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les écrans rendent les enfants bêtes

InsolentiaeLes écrans détruisent les enfants selon la psychologue Millêtre

Insolentiae - 07 sep 2024

Les alertes se multiplient sur les ravages que provoquent les écrans sur le développement cognitif et moteur de nos enfants.

   

Oui les écrans sont dangereux, car les enfants en abusent avec la complicité passive des parents.

Le problème, nous le savons tous, n’est pas l’écran en lui-même et le cinquantenaire que je suis regardait la télé quand il était petit.

Mais, il y avait deux différences majeures.

Un degré de qualité très différents (entre contenus des programmes, niveau de langage utilisé, mais aussi vitesse des images) et un degré de quantité (les parents de l’époque limitaient beaucoup le temps passé devant les écrans qui était cantonné au mercredi après-midi).

Aujourd’hui toutes les digues ont cédé et les parents, eux-mêmes frotteurs de smartphones ne mesurent plus la gravité de la situation et les conséquences désastreuses sur le développement de leurs propres enfants.

Ils pensent faire plaisir et dans une moindre mesure acheter la paix sociale familiale, en réalité, ils se préparent des jours effrayants plus qu’heureux.

Soyez courageux, protégez vos enfants des écrans, limitez drastiquement les temps d’accès.

« Je reçois des enfants de 6 ans, ils ont un langage de 2 ans, c'est épouvantable. »

Béatrice Millêtre

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enfants écrans drogue

scienLe Media en 4-4-2Pourquoi les écrans sont les pires ennemis des vos enfants

Le Media en 4-4-2 - 18 juil 2024

Et comment les sauver.

   

Les écrans envoient un nombre gigantesque d’informations au cerveau de l’enfant qu’il n’est pas en capacité de gérer. La lumière bleue des écrans et la fréquence des images diffusées ont un effet très excitant sur l’enfant et provoquent des difficultés à s’endormir, des dérégulations émotionnelles et physiques au moment de l’extinction de l’écran.

L’utilisation des écrans peut également gêner les apprentissages et avoir un impact sur les relations sociales. Les écrans ne développent pas l’intelligence émotionnelle et sont bien souvent une activité solitaire. Les enfants qui passent trop de temps devant les écrans peuvent donc avoir des difficultés à se concentrer et à interagir avec les autres.

Il est important de protéger les enfants de cet environnement et de leur donner les bonnes informations. Les neurosciences recommandent d’éviter les écrans avant 6 ans, car il y a des effets dramatiques à court terme. Les parents doivent être conscients des dangers des écrans et trouver des solutions pour détoxifier leurs enfants.

Voici quelques solutions pour vous aider à détoxifier vos enfants des écrans :

. Fixez des limites claires : déterminez des heures précises pour l’utilisation des écrans et respectez-les. Évitez également de laisser les écrans dans la chambre de votre enfant.

. Proposez des activités en famille qui ne nécessitent pas d’écrans, comme des jeux de société, des promenades, des sorties au parc, etc.

. Proposez à votre enfant des activités créatives comme le dessin, la peinture, la musique, etc.

. Favorisez les interactions sociales : encouragez votre enfant à interagir avec d’autres enfants et à participer à des activités de groupe.

. Soyez un modèle : montrez l’exemple à votre enfant en limitant votre propre utilisation des écrans et en étant présent et attentif lorsque vous êtes avec lui.

. Éduquez votre enfant : expliquez-lui les effets néfastes des écrans sur le cerveau et les relations sociales, et aidez-le à comprendre pourquoi il est important de limiter leur utilisation.

. Utilisez des outils de contrôle parental : utilisez des outils de contrôle parental pour limiter l’accès de votre enfant aux contenus inappropriés et pour surveiller son utilisation des écrans.

. Encouragez la lecture : proposez à votre enfant des livres adaptés à son âge et encouragez-le à lire régulièrement.

. Imposez à votre enfant des pauses régulières lorsqu’il utilise des écrans et à bouger pour se dégourdir les jambes.

. Consultez un professionnel : si vous avez des inquiétudes concernant l’utilisation des écrans par votre enfant, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale ou un orthophoniste pour obtenir de l’aide.

Yoann

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Captologie - MK-Ultra

GéopolintelL’esprit humain, prochain champ de bataille des armées du futur  ?

Géopolintel - 27 juin 2024

Un Bordelais y réfléchit pour l’Otan

   

La captologie est une méthode qui consiste à déclencher un comportement devant un écran, et de vous amener à le répéter. C’est une hypnose appelée design du comportement. L’OTAN s’en sert pour militariser les réseau sociaux qui posent un gros problème de réinformation en cas de conflit ou de troubles organisés par des structures étatiques à des fins de déstabilisation sur le comportement des civils.

La captologie est une science de manipulation de l’esprit qui appartient à la mouvance du MK Ultra qui cible ceux qui sont convaincus et qui ne savent pas comment passer à l’action, il faut les aider à choisir l’action que vous avez décidé et qu’ils suivront.
Les campagnes électorales utilisent cette méthode comme l’antisémitisme, sujet principal des législatives de 2024, qui polarise le RN et le Front Populaire.

Le Bordelais Hervé Le Guyader écrit des « fictions utiles » qui dessinent, sur la base des technologies de rupture déjà en gestation, à quoi ressemblera la « guerre cognitique ». De la SF ? Si seulement…
Après la terre, la mer, l’air, l’espace et le cyber, l’esprit humain est-il en passe de devenir le sixième « domaine d’opérations » des armées du futur ? C’est en tout cas le travail prospectif qui occupe Hervé Le Guyader, sur une sollicitation du « commandement suprême allié transformation » de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).

Ce Bordelais représente la France au sein de l’Organisation pour la science et la technologie de l’alliance. Celle-ci est par ailleurs en relation avec l’École nationale supérieure de cognitique (ENSC) de Talence (33), à laquelle l’ingénieur en électronique de 69 ans est rattaché. La cognitique rassemble toutes les disciplines, sciences dures comme sciences humaines, qui décrivent le comportement humain, la façon dont nos cerveaux reçoivent et traitent les informations, et comment, nous agissons en conséquence. Y compris via nos interactions avec les machines (HAT, pour Human Autonomy Teaming) – dont les machines de guerre : l’ENSC travaille avec des partenaires comme l’armée de l’Air et de l’Espace.

À l’Otan, Hervé Le Guyader a tenu en substance ce discours : « La raison pour laquelle vous gagnez les batailles, mais perdez toutes les guerres depuis des décennies, c’est le facteur humain. Il y a un angle mort terrible. » D’autres ont pourtant bien pris en compte ce facteur pour arriver à leurs fins : à Stanford (Californie), le Human Behaviour Lab du Dr Fogg « a réuni des sachants en sciences cognitiques et en ordinateurs pour optimiser la capture des esprits », rappelle Hervé Le Guyader. Si vous restez bloqué une heure à faire défiler des vidéos sur votre smartphone, dites-leur merci. On appelle ça « captologie », voire « darks patterns ». Ou comment designer des applications destinées à faire perdre aux utilisateurs le contrôle de leur attention.

Pluridisciplinarité

D’autres encore, l’ont compris, mais pas à des fins de marketing ou de profit : officines qui ciblent des électeurs indécis sur les réseaux sociaux pour faire basculer un scrutin (Cambridge Analytica lors du Brexit…), fermes de trolls qui font buzzer les sujets qui divisent les sociétés occidentales, « cheapfakes » anti-français en Afrique… Tout un arsenal visant à manipuler les esprits, rassemblé sous le terme de « guerre hybride » par le chef d’état-major des armées russes, Valeri Guerassimov, et promis à une terrifiante prospérité. On connaît déjà l’IA et les deepfakes (trucages numériques), mais ce n’est qu’un début, prévient Hervé le Guyader.

« Ce qui rend le phénomène actuel différent, dans sa nature, c’est qu’on peut désormais faire du ‘‘sur-mesure de masse’‘ »

Quoi de neuf là-dedans ? Influence et subversion ne sont pas des idées neuves. Dans son « L’Art de la guerre », Sun Tzu parlait déjà de « vaincre sans combattre ». La CIA a déjà fantasmé sur le contrôle des esprits via son programme MK-Ultra. Et l’utilisation par l’armée française de la « guerre psychologique » (gagner les populations), apprise au contact du Viêt-Minh, n’a pas empêché l’indépendance de l’Indochine puis de l’Algérie…

« Ce qui rend le phénomène actuel différent, dans sa nature, des anciennes ‘‘PsyOps’’, c’est la convergence de trois phénomènes : les progrès de la connaissance du fonctionnement du cerveau, ceux de la puissance de calcul des ordinateurs, et leurs synergies. L’interdisciplinarité. On peut désormais faire du ‘‘sur-mesure de masse’‘. » Dans cette guerre pour le contrôle des comportements, par l’exploitation de nos biais cognitifs, tout le monde est en première ligne, même en temps de paix.

Pour développer ses vues de façon attractive, Hervé Le Guyader a utilisé une forme abordable par tous : la fiction utile (en anglais, Ficint, « fictional intelligence », pour la combinaison de l’écriture de fiction et de l’intelligence pour imaginer des scénarios). D’abord pour le compte de l’Otan. Puis, pour un éditeur civil, Les Équateurs, déjà rompu à cet exercice – il a déjà fait paraître trois volumes de la « Red Team », une équipe pluridisciplinaire chargée d’imaginer « Ces guerres qui nous attendent 2030-2060 », à l’initiative des militaires français.

Termites…

Dans « Black Trends », sorti fin 2023, Hervé le Guyader signe une nouvelle se déroulant en 2037, intitulée « Termites, fourmis et frelons ». Ces insectes symbolisent « les agressions sur le facteur humain selon trois temporalités ». Les termites, invisibles, « sapent » sur le long terme les sociétés cibles, grâce à la captation des données et à des modèles prédictifs générés par calculateurs quantiques (« jumeaux numériques ») pour optimiser leurs campagnes de déstabilisation.

Les fourmis, discrètes, attaquent des groupes ou des cibles spécifiques lors d’opérations de moyen terme. Dans la nouvelle, en utilisant les bionanotechnologies et les capteurs intégrés dans nos corps. Les frelons usent de moyens létaux ponctuels.. Dans « Termites… », c’est une « neurostrike » (attaque sur le cerveau, type syndrome de la Havane par des moyens électromagnétiques).

De la SF délirante ? Pour ces fictions, l’auteur n’utilise « que des technologies qui sont déjà dans les labos. Il ne faut tomber dans aucun de ces deux écueils que sont la paranoïa et la naïveté. Mais il faut savoir que les synergies entre les technologies qu’on appelle émergentes et disruptives (quantique, IA, big data, neuro et bio de synthèse) peuvent être envisagées pour hacker le ‘‘software’‘ (logiciel) humain via les portes d’entrées de son « hardware » (corps) et de son « wetware » (fluides), qui sont nos sens. » Donc d’inhiber ou influer nos processus de décision, voire de tuer. « Et ça, c’est effrayant », reconnaît Hervé Le Guyader.

« Les tabous qui existent dans nos sociétés n’ont pas forcément cours chez nos ‘‘adversaires systémiques’’ »

Celui-ci est aussi préoccupé par « l’inégalité des armes : « Ces technologies sont à la fois porteuses de progrès, notamment médicaux, et de menaces. Malheureusement, les tabous qui existent dans nos sociétés n’ont pas forcément cours chez nos ‘‘adversaires systémiques’’ ». Russie, Chine… et groupes non étatiques.

Comment se protéger

Toute la question est : comment protéger de ces agressions « non cinétiques » (moyens militaires classiques) les militaires et les infrastructures chargés du commandement et du contrôle des opérations ? Mais aussi nos sociétés et les individus qui la composent, fragilisés par leurs propres inventions ? L’ingénieur bordelais exhorte l’Otan « à adopter une vision globale. » À moyen terme, il estime qu’il faudra songer à une régulation des réseaux sociaux.

Et, pourquoi pas, à poursuivre le sillon de la « Ficint », mais sur écran… « Je rêve d’une série grand public type ‘‘Le Bureau des légendes’‘. L’important, pour rendre nos sociétés plus résilientes, c’est de faire prendre conscience aux gens qu’ils sont ciblés en tant qu’individus », plaide-t-il. Pas parano, mais pas rassurant…

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image dictature

Réseau InternationalSous la dictature des images

Réseau International - 28 mar 2024

Si quelques voix de professionnels – enseignants et médecins notamment – s’élèvent contre la surexposition des enfants aux écrans, le grand public ne semble pas bien mesurer l’ampleur et le caractère délétère du phénomène.

   

Troubles de l’attention et du comportement, manque d’autonomie, angoisse, apathie, perte de la dextérité et du goût pour les travaux manuels, la liste des dommages collatéraux s’allonge à mesure que grandissent la permissivité des parents et la faillite d’un système éducatif soumis à l’idéologie globaliste, où le numérique occupe une place toujours plus importante. Un système où l’enfant n’est plus «instruit» mais «accompagné» – c’est-à-dire assisté pour les uns et abandonné pour les autres, suivant la bonne foi et les compétences de l’enseignant…

Tout n’est pas à jeter dans les nouvelles pédagogies en vigueur qui entendent faire de l’élève «l’acteur de ses apprentissages», mais à minimiser le rôle de transmission de l’enseignant, en faveur d’une présumée dynamique collaborative des enfants – qui reste, de fait, très inégale et relative -, on sacrifie la connaissance pour quelques illusions idéologiques et les lubies de communicants irresponsables.

L’enseignement à distance pendant la période du Covid l’a bien montré : hormis une minorité d’élèves particulièrement vifs, les résultats de l’expérimentation ont été désastreux, tant du point de vue de l’acquisition des savoirs que de celui de l’épanouissement personnel. Aujourd’hui encore, les professeurs tentent de combler les lacunes et gérer les troubles liés aux confinements abusifs, devant composer de façon acrobatique avec le retard des uns et des autres. Il est certain que cet épisode aura marqué un tournant dans le rapport de l’élève à son besoin de comprendre et d’apprendre, rompant en quelque sorte le lien avec son tuteur au profit de la machine et des nouveaux lobbies de l’éducation.

Comme le parent, le professeur est, plus qu’une figure d’autorité, un modèle. Un modèle certes imparfait mais doté de caractère, et surtout porteur de savoir et du sens de la justice. Dépersonnaliser le savoir n’est peut-être pas un drame – après tout, à partir d’un certain âge n’importe qui peut librement s’instruire grâce aux ressources infinies qu’offre Internet – mais il me semble que cela participe dangereusement à la déshumanisation généralisée de nos sociétés, où les nouveaux outils de communication ont bouleversé les enjeux interactifs et la temporalité des relations, au point d’amener toutes sortes de névroses liées au culte de l’immédiat et de la consommation.

Dans des sociétés où l’on est assailli d’images et de représentations, où l’information – souvent des plus futiles – est systématiquement illustrée, manipulée, mise en scène, suivant les lois sacrées de la publicité, l’être en construction se retrouve littéralement perdu entre un univers virtuel et le monde réel.

Le capitalisme numérique a fait de l’enfant un consommateur précoce, livré à la dictature des images et à la prédation d’un ultralibéralisme pervers. Si l’on observe dans les salles de classe de plus en plus d’élèves présentant des difficultés et toutes sortes de troubles «dys-», c’est aussi que le cerveau sursollicité d’images violentes et insensées, cherche désespérément une issue à la pathologie du monde ainsi exposée, n’étant plus disponible pour un apprentissage sain.

À constater au quotidien l’impact cognitif et comportemental de la violence subie en images sur les jeunes, nous pouvons résolument nous estimer chanceux de faire partie de générations qui n’ont connu l’usage privé et la généralisation des outils numériques qu’à l’âge adulte. La dépendance des jeunes aux écrans, encouragée par la tendance et le besoin d’intégration, étant un moyen d’asservir les plus vulnérables en les privant de leurs facultés créatives, d’initiative et de réflexion.

On le sait, la lecture est fondamentale dans le développement de l’imaginaire, la formation à l’esprit critique et l’affirmation de soi, autant que dans la maîtrise de la langue et l’acquisition des facultés d’expression. Et lorsqu’elle n’est pas possible ou qu’elle ne présente pas d’intérêt particulier pour l’enfant, ses bienfaits peuvent être en partie compensés par différents jeux de construction et de projection, faisant appel à l’imaginaire et la créativité. Mais lorsqu’il n’y a ni livres ni jeux, et que l’enfant se retrouve sous l’emprise d’un écran qui l’asservit, le traumatise et le rabaisse systématiquement au niveau zéro de la culture, lorsqu’on le coupe du monde et de la nature, alors rien d’étonnant à ce que l’humanité renoue avec ses fâcheuses dispositions à la guerre et au totalitarisme.

Selon le leitmotiv de notre cher président, voici venue la «fin de l’insouciance». Mais la question qui devrait se poser, de façon urgente, est la suivante : si l’on nous annonce une fin, à quoi l’insouciance doit-elle précisément laisser place ? À la terreur et au règne de la perversité ? Ou bien à une connaissance supérieure, qui nous permettrait de nous passer de nos dirigeants ?il

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Sophie Cha - alerte enfants essouflés

Le Media en 4-4-2Les enfants ne parviennent plus à courir, ils sont vite essoufflés

Le Media en 4-4-2 - 17 déc 2023

« Les enfants ne parviennent plus à courir, au bout d’une minute, ils sont essoufflés ! » : Un médecin-conseil démissionne pour lancer l’alerte.

   

Sophie Cha a récemment choisi de rendre sa blouse blanche, démissionnant de son rôle de médecin-conseiller au sein de la DRAJES de Bretagne. Son départ programmé pour le 31 décembre s'avère être un cri d'alerte percutant.

Durant huit ans, elle a occupé cette fonction cruciale au sein de la Délégation Régionale Académique Jeunesse Engagement et Sport de Bretagne, relevant une détérioration constante de la situation. Le constat est grave : la condition physique des jeunes s’est amenuisée de 25% en 40 ans, un déclin inquiétant aux conséquences potentiellement fatales.

Sophie Cha met en lumière le constat alarmant des professeurs d’éducation physique : les jeunes ne parviennent plus à des prouesses simples, comme courir plus d’une minute sans être essoufflés, ou réaliser des mouvements de base comme une roulade. Cette tendance, constatée depuis plus de deux décennies, menace sérieusement la santé future de cette génération.

Les recommandations de l’OMS indiquent que les enfants et adolescents devraient pratiquer au moins 60 minutes d’activité physique soutenue par jour, ainsi que des activités musculaires et osseuses trois fois par semaine. Cependant, plus de trois quarts des adolescents ne respectent pas ces recommandations, constate Sophie Cha.

Cette dégradation se manifeste dès le plus jeune âge : les enfants sont de plus en plus sédentaires, préférant être transportés en poussette plutôt que de marcher. Ce manque d’activité impacte la constitution osseuse et la santé globale des enfants, alerte la médecin.

Elle pointe du doigt les dispenses d’éducation physique, pourtant officiellement abolies depuis 1988, mais toujours appliquées en pratique. Pour Sophie Cha, le sport devrait être traité comme toute autre matière obligatoire, sans dispensation systématique. Elle souligne le paradoxe : on n’exempte pas un élève en difficulté en mathématiques, on l’aide à progresser, pourquoi ne serait-ce pas le cas pour le sport ?

Cette régression physique des jeunes a des répercussions non seulement sur leur santé physique, mais aussi sur leur santé mentale. Les enquêtes épidémiologiques révèlent une augmentation alarmante des troubles mentaux chez les jeunes, avec des prescriptions d’antidépresseurs et d’anxiolytiques en hausse exponentielle.

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Le livre, seul antidote face à l’abêtissement

Radio Notre DameMichel Desmurget : Le livre, seul antidote face à l’abêtissement

Radio Notre Dame - 26 sep 2023

Michel Desmurget, auteur de l'ouvrage « La fabrique du crétin digital », invité de Louis Daufresne dans l'émission Le Grand Témoin (Radio Notre Dame)

   

Le livre, seul « antidote » face aux écrans selon le neuroscientifique Michel Desmurget.