonnes à mettre entre toutes les oreilles ... Ils sont exaucés, mais pas vraiment rassurés pour autant.
Les explications de FoxNews pour décrire et justifier une décision prise vendredi et annoncée lundi matin à Carlson, de la façon la plus brutale du monde, sans qu’il lui soit donné l’occasion d’annoncer lui-même son départ de la chaîne comme c’est la coutume, ne présentent guère d’intérêt. Elles sont à la fois pathétiques et typiques de l’hypocrisie du Système, et donc de FoxNews qui a perdu lundi plus d’un $milliards du fait de la chute de ses actions à Wall Street suivant l’annonce du départ de Carlson. D’autres réseaux ont vu leur côté monter, comme Rumble, selon les rumeurs affirmant que Carlson passerait chez eux.
La notoriété, l’influence, l’abattage et le courage de ce journaliste profondément antiSystème à partir du cœur du Système, – un journaliste qui rappelle les ‘antiwar’ des premières années 2000, comme Justin Raimondo, – sont absolument immenses. Ce caractère exceptionnel de Carlson a été largement mis en évidence par son discours du 22 avril au 50ème anniversaire d’Heritage Foundation. Il a exposé la « spiritualité » du combat qu’il mène contre ce qu’il estime être les « forces diaboliques » agissant contre lui, exactement au moment où la direction de FoxNews décidait de se séparer de lui, – exactement comme si ceci expliquait cela, sans consultation préalable.
Parmi les réactions, on notera celles-ci, – dont certaines qui peuvent avoir une signification politique.
De pour ou contre l’islamisme de Recep Tayyip Erdoğan, il devient pour ou contre l’alliance avec les États-Unis. Le président sortant est en train de regagner des points dans les sondages qui le pronostiquaient perdants. D’islamiste, il est devenu nationaliste. On ignore pour le moment si cela sera suffisant pour lui permettre de l’emporter, mais on doit s’attendre, s’il gagne, à ce qu’il retire la Türkiye de l’Otan.
Les sondages donnent le président Recep Tayyip Erdoğan perdant face au leader de l’opposition unie, Kemal Kılıçdaroğlu, lors de l’élection présidentielle turque du 14 mai 2023. Ce possible revirement intérieur conduit le président sortant à radicaliser sa position en matière internationale. Jusqu’à présent, il apparaissait comme se situant à mi-chemin entre les États-Unis d’un côté et la Russie et la Chine de l’autre. Désormais, son parti politique le présente comme le sauveur de l’indépendance turque face aux sombres agissements de Washington. Par contraste, il présente son concurrent comme un suppôt des Yankees, ce qu’il n’est probablement pas à ce point.
Les États-Unis payent ainsi le prix des tentatives d’assassinat du président turc, et particulièrement celle qui conduisit au coup d’État raté du 15 juillet 2016, après qu’Ankara ait décidé de construire un gazoduc avec Moscou et lui ait même acheté des armes. En outre, il est reproché à Washington, à tort ou à raison, nul ne sait, d’avoir provoqué le récent séisme qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de Turcs. L’opinion publique partage donc un fort sentiment anti-américain dans un pays qui a beaucoup donné aux États-Unis depuis la guerre de Corée (l’armée turque y a gagné et livré une bataille décisive, sauvant les États-Unis du désastre) et beaucoup subit d’eux avec le drame kurde (la CIA a pris le contrôle du PKK et encouragé ses actions terroristes, tenant ainsi « un pistolet sur la tempe » d’Ankara).
L’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Flake, s’est permis de rendre ostensiblement visite au candidat Kemal Kılıçdaroğlu. Flake est un républicain de la vieille école, un ami de John McCain, issu comme lui d’Arizona dont ils étaient l’un des deux sénateurs. Il a hurlé contre l’entrisme de Donald Trump et a quitté le parti pour se rapprocher de Joe Biden qui l’a nommé ambassadeur. En se montrant avec Kılıçdaroğlu, il a cru bien faire et faire le Bien. Erreur : il a donné du grain à moudre à Erdoğan qui s’est empressé de déclarer : « L’ambassadeur de Joe Biden visite Kemal. Honte à vous, pensez avec votre tête. Vous êtes un ambassadeur. Votre interlocuteur est le président. Comment vous tiendrez-vous après cela et demanderez un rendez-vous avec le président ? Nos portes sont fermés pour lui, il ne peut plus entrer. Pourquoi ? Il a besoin de connaître sa place ».
Sur le même registre, le ministre de l’Intérieur et vice-président du parti présidentiel, Süleyman Soylu, a publiquement condamné l’ambassadeur des États-Unis, lors du tremblement de terre, lui disant de retirer ses « mains sales de la Turquie ». Tous les Turcs ont remarqué que les Occidentaux avaient retirés leurs ambassadeurs du pays dans les deux jours précédant la catastrophe, comme s’ils en avaient connaissance avant qu’elle n’advienne, et qu’ils ont tardé à envoyer des secours. Soylu a ajouté : « Chaque ambassadeur US se demande comment il peut nuire à la Turquie. Ce fut l’un des plus grands malheurs de la Turquie depuis des années. Ils rassemblent d’autres ambassadeurs et essaient de leur donner des conseils. Ils font de même en Europe de sorte que les ambassades US gouvernent l’Europe ».
Les Turcs, qui sont très nationalistes, approuvent. Mais le ministre n’en est pas moins toujours un mafieux et un islamiste, dénoncé publiquement par un autre parrain, Sedat Peker, aujourd’hui en fuite. Celui-ci a révélé dans une série de vidéos diffusées sur Internet que Süleyman Soylu et le fils du Premier ministre Binali Yıldırım ont eu recours à des soldats d’Al-Qaëda pour renverser les putschistes de 2016. Il leur a livré des armes via une compagnie militaire privée, la SADAT. Ce sont eux qui ont vaincu les soldats insurgés sur le pont du Bosphore.
Chute de la valeur de Fox News après le départ de Tucker Carlson, poussé à la sortie par Dominion Voting Systems Inc.
La chaîne FOX News Media et Tucker Carlson ont annoncé leur séparation lundi dernier, selon un communiqué officiel de FOX News. Un porte-parole de la chaîne a exprimé sa gratitude pour le travail de Carlson en tant qu’animateur et contributeur. En attendant qu’un remplaçant permanent soit nommé, un programme intérimaire intitulé « Fox News Tonight » sera diffusé à 20h00, animé par une rotation de différentes personnalités de Fox News.
Clap de fin pour Carlson
Le célèbre animateur, déjà très populaire, a récemment vu sa notoriété augmenter dans le monde entier en raison de ses prises de position contre l’obligation vaccinale, les restrictions imposées par les gouvernements, la guerre en Ukraine et le président Zelensky, ainsi que la promotion du mouvement woke et de la propagande sur les questions de genre. Lors de sa dernière apparition sur la chaîne, Carlson a reçu une pizza livrée par un héros livreur qui avait auparavant arrêté un voleur de voiture. Pour le célèbre podcasteur Graham Allen, « Il n’y a pas de meilleure façon de clôturer la plus grande émission d’information de l’histoire ! »
Dans le présent article, je résume son parcours que les Occidentaux n’ont pas compris, et j’invite à penser ce qui pourra advenir lorsqu’il aura disparu.
L’URSS s’est effondrée sur elle-même, non pas à partir de la guerre d’Afghanistan (1979-89), mais à partir de la catastrophe de Tchernobyl (26 avril 1986). Les Soviétiques se sont soudainement rendus compte que l’État ne maîtrisait plus rien. Les membres du Pacte de Varsovie, dont Léonid Brejnev avait fait des vassaux, se révoltèrent. Les Églises, les Jeunesses Communistes et les Gays d’Allemagne de l’Est firent tomber le Mur de Berlin [1]. Non seulement l’URSS ne réagit pas, mais elle abandonna ses alliés hors d’Europe, notamment Cuba. Le Premier secrétaire du parti, Mikhaïl Gorbatchev, se transforma de réformateur en liquidateur. L’URSS éclata, créant quantité de nouveaux États indépendants. Puis ce fut la descente aux enfers. Quelques « Nouveaux Russes » s’approprièrent les biens collectifs et se livrèrent une guerre à la mitraillette dans les rues de Moscou et de Saint-Petersbourg. La production s’effondra. Il devint difficile de trouver à manger dans de nombreuses régions russes. L’espérance de vie chuta brutalement d’une quinzaine d’années. La chute fut si brutale que personne n’aurait alors pensé que le pays se relèverait rapidement.
Simultanément, les États-Unis imaginent ce qu’ils pourraient faire sans rival. Le président George H. Bush Sr., s’exprimant devant le Congrès réuni au grand complet le 11 septembre 1990, lance l’idée d’un « Nouvel Ordre Mondial ». Il vient de mettre en scène une guerre dans le Golfe à laquelle presque tous les États du monde se joignent. Avant même la dissolution de l’URSS, les États-Unis sont devenus l’hyperpuissance que nul ne conteste [2]. Le straussien Paul Wolfowitz élabore une doctrine visant à prévenir l’émergence d’un nouveau compétiteur, qui prendrait la place de l’Union soviétique. Il désigne sans hésiter le projet politique de François Mitterrand et d’Helmut Köhl, l’Union européenne, comme l’ennemi à abattre. Celle-ci est viciée dès le départ avec l’obligation d’y faire adhérer tous les États du Pacte de Varsovie et de l’ex-URSS jusqu’à ce que ses institutions deviennent impraticables et l’inscription dans le Traité de Maastricht de la défense de l’UE par Washington.
Le Pentagone est si sûr de ne plus avoir d’adversaire à sa hauteur qu’il démobilise 1 millions d’hommes une fois l’Iraq écrasé. Les unités de recherche-développement des armées sont dissoutes. Le président Bush père croit que cette guerre est la dernière et qu’une ère de prospérité débute.
En février, la Chine a publiquement fustigé l’hégémonie américaine, lancé une initiative de sécurité mondiale et proposé un plan de paix pour l’Ukraine.
Le 10 mars, la Chine a négocié un accord qui a rétabli les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
Le 15 mars, Moscou a déroulé le tapis rouge au président syrien Bachar al-Assad.
Hier, al-Assad et sa femme Asma sont arrivés aux Émirats arabes unis pour des entretiens avec le cheikh Mohammed.
Hier également, l’Iran et l’Irak ont signé un accord de coopération en matière de sécurité qui mettra fin aux activités kurdes parrainées par la CIA contre l’Iran.
Hier également, le roi Salmane d’Arabie saoudite a invité le président iranien à une visite à Riyad.
Au cours des 30 dernières années, les États-Unis ont considéré le Moyen-Orient comme leur arrière-cour. Il y a vingt ans, il a illégalement envahi l’Irak et causé des centaines de milliers de morts et des décennies de chaos. Maintenant, la Chine, par des moyens pacifiques, a changé l’équilibre au Moyen-Orient en un mois seulement.
Aujourd’hui, le président chinois Xi est arrivé à Moscou pour trois jours de pourparlers avec le président russe Poutine. Un article du président Poutine a été publié dans le Quotidien du Peuple tandis que les médias russes ont publié un article signé du président Xi.
Ils ont versé du carburant sur le drone dont le commandement des Forces US pour l’Europe (EuCom) a perdu le contrôle. Selon la partie états-unienne, ils auraient aussi heurté l’hélice du MQ-9, ce que la partie russe dément.
Le commandement de l’EuCom en Allemagne a donné ordre aux opérateurs US en Roumanie de détruire le drone en vol, ce qui a été fait.
Les armées états-unienne et russe cherchent actuellement activement, l’une et l’autre, les débris du drone espion. Il ne s’agit pas pour Moscou de récupérer les plans de l’aéronef, il en dispose de meilleurs, mais l’enregistrement de ses données.
Le département d’État US a convoqué l’ambassadeur russe à Washington, Anatoly Antonov, pour dénoncer « un comportement non-professionnel », tandis que l’ambassadrice états-unienne à Moscou, Lynne M. Tracy, a protesté auprès du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon la partie russe, le drone états-unien volait à la frontière russe pour collecter des informations sur des cibles en Russie et les transmettre à l’armée ukrainienne. Dans les semaines précédentes, un groupe ukrainien particulièrement bien renseigné a opéré de graves sabotages en Russie.
Selon la partie états-unienne, le drone n’accomplissait qu’une « mission de routine ».
Les États-Unis sont probablement au bord d’une nouvelle récession, avec une nouvelle crise globale se profilant à l’horizon, estime auprès de Sputnik Sergio Rossi, spécialiste suisse en macroéconomie. Les chutes d’au moins trois banques américaines peuvent avoir un effet du domino, selon lui.
La faillite de ces derniers jours, non seulement de l’importante banque californienne SVB, mais également de Signature Bank et de Silvergate Bank, plus petites, a plusieurs similarités avec ce qui a entraîné la crise financière de 2008, indique à Sputnik Sergio Rossi, professeur de macroéconomie et d’économie monétaire à l’université suisse de Fribourg.
Les banques en difficulté sont victimes d’une panique bancaire ; et ces difficultés contaminent rapidement le marché interbancaire, aux États-Unis et dans le reste de l’économie mondiale, argumente-t-il.
Dans les deux cas, à savoir la situation actuelle et celle de 2008, les hausses des taux d’intérêt ont induit des problèmes de liquidité pour les institutions financières. Les problèmes se propagent sur l’ensemble des marchés financiers, tant aux États-Unis que dans les autres pays.
« Cela entraîne un effet domino qui peut rapidement déboucher sur une crise bancaire: le marché interbancaire est « gelé », car aucune banque ne veut accorder un crédit à une autre banque », alerte-t-il.
La principale différence entre les deux crises est qu’en 2008, les crypto-actifs n’étaient pas à la mode, remarque l’expert. L’une des banques actuellement en faillite, la SVB, est connue pour ses liens privilégiés avec le milieu des cryptomonnaies.
« Dans la crise actuelle, en revanche, il existe également un certain nombre de problèmes de liquidité et de solvabilité avec les crypto-actifs et leurs institutions associées, et une part importante des prêts non performants n’ont pas de garantie physique […]. Cela rend probable le risque d’une nouvelle récession aux États-Unis », indique-t-il.
Sergio Rossi met l’accent sur la rapidité avec laquelle l’effet domino pourrait avoir lieu :
« En effet, c’est un signe clair qu’une crise bancaire majeure se profile aux États-Unis, qui impliquera rapidement l’ensemble du secteur financier américain, notamment en ce qui concerne les crypto-actifs, les entreprises technologiques et les sociétés à capital-risque. L’effet domino ne prendra pas beaucoup de temps à se produire, surtout si les interventions des régulateurs américains et de l’administration américaine ne suffisent pas à convaincre les institutions financières ».
En calculant les coûts annuels moyens (en prix de 2022) des guerres précédentes dans lesquelles les États-Unis ont été impliqués, on peut voir la véritable ampleur des dépenses d’aide à l’Ukraine du pays.
Comme le montre Martin Armstrong de Statista dans l’infographie ci-dessous, les paiements à l’Ukraine ont déjà dépassé les dépenses militaires annuelles des États-Unis dans la guerre en Afghanistan de 2001 à 2010. Les coûts militaires américains dans la guerre du Vietnam, la guerre d’Irak et la guerre de Corée étaient nettement plus élevés – selon les calculs de l’Institut Kiel pour l’économie mondiale dans le cadre de son Ukraine Support Tracker.
Le CDC confirme que 100 % des décès signalés liés au vaccin Covid-19 ont été causés par seulement 5 % des lots produits et que la majorité d’entre eux ont été envoyés dans des États républicains rouges des États-Unis.
Le 31 octobre, nous avons révélé en exclusivité comment une enquête du système américain VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) a révélé qu’un nombre extrêmement élevé d’effets indésirables et de décès avaient été signalés à de nombreuses reprises pour des numéros de lots spécifiques des vaccins Covid-19, ce qui signifie que les lots mortels de ces injections expérimentales ont maintenant été identifiés.
Cette enquête a également permis de découvrir que 130 numéros de lots différents du vaccin Pfizer Covid-19 distribués dans plus de 13 États ont causé en moyenne 639 fois plus de dommages, d’hospitalisations et de décès que les 4 289 numéros de lots différents du vaccin Pfizer distribués dans 12 États ou moins.
Toutefois, la conclusion la plus choquante de l’enquête était que 100 % des décès liés au vaccin Covid-19 signalés au VAERS avec des numéros de lot identifiés avaient été causés par seulement 5 % des lots produits. Mais les résultats profondément troublants ne s’arrêtent pas là, car nous avons décidé de procéder à une analyse plus approfondie des données du VAERS sur les vaccins Covid-19, et nous avons découvert que la majorité des lots les plus mortels ont clairement été envoyés dans des États rouges contrôlés par les républicains à travers les États-Unis.
Il veut nous faire croire que nous vivons un rêve, alors qu’en réalité, nous sommes piégés dans un cauchemar sans fin de servitude et d’oppression.
En effet, chaque jour qui passe, la vie dans l’État policier américain ressemble de plus en plus à la vie dans la série télévisée dystopique Le Prisonnier.
Diffusée pour la première fois il y a 55 ans aux États-Unis, Le Prisonnier, décrit comme « la rencontre entre James Bond et George Orwell, filtrée par Franz Kafka », abordait des thèmes sociétaux qui sont toujours d’actualité : la montée d’un État policier, la perte de liberté, la surveillance permanente, la corruption du gouvernement, le totalitarisme, la militarisation, la pensée collective, le marketing de masse et la tendance des êtres humains à accepter docilement leur sort dans la vie, en tant que prisonniers d’une prison qu’ils ont eux-mêmes créée.
Peut-être le meilleur débat visuel jamais réalisé sur l’individualité et la liberté, Le Prisonnier est centré sur un agent secret britannique qui démissionne brusquement pour se retrouver emprisonné dans une prison virtuelle déguisée en un paradis en bord de mer avec des parcs et des espaces verts, des activités récréatives et même un majordome.
Bien que luxueux, les habitants du Village n’ont pas de véritable liberté, ils ne peuvent pas quitter le Village, ils sont sous surveillance constante, tous leurs mouvements sont suivis par des drones militarisés, et dépouillés de leur individualité de sorte qu’ils ne sont identifiés que par des numéros.
« Si tout ce que les Américains veulent, c’est la sécurité, ils peuvent aller en prison. Ils auront assez à manger, un lit et un toit au-dessus de leur tête. Mais si un Américain veut préserver sa dignité et son égalité en tant qu’être humain, il ne doit pas courber l’échine devant un quelconque gouvernement dictatorial. »
Edward Snowden. Selon lui, cette stratégie a pour objectif de faire oublier la récente enquête sur l’implication US dans les explosions des Nord Stream.
Les rumeurs faisant état d’une origine extraterrestre des objets volant abattus par l’armée américaine ont un but précis, a estimé Edward Snowden, lanceur d’alerte et ancien employé de la CIA.
Selon ses dires, cette panique viserait à détourner l’attention des médias après l’article de Seymour Hersh, journaliste américain lauréat du prix Pulitzer, sur l’implication de l’Otan dans l’explosion des Nord Stream.
Sur son compte Twitter, Edward Snowden estime que les objets volants abattus “ne sont pas extraterrestres”:
“C’est juste une vieille panique artificielle, une nuisance attrayante garantissant que les journalistes de la natsec [sécurité nationale] sont affectés à enquêter sur des conneries de ballons plutôt que sur des budgets ou des attentats à la bombe (de type Nord Stream).”