Au début, seuls les navires transportant des marchandises israéliennes ou faisant escale en Israël l’ont été. Puis, lorsque les Occidentaux ont couvert Israël, tous les navires des nations soutenant le massacre à Gaza ont été frappés. Jamais les navires russes ou chinois n’ont été inquiétés.
Les transporteurs maritimes occidentaux et les transnationales pétrolières occidentales ont progressivement détourné leurs navires de la mer Rouge par laquelle transitait un tiers du trafic occidental. Ils font désormais le tour de l’Afrique plutôt que d’emprunter le canal de Suez.
Les États-Unis ont constitué une coalition internationale pour protéger le trafic maritime occidental en mer Rouge, l’opération « Gardien de la Prospérité ». Après que le président Emmanuel Macron ait décidé de s’y joindre, l’état-major des armées française a refusé de participer à une opération visant à permettre au massacre de Gaza de se poursuivre. Identiquement, l’Espagne s’est retirée.
02:10– Économie :
• Russie : premier producteur d’uranium enrichi
• S&P : hyper-industrialisation russe
• Autoroute Moscou-Kazan : M12 Vostok
• Huawei triomphe en 2023
07:08 – Politico-diplomatique :
• Sikorski & Zelensky vs Russie
• BRICS +++
• Washington Post vs Marine Le Pen
• Pas de F-16 pour Kiev
12:45 – Terrorisme :
• Belgorod
20:30 – Armement :
• Leopard 2 hors service
• Pas de Panther pour la Pologne
• DCA ukrainienne vs X-22
• DCA ukrainienne vs appartements
27:35 – Considérations militaires générales
• Dourakovleff : Gamelin pleurniche
• Armée US : puissance faible
• STRATPOL : bilan 2023
• OTAN vs réalité militaire
• Supériorité de l’économie de marché russe
• Prigojine
• Scénarios 2024
44:58 – Carte des opérations militaires
Au pain sec et à l’eau. La préfecture du Rhône a supprimé une demande de subvention d’Alternatiba, a révélé Mediapart fin décembre dernier. Cette enveloppe de 3 500 euros devait servir à rénover la cuisine du bar associatif lyonnais du mouvement écologiste.
Sa coupe a été annoncée en mai 2023, lors de la réunion du collège du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA). Selon un compte-rendu que s’est procuré le média d’investigation, la secrétaire générale de la préfecture du Rhône, Vanina Nicoli, a indiqué retirer la demande de subvention d’Alternatiba en raison de sa « position problématique sur la désobéissance civile ».
La haute fonctionnaire aurait fait référence au contrat d’engagement républicain (CER), déclarant que celui-ci implique « le devoir de ne pas porter atteinte à l’ordre public ». Depuis la loi Séparatisme d’août 2021, les associations ont l’obligation de signer le CER. Tout manquement à ses valeurs les expose au refus des subventions accordées. « On l’imaginait cibler des associations catégorisées “islamistes” ou “séparatistes”, mais le CER sert surtout à créer un halo de suspicion autour des associations environnementales », constate Julien Talpin, sociologue au CNRS et membre de l’Observatoire des libertés associatives.
« On ne veut pas se laisser censurer »
Contactée par Reporterre, la préfecture confirme n’avoir « pas souhaité subventionner des actions de désobéissance civile portées par cette structure associative ». Elle fait valoir que « l’obtention d’une subvention n’est pas de droit » et que sur les 593 dossiers déposés, seuls 283 ont été sélectionnés. Pourtant selon Mediapart, la demande d’Alternatiba était appuyée par un avis positif des services de la préfecture.
Entretien avec la doctorante Fanny Hugues.
Basta : Votre travail de thèse en sociologie met au jour « les débrouilles rurales ». Qu’entendez-vous par là ?
Fanny Hugues : Cela fait référence à des modes de vie économes, sobres, qui se passent à la campagne et qui permettent de s’en sortir au quotidien avec peu de ressources financières [1]. Il existe plusieurs manières de se débrouiller en milieu rural en fonction de la manière dont sont assemblées certaines pratiques, selon les groupes sociaux identifiés : le fait de faire un potager ou son propre bois de chauffe, récupérer des vêtements, meubles et outils, bricoler au sens de « transformer des choses », réparer, autoconstruire sa maison, faire de « bonnes affaires »... Il s’agit aussi d’échanger de manière non marchande avec les gens de l’entourage en se prêtant des choses, en donnant, en échangeant.
Ces pratiques ne se limitent pas au sein de l’espace domestique, à la maison, mais s’étendent à la nature environnante. À l’espace d’habitation se mêlent des espaces de stockage composés parfois de dépendances comme une grange, ou d’un jardin, voire d’un terrain où est construit un appentis permettant d’accumuler des objets et matériaux récupérés qui vont être réparés ou transformés. Cet espace s’étend aussi à des espaces qui ne sont pas légalement possédés – forêts, bords de route, fossés où sont cueillis des champignons et autres denrées alimentaires.
En quoi être inséré dans un réseau d’entraide est-il également fondamental dans ces pratiques de débrouilles rurales ?
Toutes les personnes rencontrées s’inscrivent dans un réseau de proximité et dans une économie d’entre-subsistance. J’ai identifié deux types de réseaux. Pour les femmes précarisées et les retraités agricoles qui vivent dans le coin dans lequel ils ont grandi, on peut parler de « maisonnée élargie » : c’est un réseau très réduit et très familial avec les parents ou les enfants. Une même personne va rendre plusieurs services.
Pour les autres personnes qui ne sont pas originaires du coin, on se rapproche plus du « réseau par cause d’entraide » dans lequel chaque personne est davantage identifiée à un savoir-faire. Ce réseau est beaucoup plus fondé sur les liens amicaux que sur les liens de parenté.
Dans les deux cas, cela se traduit par de l’entraide non marchande sous forme de dons de denrées alimentaires, de pratiques de covoiturage, de trocs d’objets ou de temps de travail, de prêts de véhicules et d’outils. Ces pratiques sont complètement orientées dans une logique de subsistance, à différents niveaux, et c’est ce qui lie les gens.
00:00 – Géopolitique profonde
- LOGIOS
- Planet VPN
01:30
- Conférence à Québec
- STRATPOL, 3 ans de bulletins
03:09 – Économie
- Route maritime du Nord
- Dédollarisation
- Poutine au G-20
- Solidité de l’économie russe
- Braquage à la bruxelloise
10:30 – Politico-diplomatique
- Blocage finlandais
- Ixe forum culturel international à Saint-Pétersbourg
- Javier Milei président
- OTSC à Minsk
- Montreux & Turquie vs OTAN
- Rencontre Sandu-Zelensky
23:00 – Terrorisme
- Mort de Polina Menchikh
24:45 – Armement
- Dissuasion nucléaire sous-marine
- LCI et les bombes planantes
- RBK-500 à sous-munitions
31:00 – Considérations militaires générales
- 10 ans de Maïdan
- Austin à Kiev
- Pertes russes
- Mourir pour Zelensky
- Qui veut tuer Zelensky ?
40:38 – Carte des opérations militaires
Et quoi de mieux, pour se rassurer et s’autocongratuler avec une gourmandise un peu obscène que de s’attribuer goulûment d’excellentes notes et des indicateurs économiques rutilants ? C’est en tout cas l’impression, pardon, le ressenti qu’on peut dégager lorsqu’on prend connaissance au travers d’un article des Echos d’un nouvel indicateur de richesse, pondu par l’inénarrable INSEE et qui vise à corriger le décalage entre la progression du produit intérieur brut et celle du niveau de vie, “en valorisant la dimension monétaire du bien-être national à partir d’informations sur la diffusion de la croissance au sein de la population et des données d’enquêtes relatives à la satisfaction dans la vie des ménages”.
Bien-être national, diffusion de la croissance, richesse ressentie, snif, snif, pas de doute, ça sent un peu le foutage de gueule.
Et lorsqu’on découvre qu’avec l’introduction de ce nouvel indicateur bidulotronesque, la France passe alors au top niveau mondial, le doute n’est plus permis. En substance, en triturant habilement certaines statistiques et en introduisant du “niveau moyen de satisfaction” (imaginez la précision diabolique du concept), on parvient à montrer que les Français n’ont certes ni pétrole, ni idées, mais qu’ils sont assez benoîtement contents de leur situation.
Voilà qui est d’autant plus réjouissant que tout ceci est calibré sur le PIB, c’est-à-dire un indicateur lui-même réputé pour être d’une fiabilité douteuse surtout que des petits malins y ont précédemment introduit la coke et les putes le trafic de drogues et la prostitution, estimant sans doute dommage de ne pas intégrer la richesse générée par ces marchés juteux et qui permettront probablement à des pays comme la Colombie ou l’Ukraine de tenir un rang envié dans le concert des nations…
Ce bricolage grotesque, qui mobilise quelques statisticiens au sein de l’INSEE et doit consterner un paquet d’économistes sérieux, permet néanmoins en réhaussant ainsi l’image générale du pays de justifier un peu tous les interventionnismes de l’État qui se traduiront par de nouveaux prélèvements obligatoires, actuellement au-dessus de 48% du PIB (soit 120% en prélèvements ressentis ou pas loin).
02:00 Joyeux anniversaire Vladimir Vladimirovitch
02:30 Economie
Shutdown aux Etats-Unis
Explosion de la dette US
Destruction industrielle en Allemagne
Indice PMI : Russie en tête
Pénurie de main-d’œuvre en Russie
06:45 Politico-diplomatique
13 milliards pour Orban
Forum de Valdaï
De Gaulle en force
Nord Stream 2 prêt à fonctionner
Doctrine nucléaire russe
Wagner
Approche orientale des relations internationales
19:10 Armement
4 Léopard en 4 mois
Visite de Lecornu à Kiev
Gamelin Trinquand
28:38 Considérations militaires générales
Le retour de Wagner
335 000 volontaires russes
France : 15 jours de réserve
Offensive des plagistes kiéviens en Crimée
Attaques massives russes dans la profondeur
Considérations sur la guerre palestino-israélienne
36:45 Carte des opérations militaires
00:00 Intro
- Géopolitique profonde
- Logios
- Planet VPN
- UE vs Elon Musk
03:49 Economie
- Croissance russe vs croissance de l’UE
- Augmentation des revenus pétroliers
- Blocage des exportations russes de carburants.
- Dédollarisation
07:59 Politico-diplomatique
- Encore une tribune hystérique pour Kiev
- La Pologne et les Polonais
- SS à Ottawa
- Des Nazis en Ukraine ?
- Des Nazis au Canada ?
- Institut Farceur des Relations Internationales
- Echanges Poutine-Raïssi
- Fin de la République d’Artsakh
32:30 Armement
- Satellite militaire iranien : rupture stratégique
- Arrivée des Abrams en Ukraine
- Utilisation massive des FAB-500
- Lantset & Scalpel
- Augmentation du budget militaire russe
38:30 Considérations militaires générales
- Inadaptation de la formation otanienne
- Opérations Tik-Tok ukrainiennes en Crimée
- Où est Zaloujny (chef d’état-major ukrainien) ?
45:25 Carte des opérations militaires
Utilisé dans les achats du quotidien par des milliards d’individus, l’argent liquide – appelé aussi monnaie « fiduciaire » – reste un rouage essentiel de l’économie, y compris dans les pays les plus avancés.
Il n’y a même jamais eu autant de monnaie fiduciaire en circulation dans le monde ! Depuis l’introduction de la monnaie européenne en 2002, la valeur des euros en circulation a ainsi été multipliée par six, selon la Banque centrale européenne (BCE), soit une hausse moyenne de plus de 8 % par an. Le dollar américain connaît une croissance similaire : la valeur totale des dollars en circulation a été multipliée par trois en vingt ans.
LE paiement favori en Europe
Même si la carte bancaire et les applications numériques continuent à gagner du terrain, le paiement en espèces reste majoritaire en France. Selon la dernière étude de la Banque de France, publiée en mai 2023, 50 % des achats ont été réalisés en espèces en 2022, 43 % par carte bancaire et 6 % en chèques, virements ou paiements mobiles...
Au sommaire de ce cent cinquante-deuxième bulletin :
01:00 – Économie :
• Route maritime du Nord
• Baril à 95 dollars
• Croissance russe à 2,5 %
04:30 – Politico-diplomatique :
• Humiliation germano-ukrainienne à New York
• Pologne vs Ukraine
• Sergueï Choïgou en Iran
• Hector et Andromaque à Pékin
• Azerbaïdjan vs Arménie
15:10 – Terrorisme :
• Licenciement de Sarah Ashton-Cirillo
15:45 – Armement :
• Leopard 1 d’occasion
• Lantset superstar
• Coopération militaire russo-coréenne
21:30 – Double Gamelin
25:40 – Considérations générales
• Kiev, la fin du mensonge
• Gueules cassées en Ukraine
• Pertes russes selon la BBC
32:15 – Carte des opérations militaires
Au sommaire de ce cent cinquante-et-unième bulletin :
01:18 – Économie :
• La Chine à 7 nm
• Forum économique de l’Extrême-Orient russe
• Discours de Vladimir Poutine
• Russie 2e exportateur de gaz liquéfié en Europe
11:45 – Politico-diplomatique :
• Élections municipales en Russie
• Anatoli Tchoubaïs aux commandes… en Israël
• Blinken veut négocier
• Ambassadeur chinois à Kaboul
• Piotr Tolstoï et l’OMS
• Rencontre Poutine-Kim Jong-un
• Rencontre Poutine-Loukachenko
22:00 – Terrorisme :
• Pape François et Kim Jong-un sur Mitrodvorets
• Réouverture complète du pont de Crimée
• Crimes de guerre et « tradition » bandériste
• Transgenre bandériste
26:19 – Armement :
• NYT et LCI : supériorité du CMI russe
• Choïgu et Ka-52
28:10 – Considérations militaires générales
• Trois nouveaux scénarios pour la guerre OTAN-Russie
• Pertes ukrainiennes
• 300 000 volontaires russes
33:35 – Carte des opérations militaires
Écologie : le temps des choix
La participation récente du journaliste et influenceur environnementaliste Hugo Clément à un débat face à Jordan Bardella organisé par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles a provoqué une série de controverses plus ou moins à sens unique dans les médias.
La plupart de ceux-ci visant à démontrer que l’écologie n’était pas compatible avec le refus de l’immigration de masse, les frontières, bref les idées aujourd’hui considérées comme «d’extrême droite». Que l’écologie était de facto de gauche, car transnationale et humaniste !
Au-delà de l’effort de défense de propriété intellectuelle que prétend s’arroger une certaine gauche sur la thématique écologiste, il peut sembler utile de revenir sur l’histoire de cette mouvance.