Une nouvelle ère de communication digitale semble voir le jour avec l’annonce d’Elon Musk du lancement de X.com qui prend la suite du Twitter que nous connaissions. Ce site présenté comme « révolutionnaire », dirigé par une CEO dite « visionnaire », promet une expérience inédite, combinant messagerie, vidéos, audios… et même des fonctionnalités de paiement bancaire intégrées qui laissent songeurs.
L’intégration de l’authentification TwitterBlue permettra en effet aux utilisateurs d’accéder à un monde de possibilités pour effectuer leurs transactions en ligne « avec simplicité ». L’influence de Musk dans le domaine digital est indéniable, suscitant un engouement sans précédent après la levée des restrictions liées au Covid. Ses fameux #TwitterFiles ont généré un véritable raz-de-marée sur la plateforme, propulsant Twitter vers de nouveaux sommets.
Alors que Hersh a révélé que la CIA était chargée « de donner une impulsion au système dans le but de rejeter l’affirmation selon laquelle Biden avait ordonné la destruction des pipelines », ils ont mis en action les capacités d’intelligence artificielle des agences d’espionnage américaines “Project SABLE SPEAR” (Projet LANCE EN SABLE), et pour comprendre le véritable pouvoir et la menace de TikTok, une bonne première étape est de lire le document “Why TikTok made its user so obsessive? The AI Algorithm that got you hooked” (Pourquoi TikTok a rendu son utilisateur si obsessionnel ? L’algorithme d’IA qui vous a rendu accro).
L’un des leaders mondiaux de la recherche sur l’intelligence artificielle est le laboratoire OpenAI, le créateur du générateur avancé de langage d’intelligence artificielle ChatGBT ChatBot. Lors d’une récente interview, le PDG de ces laboratoires d’intelligence artificielle, Sam Altman, a déclaré avec crainte : « Je pense que les gens devraient être heureux que nous soyons un peu effrayé par cela… Je suis particulièrement inquiet que ces modèles puissent être utilisés pour une désinformation à grande échelle… La chose que j’essaie le plus de mettre en garde les gens est ce que nous appelons le “problème des hallucinations”… Le modèle énoncera avec confiance les choses comme s’il s’agissait de faits, mais elles sont entièrement inventées ». Et le co-fondateur de ce laboratoire d’intelligence artificielle, Elon Musk, a carrément averti lors d’un discours au symposium du centenaire du département d’aéronautique et d’astronautique du MIT le 24 octobre 2014 : « Avec l’intelligence artificielle, nous invoquons le démon. Dans toutes ces histoires où il y a le gars avec le pentagramme et l’eau bénite, c’est comme ouais il est sûr qu’il peut contrôler le démon… ça n’a pas marché ».
Au cours des dernières 48 heures, le “démon” de l’intelligence artificielle et son “problème d’hallucinations” ont été mis en évidence après que le président Donald Trump a publié une vidéo dévoilant son plan de démantèlement de l’État profond, qui a été visionnée 1,7 million de fois — une vidéo immédiatement contrées par l’intelligence artificielle, des images créées montrant le président Trump se battant furieusement avec les policiers de New York qui l’arrêtent, ont été visionnées plus de 4 millions de fois et constituent une démonstration terrifiante prouvant le pouvoir de l’intelligence artificielle sur la vérité.
« Avec l’IA, nous invoquons le démon »
L’agence nationale de la cybersécurité transalpine (ACN) a invité les autres organisations à « prendre des mesures pour protéger leurs systèmes ». Elon Musk en profite pour faire la promotion de Starlink, son service internet par satellite, qui est disponible « comme source principale ou de secours de connexion à internet », au besoin.
Après la panne mondiale qui a frappé les serveurs de la plateforme de streaming Netflix le mercredi 1er février 2023, c’était dimanche au tour de l’Italie de faire face à « un problème de connexion international », selon Telecom Italia (TIM). L'occasion pour Elon Musk, après avoir pris connaissance de l’incident, de rappeler qu’il existe des alternatives de réseaux internet.
Une panne à grande échelle
Dans un article publié par l’agence de presse Reuters dimanche 5 février, l’agence nationale de la cybersécurité italienne (ACN) a rapporté « une attaque de piratage par rançongiciel » touchant des milliers de serveurs informatiques dans le monde et a averti les organisations « de prendre des mesures pour protéger leurs systèmes ».
Dans le même temps, une panne internet mettait hors service des milliers de connexions de foyers dans une grande partie de l’Italie, mais aucun lien entre cette panne généralisée et les opérations de piratage n’est encore établi - Telecom italia (TIM) s’en tenant à un « problème de connexion international ».
Hier, le site internet Fing Internet Alert, qui propose de mesurer la qualité de connexion, a signalé l’ampleur du problème sur son compte Twitter. Cette carte thermique semble démontrer que le phénomène s’est étendu à l'échelle nationale.
Sur sa chaîne YouTube, le célèbre expert économique et financier allemand Ernst Wolff fait constamment la lumière sur le monde opaque de la finance mondiale grâce à ses contributions et ses interviews. Les relations complexes y sont réduites à l’essentiel et expliquées de manière compréhensible, même pour les profanes. Dans la rubrique « Le commentaire actuel », Ernst Wolff prend également position sur des sujets d’actualité et montre les dessous et les contextes dont on ne parle pas dans les médias grand public. Voici un commentaire sur Elon Musk et Twitter :
Le rachat de Twitter par Elon Musk suscite des réactions dans le monde entier. Les médias traditionnels lui tombent dessus parce que celui-ci a annoncé qu’il n’exercerait plus de censure et parce qu‘ils craignent désormais un déluge de fake news. En revanche des millions de fans de Musk célèbrent leur héros comme le sauveur de la liberté d’expression. Manifestement les deux groupes ne remarquent pourtant pas que leurs attitudes respectives les rendent victimes de la tendance la plus dangereuse de notre époque. La division de la société !
Essayons d’analyser tout cela froidement et voyons d’abord de qui il est question avec Elon Musk.
Musk est l’un des fondateurs de PayPal. PayPal, dont les principaux actionnaires sont BlackRock et Vanguard, fait actuellement l’objet de plusieurs procédures judiciaires, car l’entreprise aurait escroqué des clients et attiré des investisseurs avec des fausses déclarations.
Musk a fondé SpaceX et Starlink en 2002. Avec près de 2600 satellites, Starlink est de loin le plus grand opérateur de satellites au monde et est utilisé entre autres par le régime corrompu d’Ukraine pour faire la guerre.
Musk est depuis 2008 le PDG du groupe automobile TESLA, dont les principaux actionnaires sont également BlackRock et Vanguard. Quiconque achète une voiture électrique Tesla accepte que la voiture télécharge les données de conduite dans le cloud du constructeur. Ceux qui souhaitent éviter cette collecte de données en modifiant leur véhicule recevront un avertissement de la part des avocats de Tesla pour violation de licence.
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Elon Musk a déclaré mardi 20 décembre qu’il quitterait ses fonctions de directeur général de Twitter après avoir trouvé un remplaçant.
Moins de huit semaines après sa prise de contrôle du réseau social pour 44 milliards de dollars, Twitter ne voit pas la tempête s’apaiser. L’entreprise est au bord du gouffre financier, ayant perdu un certain nombre d’annonceurs face au risque que représente pour les marques la volonté du milliardaire de réduire la modération des contenus.
Un peu plus tôt dans la journée, Elon Musk avait retweeté le résultat d’une enquête d’opinion réalisée par l’institut HarrisX, auprès de son propre échantillon d’utilisateurs de la plateforme, et qui donnait 61% des personnes interrogées en faveur de son maintien au poste de directeur général. « Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter ».
Au cours de ce podcast en direct animé par des personnalités indépendantes du monde des médias et de la société, suite à la publication des « Twitter Files » la semaine dernière, Elon Musk a été interrogé par un groupe important de détenteurs de coches bleues sur une variété de sujets relatifs à la plateforme de réseau social.
Le milliardaire de la technologie a été interrogé sur son plan pour gérer les bots sur Twitter 2.0. Les bots représentent 50 % du trafic internet mondial.
« Je vais vaincre les bots », a-t-il déclaré, « C’est une guerre, et nous allons la gagner. »
« Nous allons démasquer ceux qui veulent manipuler les gens », a-t-il ajouté.
Il a expliqué que les bots agissaient « de concert », mais il a l’intention de développer un logiciel qui lui permettra de contrôler l’influence des bots.
« Ces outils logiciels n’ont pas été écrits, mais nous les ferons », a-t-il dit.
Selon l’humoriste et commentateur politique Russell Brand, les débats sur la récente acquisition de Twitter par Elon Musk ont fait rage entre les défenseurs de la liberté d’expression qui se réjouissent de cette opération et les démocrates néolibéraux qui s’inquiètent de voir un seul milliardaire contrôler la plateforme.
Dans sa dernière vidéo, Russell Brand soulève des questions sur les plans de Musk pour Twitter qu’aucun des deux camps ne pose.
Brand fait valoir que le paysage médiatique a changé. Aujourd’hui, de nombreux journalistes et personnalités des médias sont de plus en plus opposés à la liberté d’expression.
Le badge bleu certifié indique aux utilisateurs l’authenticité d’un compte d’intérêt public. Alors que la certification des comptes Twitter ne pouvait être obtenu que par les personnalités, il sera possible au commun des mortels d’en bénéficier. Le propriétaire de Tesla et de SpaceX assure que le prix de l’abonnement — annoncé à 8 euros par mois — sera ajusté en fonction des pays et de leur niveau de vie. Voici les avantages de la certification :
- Les tweets apparaîtront en priorité.
- Possibilité de publier de longues vidéos et enregistrements audio.
- Deux fois moins d’annonces.
- Les revenus générés par Twitter permettront de rémunérer les créateurs de contenu.
« Le système actuel de seigneurs et paysans de Twitter en fonction de qui a ou n’a pas un badge bleu est une connerie. Pouvoir au peuple ! Bleu pour huit dollars par mois »
Elon Musk devrait prendre les clés de Twitter d’ici la fin de la semaine prochaine, après une série de batailles juridiques, de prises de bec en ligne et de négociations complexes. Quel que soit le propriétaire de la plateforme, le géant des médias sociaux semble prêt à procéder à des coupes sombres dans ses effectifs.
C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport du Washington Post, qui a enquêté sur le rachat de Twitter au moyen d’un certain nombre d’entretiens et de documents obtenus. M. Musk aurait déclaré à des investisseurs potentiels que son rachat de l’entreprise impliquerait le licenciement de près de 75 % des 7 500 employés de Twitter. En réponse à cette information, le principal avocat de Twitter, Sean Edgett, a envoyé un courriel aux employés jeudi pour leur dire que l’entreprise n’avait pas prévu de licenciements, rapporte Reuters.
Musk et Twitter souhaitent tous deux conclure l’accord d’ici le 28 octobre, à l’issue d’une période de négociation controversée qui s’est étalée sur plusieurs mois.
Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général « nationaliste intégral » Valeri Zaloujny, a écrit il y a un mois à SpaceX pour lui demander 8 000 terminaux supplémentaires. Son armée en a préalablement reçu 20 000 —les terminaux valent entre 1 500 et 2 500 dollars selon le modèle—, largement payés par la Pologne, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Elon Musk est le propriétaire de SpaceX, société aérospatiale dont le siège est en Californie.
SpaceX construit des fusées et satellites pour réaliser Starlink, système Internet à large spectre qui, une fois terminé, couvrira le monde entier. SpaceX qui jusqu’à présent a mis en orbite 2 500 satellites avec des fusées qui en transportent 50 à la foi, a en programme de mettre 42 000 satellites Starlink en orbite basse, occupant 80 % de cet espace.
Les satellites Starlink de SpaceX se trouvent utilisés par l’armée ukrainienne pour guider des drones, des projectiles d’artillerie et des missiles contre les positions russes