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L'iode - ses pouvoirs

Nouveau MondeLes pouvoirs de l’iode

Nouveau Monde - 14 sep 2024

La rentrée n’est plus une menace, c’est devenu du réel. Le temps de s’alanguir est terminé, tout le monde a besoin de retrouver un niveau de forme optimal et surtout de ne pas tomber malade, que ce soit de pathologies vénielles ou catastrophiques. Le Dr Vincent Reliquet fomentait un livre de longue date, il voulait explorer les tréfonds désastreux des carences en iode, il l’a réalisé avec Alix Lefief-Delcourt (*). Il fallait un grand homéopathe très au fait de la cancérologie pour pouvoir disséquer ce livre afin de tenter d’en coincer l’auteur : le Dr Éric Ménat s’est prêté à l’exercice, les jeux de questions-réponses font depuis longtemps tout le support des belles controverses. Rangez vos claquettes devenues inutiles depuis la semaine dernière et bonne lecture.

1 – Comment expliques-tu qu’il y ait autant de carences en iode actuellement dans la population ? Est-ce que ça pourrait être en lien avec des erreurs de dosages ou des critères de « normalité » à revoir ?

Ta question a l’air de sous-entendre que les critères de normalité seraient trop élevés, ce qui expliquerait que nous soyons à un niveau facticement trop bas, mais c’est exactement le contraire, je prétends depuis que j’ai terminé mon livre que les préconisations OMS ne nous proposent que de couvrir le centième de nos besoins, et nous ne les atteignons même pas ! Il faut cesser d’attendre une explosion de goitres ou de crétins au sens historique du mot pour réveiller nos élites à ce sujet, cancers, maladies infectieuses et dysimmunitaires, cardio-vasculaires, explosion de l’obésité, des dépressions, effondrement des QI, il y a vraiment le feu au lac et tout le monde s’en fiche !

2 – Les carences en iode peuvent-elles être expliquées par d’autres facteurs que la nutrition et lesquels ?

La question est compliquée, je vais essayer d’apporter une réponse simple. Nous avons barre sur un élément fondamental du problème, ce sont bien nos carences abyssales d’apport en iode. Ensuite le problème posé par les perturbateurs endocriniens halogénés (chlorures, fluor et brome) demeure manifeste, mais il ne sera résolu qu’aux échelles supranationales, on peut toujours rêver pour voir arriver une interdiction du fluor et du brome dans l’espace public. À nos niveaux individuels, nous devons nous appliquer à consommer des doses adéquates d’iode, on sait que cet élément peut reprendre sa place dans les molécules polluées par les halogénés et que ceux-ci peuvent être excrétés par voie urinaire. Pas d’iode, toujours plus de perturbateurs endocriniens à sa place dans les cellules.

3 – Tu parles des relations entre iode et développement cérébral de l’enfant et les chiffres semblent inquiétants. Peut-il y avoir un biais avec l’évolution du système éducatif qui peut aussi impacter le QI des enfants ?

Cette histoire du recul du QI de nos enfants actuels par rapport à ceux de 1889 dans une Angleterre victorienne malnutrie, c’est une bombe1. Elle frappe les esprits, évidemment elle ne permet absolument pas de désigner l’iode comme seul responsable de ce phénomène, mais d’autres travaux australiens2 ou encore de l’ALSPAC3 ont permis de tirer ces conclusions. Pas assez d’iode pendant la grossesse et les lésions fœtales se fixeront définitivement par défaut des migrations neuronales4. Pas assez d’iode pendant l’enfance et les lésions continuent de s’aggraver, je veux surtout tirer la sonnette d’alarme en direction de cette immense population d’enfants soumise au biberon, déclarée intolérante au lait de vache et qui du coup n’a absolument plus accès à l’iode, pendant des mois, voire des années…

4 – Est-ce qu’une supplémentation en iode devrait être systématique chez les enfants (elle l’est déjà chez les femmes enceintes en théorie) ?

Il faut changer de paradigme, oublier cet effet Wolff-Chaikoff totalement imaginaire (c’est dur à croire, je l’explique dans ce livre) et ioder sérieusement toute la population, pense donc que dans les années 1950 les Américains iodaient leurs pains et recevaient 150 µg d’iode dans un seul toast, soit tout l’apport quotidien recommandé actuel ! Étaient-ils devenus tous phosphorescents ? Pas du tout, quand on leur a facticement expliqué que leurs sels d’iode étaient dangereux, ils l’ont remplacé par du bromure de potassium, interdit en Europe, car cancérigène notoire, on délire… Donc pour te répondre, oui il faut édicter des apports minimums journaliers pour tous les âges, mais sans les calculer avec les connaissances de 1950, aujourd’hui on sait que de très nombreux organes, peut-être même tous, sont authentiquement iodo-nécessitants, et pas seulement la thyroïde comme on le croyait alors.

5 – Quelle est, pour toi, la bonne supplémentation en iode pour un adulte ? Les AQR5 actuels semblent bien bas par rapport aux carences constatées ?

J’explique en fin d’ouvrage que mon statut de modeste médecin généraliste ne me permet pas de répondre à cette question, l’empirisme le plus absolu règne partout à ce sujet et la réponse doit se trouver comme pour le taux idéal de cholestérol sanguin : elle n’existe pas, car ici trop de paramètres rentrent dans l’équation : poids, sexe et cancers iodo-dépendants intercurrents, état infectieux, certainement. Mais imagine, probablement que le volume mammaire influe énormément et devrait être pris en compte dans le calcul des AQR, car ce tissu se comporte comme un véritable piège à iode, comme à brome ou à fluor d’ailleurs, ce qui peut expliquer la fréquence déraisonnable des cancers du sein en présence de brome6. Attention de plus à un point capital que j’ai abondamment souligné dans ce livre, certains tissus nécessitent de l’iode moléculaire, d’autres de l’iodate de potassium, et la protection anticancéreuse semble essentiellement conférée par cet iode moléculaire I2, totalement absent de l’écrasante majorité des compléments alimentaires mis sur le marché à ce jour ! Inutile donc de se supplémenter avec un mauvais produit, de plus insuffisamment dosé, il n’y aura aucune chance que l’état de santé de nos populations s’améliore drastiquement dans ce cas.

6 – L’importance des carences en iode est connue depuis des décennies. Elle avait été pointée du doigt par l’Institut Français de Nutrition il y a plus de 20 ans. Comment expliques-tu que des recommandations claires sur la supplémentation en iode tardent à venir de la part des agences de santé, du ministère ou de l’académie de médecine ?

Je l’explique par la trouille atavique qui saisit chaque expert de se retrouver en butte avec ce fameux effet Wolff-Chaikoff qui n’existe pas, mais qu’on leur a inculqué quand ils étaient jeunes et crédules, ça aussi j’en parle dans mon livre. L’iode 131 (radioactif) est toxique, les iodes organiques peuvent devenir toxiques aussi (amiodarone, produits de contrastes iodés, etc.), mais l’iode inorganique minéral alimentaire, l’iode 127, jamais. Et comme jamais n’existe pas, quand une fois on soupçonne une hyperthyroïdie de provenir d’une supplémentation alimentaire, ce fait demeure si rare qu’on en fait même un (très mauvais) article, qu’on le publie, et on décore même l’auteure pour son remarquable travail !7

7 – Tu dis que l’iode contenu dans le sel marin ou le sel iodé « s’évapore » et que ces sels ne sont donc pas efficaces pour participer à l’apport quotidien. Pourtant, il semble que c’est l’ajout d’iode dans le sel qui a permis de faire reculer le crétinisme des Alpes. Comment expliques-tu ce paradoxe ?

Je vois que la fin de l’interview approche alors tu cherches à me coincer avec tes questions vicieuses, mais toujours intelligentes… Je vais te répondre sans détour : au XIXe siècle, la Santé Publique naissante avait compris que la fréquence des goitres et des crétins augmentait de manière parfaitement proportionnelle avec le niveau des carences en iode, donc par une politique adroite de microsupplémentation en iode, on a réussi à effacer les deux problèmes, mais ces deux problèmes-là seulement. En 1840 l’espérance de vie des Françaises culminait à 40 ans, un peu tôt pour voir apparaître la multiplication des cancers du sein qui frappent nos compatriotes aujourd’hui. Je l’explique dans mon livre, j’ai retrouvé le premier penseur qui a pondu ce dramatique taux d’apport idéal en iode à 150 µg/j : lui aussi ne se référait qu’à la peur de l’effet Wolf-Chaikoff et il convint que pour ces faibles apports on voyait juste disparaître les goitres, mais sans réveiller le monstre WC. Ces apports sont des cache-misère propres à faire taire toute manifestation thyroïdienne liée à un manque en iode, mais ouvrent la porte à toutes les pathologies iodo-carentielles extra-thyroïdiennes, qui du coup explosent.

La médecine moderne nous fait sempiternellement vivre sous l’ère de la misère physiologique, 150 µg d’iode par jour au lieu de 10 à 50 mg, 400 UI de D3 pour éloigner l’ostéomalacie quand certains en consomment 20 000 UI sans souci et effacent de nombreuses pathologies dysimmunitaires, 300 mg de vitamine C pour éviter le scorbut alors qu’avec 100 g/j en intraveineuse, on a largement documenté la guérison de certains cancers, de certaines maladies infectieuses, de certains empoisonnements… Personne ne s’occupe de notre statut en chrome, pas beaucoup plus de celui lié au sélénium, nous sommes tous carencés en magnésium et pourtant aucune campagne de supplémentation ne se fait jour. Médecine, population, réveillez-vous !

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Votation - le grand cirque

FranjoLégislatives : Franjo nous explique la votation

Franjo - 28 juin 2024

Votez est un devoir mais est-ce que ça sert à quelque chose ?

   

Les élections législatives approchent à grands pas et vous ne savez toujours pas pour qui voter ? Pas de panique, Franjo se pose la même question et tente de nous éclairer parce qu'il faut faire barrage au RN, enfin c'est ce qu'on dit.

Yoann - Le Media en 4-4-2

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société : mort et renaissance

Réseau InternationalMort et renaissance

Réseau International - 06 mai 2024

Une société s’en va, une autre arrive.

   

Celle qui s’en va est celle du World Economic Forum, celle qui veut réduire à 500 millions d’habitants la population terrestre, sans doute pour que 50 millions vivent encore dans la jet society.

Sans doute, cette perspective est fausse. Parce qu’il est difficile de contrôler les sociétés. On peut, certes, formater les gens, les décérébrer, ce qui est tenté, avec succès depuis 50 ans, mais le flux croissant des refuznikis contrarie le système, profondément.

De plus, cette «jet society», n’est qu’une écume. Elle n’existe que parce que le reste de la société peut la porter, par sa technicité, son savoir-faire, et son utilité.

Aujourd’hui, cette jet society se révèle, de plus en plus, superflue et inutile. Aucune utilité réelle, des dominants sociaux simplement, qui savent y faire en matière de manipulation, mais quand le substrat, lui-même, décline, cette «upper class», va décliner dans les mêmes proportions. À l’image de Macias Nguéma, mort à la fin des années 1970 et qui avait tellement concentré la richesse dans son palais, que la quasi-totalité de la monnaie locale y était dans des caisses, et que rien ne circulait en dehors. Rien n’y circulait, d’ailleurs, en dedans non plus…

C’était des bouts de papiers colorés…

Donc, cette caste, macroniste jusqu’au bout des ongles, ne se plaint de rien, de plus en plus réduite, elle est accablée de douceurs, bonbons et délices. Caricature, son biotope ou merdier, c’est surtout l’intérieur du périphérique parisien, et les ghettos de riches.

Aujourd’hui, le coût de l’éducation aidant, surtout dans les pays anglos, le travail manuel est en regain.

Pourquoi ? Parce que la distribution gratuite de diplômes de niveaux bacs, partout dans le monde, dévalue ces diplômes, réservant aux Zeureux titulaires, des métiers de grouillots. Dans le meilleur des cas, fonctionnaire, dans le pire, caissier au superprimou géant. C’est général et ça se généralise. Je me souviens de cette série indienne, ou le lycée aidait les lycéens à avoir le bac, en leur donnant, tout bonnement, les résultats. Un jour, un policier honnête arrêtât le phénomène et refusât l’enveloppe, cette année-là, personne n’eût le bac.

Donc, aux USA, on sombre dans le travail manuel, qui, visiblement, rapporte plus et il est moins onéreux qu’attraper des diplômes qui pour beaucoup, ne débouchent sur rien. Là aussi, dans la série Gilmore Girls, on voit des trentenaires issus de facs onéreuses, mais qui ne font rien.

Ils sont cons, ils «renoncent à l’université», où ils auraient appris des choses inutiles, au profit de réels métiers où, souvent, ils sont rémunérés dans leur formation, que ce soit en apprentissage, ou pas. En plus, ils gagnent correctement leur vie.

Cela indique un changement de société, où la réussite n’est plus la réussite universitaire, qui ne débouche sur rien, et qui, de fait, devient de plus en plus médiocre. Les étudiants notant leurs enseignants, on finit par déboucher sur le phénomène indien. La vie professionnelle et l’enseignement professionnel, hier synonyme d’échec, elle, est plus basique. Un mauvais n’y gagne pas sa vie, et on revoit le phénomène des années 1950, ceux-là «migrent», d’emplois divers en emplois divers…

Autoconsommation aidant le métier le plus demandé aux USA est celui de réparateurs d’éoliennes. Effectivement, solaire et renouvelables en tous genres, ça aide pas mal ceux qui n’aiment pas voir trop leurs factures d’énergies augmenter, même si ces nouveautés anciennes, ne couvrent pas tout…

L’immobilier, lui, suit le mouvement général. Adossé à la bulle bancaire, il n’était soutenu que par un déluge de prêts bancaires. Se loger est un impératif, mais le monde de l’immobilier et du bâtiment, devra, impérativement, muter.

Quant à la bourgeoisie macroniste, elle aura le sort des hautes classes passées ; «L’histoire, c’est le cimetière des aristocraties» (Vilfredo Pareto).

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The Millenials

Echelle de JacobLes Millenials attendent que quelqu'un fasse la révolution à leur place

Echelle de Jacob - 05 mai 2024

Tout est de la faute du bug du millénaire.

   

Mattia Madonia, écrivain de Catane et représentant de la génération millenial, a découvert les raisons de la crise d'une société immobile (qui se dirige en fait, et rapidement, vers le déclin) qui n'accorde pas d'espaces et de perspectives à ceux qui ne font pas partie de la génération du baby-boom.

"La génération entière, écrit Madonia dans The Vision, qui était censée conduire la fortune de la planète au cours de ces vingt-quatre années, en gros ceux qui sont nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990, a souffert de son propre "bug". Par rapport aux générations précédentes, la société a entravé ou empêché leur équilibre professionnel, relationnel, affectif, voire existentiel. Une génération fantôme, écrasée par les pressions du capitalisme et les crises qui ont marqué les deux dernières décennies. C'est le Millennial Bug, et nous en payons encore les conséquences".

Tout cela est vrai, bien sûr. Mais il faudrait que quelqu'un - son père et sa mère, par exemple, s'il a la chance de les avoir encore - lui explique que les générations précédentes ont conquis leurs droits. Et puisqu'il est écrivain, Madonia pourrait lire les livres d'autres auteurs plus anciens (la presse existait déjà) qui ont raconté 68 ou 77. Le changement n'était pas donné, mais obtenu avec des heurts, des protestations, des morts même.

Les bonnes familles italiennes du début des années 60 auraient voulu des enfants polis et bien peignés, avec costume et cravate, de bonnes études et des carrières professionnelles sûres et ordonnées. Des mariages heureux et des petits-enfants à élever dans le respect des principes. Cela ne s'est pas passé comme ça, et peut-être que cela s'est mal passé. Mais les générations qui ont occupé les places qui comptaient et excluaient l'"équilibre existentiel" ne se sont pas allongées sur le canapé en attendant des concessions qu'elles n'avaient même pas demandées. Elles n'avaient peut-être pas de smartphones ou de tablettes, mais elles vivaient avec leurs pairs et c'est avec leurs pairs qu'elles se sont rebellées. Étrange mot que celui de "rébellion". Peut-être est-ce l'un de ceux qui ne figurent plus parmi les rares que connaissent les nouveaux jeunes. Remplacée par les pleurnicheries, l'impolitesse, la résignation.

"71 % des millennials interrogés en Italie ne croient pas en la possibilité de fonder une famille et 73 %, poursuit Madonia, considèrent qu'il est impossible d'acheter une maison dans un avenir immédiat. En outre, 79 % des millennials considèrent que la flexibilité du travail est fondamentale, avec la possibilité de travailler à distance et avec des horaires moins rigides, se déclarant même prêts à quitter leur emploi pour trouver un travail à taille humaine. Parmi les différentes demandes formulées, la semaine de travail de quatre jours se distingue. Pour conclure l'étude, 42 % des millennials se considèrent comme très "anxieux et stressés", et comme préoccupations pour l'avenir, ils placent en tête de liste les craintes concernant leur santé mentale, le changement climatique et les dommages causés à l'environnement, le coût de la vie et le chômage.

C'est bien, c'est mal. Tous sont conscients des problèmes. Et même de leurs propres craintes et désirs. Et alors ? Est-ce que papa et maman doivent trouver des solutions ? Peut-être les grands-parents ? Pourtant, les millénials devraient désormais être capables de s'essuyer les fesses tout seuls. Ils devraient pouvoir s'habiller seuls. Et s'ils veulent quelque chose, ils devraient avoir le courage et la capacité de le prendre. Notamment parce que les baby-boomers sont vieux et impuissants. Mais le risque pour les millennials est que, pendant qu'ils se complaisent dans la douleur de l'injustice qu'ils ont subie, la génération Z vienne remplacer les personnes âgées. D'autre part, la résistance des boomers dans les lieux de pouvoir se heurte à l'âge et à la fin de vie...

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image dictature

Réseau InternationalSous la dictature des images

Réseau International - 28 mar 2024

Si quelques voix de professionnels – enseignants et médecins notamment – s’élèvent contre la surexposition des enfants aux écrans, le grand public ne semble pas bien mesurer l’ampleur et le caractère délétère du phénomène.

   

Troubles de l’attention et du comportement, manque d’autonomie, angoisse, apathie, perte de la dextérité et du goût pour les travaux manuels, la liste des dommages collatéraux s’allonge à mesure que grandissent la permissivité des parents et la faillite d’un système éducatif soumis à l’idéologie globaliste, où le numérique occupe une place toujours plus importante. Un système où l’enfant n’est plus «instruit» mais «accompagné» – c’est-à-dire assisté pour les uns et abandonné pour les autres, suivant la bonne foi et les compétences de l’enseignant…

Tout n’est pas à jeter dans les nouvelles pédagogies en vigueur qui entendent faire de l’élève «l’acteur de ses apprentissages», mais à minimiser le rôle de transmission de l’enseignant, en faveur d’une présumée dynamique collaborative des enfants – qui reste, de fait, très inégale et relative -, on sacrifie la connaissance pour quelques illusions idéologiques et les lubies de communicants irresponsables.

L’enseignement à distance pendant la période du Covid l’a bien montré : hormis une minorité d’élèves particulièrement vifs, les résultats de l’expérimentation ont été désastreux, tant du point de vue de l’acquisition des savoirs que de celui de l’épanouissement personnel. Aujourd’hui encore, les professeurs tentent de combler les lacunes et gérer les troubles liés aux confinements abusifs, devant composer de façon acrobatique avec le retard des uns et des autres. Il est certain que cet épisode aura marqué un tournant dans le rapport de l’élève à son besoin de comprendre et d’apprendre, rompant en quelque sorte le lien avec son tuteur au profit de la machine et des nouveaux lobbies de l’éducation.

Comme le parent, le professeur est, plus qu’une figure d’autorité, un modèle. Un modèle certes imparfait mais doté de caractère, et surtout porteur de savoir et du sens de la justice. Dépersonnaliser le savoir n’est peut-être pas un drame – après tout, à partir d’un certain âge n’importe qui peut librement s’instruire grâce aux ressources infinies qu’offre Internet – mais il me semble que cela participe dangereusement à la déshumanisation généralisée de nos sociétés, où les nouveaux outils de communication ont bouleversé les enjeux interactifs et la temporalité des relations, au point d’amener toutes sortes de névroses liées au culte de l’immédiat et de la consommation.

Dans des sociétés où l’on est assailli d’images et de représentations, où l’information – souvent des plus futiles – est systématiquement illustrée, manipulée, mise en scène, suivant les lois sacrées de la publicité, l’être en construction se retrouve littéralement perdu entre un univers virtuel et le monde réel.

Le capitalisme numérique a fait de l’enfant un consommateur précoce, livré à la dictature des images et à la prédation d’un ultralibéralisme pervers. Si l’on observe dans les salles de classe de plus en plus d’élèves présentant des difficultés et toutes sortes de troubles «dys-», c’est aussi que le cerveau sursollicité d’images violentes et insensées, cherche désespérément une issue à la pathologie du monde ainsi exposée, n’étant plus disponible pour un apprentissage sain.

À constater au quotidien l’impact cognitif et comportemental de la violence subie en images sur les jeunes, nous pouvons résolument nous estimer chanceux de faire partie de générations qui n’ont connu l’usage privé et la généralisation des outils numériques qu’à l’âge adulte. La dépendance des jeunes aux écrans, encouragée par la tendance et le besoin d’intégration, étant un moyen d’asservir les plus vulnérables en les privant de leurs facultés créatives, d’initiative et de réflexion.

On le sait, la lecture est fondamentale dans le développement de l’imaginaire, la formation à l’esprit critique et l’affirmation de soi, autant que dans la maîtrise de la langue et l’acquisition des facultés d’expression. Et lorsqu’elle n’est pas possible ou qu’elle ne présente pas d’intérêt particulier pour l’enfant, ses bienfaits peuvent être en partie compensés par différents jeux de construction et de projection, faisant appel à l’imaginaire et la créativité. Mais lorsqu’il n’y a ni livres ni jeux, et que l’enfant se retrouve sous l’emprise d’un écran qui l’asservit, le traumatise et le rabaisse systématiquement au niveau zéro de la culture, lorsqu’on le coupe du monde et de la nature, alors rien d’étonnant à ce que l’humanité renoue avec ses fâcheuses dispositions à la guerre et au totalitarisme.

Selon le leitmotiv de notre cher président, voici venue la «fin de l’insouciance». Mais la question qui devrait se poser, de façon urgente, est la suivante : si l’on nous annonce une fin, à quoi l’insouciance doit-elle précisément laisser place ? À la terreur et au règne de la perversité ? Ou bien à une connaissance supérieure, qui nous permettrait de nous passer de nos dirigeants ?il

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Bill Mher - Universities don't go

Aube DigitaleBill Maher compare les universités à un « camp de rééducation nord-coréen »

Aube Digitale - 25 oct 2023

Bill Maher : « N’allez pas à l’université »

   

Bill Maher a conseillé aux jeunes Américains de ne pas aller à l’université parce que cela les rend stupides et que les écoles d’élite ressemblent à des camps de rééducation nord-coréens, racistes à l’égard des Asiatiques et qui n’enseignent pas l’histoire avec exactitude.

« Si l’ignorance est une maladie, Harvard Yard est le marché de Wuhan », a déclaré l’animateur de l’émission « Real Time » sur HBO. « En tant que diplômé de l’Ivy League qui connaît la valeur d’une éducation libérale, j’ai un conseil à donner à la jeunesse américaine : N’allez pas à l’université, et si vous devez absolument y aller, n’allez pas dans une université d’élite, car, comme l’ont montré les événements récents, cela ne fait que vous rendre stupide. Ce qui s’est passé en Israël n’a que peu d’effets positifs, voire aucun, mais l’un d’entre eux est d’avoir ouvert les yeux de l’Amérique sur la façon dont l’enseignement supérieur s’est transformé en un endoctrinement dans un ragoût de mauvaises idées, parmi lesquelles la notion simpliste que le monde est un endroit binaire où chacun est soit un oppresseur, soit un opprimé. Dans le cas d’Israël, les oppresseurs sont les bébés et les enfants. Les mêmes étudiants qui vous diront que les mots sont de la violence, et que le silence est de la violence, ont été d’un grand soutien lorsque les terroristes du Hamas se sont livrés à des viols et à des meurtres dignes des Vikings. Ils savaient où pointer le doigt, vers les assassinés. Et ensuite, ils sont allés en cours d’éthique ». Maher poursuit : « Je reconnais qu’on attend des étudiants une certaine dose de folie, mais mélanger du Jägermeister et du jus de tomate, ce n’est pas la même chose que se ranger du côté des terroristes. Trente-quatre groupes d’étudiants de Harvard ont signé une lettre disant que « le régime d’apartheid est le seul à blâmer« , ce qui prouve qu’ils ne savent pas ce qu’est l’apartheid. En fait, ils ne savent pas grand-chose. Mais cela ne les empêche pas d’avoir une opinion. Ils se sont convaincus qu’Israël est le régime le plus répressif de l’histoire, parce qu’ils n’ont aucune connaissance de l’histoire, ni même le désir de la connaître, et que l’histoire réelle n’est pas abordée dans leur cours sur l’intersectionnalité de la politique et des identités de genre. »

 

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Enfants sous surveillance

The DefenderEnfants souriez, vous êtes filmés

The Defender - 24 oct 2023

La surveillance des enfants à l’école est une industrie de 3,1 milliards de dollars – et elle rend les enfants “anxieux” et “effrayés”.

   

Les entreprises de surveillance technologique qui vendent leurs produits aux administrateurs scolaires créent une "dystopie numérique" pour les écoliers américains, conclut un nouveau rapport de l'Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union).

Les entreprises de surveillance technologique qui vendent leurs produits aux administrateurs scolaires créent une “dystopie numérique” pour les écoliers américains, conclut un nouveau rapport de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU).

Dans le sillage de la pandémie Covid-19, et de l’augmentation de fusillades dans les écoles, un projet de technologie éducative (EdTech) de 3,1 milliards de dollars de d’industrie de surveillance a réalisé d’énormes profits en affirmant que ses outils numériques – notamment les caméras vidéo, les logiciels de reconnaissance faciale, les systèmes de détection des comportements basés sur l’intelligence artificielle (IA), et de surveillance des médias sociaux et en ligne, et bien d’autres choses encore, permettent de prévenir le harcèlement, l’automutilation et la violence à l’école.

Toutefois, l’industrie n’a pas étayé cette affirmation par des preuves et a plutôt utilisé la peur comme principale tactique de marketing, selon le rapport de l’ACLU.

L’ACLU, après avoir mené ses propres recherches et examiné d’autres études commandées par le ministère américain de la justice, a constaté un “manque de preuves évidentes” que les produits annoncés par les entreprises EdTech garantissent la sécurité des élèves.

Chad Marlow, l’auteur principal du rapport, a déclaré qu’en tant que parent de deux élèves de la maternelle à la terminale, il comprend les inquiétudes des parents et des responsables d’établissements scolaires quant à la sécurité des enfants.

M. Marlow a déclaré au Defender qu’il voyait avec regret les administrateurs scolaires et les assemblées législatives des États d’utiliser des fonds pour des technologies de surveillance “pour assurer la sécurité de nos enfants”.

“Ces décisions me hantent”, a-t-il déclaré, “car, en tant que conseiller politique principal de l’ACLU spécialisé dans les questions de vie privée, de surveillance et de technologie, je sais pertinemment que la surveillance ne dissuade pas les mauvais comportements et qu’elle ne protège certainement pas nos étudiants”.

M. Marlow a déclaré que le rapport de 61 pages révèle un “cauchemar de surveillance” qui “nuit involontairement à nos enfants” en leur refusant l’accès à des informations importantes, en sapant leur confiance dans les adultes et en rendant “trop risqué” le fait de communiquer certaines de leurs pensées.

“C’est exactement le contraire de la leçon que nous devrions enseigner à nos élèves”, a-t-il déclaré.

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effondrement du niveau scolaire en France

Aube DigitaleLes chiffres surréalistes de l’effondrement du niveau scolaire en France

Aube Digitale - 06 sep 2023

par Marc Vanguard

   

La présente analyse a été effectuée par Marc Vanguard, qui produit chaque semaine des statistiques sur la France. Cette fois-ci c’est un bien triste constat de l’éducation nationale en berne qui est fait.

Ce qui suit est une série de messages postés sur X par Vanguard, vous pouvez lire les mêmes messages sur X et vous abonner à son compte

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L’École fabrique des masses de jeunes violents et incultes

The Epoch Times« L’École fabrique des masses de jeunes violents et incultes » – Eve Vaguerlant

The Epoch Times - 04 août 2023

Violence à l’école – L’analyse saisissante d’Eve Vaguerlant : « L’École fabrique des masses de jeunes violents et incultes »

   

Pour Eve Vaguerlant, l’École est le théâtre d’une banalisation de la violence et « beaucoup d’élèves n’interagissent désormais plus qu’à travers les coups et l’insulte » : « On leur apprend l’impunité, cette culture de la victimisation où rien n’est jamais de leur faute, ils ne savent pas s’excuser, il n’y a jamais de sanction pour leur faire comprendre qu’ils ont fauté. »

Une violence endémique qui est aussi le produit du manque d’instruction : « Les élèves fonctionnent avec très peu de mots de vocabulaire, ils utilisent des béquilles de langage comme “wallah”, “wesh”, etc. Cela crée un climat d’agressivité verbale permanent. […] Nous produisons des masses de jeunes qui ne connaissent que la violence comme mode d’expression, c’est très inquiétant. » Si Pap Ndiaye a fait de l’éducation à la sexualité l’une de ses priorités, Eve Vaguerlant estime que le ministre se trompe de combat : « Quand on voit la violence dans les établissements scolaires, la chute vertigineuse du niveau, ça me paraît en décalage total avec la réalité et les besoins du terrain. »

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désinformation - guide

France SoirPetit guide éclairé de lutte contre la vraie désinformation

France Soir - 29 avr 2023

Des professeurs, des membres d’ONG, et évidemment des journalistes, au lieu d’assurer leur rôle social traditionnel de simples médiateurs de l'info ou de lanceurs d’alerte, entretiennent des rapports avec des administrations gouvernementales, des agences du renseignement, mais aussi avec l’armée.

   

Au lieu de mener l’enquête sans conflits d’intérêts et de façon distanciée, au service de la chose publique, nombre de ces acteurs se sont recyclés dans ce que Lowenthal nomme la “lutte contre la désinformation”.

Un schéma qui est bien connu des lecteurs de France-Soir avec le compte rendu des Twitter Files, dont les épisodes ont été publiés dans nos colonnes depuis décembre 2022. Ces documents internes de l’oiseau bleu ont été dévoilés par Elon Musk. Ils ont permis à des journalistes d’investigation de mettre à jour plusieurs scandales d’ampleur. Ceux-ci montrent à quel point sont menacées à la fois la libre information et la liberté d’expression, du fait d’une emprise grandissante du pouvoir politique : c'est en effet au prétexte de cette lutte contre la désinformation que ce dernier exerce la censure.

Ce mécanisme n’est pas uniquement à l'œuvre outre-Atlantique. Les évolutions du règlement européen des plateformes numériques (le Digital Services Act) posent les mêmes questions de fond : jusqu'où le politique peut-il interférer avec la sphère de l’information ? In fine, peut-on alors parler d’une sorte de “mécanisme industriel de la censure” en vue de contrôler cette dernière ?

Un nouvel épisode des Twitter Files produit par Lowenthal lui-même aborde ce sujet et sera prochainement évoqué par France-Soir.

En attendant, voici un texte d'exception de l'essayiste qui rend compte de ses observations précitées et qui expose une nouvelle forme de manipulation de l'information. Celle-ci repose essentiellement sur ce mélange des genres aussi surprenant que grave entre des acteurs qui ne devraient jamais collaborer ensemble du fait d'évidentes questions de déontologie : universitaires, membres d'ONG, journalistes avec politiques, industriels et militaires.

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chant d'oiseau

ReporterreLe bruit, ce déchet invisible, nous empoisonne, écrit l’écologue Jacques Tassin

Reporterre - 24 avr 2023

Celui qui vient de publier « Écoute les voix du monde » estime que "nos sociétés sont malades de ne plus savoir écouter."

   

Nous vivons dans un monde entre-tissé de voix, qui dégagent du sens par-delà l’invisible de la nuit ou du lointain, et révèlent la part merveilleuse du monde. Ces voix nous portent et nous parlent, sans même que nous y prêtions attention. Même les productions sonores abiotiques – tonnerre, murmures de pluie ou roulement des vagues – demeurent porteuses de sens et sont interprétables. Les plantes, sait-on depuis peu, sont sensibles aussi aux vibrations sonores. Tout comme les arbres, d’une certaine manière, écoutent. Mais le bruit contemporain, cet immondice de nos sociétés industrieuses, brouille l’accès à ces réalités sensibles du vivant. L’Anthropocène se double de Thorivocène (du grec thóryvos, bruit), ère du vacarme et de l’irrelationnel.

Les zones indemnes de pollution sonore ont chuté de 50 à 90 % depuis le début de l’essor industriel, au XIXe siècle, et les villes sont elles-mêmes devenues invivables. Dans le seul cœur de l’Île-de-France, le bruit causé par les transports entraîne, pour chaque habitant, une perte de onze mois de vie, soit une perte globale de 108 000 années de vie en bonne santé. Plus de 70 % des Parisiens sont incommodés par le bruit, fenêtres à double vitrage pourtant fermées. Et dans les environnements lycéens, l’écoute au casque de musiques amplifiées conduit aujourd’hui un élève de terminale sur sept à devoir s’accommoder d’une oreille vieillie de trente ans. Le bruit se glisse partout. Et, partout, il altère l’écoute.

Mais nous ne sommes pas seuls à en souffrir. Agissant tel un interrupteur relationnel, le bruit fait barrage à l’écoulement du vivant. Il obstrue la libre circulation des voix, multiplie les accrocs dans le tissu serré des relations entre êtres vivants. L’anthropophonie a désormais envahi les espaces marins en y multipliant les ronflements assourdissants des navires, les percussions répétées des prospections minières et autres problématiques sonars militaires. Elle est l’une des sources des emblématiques échouages de cétacés.

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Festival Oasis 2023

autre ...Université d'été : Festival Oasis 2023

Coopérative Oasis - 21 avr 2023

Le Festival Oasis est le grand évènement annuel des écolieux français.

   

Des centaines de personnes vivant déjà en oasis ou souhaitant y vivre s’y retrouvent pour partager leurs expériences, leurs réussites, leurs découragements, leurs rêves… C'est aussi l'occasion, pour un plus large public, de découvrir ce mode de vie.

Cette année, le Festival Oasis aura lieu du 23 au 27 août à l’écovillage de Sainte-Camelle (Ariège) et prendra la forme d'une université d'été.

L'objectif sera d'explorer les dimensions politiques, culturelles, sociales et économiques de la vie en écolieu, à travers des témoignages d'habitantes et d'habitants d'écolieux mais aussi de sociologues, philosophes, économistes et artistes à même de répondre à cette question :

Comment les oasis sont-elles des laboratoires pour expérimenter de nouvelles manières de faire société, ensemble ?

Durant cet événement, qui s'adresse à 500 participants, divers formats seront proposés : des conférences, des tables rondes, des ateliers, des mini-formations et des visites et présentations d'Oasis.

Tout ça dans une ambiance festive et familiale !

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