La décroissance «choisie» comme modèle de vie !
Ou la décroissance «subie-choisie» comme thérapie !
Ou la décroissance «totalement subie» comme conséquence de l’effondrement !
«La décroissance c’est la vie ! Ce mot débute par le préfixe «dé» : il sonne comme une chaîne que l’on brise. C’est la fin d’un mode de production primaire et mortifère basé sur le pillage des ressources naturelles, la puissance des machines, la consommation forcenée des énergies fossiles, le culte du profit et l’aggravation générale de l’inégalité entre les hommes. Je me délecte à l’idée de venir, un jour, humer le parfum des fleurettes qui crèveront l’asphalte des autoroutes abandonnées ou le béton des parkings déserts». – Yves Paccalet
Disons-le franchement la plupart des gens ne sont pas à l’aise avec ce mot «décroissance», se taisent, fuient, sans que jamais personne ne se risque à l’expliquer honnêtement, sauf à la présenter comme un épouvantable retour en arrière et traiter ses partisans de complotistes et pessimistes – bref, ce sujet est quasiment inaudible dans le camp occidental – voici, sans aucune prétention, pour faire court, mon interprétation et tant mieux pour ceux auxquels ça déplaira :
1. La seule décroissance heureuse, efficace et quasiment indolore, positive, donc aisément supportable et fortement souhaitable c’est quand on n’a pas besoin de décroissance, c’est la «décroissance choisie dès le départ et soutenue comme modèle de société» ;
Cela correspond au fonctionnement normal des écosystèmes depuis toujours qui ont pour ainsi dire été réglés comme cela depuis le big-bang ; c’est la norme, le respect des équilibres fondamentaux, originels ; Ce serait donc davantage une «stagnation», une «modération», ou éventuellement une «décélération» comprise comme une correction de trajectoire qui n’aurait que très légèrement dévié, dans un écosystème sain !
Ce qui, pour être efficace et supportable, devrait être appliquée très tôt «dès le début et tout le long du cycle de vie» depuis l’apparition des espèces, dès que l’on s’éloigne d’un fonctionne normal, de base, qui est celui d’un refus quasi-total de toute croissance devant se traduire par une flèche de développement imperceptible, quasiment confondue avec l’horizontale ! Une a-croissance ! C’est de cela dont nous n’aurions jamais dû nous éloigner ! C’est comme cela que nous avons vécu pendant quatre ou cinq millions d’années !
Tant qu’un lac reste oligotrophe (sain et pauvre) sa durée de vie est illimitée, mais dès que commence l’eutrophisation (enrichissement), si elle se poursuit, c’est le début de la fin qui se terminera par la dystrophie (pollution), l’effondrement, la mort de tout ou partie des espèces, voire la disparition du lac !
Dans tous les autres cas (2-3), c’est lorsque l’on constate avec un certain vertige, que l’on est tout en haut de l’échelle du progrès, qu’on se retourne, et que l’on se rend-compte – avec effroi – que les échelons inférieurs de l’échelle ont disparu – pour redescendre il n’y a plus qu’à sauter ! c’est à dire «lorsque c’est le paradis des maîtres», «lorsque les fous sont devenus les maîtres de l’asile», «lorsque la connerie économique prend le pouvoir» et que la croissance qui est à son asymptote a explosé tous les compteurs pendant si longtemps – de manière exponentielle – anarchique (démographie galopante – épuisement des ressources – pollutions – déchets – casse climatique – massacre de la biodiversité – pandémie – cancers – artificialisation des sols – pénuries d’eau – canicules – sécheresses – obsolescence programmée – hors sol – hyper complexifiée – inégalités monstrueuses – guerres…) nous sommes alors en présence d’écosystèmes malades, agonisants, séniles, trop éloignés de leur point d’équilibre pour être rattrapables, ce sera une véritable sanction, extrêmement douloureuse, un effondrement au sens littéral du terme ! Et nous n’avons plus le choix, nous sommes désormais dans ce cas de figure !
Dans la journée de l’humanité il suffit à homo sapiens, de moins d’une minute pour tout bousiller !
Il ne nous reste donc que de choisir entre la peste et le choléra !
2. La peste ce sera la «décroissance subie-choisie», repartir sur de bonnes bases, changer totalement de direction et de concept, en agissant simultanément sur tous les paramètres de causalité (sinon ça ne sert à rien) en espérant en réduire les conséquences, ce qui provoquera un effondrement de la société actuelle afin d’anticiper et éviter le Big-Crunch inéluctable (le choléra) ; C’est-à-dire l’enterrement du capitalisme économique néolibéral mondialisé !
Car nous sommes allés beaucoup trop loin dans les erreurs avec le capitalisme économique néolibéral mondialisé, et qu’il n’est plus possible ni de s’adapter, ni de modifier, ni de durer, ni que ce soit indolore (ça va saigner), ce sera comme je l’ai précédemment indiqué un pré-effondrement, mais qui pourrait sauver la vie sur Terre. Ce serait un peu comme provoquer artificiellement un contre feu dans un incendie qui a déjà quasiment tout dévoré sur la planète à cause de la casse climatique ! Mais je vous vois venir, attention à ne pas accuser la décroissance dans ce cas-là ; le responsable et coupable, c’est bien le capitalisme économique néolibéral mondialisé qui nous a conduit dans cette situation inextricable !
Il faut bien comprendre que la «décroissance subie-choisie», parce qu’elle ne peut plus être une «décroissance douce», un mode de gestion, c’est déjà un constat d’échec, une horreur pour un monde qui sacralise la croissance, c’est celle cependant qui nous permettrait peut-être d’éviter le Big-Crunch – ça veut dire que malgré toute leur propagande il n’y a pas de plan B, que de toute manière il faudra expier nos pêchés, payer pour ce capitalisme économique néolibéral mondialisé le plus sauvage de tous les temps, ce sera d’autant plus douloureux que nous sommes allés beaucoup trop loin dans les aberrations, et qu’il n’y a plus de solution indolore, plus de correction possible que le chaos, pas d’autre Terre où migrer, après l’adrénaline et l’hémoglobine des trente glorieuses et au-delà, voici venu le temps de payer la note qui risque de durer beaucoup plus longtemps – ce sera la fin de la religion capitaliste néolibérale (le scientisme), la fin du progrès–marché-croissance–mondialisation–main invisible-ruissellement ! Le retour à un certain primitivisme, comme en décroissance totalement subie mais peut-être un peu moins, qui nous pend au nez, que ça nous plaise ou non ! Parce que c’est comme cela que ça fonctionne et pas autrement !
3. Le choléra : ce sera le stade ultime : «la décroissance totalement subie», par effondrement total de notre écosystème, donc de notre modèle de société (le capitalisme économique néolibéral mondialisé), rendu au bout du bout, devenu complètement sénile, que nous aurons poussé jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’absurde, jusqu’au suicide collectif ! Ce sera terrible, probablement que peu d’entre nous survivront, ce sera le chaos, l’apocalypse pour l’ensemble du vivant mais insignifiant pour la Terre et le fonctionnement de l’univers qui est en perpétuelle expansion ! Mais attention dans ce cas de figure également ne nous trompons pas sur les causes (le déterminisme), c’est le capitalisme économique néolibéral mondialisé et son effondrement qui sont responsables et coupables et non pas la décroissance qui en résulte !
En effet, dans sa conception naturelle, environnementale, l’effondrement qui se traduit par la décroissance subie ou forte, frappe, sanctionne les sociétés qui n’ont pas su, pas voulu limiter leur développement, qui n’ont pas compris ou pas voulu admettre que la seule façon de durer c’est de consommer peu, de posséder peu, de ne croitre que très faiblement, juste ce qui est nécessaire à la perpétuation de l’espèce de telle sorte que le «climax» ne soit jamais atteint (tout le contraire de la société actuelle qui a déjà basculé du côté obscur en dépassant la capacité de charge de la Terre) !
Il est donc d’un contre sens absolu de présenter notre façon de vivre, notre modèle de société comme «la norme» «le progrès», en prônant comme remède à nos problèmes «la croissance et le retour à la normale», car rien n’est plus anormal que cette façon de faire, contraire à tout ce que j’appellerai les constantes universelles des écosystèmes !
Ce fonctionnement en dents de scie (naissance – développement – mort) est inéluctable et si notre espèce et la planète Terre ont traversé quelques millions d’années pour les uns et quelques milliards d’années pour l’autre ce n’est pas du tout en vivant comme nous le faisons aujourd’hui, c’est exactement l’inverse ! Il faut des-américaniser le monde et décroitre de toute urgence !
La preuve que personne n’a rien compris : ils ont tous la tête dans la télé, regardent le conflit Russo-Ukrainien (États-Unis-OTAN/Russie) comme si c’était un match de foot ou un jeu vidéo, excités et aliénés par la propagande Américano-Occidentale qui leur annonce les prochaines rencontres (la guerre des États-Unis et de l’OTAN contre la Chine, l’Iran, la RPDC et tous ceux qui refusent de signer la feuille de route américano-occidentale comme en Afrique par exemple) !
«Aujourd’hui, la propagande a pris des proportions inédites, car elle doit enterrer dans la conscience collective la confiscation du pouvoir mondial par une caste de prédateurs qui rançonnent les pays et les peuples grâce aux subterfuges du simulacre démocratique» ! La guerre éternelle !
Rendez-vous à la fin, puisque c’est à ce moment-là qu’on fait les comptes !
Tout le reste n’est que littérature.
La vidéo traite de l’obscurcissement planétaire, un phénomène où la lumière solaire atteignant la Terre diminue, influencé par la pollution et les traînées d’avion.
Le journaliste et photographe partage ses observations personnelles sur la baisse de luminosité depuis les années 90, attribuant cela en partie aux traînées persistantes laissées par les avions, formant un voile dans le ciel. Il mentionne un documentaire diffusé en 2007 qui souligne comment plusieurs scientifiques à travers le monde ont constaté une réduction significative de l’ensoleillement.
Ces observations ont été corroborées par des climatologues américains, allemands, australiens et russes, qui ont tous constaté une diminution du rayonnement solaire. David Trevis, climatologue américain, a mené une étude post-11 septembre 2001, lors de l’interdiction de vol aux États-Unis, et a observé un changement thermique significatif, confirmant l’impact des traînées d’avion sur le climat.
Le journaliste explore ensuite les concepts de géoingénierie, une série de techniques envisagées pour contrer le réchauffement climatique, telles que l’injection de particules dans l’atmosphère pour réfléchir le rayonnement solaire ou la fertilisation des océans pour augmenter la capture du CO2.
Ces technologies, bien que principalement théoriques, soulèvent des questions éthiques et environnementales. Il rencontre Patrice Hernu, économiste et écologiste, qui explique divers procédés de géoingénierie et leur impact potentiel. Hernu évoque des méthodes comme la pulvérisation de particules pour réfléchir les rayons du soleil ou la création de plasmas en haute atmosphère pour influencer le climat.
La vidéo aborde également le projet HAARP, un programme de recherche américain controversé visant à manipuler l’ionosphère pour des applications militaires et climatiques. Le journaliste découvre des initiatives similaires en Russie et dans d’autres pays, illustrant une volonté globale de contrôler les phénomènes climatiques.
La discussion s’étend aux implications sanitaires de ces modifications climatiques, notamment l’acidification des eaux, la réduction de la lumière solaire et les carences en vitamine D. Des experts expliquent comment ces changements environnementaux peuvent affecter la santé humaine, provoquant des maladies et perturbant les écosystèmes.
La vidéo se termine en soulignant la nécessité d’un débat citoyen sur ces questions et la transparence des projets de géoingénierie. Le journaliste appelle à une prise de conscience collective pour évaluer les impacts des interventions humaines sur le climat et l’environnement, tout en critiquant l’influence des lobbies industriels et militaires dans ce domaine.
Ça pique, ça griffe, ça gratte. Sous un soleil déjà vif, notre balade printanière prend vite des airs de parcours du combattant. Slalomer entre les chênes kermès aux feuilles dentelées et les genêts scorpions, veiller à ne pas trébucher sur les rocailles, guetter l’ombre bienfaisante d’un pin. « Bienvenue dans la garrigue ! » dit dans un sourire Thibault Suisse. Notre guide du jour est botaniste au sein des Écologistes de l’Euzière, une association héraultaise qui fait, entre autres, de l’éducation à l’environnement.
« La particularité de ce milieu, c’est qu’il est semi-aride », explique le naturaliste. Et c’est justement ce qui nous amène ici, dans ce massif buissonnant à quelques kilomètres de Montpellier : en ces temps de sécheresse chronique, la région méditerranéenne, qui vit depuis des millénaires sans beaucoup d’eau, fait figure de modèle. Demain peut-être, d’autres zones de France ressembleront à ces collines pelées et étonnantes. n ces temps de sécheresse chronique, la garrigue, qui vit depuis des millénaires sans beaucoup d’eau, fait figure de modèle en France.
L’habit ne fait pas le moine, dit l’adage. Et la garrigue, sous ses allures revêches, cache une multitude d’espèces aux super-pouvoirs. Pour survivre ici, la végétation a en effet dû s’adapter au manque d’eau, aux étés caniculaires, aux feux…
Petits, feuillus et luisants
Première singularité, « les plantes d’ici ne perdent pas leurs feuilles, explique Thibault Suisse. Elles les gardent toute l’année pour pouvoir faire de la photosynthèse et se développer dès que les conditions sont optimales ». Nombre de végétaux méditerranéens germent et fleurissent ainsi à l’automne, quand la plupart de leurs congénères continentaux préfèrent le printemps ou l’été. Autre originalité, leur taille : « Plus on est petits, moins a besoin d’eau », précise le naturaliste.
Face aux sécheresses, il s’agit aussi — et surtout — de garder son eau, autrement dit, de ne pas trop transpirer. « Beaucoup d’espèces ont développé la “technique du K-Way”, souligne notre guide. Leurs feuilles sont enduites d’une mince pellicule de cire, qu’on appelle une cuticule. » Avec leur feuillage luisant, le chêne kermès ou le chêne vert suent moins l’été.
Autre astuce imparable : « Le thym ou le romarin ont des feuilles toutes fines, le genévrier cade s’est plutôt doté d’aiguille, décrit le naturaliste. Le genévrier de Phénicie a opté pour des sortes d’écailles. » Différentes options pour un même résultat : réduire la surface d’évapotranspiration.
Il arrive cependant qu’à force d’obstination les militants finissent par arracher quelques victoires retentissantes aux pouvoirs publics.
Nous vous retraçons les dix plus belles réussites de la dernière décennie.
...
« Si l’abeille venait à disparaître de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que 5 années à vivre ». Cette citation d’Albert Einstein prend tout son sens dans le contexte environnemental actuel. Elle alerte également sur l’importance de ces insectes insignifiants pour bon nombre d’entre-nous, mais finalement vitaux à la survie des espèces humaine et non-humaine, ainsi que de leurs écosystèmes. Comment de si petits êtres vivants peuvent avoir une telle ampleur face à la crise climatique que l’on traverse ?
Les abeilles sont nos alliées
Les pollinisateurs contribuent directement à la sécurité alimentaire, nous rappelle l’ONU via son programme pour l’environnement. Si cette catégorie comprend des animaux comme les singes, les oiseaux ou encore les rongeurs, on la connaît surtout pour les insectes.
D’après les experts apicoles de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture : 75 % de la production alimentaire mondiale dépend des insectes pollinisateurs. Bien que le vent favorise la pollinisation, on compte entre 60 % et 90 % de plantes sauvages nécessitant l’aide d’insectes pollinisateurs, tels que les abeilles, afin de se reproduire. Et pour parler le langage économique de nos modèles actuels, d’après l’ONG Greenpeace, la pollinisation représente 265 milliards de dollars de service rendu dans le monde.
De fait, la production mondiale de miel par an s’élève à environ 1,6 million de tonnes, avec près de 81 millions de ruches actives autour du globe (rapport de mai 2019 de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)).
Si ces chiffres impressionnent par leur envergure, ils s’expliquent en partie par un phénomène historique d’insertion des abeilles. Ce dernier, contrairement à ce que l’on pense, ne date pas d’hier, car au Moyen-Âge, déjà, l’humain exploitait les ruches en ville. Ces dernières décennies, notamment en raison du réchauffement climatique, de nombreux scientifiques sonnent l’alerte sur l’urgence de conserver la biodiversité. C’est donc dans une démarche écologique que le phénomène d’insertion des abeilles a repris et s’accroît.
Pourquoi de tels rabais ?
Car c’est d’une baisse de 17 % des prix de vente dont on parle pour les véhicules vedettes de la marque Tesla.
Alors que se passe-t-il ?
Nous avons parlé avec David Jacquot de mon analyse de la situation qui n’est pas anodine à mon sens.
Ce que vient de faire Elon Musk en se lançant dans la guerre des prix, c’est de lancer… la consolidation du marché du véhicule électrique et cela va souquer ferme pour de très nombreux constructeurs.
Mardi 20 décembre dernier, au début des vacances de Noël les plus chaudes jamais enregistrées, le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité que Mr Mondialisation soutient, et relaie.
Ce « virage radical » des écolos serait donc le fait des manœuvres cachées d’un regroupement d’« ultra-gauche » récemment converti à la cause écologiste, sournoisement dissimulé sous l’enseigne « Les Soulèvements de la Terre », et non le signe de la radicalité de la situation dans laquelle nous sommes toutes et tous prises jusqu’au cou.
Trois piliers fondamentaux ancrent la philosophie de la désobéissance fertile :
L’espèce humaine n’est pas condamnée à dégrader les milieux qui l’abritent.
Nous pouvons toutes et tous devenir des gardiens des Vivants.
Et justement, on vous invite à en devenir ces gardiens.
« Un jour viendra où l’on jugera notre société non à la manière dont elle a dominé la nature, mais à la part de sauvage qu’elle aura été capable de sauvegarder. »
Tu n’imagines pas combien j’ai été fier de te voir engagé dans une cause aussi essentielle. Profondément ému par tant de maturité et de noblesse d’âme, j’ai été totalement conquis par la pertinence de ton combat. Aussi, je t’informe que j’ai décidé d’être indéfectiblement solidaire et, dès aujourd’hui, de tout faire pour réduire l’empreinte carbone de la famille.
Alors, pour commencer, nous nous débarrasserons de tous les Smartphones de la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on dit que cela génère des déchets électroniques polluants qui empoisonnent les rivières du sud-est asiatique.
En procès le 19 septembre, il sera fixé sur son sort le 3 octobre. Un cas illustrant bien la complexité qui entoure les habitats légers.
Avec ses murs en terre-paille et ses formes arrondies, le logis d’Amalia et Harald ressemble à une maison de hobbit, tout droit sortie d’un film. Nichée dans une ancienne carrière, la maisonnette surplombe un petit coin de paradis où chèvres, oies, poules et chiens cohabitent en liberté. Protégé des animaux par une clôture, un espace est consacré au maraîchage en permaculture. Tomates, courges et butternut : le conte de fées continue dans ce potager, où tout n’est qu’abondance et profusion. « C’est la magie du compost fabriqué aux toilettes sèches ! » plaisante Amalia, en cueillant des tomates juteuses au goût sucré. Pourtant, l’aventure pourrait bientôt s’arrêter.
Le 19 septembre, Harald et Amalia ont été convoqués devant le tribunal correctionnel de Quimper : il leur est reproché d’avoir fait des aménagements sur une zone non constructible sans autorisation de la mairie. Leur maison risque d’être détruite, et leur beau projet abandonné. Sans avocat, et peu préparé aux rouages de la justice, le couple a eu du mal à se faire entendre pendant l’audience : « Ça a été un fiasco total... », témoigne Amalia au téléphone, la voix encore tremblante à la sortie du tribunal. Comment en sont-ils arrivés là ? Pour comprendre, il faut remonter trois ans en arrière.
Créée en 2013, l’association Feuillandrôle se donne pour objectif de promouvoir les initiatives écologiques et autonomes, et en particulier de retrouver le lien avec la nature à travers la connaissance des plantes sauvages et les pratiques naturelles.
Elle est actuellement animée par Françoise Philidet, herbaliste, formatrice et conférencière, diplômée de l’ELPM (École Lyonnaises des Plantes Médicinales). Depuis 25 ans, en Savoie au sein de l’association Calenduline et dans l’Hérault, avec l’association Feuillandrôle, elle a formé des centaines de personnes désireuses de renouer avec le monde végétal ou de parfaire leurs connaissances des plantes. Son passé d’enseignante puis d’agricultrice en biodynamie ainsi que ses engagements écologiques et dans le domaine de la santé lui permettent de proposer une vision globale de l’homme et du monde vivant. Des intervenants de la région ou d’ailleurs la rejoignent régulièrement pour proposer des stages autour du bien-être et des savoirs naturels.
Depuis plusieurs décennies, les pullulations de méduses se multiplient à travers le monde. Lors de « blooms », des invasions, il arrive qu’elles dévorent les larves d’autres espèces, réduisant leur population à peau de chagrin.
L’un des exemples le plus illustres est celui du courant de Benguela, au large de la Namibie. La biomasse de méduses y a explosé depuis les années 1990. En 2006, elle était estimée à 13 millions de tonnes, soit trois fois celle des poissons de la région.
Cette zone autrefois productive est aujourd’hui une « ville fantôme », les méduses y ont supplanté la grande majorité des autres organismes vivants.
« Les méduses sont comme des germes dans une blessure ouverte, qui provoquent une infection. Elles ne sont qu’un symptôme. Un drapeau rouge, le signal d’alarme montrant que les océans sont en détresse. »