Gilles Lartigot nous emmène dans un voyage à travers l’histoire de l’eau de ville, en soulignant les progrès réalisés dans la distribution d’eau potable à grande échelle. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer les scandales liés à l’eau potable, tels que la contamination par des produits chimiques et des bactéries. Ensemble, nous avons également abordé les scandales liés à l’eau en bouteille, notamment en ce qui concerne la présence de polluants éternels et la contamination microbiologique.
Mais ce n’est pas tout ! Nous explorons l’histoire de l’eau de Quinton, cette eau quantique et les bienfaits thérapeutiques qu’elle peut apporter.
En somme, cet épisode est une mine d’informations pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’eau qu’ils boivent et sur les choix qu’ils peuvent faire pour leur santé et pour l’environnement. Une discussion aussi passionnante qu’informative.
Mirnes Ajanović, avocat bosniaque et président du parti politique BOSS, affirme qu’après l’arrivée de la poussière saharienne nocive en Bosnie-Herzégovine. Mais ce phénomène naturel ne serait-il pas bienvenu pour cacher les retombées bien artificielles des épandages et noyer le poisson.
Mirnes Ajanović, avocat bosniaque et président du parti politique BOSS, affirme qu’après l’arrivée de la poussière saharienne nocive en Bosnie-Herzégovine, une analyse comparative du sable du désert du Sahara et du sable qui est tombé a été effectuée afin de déterminer si la poussière liée aux précipitations était du vrai sable saharien.
Il était impératif de connaître la composition chimique de cette poussière et de savoir si elle contenait des éléments toxiques.
De nombreux éléments et substances nocives ont été trouvés, tels que l’arsenic, le fer, le manganèse, le cuivre, l’aluminium, etc., et des différences très significatives ont été constatées entre le sable saharien et l’échantillon issu des précipitations qui présente des niveaux très élevés de substances nocives, telles que l’aluminium, qui dépasse la concentration du sable saharien de plus de 700 fois.
Le développement par Meta d'un grand centre de données dans la région de Tolède (Castilla-la-Mancha), suscite l'inquiétude en raison de sa consommation estimée à plus de 600 millions de litres d'eau potable dans une région où l'eau est rare.
Meta, le conglomérat dirigé par Mark Zuckerberg et dont dépendent Facebook, WhatsApp et Instagram, installera son plus grand centre de traitement de données d'Europe dans la province de Tolède.
Ce sera, plus précisément, à Talavera de la Reina, l'ancienne capitale de la céramique qui, aujourd'hui, malgré sa proximité avec Madrid, traverse une période de crise sociale, économique et démographique.
Opportunité économique...
Le gouvernement régional de Castille-La Manche a décidé il y a quelques semaines de poursuivre le projet Meta Data Center Campus, en soulignant son impact sur le territoire - plus de 1 000 emplois et 250 emplois directs hautement qualifiés - mais en ignorant le fait que l'infrastructure consommera plus de 600 millions de litres d'eau potable par an.
Comme l'explique El País, la consommation “totale”, y compris en eaux "non potable", pourrait atteindre “120 litres par seconde dans le centre de données et 33 litres par seconde” dans le reste des installations. À ce rythme, on parle d'environ 4,8 milliards de litres d'eau par an. L'entreprise n'a toutefois pas confirmé officiellement ces estimations.
Meta dispose actuellement de trois installations de ce type en Suède, au Danemark et en Irlande. Il y a quelques mois, une enquête du média Noordhollands Dagblab a démontré que le centre de données de Microsoft aux Pays-Bas consommerait 84 millions de litres d'eau en 2021, alors que l'entreprise avait annoncé une consommation de 12 à 20 millions de litres.
...mais impact environnemental délétère ?
Cette “sous-déclaration” n’est pas une première. Un schéma similaire s'est produit aux Pays-Bas. Les centres de stockage de données et d'informations Middenmeer, de la firme Microsoft, ont consommé jusqu'à sept fois plus d'eau que ce qui avait été prévu au lancement du projet.
Techniquement, l'eau est utilisée en abondance au sein des data centers afin de faire diminuer la température des serveurs ou d'autres installations électroniques présentes (ordinateurs, baies de stockage...).
Une « lettre ouverte au père Noël de la FNSEA ». C’est en ces termes que le président de l’UFC-Que choisir, Alain Bazot, décrit la proposition de loi « pour un choc de compétitivité en faveur de la Ferme France », qui sera débattue en séance plénière au Sénat à partir du 16 mai. Porté par Laurent Duplomb (Les Républicains), Pierre Louault (Union centriste) et Serge Mérillou (Parti socialiste), ce texte a pour ambition d’offrir « une plus grande protection de nos agriculteurs face aux distorsions de concurrence, tant en Europe […] qu’au-dehors ». Il est vivement critiqué par les écologistes, qui craignent d’importantes régressions sanitaires et environnementales.
Premier grief : l’article 13 de cette proposition de loi, qui propose de réviser les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Depuis 2015, cette institution est chargée de la délivrance, du retrait ou des modifications des autorisations de mise sur le marché des pesticides. Cet article pourrait nettement compliquer sa tâche. Il requiert que l’Agence présente, dans chacune de ses décisions, « une balance détaillée des bénéfices et des risques sanitaires, environnementaux et économiques ».
Le porte-parole de l’association Générations futures, François Veillerette, juge « très inquiétante » cette proposition législative : « Elle alourdirait les formalités, et risque de dissuader l’Anses de prendre des décisions de retrait. » « C’est très grave, confirme le sénateur écologiste d’Ille-et-Vilaine Daniel Salmon. Elle bat en brèche l’indépendance de l’Anses, en disant que le fait économique doit être pris en compte, devant les problématiques sanitaires et environnementales. »
Elle peut répondre, en complémentarité avec l’agriculture traditionnelle, à des situations critiques de l’écologie actuelle. Pour autant, elle présente aussi quelques limites qu’il ne faudrait pas invisibiliser. Analyse en demi-teinte.
Bien que récente, cette agriculture verticale, hors-sol et urbain, s’inscrit en prolongement de techniques millénaires comme l’aquaponie, l’aéroponie et l’hydroponie. Pour autant, cette pratique qui ressemble plus à innovation technologique qu’un savoir ancestrale. À partir du témoignage d’un fervent pratiquant de l’agriculture verticale et de l’exemple d’initiatives existantes, en voici un état des lieux.
Santiago Helou milite pour la protection de l’environnement. Il vit depuis longtemps au Canada et s’est intéressé de près à l’agriculture verticale dans les centres urbains environnants qu’il fréquente. Il va d’ailleurs chercher sa roquette à Goodleaf, une ferme verticale située à 70 km de Toronto, dans la ville de Guelph.
Ce type d’agriculture l’a rapidement captivé tant pour son aspect dynamique, dans un milieu où l’agriculture est un métier qui attire de moins en moins de main d’oeuvre, que pour son adaptabilité aux enjeux climatiques : « L’agriculture verticale est l’une des nombreuses solutions nécessaires pour créer une industrie agricole plus durable, à la fois écologique et capable d’éliminer l’insécurité alimentaire. Il ne s’agit pas d’une solution miracle et elle devra faire partie d’une stratégie plus large qui implique une restructuration radicale des institutions de notre société ».
Nous vivons dans un monde entre-tissé de voix, qui dégagent du sens par-delà l’invisible de la nuit ou du lointain, et révèlent la part merveilleuse du monde. Ces voix nous portent et nous parlent, sans même que nous y prêtions attention. Même les productions sonores abiotiques – tonnerre, murmures de pluie ou roulement des vagues – demeurent porteuses de sens et sont interprétables. Les plantes, sait-on depuis peu, sont sensibles aussi aux vibrations sonores. Tout comme les arbres, d’une certaine manière, écoutent. Mais le bruit contemporain, cet immondice de nos sociétés industrieuses, brouille l’accès à ces réalités sensibles du vivant. L’Anthropocène se double de Thorivocène (du grec thóryvos, bruit), ère du vacarme et de l’irrelationnel.
Les zones indemnes de pollution sonore ont chuté de 50 à 90 % depuis le début de l’essor industriel, au XIXe siècle, et les villes sont elles-mêmes devenues invivables. Dans le seul cœur de l’Île-de-France, le bruit causé par les transports entraîne, pour chaque habitant, une perte de onze mois de vie, soit une perte globale de 108 000 années de vie en bonne santé. Plus de 70 % des Parisiens sont incommodés par le bruit, fenêtres à double vitrage pourtant fermées. Et dans les environnements lycéens, l’écoute au casque de musiques amplifiées conduit aujourd’hui un élève de terminale sur sept à devoir s’accommoder d’une oreille vieillie de trente ans. Le bruit se glisse partout. Et, partout, il altère l’écoute.
Mais nous ne sommes pas seuls à en souffrir. Agissant tel un interrupteur relationnel, le bruit fait barrage à l’écoulement du vivant. Il obstrue la libre circulation des voix, multiplie les accrocs dans le tissu serré des relations entre êtres vivants. L’anthropophonie a désormais envahi les espaces marins en y multipliant les ronflements assourdissants des navires, les percussions répétées des prospections minières et autres problématiques sonars militaires. Elle est l’une des sources des emblématiques échouages de cétacés.
Les high-tech polluent et nous aliènent ; face à elles se développent des alternatives plus sobres en énergie, appropriables par leurs utilisateurs et adaptées à nos besoins : les low-tech. Si cette idée est réconfortante, elle est trop simple pour être vraie. C’est souvent le cas lorsqu’une solution clé en main semble découverte. Dans un petit livre passionnant, Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? (éditions Divergences), Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe explorent les ambiguïtés de la low-tech et identifient les écueils dans lesquels le mouvement risque de tomber.
« Rien ne dit que la low-tech représente une solution miracle, mais elle nous aide à comprendre que nous traversons […] une crise technique », posent-ils d’emblée. Les auteurs, respectivement compagnon de route de longue date du Low-Tech Lab et chercheur indépendant spécialisé sur les conséquences environnementales du numérique, ont eu l’occasion d’observer des initiatives low-tech aux quatre coins de France et d’Europe, et proposent dans ce livre un point d’étape.
Cette réflexion est d’autant plus importante que le courant arrive à un point de bascule : maintenant que la myriade d’initiatives low-tech attire l’attention du public, cette voie technologique peut-elle conserver son potentiel émancipateur en se diffusant massivement, ou est-elle condamnée à être récupérée par le marché et dévoyée ?
Gagnant du prix du public du meilleur documentaire au festival Dances With Films, le film partage le parcours de la famille Tickell avec le pouvoir de guérison de la mise à la terre, alias la mise à la terre, et les personnes avec lesquelles ils ont rencontré et appris en cours de route; mettant en vedette le pionnier de la mise à la terre Clint Ober, l'auteur Deepak Chopra M.D., l'actrice / activiste Amy Smart, l'auteur / activiste Mariel Hemingway, le cardiologue Dr Stephen Sinatra, le guérisseur renommé Dr Joseph Mercola, l'ingénieur et physicien Gaetan Chevalier, PhD. et plein d'autres.
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Mais il veut également renforcer ces mesures dans le cadre de la prétendue urgence climatique. Dernièrement, le concept des villes de 15 minutes a fait les gros titres.
Dans les romans de science-fiction dystopiques, les villes ou les régions sont parfois divisées en zones que les habitants ne peuvent pas quitter ou seulement sous certaines conditions. Le franchissement non autorisé des limites de ces zones est généralement sanctionné par des peines drastiques. Il s’agit souvent, dans ces fictions, de tenir les ouvriers ou les habitants les plus pauvres à l’écart du territoire des riches et des privilégiés.
Oxford, la capitale du comté d’Oxfordshire en Angleterre, a été rattrapée par ces fantasmes d’avenir. Ici, on souhaite diviser la ville en six zones de 15 minutes grâce à des « filtres de circulation » et réduire de manière ciblée les déplacements des habitants entre ces zones. L’idée de cette stratégie de circulation provient apparemment du concept de « ville en 15 minutes », présenté en mars 2022 par le Forum économique mondial en raison de la prétendue urgence climatique. Ce concept repose sur les idées du professeur de mathématiques Carlos Moreno, selon lequel toutes les installations importantes doivent être accessibles en 15 minutes maximum, sans voiture. Au lieu de la voiture, c’est désormais le vélo qui doit être mis en avant.
À première vue, cela semble être une bonne chose, puisque toutes les infrastructures nécessaires à la vie se trouvent à proximité et qu’il n’est pas nécessaire de parcourir de longues distances. Mais de tels concepts deviennent inquiétants lorsque la mobilité des habitants en est réduite. Et c’est précisément ce que prévoient les autorités d’Oxford : à partir de 2024, des caméras spéciales, appelées « Traffic Filter », surveilleront les frontières entre les zones, soi-disant pour réduire le trafic. Si un véhicule passe par le filtre, la caméra lit la plaque d’immatriculation et, s’il n’a pas d’autorisation d’exception ou de séjour, une contravention est envoyée au fauteur. Les bus et les taxis peuvent passer librement, et à pied ou à vélo, le passage de la frontière est encore autorisé sans amende.
« Si l’abeille venait à disparaître de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que 5 années à vivre ». Cette citation d’Albert Einstein prend tout son sens dans le contexte environnemental actuel. Elle alerte également sur l’importance de ces insectes insignifiants pour bon nombre d’entre-nous, mais finalement vitaux à la survie des espèces humaine et non-humaine, ainsi que de leurs écosystèmes. Comment de si petits êtres vivants peuvent avoir une telle ampleur face à la crise climatique que l’on traverse ?
Les abeilles sont nos alliées
Les pollinisateurs contribuent directement à la sécurité alimentaire, nous rappelle l’ONU via son programme pour l’environnement. Si cette catégorie comprend des animaux comme les singes, les oiseaux ou encore les rongeurs, on la connaît surtout pour les insectes.
D’après les experts apicoles de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture : 75 % de la production alimentaire mondiale dépend des insectes pollinisateurs. Bien que le vent favorise la pollinisation, on compte entre 60 % et 90 % de plantes sauvages nécessitant l’aide d’insectes pollinisateurs, tels que les abeilles, afin de se reproduire. Et pour parler le langage économique de nos modèles actuels, d’après l’ONG Greenpeace, la pollinisation représente 265 milliards de dollars de service rendu dans le monde.
De fait, la production mondiale de miel par an s’élève à environ 1,6 million de tonnes, avec près de 81 millions de ruches actives autour du globe (rapport de mai 2019 de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)).
Si ces chiffres impressionnent par leur envergure, ils s’expliquent en partie par un phénomène historique d’insertion des abeilles. Ce dernier, contrairement à ce que l’on pense, ne date pas d’hier, car au Moyen-Âge, déjà, l’humain exploitait les ruches en ville. Ces dernières décennies, notamment en raison du réchauffement climatique, de nombreux scientifiques sonnent l’alerte sur l’urgence de conserver la biodiversité. C’est donc dans une démarche écologique que le phénomène d’insertion des abeilles a repris et s’accroît.
Cette augmentation est due à la fois à la croissance démographique et à une tendance continue à l’urbanisation, en particulier dans les « mégapoles », c’est-à-dire les métropoles qui comptent 10 millions d’habitants ou plus.
Comme l’explique Anna Fleck, de Statista, l’urbanisation est le résultat de facteurs d’attraction et de répulsion. L’AIE décrit comment, dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, les facteurs qui poussent les gens à quitter les zones rurales comprennent les problèmes de violence et le manque général de sécurité, la présence de groupes criminels, le manque de maintien de l’ordre, la dégradation de l’environnement et le fait qu’il y a trop de gens pour les terres agricoles disponibles. En revanche, l’attrait d’une augmentation du niveau de vie pourrait constituer un facteur d’attraction.
On compte actuellement 33 mégapoles dans le monde. Tokyo (37,3 millions), Delhi (32,3 millions), Shanghai (28,7 millions), Dhaka (22,6 millions), São Paulo (22,5 millions) et Mexico (22,1 millions) sont les plus peuplées d’entre elles. D’ici 2050, 14 autres villes devraient rejoindre leurs rangs, avec une augmentation totale de la population de quelque 213 millions de personnes. Le nouvel ordre deviendra alors Delhi (49,6 millions), Dhaka (34,6 millions), Tokyo (32,6 millions), Le Caire (32,6 millions) et Mumbai (32,4 millions).
Avec les certificats d’économie d’énergie (CEE, ou C2E), l’État impose aux vendeurs d’énergie (EDF, Engie, Total, stations essence, etc.) d’inciter financièrement les consommateurs à investir dans l’efficacité énergétique. Pour ce faire, ces vendeurs ont la possibilité de financer des fonds, comme celui du « coup de pouce vélo », ou de financer directement les travaux des particuliers, ou encore de payer des intermédiaires pour le faire à leur place. Mais, c’est là le cœur du bidule : l’État n’impose pas aux entreprises de consacrer tant d’euros à ces « incitations ». Cela serait beaucoup trop simple ! Il leur demande par contre de justifier des économies d’énergie que les particuliers réaliseront grâce à ces financements, en présentant à l’Etat un nombre donné de CEE… Mais comment comptabiliser des économies d’énergies qui n’ont pas encore été réalisées !?
Vous pensez que c’est impossible ? Et bien il faut croire que non : des technocrates – conseillés par les industriels – l’ont fait ! Ainsi, une chaudière dernier cri va permettre d’économiser tant de kWh pendant 20 ans même si on ne sait pas ce qu’elle remplace. Tu achètes 30 m² d’isolant ? On ne sait pas si l’isolant a été bien posé, ni même s’il a été effectivement posé, mais on évalue l’économie d’énergie engendrée par ces 30 m² d’isolant achetés. Ainsi, tous les produits et services concernés par les certificats d’économie d’énergie ont été comptabilisés en kWh économisés. Pour ce qui est du coup de pouce vélo, l’économie d’énergie « créée » grâce à une réparation à 50 euros équivaut à 10 MWh, car nous allons moins prendre notre voiture…