Ils ont renforcé leur confiance en soi, géré une prise de risque raisonnable, respiré le bon air, sollicité leurs sens, tonifié leur corps tout en faisant des sciences naturelles, des mathématiques et du français. Ils sont scolarisés dans une des rares Écoles de la forêt que l’on peut trouver en France, celles qui ont réussi, grâce à la persévérance et à l’énergie de leurs fondateurs, à surmonter tous les obstacles que l’administration et la société ont mis sur leur chemin.
Apparue au début du XXe siècle, l’École dans la Forêt a connu un succès notable dans les mondes anglo-saxon et scandinave. On en trouve de nombreuses aux États-Unis, en Allemagne, en Hollande ou en Suède. Au Danemark, près de 20 % des classes maternelles passent leur journée en forêt, repas et sieste compris, quel que soit le temps. Et les enfants s’en portent très bien, quand nos salles de classe surchauffées leur font enchaîner les rhumes et qu’on leur interdit de sortir en récréation quand il pleut… L’Angleterre compte aujourd’hui plusieurs centaines de Forest Schools publiques dans le primaire.
Déconnecter les enfants des écrans et les reconnecter avec la nature devient un enjeu de santé publique autant qu’une urgence sociétale. La Suisse suit le même mouvement et les collectivités locales y soutiennent la création d’écoles, qu’elles soient privées ou publiques.
Un collectif de parents s’était rencontré en 2016 et avait ouvert l’école privée et hors contrat en 2018, avec deux salariés à plein temps et une subvention. À son maximum au moment de la crise sanitaire, la classe « multiâge » comptait une vingtaine d’élèves de 3 à 9 ans. La journée, les enfants avaient des temps « d’apprentissage autonome au contact de la nature » et aussi des moments pour apprendre à leur rythme les compétences obligatoires, lecture, écriture ou maths.
« L’enfant passe une ou deux heures à jouer dans la gadoue, et après ses performances en maths sont très bonnes. Je pense que les bonnes hormones, le plaisir et l’enthousiasme, sont vertueuses pour l’apprentissage. Les enfants avaient de très très bons résultats. »
Découvrez ici les documents présentés dans la vidéo.
Au travers de jeux, l'association Dryade amène a une redécouverte de la nature, en famille. Elle transmet des connaissances naturalistes, adaptées à tous. Une excellente manière de renouveler le lien entre parents et enfants !
« Je souhaite faire vivre aux gens des expériences dans la nature en développant tous leur sens, explique l’animatrice. Leur permettre de voir ce qu’ils ne voient pas. Je veux que les gens, quand ils repartent, aient envie d’emmener plus souvent leurs enfants dans la nature. C’est simple et très puissant. »
Les écoles Waldorf prennent au sérieux la vie spirituelle, qu’elles cultivent de façon laïque : ni confessionnelle, ni religieuse. Cette vie spirituelle commence avec la culture de qualités essentielles, comme l’émerveillement, l’ouverture d’esprit et le respect, l’empathie vis-à-vis du monde, de la nature et des autres. Elle se poursuit ensuite par l’éclosion d’une pensée individuelle et philosophique...
« Notre plus grande tâche devrait être le développement d’êtres humains libres, capables de se donner un but et un chemin de vie. Le besoin de créativité, le sens de la vérité et le sentiment de responsabilité sont les trois forces à la base de l’éducation. »
« Toute éducation commence avec la vie. »
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Le Foyer est situé au centre de la France, près de Moulins-sur-Allier. Il est né en 1970 d'une initiative de la Fondation Paul Coroze, reconnue d'utilité publique depuis 1972.
« L' Anthroposophie est un chemin de connaissance qui mène de l'esprit qui est dans l'homme à l'esprit qui est dans l'univers. »