Des centaines de personnes vivant déjà en oasis ou souhaitant y vivre s’y retrouvent pour partager leurs expériences, leurs réussites, leurs découragements, leurs rêves… C'est aussi l'occasion, pour un plus large public, de découvrir ce mode de vie.
Cette année, le Festival Oasis aura lieu du 23 au 27 août à l’écovillage de Sainte-Camelle (Ariège) et prendra la forme d'une université d'été.
L'objectif sera d'explorer les dimensions politiques, culturelles, sociales et économiques de la vie en écolieu, à travers des témoignages d'habitantes et d'habitants d'écolieux mais aussi de sociologues, philosophes, économistes et artistes à même de répondre à cette question :
Comment les oasis sont-elles des laboratoires pour expérimenter de nouvelles manières de faire société, ensemble ?
Durant cet événement, qui s'adresse à 500 participants, divers formats seront proposés : des conférences, des tables rondes, des ateliers, des mini-formations et des visites et présentations d'Oasis.
Tout ça dans une ambiance festive et familiale !
Trois piliers fondamentaux ancrent la philosophie de la désobéissance fertile :
L’espèce humaine n’est pas condamnée à dégrader les milieux qui l’abritent.
Nous pouvons toutes et tous devenir des gardiens des Vivants.
Et justement, on vous invite à en devenir ces gardiens.
« Un jour viendra où l’on jugera notre société non à la manière dont elle a dominé la nature, mais à la part de sauvage qu’elle aura été capable de sauvegarder. »
Avant de commencer à entrer dans le vif du sujet, Jonathan Attias fait un récapitulatif de la loi et l’application qui en est faite. Avant 2014, il n’existait pas de véritable statut qui expliquait ce qu’est l’habitat léger. Depuis la loi ALUR, la notion de « résidence démontable » est définie. C’est un habitat qui n’a pas d’emprise au sol, autrement dit qui n’a pas de fondation, sans limite de taille. Contrairement à ce qu’on imagine avec le terme « habitat léger », on peut tout à fait disposer d’espace et d’une yourte de 50 m2 par exemple.
La loi ALUR détermine également le cadre juridique qui s’applique pour la résidence démontable, à travers les STECAL (secteurs de taille et capacité d’accueil limitées) qui sont des zones au sein des plans locaux d’urbanisme qui peuvent déroger aux zones constructibles traditionnelles pour permettre à l’habitat léger d’y être installé.
Avant 2014, les STECAL pouvaient être déterminés seulement par les mairies. Depuis la loi ALUR et les dernières réformes territoriales, ça s’est complexifié : si on veut mettre un STECAL dans une commune, il faut à la fois passer par une commission départementale, la CDPENAF, et se mettre d’accord avec l’ensemble des communes environnantes, dans le cadre du plan d’urbanisme local intercommunal.
Tous ceux qui vont aller frapper à la porte d’une mairie pour lui demander de l’aide ne doivent pas s’attendre à ce qu’elle vous ouvre les bras, parce qu’elle a perdu son droit de décision. En revanche, elle a gagné le droit de vous dénoncer.
« Les mairies aujourd’hui sont dépossédées de ce droit de décider. Cela ne vaut donc pas le coup de leur demander l’autorisation parce que ça les met dans l’embarras »
Aurélie Moy est jeune ingénieure polytechnicienne spécialisée en développement durable. Elle a eu cette idée de village de Tiny Houses en 2018 alors qu’elle concevait sa propre Tiny House SuSy (diminutif de Sustainable Systems – Systèmes Durables en anglais). Disposant d’un grand terrain familial de 3500m² près du centre-ville de Saint-Brieuc, la jeune femme a décidé de créer le premier village de Tiny Houses afin de promouvoir ce mode de vie plus respectueux de l’environnement.
En effet, vivre en Tiny House c’est faire le choix du minimalisme, vivre avec moins de possessions matérielles pour vivre heureux.
Les maisonnettes du Ty village sont construites en ossature en bois et fabriquées avec des matériaux principalement naturels, renouvelables et locaux. Elles sont bien isolées pour permettre aux habitants d’y vivre à l’année.
Ce mode de vie minimaliste s’accompagne bien trop souvent de difficultés administratives. Même si, depuis la loi ALUR, les Tiny Houses sont reconnues comme des habitats légers, les propriétaires de Tiny Houses ont toujours du mal à obtenir les autorisations pour s’installer.
En créant ce village, Aurelie a souhaité rendre ce mode de vie accessible à ceux qui souhaitent expérimenter la vie en Tiny House. Après avoir bataillé avec la mairie pour obtenir le permis d’aménager, Ty village a pu accueillir ses 5 premières Tiny Houses en 2019. Aujourd’hui, il y en a une vingtaine. Les Tiny Houses sur le terrain sont actuellement en location pendant la période scolaire pour les étudiants. En été, elles sont disponibles à la semaine ou à la nuit pour les touristes et les curieux qui souhaitent tester la vie en Tiny House. En plus de ces locations de Tiny Houses, Ty Village souhaite aussi proposer des terrains à la location pour les propriétaires qui veulent s’installer sur un terrain. Des emplacements sont ainsi disponibles pour accueillir des propriétaires et leur tiny.
La carte présente plus de 1000 lieux recensés dans une base de donnée interopérable qui est le fruit d'une collaboration entre la Coopérative Oasis et Habitat Participatif France.
Sobriété heureuse. Moins de biens, plus de liens. Comment vivre de manière plus éco-responsable, dans le respect de soi, de l'autre et de la nature ?
Autonomie, éco-construction, école alternative, maraichage en permaculture et/ou agro-écologie, gouvernance partagée, monnaie locale, communication non violente... des initiatives de vie en communauté privilégiant convivialité, entraide et décroissance existent déjà un peu partout en France et dans le monde.
Voici un tour d'horizon des initiatives et terrains d'expérimentation les plus inspirant·e·s.
Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
« Il nous faut absolument tout repenser, requestionner, tout déconstruire, déconditionner. Transition ? Non, RÉVOLUTION ! »
Les Brigandes ont enregistré deux chansons, une à propos de l’OTAN et de ses velléités impérialistes :
- Les Brigandes – Soldat de l’OTAN (2017)
Une autre en soutien au peuple « russe » du Donbass, qui se bat pour son indépendance :
- Les Brigandes – Un million de roses (2016)
Imaginons ensemble une nouvelle société !
L’Archipel du Vivant vise à développer la résilience locale et faciliter la coopération entre les initiatives alternatives existantes afin de faire émerger une nouvelle société qui prend soin du vivant, sans aucun rapport de domination et réellement démocratique.
Soyons lucides ! Cessons d’essayer de changer le système, changeons DE système.
C’est à nous citoyennes et citoyens d’écrire ensemble une nouvelle histoire !