Vertige des pérégrinations de sa pensée. Mieux, de sa prise de conscience. Mieux encore, de sa déconstruction. Comme un cheminement dont le paysage nous fait fatalement écho – même si un peu, même si de loin : lettre ouverte d’un citoyen du siècle.
Nous nous sommes nous-même créés des dépendances avec les années. Aux objets, aux habitudes qu’on a prises. Elles se sont insinuées dans nos vies sans qu’on prenne conscience des impacts qu’elles auraient avec le temps. Nos souvenirs en sont pétris, on en a garni notre présent et on s’en découvrira de nouvelles demain. Mais une fois ce constat fait, est-il si grave de ralentir ?
On est de la génération touche-à-tout, parfois, on apprend dans l’urgence, par besoin, par nécessité, par instinct de survie. Et on se bat pour des droits, pour des causes, justes, pour les un(e)s et les autres. Et c’est normal, c’est simplement parce qu’on habite tous et toutes la même maison. Je me retrouve agitant les drapeaux pour essayer à mon échelle, de faire changer la trajectoire de la barque même d’un millimètre. Mais je sais que je ne suis pas seul et c’est aussi ça qui me donne cette rage, ce “courage” comme tant d’autres avant moi.
« Comme je le redoutais, arrive le jour où l’on m’ordonne à nouveau de ne pas joindre des analyses compromettantes. »
Toutes les installations de cet éco-lieu sont conçues pour économiser l’eau au maximum, ne pas produire de déchets, se chauffer au bois, utiliser de l’électricité obtenue par des panneaux solaires et un fournisseur d’énergies renouvelables. La flore est laissée à l’état sauvage et les animaux peuvent entrer et sortir librement de l’éco-lieu. Un gîte proche de la nature et respectueux de la planète.
Pascale Nottaris est une femme qui a décidé de créer un gîte proche de la nature et respectueux de l’environnement. Une façon de lutter contre le tourisme de masse en proposant des vacances engagées, et un nouvel écolieu à recenser en France. Près de Saumur, dans la région du Val de Loire, elle a créé le gîte du Bois Davy. Situé en plein milieu de la forêt, cet éco-lieu est s’étale sur 11 hectares. Orienté vers l’éco-tourisme, il propose des logements insolites comme des cabanes dans les arbres ou des couchages sous un toit transparent, des emplacements de camping ainsi que quatre bâtiments principaux où peuvent loger des visiteurs à l’année.
Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu’en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15 % de notre consommation. Faux, nous économiserions alors 2 à 3 %.
Le même nous a expliqué qu’en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d’énergie, nous pouvions économiser 30 à 35 % d’énergie. Faux c’est de 4 à 5 % que l’on peut économiser.
Il est temps d’arrêter de nous rabâcher tous les soirs à la météo « c’est bon pour la planète », parce que là, on ne sait plus trop où est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils sont, en plus d’être malhonnêtes ou incompétents, les plus dangereux.
Créée en 2013, l’association Feuillandrôle se donne pour objectif de promouvoir les initiatives écologiques et autonomes, et en particulier de retrouver le lien avec la nature à travers la connaissance des plantes sauvages et les pratiques naturelles.
Elle est actuellement animée par Françoise Philidet, herbaliste, formatrice et conférencière, diplômée de l’ELPM (École Lyonnaises des Plantes Médicinales). Depuis 25 ans, en Savoie au sein de l’association Calenduline et dans l’Hérault, avec l’association Feuillandrôle, elle a formé des centaines de personnes désireuses de renouer avec le monde végétal ou de parfaire leurs connaissances des plantes. Son passé d’enseignante puis d’agricultrice en biodynamie ainsi que ses engagements écologiques et dans le domaine de la santé lui permettent de proposer une vision globale de l’homme et du monde vivant. Des intervenants de la région ou d’ailleurs la rejoignent régulièrement pour proposer des stages autour du bien-être et des savoirs naturels.
D’après le réseau Vélos et territoires, le nombre de cyclistes sur les EuroVelo françaises – un réseau de routes cyclables longue distance à travers le continent européen – a bondi de 26 % entre 2017 et 2021.
Un boom indissociable de la crise sanitaire.
« Le Covid a joué un rôle d’accélérateur. Mais le vélo avait déjà commencé à s’installer dans les villes et dans les vies quotidiennes il y a une quinzaine d’années, et on voyait de plus en plus de cyclotouristes. »
La carte présente plus de 1000 lieux recensés dans une base de donnée interopérable qui est le fruit d'une collaboration entre la Coopérative Oasis et Habitat Participatif France.
Sobriété heureuse. Moins de biens, plus de liens. Comment vivre de manière plus éco-responsable, dans le respect de soi, de l'autre et de la nature ?
Autonomie, éco-construction, école alternative, maraichage en permaculture et/ou agro-écologie, gouvernance partagée, monnaie locale, communication non violente... des initiatives de vie en communauté privilégiant convivialité, entraide et décroissance existent déjà un peu partout en France et dans le monde.
Voici un tour d'horizon des initiatives et terrains d'expérimentation les plus inspirant·e·s.
Le petit village marocain d’Inzerki n’y fait pas exception. Abritant le plus vieux rucher collectif du monde, ce dernier a récemment connu un effondrement sans précédent de ses colonies des suites de la pire sècheresse que le pays ait connu ces 40 dernières années. Ce nouveau désastre écologique rappelle une fois de plus l’urgence d’agir immédiatement pour ralentir les effets du changement climatique.
« De nombreuses familles n’ont désormais plus les moyens de poursuivre leurs activités apicoles et ont décidé d’abandonner complètement l’apiculture »
Au programme, Introduction aux maisons saines, financement et certifications, isolation, étanchéité et moisissures, portes et fenêtres, chauffage, climatisation et ventilation, peintures, couvre-sols et autres matériaux sains